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[Test] ASUS ProArt PA401 Wood Edition : un boîtier pensé par et pour les créateurs

ASUS est bien connu pour sa gamme de produits gaming ROG qui s’engage à offrir des expériences de jeu hors du commun aux joueurs et aux passionnées de tous horizons. Mais la marque dispose également d’une ligne plus professionnelle : la gamme ProArt. Cette série est pensée pour répondre aux besoins des créateurs de contenu, des monteurs vidéo, des photographes ou encore des professionnels de la 3D. L’objectif est simple : proposer des outils fiables, performants et adaptés à une utilisation intensive.

Dans cette logique, ASUS a conçu le ProArt PA401 Wood Edition, un boîtier PC dévoilé fin 2024 qui privilégie la fonctionnalité et la sobriété. Loin des modèles orientés gaming, il ne cherche pas à se faire remarquer par des éclairages tape à l’œil ni par un design ostentatoire. Il se concentre sur l’essentiel: un espace interne généreux, une circulation de l’air efficace et une organisation facilitée.

Côté caractéristiques, le ProArt PA401 Wood Edition se veut polyvalent. Il peut accueillir des cartes mères allant jusqu’au format ATX et il intègre un système de gestion de la ventilation capable de refroidir des composants exigeants (le boîtier est livré avec trois ventilateurs préinstallés dont deux de 160 mm). Il propose suffisamment de place pour les solutions de stockage volumineuses, également des filtres anti-poussière accessibles, une connectique supérieure complète et un montage pensé pour simplifier l’installation.

Côté tarif, le ProArt PA401 Wood Edition s’affiche à 142 € sur Amazon France, mais on le trouve à un prix plus accessible chez Alternate, autour de 114 euros. Il se situe dans la gamme moyenne des boîtiers présents sur le marché. Il s’adresse à ceux qui considèrent leur PC comme un outil de travail quotidien et qui recherchent un boîtier durable, fiable et conçu pour accompagner des charges de travail importantes. Découvrons ce boîtier élégant pensé par les créateurs et pour les créateurs.

Emballage de l’ASUS ProArt PA401 Wood Edition

La face principale de l’emballage du ProArt PA401 est à l’image du produit. C’est sobre et élégant grâce à un graphisme géométrique discret, fidèle à la gamme ProArt et à un encadré noir nous donnant quelques caractéristiques des ventilateurs installés (160 x 32 mm, airflow à 138 CFM, nuisances sonores à 30 dB(A) et pâles en anneau). L’autre face de l’emballage nous donne d’autres points forts que nous évoquerons tout au long de ce test.

ASUS ProArt P401 emballage face arrière
ASUS ProArt P401 emballage face avant

Les petits côtés nous donnent les spécifications complètes du ProArt PA401 sous forme de tableau ainsi que la version livrée (métal ou verre trempé) grâce à une gommette. Nous avons également les logos et étiquettes habituelles. Un QR code renvoie vers la page d’enregistrement du produit.

ASUS ProArt P401 emballage petit côté 1
ASUS ProArt P401 emballage petit côté 2

Unboxing et accessoires

Le ProArt PA401 Wood Edition est encadré par deux blocs de polystyrène garants de son immobilité lors du transport. Un sac plastique protège en plus le boîtier des éventuels accrocs et rayures lors des premières manipulations. Une boîte d’accessoires est intégrée aux blocs de polystyrène.

ASUS ProArt P401 déballage

Cette boîte cartonnée contient :

  • Une pièce métallique permettant le passage de la carte graphique à la verticale,
  • Un manuel d’utilisation et une carte de garantie,
  • Dix serre-câbles plastique,
  • Un ensemble de vis permettant l’installation des composants à l’intérieur du boîtier.
ASUS ProArt P401 accessoires

Caractéristiques techniques de l’ASUS ProArt PA401 Wood Edition

ModèleProArt PA401 Wood Edition – Panneau en verre trempé (90DC00M0-B39000)
Format de cartes mères supportéATX
Baies de stockage2 x baies 2,5 pouces
2 x baies 2,5/3,5 pouces
Slots d’extension7
Ports E/S 1 x Casque / Microphone
2 x USB 3.2 Gen1
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type C
Emplacement radiateur haut120 mm
140 mm
240 mm
Emplacement ventilateur façade2 x 140 mm
2 x 160 mm (deux préinstallés)
Emplacement ventilateur arrière1 x 120 mm (un préinstallé)
Hauteur maximum ventirad160 mm
Longueur maximum carte graphique315
Longueur maximum alimentation170 mm
Dimensions412 x 225 x 503 mm (D*W *H)
Poids8.61 Kg
AccessoiresHUB préinstallé pour 5 ventilateurs PWM

Design extérieur de l’ASUS ProArt PA401 Wood Edition

Voici le ProArt PA401 Wood Edition ! Avec ce boîtier, la marque mise sur l’élégance avec une façade particulière en bois de frêne certifié FSC qui serait plus résistant et plus durable que le noyer ordinaire. Un revêtement en deux étapes vient compléter la conception. Ce revêtement rehausse le grain unique du frêne avec une finition brillante. Le reste du boîtier est visuellement ordinaire avec, pour notre version, une paroi latérale en verre trempé de 4 mm (une version est disponible avec une paroi en acier).

ASUS ProArt P401 trois quarts avant
ASUS ProArt P401 façade

En arrière, nous avons une disposition classique :

  • Emplacement des E/S de la carte mère,
  • Emplacement pour un ventilateur/radiateur de 120 mm réglable verticalement,
  • Sept emplacements d’extension,
  • Emplacement de l’alimentation.

Le reste de la paroi est agrémenté d’ouvertures rondes permettant une meilleure circulation de l’air. La paroi latérale droite est pleine, en acier.

ASUS ProArt P401 face arrière
ASUS ProArt P401 trois quarts arrière

Le ProArt PA401 Wood Edition est livré avec une plaque permettant l’installation de la carte graphique à la verticale (le Riser n’est pas fourni). La manœuvre de remplacement est simple : enlever les sept équerres PCIe, placer le support et visser.

  • ASUS ProArt P401 équerres PCIe horizontal
  • ASUS ProArt P401 extraction équerres
  • ASUS ProArt P401 équerres verticales

La marque mise aussi sur la sécurité. En haut de cette paroi arrière, nous remarquons un loquet pour débloquer chaque paroi latérale, un système de fixation pour la paroi supérieure et un autre loquet pour sécuriser la fixation de la paroi en verre trempé.

ASUS ProArt P401 top face arrière

En plus, pour un rendu visuel impeccable, l’utilisateur pourra profiter de quatre pinces à câbles estampillés ProArt.

ASUS ProArt P401 range câble

De côté, le ProArt PA401 Wood Edition nous montre une paroi latérale droite en acier et une paroi latérale gauche en verre trempé. Cette dernière profite d’un cadre intérieur noir sur quatre côtés.

ASUS ProArt P401 paroi latérale droite
ASUS ProArt P401 paroi latérale gauche

Cette paroi profite aussi de la typographie particulière vue précédemment en lettres d’or ainsi qu’un « Power Up Your Imagination » mettant en avant les possibilités offertes avec ce boîtier sur l’installation d’un système selon les souhaits de l’utilisateur.

ASUS ProArt P401 déco inf gauche
ASUS ProArt P401 déco sup droit

Au-dessus du boîtier

Au-dessus du ProArt PA401, nous avons une paroi intégralement en maille fine. Elle va permettre la circulation de l’air tout en protégeant les composants de la poussière. Cette paroi est amovible grâce au système de fixation vu précédemment. Une fois enlevée, elle libère un emplacement pour ventilateur (deux de 120 ou 140 mm) ou radiateur (240 mm maximum). Ce support, en acier, est amovible pour faciliter l’installation des composants.

ASUS ProArt P401 paroi supérieure
ASUS ProArt P401 paroi sup support ventilateurs
ASUS ProArt P401 paroi sup suuport ventilateurs amovible

C’est sur cette paroi supérieure que se situent les E/S. Nous avons :

  • Un bouton de gestion de la vitesse des ventilateurs (Auto selon les réglages dans le bios ou intensif),
  • Deux USB type A 3.0,
  • Une prise combo micro/casque,
  • Un port USB type C,
  • Un bouton Reset,
  • Un loquet de verrouillage des boutons Reset et Power pour éviter tout appui involontaire lors des sessions de travail (ou de jeu),
  • Un bouton Power.
ASUS ProArt P401 panneau ES

En dessous du ProArt PA401, nous avons quatre petits pieds ronds pourvus de patins antidérapants. Leur petite taille assure tout de même une bonne accroche sur le support. Nous avons également un filtre qui va protéger l’alimentation de la poussière. Ce filtre profite d’un cadre plastifié rigide et il peut s’enlever pour faciliter son nettoyage.

ASUS ProArt P401 paroi inférieure
ASUS ProArt P401 paroi inférieure filtre amovible

Intérieur de l’ASUS ProArt PA401

Pour dévoiler l’intérieur du ProArt PA401, nous pouvons commencer par enlever la façade. Mais attardons-nous quelques instants, car, là encore, ASUS a ajouté quelques détails qui subliment ce PA401. Nous avons en bas à gauche, une pastille aux éléments typographiques dorés et le nom de la gamme gravé tout en haut de la façade.

ASUS ProArt P401 déco façade 1
ASUS ProArt P401 déco façade 2

Nous avons volontairement forcé l’exposition de la photo suivante afin de vous montrer les différentes nuances visibles dans les lattes en frêne de la façade. Globalement foncées, celles-ci pourront dégager des nuances plus claires de couleur bordeaux, voire même si la lumière est bien présente, des tons ocre. C’est élégant et apporte une vraie plus-value à ce PA401.

ASUS ProArt P401 nuances bois

La façade se déclipse facilement en tirant vers soi par le bas. Elle est pourvue de maille fine permettant la filtration de la poussière. Selon la marque, cette grille frontale présente une porosité de 33 % afin de maximiser le flux d’air et la ventilation. Une fois enlevée, elle nous laisse apercevoir deux ventilateurs de 160 mm préinstallés. Ceux-ci pourront être remplacés par deux ventilateurs de 140 mm. Nous le verrons par la suite, mais il sera impossible d’installer un radiateur à ce niveau.

ASUS ProArt P401 façade amovible

35 mm de profondeur dans la chambre secondaire

Passons sur le côté droit du ProArt PA401. La paroi latérale en acier repose sur le bas du châssis et elle est fixée en haut par plusieurs crochets rétractables grâce au loquet arrière. Ici, nous avons une profondeur de 35 mm pour la gestion des câbles.

ASUS ProArt P401 chambre secondaire

Et un HUB inclus !

Tout en haut, le ProArt PA401 est équipé d’un HUB permettant la gestion de cinq ventilateurs PWM. Vous l’aurez remarqué, il n’y a pas de place pour le RGB dans ce boîtier. Ce HUB s’alimente en SATA et dispose d’une prise 4 pins PWM à relier à la carte mère. Un branchement supplémentaire permet de le relier au bouton de gestion de vitesse des ventilateurs présent sur le haut du boîtier.

ASUS ProArt P401 hub

En dessous, nous avons trois serre-câbles velcro estampillés ProArt en lettres dorés. Leur placement stratégique va permettre de gérer les câbles descendants du panneau supérieur de E/S mais également les câbles s’acheminant vers le côté de la carte mère.

ASUS ProArt P401 chemin câbles velcro

En dessous de l’emplacement réservé au dos de la carte mère, le ProArt PA401 profite d’un support à disques durs en acier. Ce support est amovible grâce à un loquet présent dans le châssis (pas besoin de tournevis pour l’extraire). Ce support peut accueillir un HDD 3,5″ ou deux SSD 2,5″. Les disques se fixent à l’aide de simples vis.

ASUS ProArt P401 support DD
ASUS ProArt P401 support HDD
ASUS ProArt P401 support SSD

Voici les branchements issus du panneau supérieur des E/S :

  • Une prise Front Panel,
  • Une prise pour ports USB-A,
  • Une prise pour ports USB-C,
  • Une prise audio.
ASUS ProArt P401 branchements

Enfin, tout en bas de le PA401 Wood Edition, nous avons, à gauche, une cage à disques durs en acier. Celle-ci est amovible et intègre deux tiroirs en plastique. Ces supports pourront recevoir aussi bien des disques durs 3,5″ (pas de vis de fixation nécessaire) et des disques 2,5″ (fixation par vis).

ASUS ProArt P401 cage DD
ASUS ProArt P401 support SSD HDD

À droite, nous avons l’emplacement pour l’alimentation. ASUS conseille une alimentation d’une longueur maximale de 170 mm. En pratique, nous avons un espace de 230 mm jusqu’à la cage à disques durs pour la gestion des câbles. L’alimentation reposera sur quatre patins antivibrations et sera guidée et assurée par deux renforts métalliques latéraux.

ASUS ProArt P401 emplacement alimentation

Une chambre principale un peu limitée

Passons dans la chambre principale. Le ProArt PA401 est un boîtier moyen tour mesurant 412 x 225 x 503 mm. Il pourra recevoir des cartes mères au format ATX (pas d’E-ATX ni de carte mère à connecteurs arrière type ASUS BTF), des ventirads de 160 mm de hauteur maximum et des cartes graphiques de 315 mm de long maximum 105 mm d’épaisseur max).

ASUS ProArt P401 chambre secondaire

En arrière de cette chambre principale, nous avons un premier ventilateur préinstallé de 120 mm. Celui-ci est placé à gauche de l’emplacement du panneau E/S de la carte mère et au-dessus de sept emplacements d’extension. De nombreuses ouvertures assureront la circulation de l’air sur l’intégralité de la paroi.

ASUS ProArt P401 intérieur gauche

À droite, nous avons deux ventilateurs de 160 mm préinstallés. Ils pourront être remplacés par deux ventilateurs de 140 mm.

ASUS ProArt P401 intérieur droit

Ces deux ventilateurs en façade ne pourront pas être remplacés par un radiateur de 360 mm car ils viennent au ras du bord du cache alimentation qui, de plus, plonge vers le bas du boîtier.
Ce cache alimentation est plein, excepté trois ouvertures pour le passage des câbles vers le bas de la carte mère ainsi que vers les ports d’alimentation de la carte graphique. Deux pas de vis sont présents pour l’installation d’un Riser pour installation du GPU à la verticale.

ASUS ProArt P401 intérieur bas

Enfin, en haut, nous retrouvons le support à ventilateurs (deux de 120 ou 140 mm) ou d’un radiateur de 240 mm maximum.

ASUS ProArt P401 intérieur haut

Ventilateurs

Le ASUS ProArt PA401 est livré avec trois ventilateurs : deux en aspiration en façade de 160 mm (32 mm d’épaisseur) et un en extraction arrière de 120 mm (28 mm d’épaisseur). Entièrement noirs, ils profitent de sept pales pour le 160 mm et de neuf pales pour le 120 mm. Des patins antivibrations ornent les quatre coins de chaque ventilateur. Ils s’alimentent grâce à une prise 4 pins PWM et la version 160 mm délivre efficacement jusqu’à 138 cm3 de flux d’air pour 30 dB(A) de nuisances sonores. Nous n’avons pas d’informations techniques supplémentaires les concernant.

ASUS ProArt P401 ventilateurs avant
ASUS ProArt P401 ventilateurs arrière

‘Clearance checking’ Dégagement des composants

Le ProArt PA401 offre un dégagement optimal pour l’installation des différents composants :

  • Longueur maximale de la carte graphique : 315 mm,
  • Hauteur maximale du ventirad CPU : 160 mm,
  • Longueur maximale de l’alimentation : 170 mm.

En ce qui concerne l’installation de radiateurs, voici les possibilités et les limitations :

  • Radiateur en haut : 240 mm maximum et avec une épaisseur maximale de 60 mm avant de toucher la carte mère.
  • Pas en façade (proximité des passe câbles à droite de la carte mère et pente du cache alimentation qui va gêner)

Montage dans le ASUS ProArt PA401 Wood Edition

Le montage de notre configuration de test n’a pas posé de souci particulier dans la chambre secondaire. Les 35 mm disponibles pour l’organisation des câbles sont suffisants. Les serre-câbles velcro sont idéalement placés et les nombreux points d’ancrage faits dans la paroi permettent de fixer certains autres câbles.

ASUS ProArt P401 montage chambre secondaire

Dans la chambre principale, nous n’avons pas éprouvé de difficulté particulière. Attention tout de même à la limitation de la longueur de la carte graphique à 315 mm. Nous avons du utiliser une RX 6750 XT (ancienne config de test) à la place de notre récente ASUS TUF GAMING RX 9070 OC qui ne logeait pas. Selon ASUS, le PA401 est « RTX 50 ready » mais nous nous interrogeons sur cette place limitée avec les plus gros modèles de Nvidia.

La paroi en verre trempé est légèrement teintée, mais elle laisse voir un maximum de détails de notre système. Là encore, nous aurions aimé avoir une compatibilité avec les cartes mères à connecteurs cachés type ASUS BTF pour un aspect visuel des plus épurés s’harmonisant parfaitement avec l’élégance naturelle du boîtier.

ASUS ProArt P401 montage chambre ppale 1
ASUS ProArt P401 montage chambre ppale 2

Méthodologie de Test et Résultats pour le ASUS ProArt PA401 (2025)

En 2025, nous modifions la configuration de test. Cette actualisation permet de s’assurer que le système testé s’aligne avec les exigences actuelles et qu’il reflète les dernières mises à jour matérielles et logicielles. Elle est essentielle pour garantir la fiabilité, la performance et la conformité des boîtiers face aux évolutions technologiques et aux besoins des utilisateurs.

Nous avons testé notre configuration hors boîtier. Cette manœuvre permet de tester les composants en environnement contrôlé avant de les soumettre aux contraintes thermiques et mécaniques du boîtier. Nous obtenons ainsi des valeurs réelles sans interférence avec la circulation de l’air liée au fonctionnement de ventilateurs préinstallés. À une température de 19° dans la pièce et en charge, le CPU est monté à 81,6° (41,5° au repos), le GPU à 72° (38° au repos) et le SSD à 53° (38° au repos).

Pour faire notre test, nous avons donc équipé le ProArt PA401 de la configuration suivante :

  • ASUS ROG STRIX B650E-E Gaming WiFi
  • AMD Ryzen 7 7800X3D
  • be quiet! Dark Rock 4
  • 16 Go DDR5 CRUCIAL Pro Overclocking 2 x 16 Go @6000MHz
  • AMD RX 6750 XT (à la place de notre ASUS TUF GAMING RX 9070 OC)
  • Fractal Design ion+ 860P
  • be quiet! Dark Rock 4
  • SSD Samsung 970 EVO NVMe M.2 250 Go

Protocole de Test

Nous avons ensuite mis en place ce protocole, à savoir :

  • La configuration citée ci-avant (boîtier fermé),
  • Burn CPU : OCCT sur l’ensemble des threads sous Cpu Linpak 2019 pendant 30 min,
  • Burn GPU : Fire Strike Stress Test (3DMark) avec 20 passes pour chauffer la carte graphique,
  • CrystalDiskMark 8.0.0 pour mesurer la température du SSD en charge,
  • Rise of the Tomb Raider : 30 minutes de jeu,
  • La carte graphique toujours en mode auto,
  • Meterk MK09 placé à 50 cm du boîtier pour mesurer le niveau sonore,
  • Les mesures sont réalisées en 2 situations : au repos et en charge.

Températures dans le ASUS ProArt PA401

Suite aux différents tests réalisés, les résultats obtenus sont donc les suivants :

ASUS ProArt P401 test SSD
ASUS ProArt P401 test CPU
ASUS ProArt P401 test GPU

Au niveau des températures, avec la vitesse de ventilation réglée en auto et une température ambiante de 21°C, le CPU reste aux alentours de 44°C au repos. Une fois sollicité sous OCCT, le processeur affiche une température maximale de 87°C. En jeu, le monte à 54°C.

Au repos, la AMD RX 6750 XT, avec son mode semi-passif, tourne à 34°C. Après 20 passes de stress test Firestrike, la température de celle-ci atteint les 76°C. En jeu, la carte ne dépasse pas 61°C après 30 minutes dans Rise of the Tomb Raider.

Le SSD affiche 39°C au repos, et 57°C après un test CrystalDiskMark.

Avec une température ambiante de 21 °C, le ProArt PA401 montre qu’il sait tenir une configuration de travail habituelle dans des valeurs rassurantes. Le processeur reste à 44 °C au repos et grimpe à 54 °C en jeu, ce qui est très correct pour un tel usage. Attention cependant, le stress test OCCT l’amène jusqu’à 87 °C. Cette température (quoique non extrême) pourra freiner les créateurs/professionnels habitués à des charges de travail plus intenses. Les deux ventilateurs en façade assurent un airflow efficace. Nous nous interrogeons sur la capacité du ventilateur arrière à assurer une évacuation appropriée. L’ajout de deux ventilateurs en extraction dans le haut du boîtier pourrait pallier à ce petit souci de gestion thermique.

La carte graphique AMD RX 6750 XT reste au frais : 34 °C au repos grâce à son mode semi-passif, 61 °C en jeu, et un maximum de 76 °C après de longues passes de Firestrike, des chiffres parfaitement maîtrisés pour une carte de ce gabarit. Le SSD, enfin, reste à 39 °C au repos et ne dépasse pas 57 °C en charge sous CrystalDiskMark, preuve que le flux d’air profite aussi aux périphériques de stockage.

Niveaux sonores du ProArt PA401

PS : Ces résultats peuvent varier selon la configuration.

Côté nuisances sonores, le ProArt PA401 se montre discret dans un usage quotidien. Avec notre sonomètre Meterk MK09 placé à 50 cm, nous relevons 35,6 dB(A) au repos dans une pièce à vivre classique, un niveau à peine perceptible dans l’environnement ambiant. En jeu, la ventilation s’exprime davantage, mais reste mesurée avec 42,2 dB(A), tandis qu’à pleine charge, ventilateurs à 100 %, le boîtier atteint 47,5 dB(A).

Ces chiffres traduisent un comportement équilibré : le ProArt PA401 privilégie avant tout la sobriété acoustique, ce qui correspond parfaitement aux attentes des créateurs et professionnels. Même lors de rendus lourds ou de longues sessions de montage, le système reste présent mais jamais envahissant, garantissant un confort d’utilisation au quotidien.

Conclusion : Notre avis sur le ASUS ProArt PA401

ASUS ProArt PA401 Couv
[Test] ASUS ProArt PA401 Wood Edition : un boîtier pensé par et pour les créateurs
Conclusion

Le ASUS ProArt PA401 illustre parfaitement la volonté de la marque de proposer une alternative professionnelle et élégante à sa gamme Republic of Gamers. Ici, pas de panneaux RGB ni de design agressif : le constructeur mise sur la sobriété, la praticité et une finition originale avec sa façade en frêne certifié FSC. Ce choix esthétique s’accorde parfaitement avec l’esprit ProArt, pensé pour séduire avant tout les créateurs de contenu et les professionnels à la recherche d’un outil de travail fiable.

À l’usage, le châssis se montre bien conçu. L’espace interne est suffisant pour accueillir une configuration moderne, l’organisation des câbles est facilitée par 35 mm de dégagement et des attaches velcro bien placées, et la connectique supérieure se révèle complète avec notamment un port USB-C et un bouton de contrôle de la ventilation. L’installation ne pose pas de difficulté particulière, même si la compatibilité reste limitée à des cartes graphiques de 315 mm et des cartes mères ATX, ce qui pourra freiner les utilisateurs de composants plus imposants.

Sur le plan thermique, les résultats sont globalement satisfaisants. Le CPU se maintient autour de 44 °C au repos et 54 °C en jeu, tandis que le GPU RX 6750 XT reste contenu avec 61 °C en charge ludique. Le SSD bénéficie lui aussi d’un flux d’air efficace avec un maximum de 57 °C. Seul le stress test CPU révèle une limite, avec une pointe à 87 °C, signe que le boîtier n’est pas taillé pour l’overclocking intensif. Un renfort de l’extraction via deux ventilateurs supplémentaires en partie haute permettrait sans doute d’améliorer encore la dissipation ou encore une dimension globale plus importante permettant d'installer un AIO en 360 mm.

Côté nuisances sonores, le ProArt PA401 confirme son orientation professionnelle : discret au repos avec 35,6 dB(A), mesuré en jeu avec 42,2 dB(A), et encore acceptable en charge maximale avec 47,5 dB(A). Ces valeurs témoignent d’un bon compromis entre refroidissement et confort acoustique. Pour des créateurs qui passent des heures devant leur station de travail, ce niveau sonore contenu constitue un vrai atout.

Au final, le ProArt PA401 tient son pari. Il s’impose comme un boîtier élégant, pratique et cohérent pour les professionnels et les passionnés de création. Certes, il n’a pas vocation à séduire les amateurs d’overclocking ou les joueurs en quête d’un design extravagant, mais il offre un environnement stable, bien ventilé et silencieux, à un tarif compétitif autour de 114 €. En ce sens, il s’inscrit parfaitement dans l’ADN ProArt : un outil conçu par et pour les créateurs, qui allie esthétique raffinée et efficacité au quotidien.

Design
9.1
Qualité/finitions
9
Agencement interne
8.4
Flux d'air
8.5
Câble management
8.9
Capacité watercooling
7
Prix
8.8
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Un boîtier élégant grâce à la façade en frêne
Une chambre secondaire bien pensée
Trois ventilateurs préinstallés dont deux de 160 mm
Un HUB de gestion de 5 ventilateurs PWM
Un tarif attractif
Points faibles
Incompatibilité avec les cartes mères type ASUS BTF
Un espace dédié à la carte graphique un peu juste
Incompatible avec un AIO 360 mm
8.5

ph award recom new

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PlayStation 6 : Sony miserait sur un lecteur de disques amovible pour préserver les jeux physiques

Bonne nouvelle pour les nostalgiques du boîtier en plastique : la PlayStation 6 devrait encore accepter les jeux physiques. Selon un rapport d’Insider Gaming, Sony prévoit de proposer une version numérique de la PS6, mais aussi des packs incluant un lecteur de disques amovible, comme c’était déjà le cas avec la PS5 Digital Edition.

Les joueurs craignaient que Sony abandonne totalement le support des disques Blu-ray, au profit d’un futur 100 % dématérialisé. Finalement, l’éditeur continuerait de jouer la carte du choix : une console compacte pensée pour le digital, et un accessoire optionnel pour les collectionneurs de boîtes.

Un modèle inspiré du succès PS5

L’analyste Tom Henderson précise que les bonnes ventes du lecteur de la PS5 Pro Digital Edition ont conforté Sony dans cette approche. L’autre enjeu, plus pragmatique : réduire la taille et le poids de la machine. Avec la flambée des coûts logistiques et les hausses de prix liées aux taxes d’importation, chaque centimètre gagné représente des économies à grande échelle.

Cette stratégie expliquerait aussi certains compromis récents, comme le passage du SSD de la PS5 Digital Edition à 825 Go au lieu de 1 To. Détail insignifiant à première vue, mais qui fait la différence quand on parle de millions d’unités produites.

Et l’avenir des jeux physiques dans tout ça ?

Si la PlayStation 6, dont les caractéristiques techniques font déjà l’objet de nombreuses rumeurs, intègre bien un lecteur détachable, une question demeure : les éditeurs suivront-ils ? Sur PS5 et Xbox Series, les titres uniquement disponibles en version digitale se multiplient, et la compatibilité matérielle ne suffit pas à garantir la pérennité du support physique.

🚨 UPCOMING RELEASE 🚨

PS5 Slim Chassis E (CFI-2100) is dropping soon…
But there's a catch 👀

📉 Digital Edition will come with less SSD storage

Full details below 🔽https://t.co/JTzhQ0alKV

— billbil-kun (@billbil_kun) September 3, 2025

Sony pourrait plutôt miser sur la rétrocompatibilité : avec une architecture x86 similaire aux générations précédentes, la PS6 devrait pouvoir lancer les jeux PS4 et PS5. De quoi séduire les joueurs avec de larges bibliothèques de Blu-ray, et aussi répondre à la problématique de certains marchés où la connexion Internet reste limitée. Une réflexion déjà partagée par Shawn Layden, ancien cadre de PlayStation, en février dernier.

Conclusion : un pied dans le futur, un autre dans le passé

La PlayStation 6 s’annonce comme une console plus compacte, modulable et tournée vers l’avenir digital, tout en laissant une porte ouverte aux disques. Sony semble vouloir ménager la chèvre et le chou : proposer un modèle moderne, économique à produire et distribuer, sans froisser les fans de jeux physiques.

Reste à savoir si, d’ici la sortie officielle, l’industrie ne poussera pas définitivement vers le tout-dématérialisé.

Lire aussi – PlayStation Handheld : Sony défie Microsoft et sa ROG Xbox Ally X sur le terrain portable

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AMD mise sur l’IA locale et place le PC au centre de sa stratégie

À l’IFA 2025, AMD n’a pas sorti de nouvelle carte graphique ni de processeur tape-à-l’œil. À la place, le constructeur a préféré partager sa vision de l’avenir de l’IA et du PC. Message central : avant de parler de cloud ou de buzzword marketing, il faut d’abord construire le “parfait PC”, capable de faire tourner l’intelligence artificielle directement en local.

Jack Huynh, vice-président senior et directeur général de la division Computing & Graphics chez AMD, a ainsi expliqué que la “vraie révolution IA” n’avait pas encore eu lieu. Oui, les générateurs d’images et de texte ont explosé en popularité l’an dernier, mais selon lui, ce n’est que la surface : l’avenir réside dans des usages bien plus profonds, comparables aux débuts de l’Internet. Une transformation de fond, qui prendra des années pour s’imposer.

CPU, GPU et NPU : chacun son rôle

Contrairement à certaines idées reçues, AMD ne voit pas les NPU comme des remplaçants des CPU et GPU. Leur mission : permettre aux applications IA de tourner localement, en toute sécurité et sans dépendance au cloud. AMD préfère une approche pragmatique et évolutive, plutôt qu’une course aux specs extrêmes destinées à faire le buzz.

AMD Ryzen AI 01

Huynh a même balayé l’idée d’un service type “Radeon Now” en réponse au GeForce Now de NVIDIA. Pas question pour AMD de se lancer dans le streaming de jeux, mais la société n’exclut pas de fournir des puces pour d’autres. Exemple concret : le service GeForce Now de NVIDIA s’appuie déjà sur des processeurs AMD Threadripper.

Radeon, marché et perspectives

Quand vient la question sensible de la part de marché, AMD botte en touche : avec seulement 6 % du marché du GPU dédié au deuxième trimestre 2025, difficile de bomber le torse. Pourtant, l’entreprise insiste : la demande pour les cartes Radeon reste solide.

Et côté gaming, AMD confirme que la technologie FSR Redstone est toujours prévue pour le second semestre 2025. De quoi relancer un peu la confiance des joueurs, en attendant une vraie montée en puissance sur le marché des GPU.

Conclusion : pragmatisme avant tout

Pas d’effets d’annonce spectaculaires chez AMD cette année à l’IFA, mais une vision claire : avant de rêver d’un futur 100 % IA, il faut d’abord construire un PC solide, capable de tout faire tourner localement. Une approche qui tranche avec le discours souvent plus flamboyant de la concurrence, et qui pourrait séduire ceux qui préfèrent la fiabilité aux promesses trop belles pour être vraies.

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Intel Arc B770 : la puce Battlemage BMG-G31 pointe le bout de son nez

Intel semble prêt à dégainer son nouveau GPU phare, le Battlemage BMG-G31, qui devrait donner naissance à l’Arc B770. Après des mois de rumeurs et de confirmations à demi-mots, une nouvelle fuite vient renforcer l’idée que la carte est sur le point de voir le jour : un shipping manifest listant le mystérieux GPU et même son packaging.

Pour rappel, nous avions déjà évoqué tous les secrets des futures cartes graphiques Battlemage, et ce nouveau leak s’inscrit parfaitement dans cette feuille de route.

Le B770, successeur attendu de l’Arc A770

Jusqu’ici, la carte la plus musclée de la gamme Battlemage restait l’Arc B580. Une solution correcte mais cantonnée au segment entrée de gamme. Avec le B770, Intel semble enfin vouloir monter en puissance et offrir une alternative sérieuse dans le milieu/haut de gamme.

On se souvient que l’Arc B580 avait déjà fait parler de lui avant son arrivée en rayon, avec un lancement pressenti dès décembre 2024, suivi de nos premières impressions sur l’Arc B580 Limited Edition.

Packaging for Intel's next GPU being made pic.twitter.com/H5Jmk5Y6a0

— Haze (@Haze2K1) September 7, 2025

Des specs qui font saliver

Selon les infos glanées dans le document d’expédition :

  • Die size proche du G21, avec des dimensions légèrement différentes (390 x 189 x 83 mm contre 381 x 192 x 89 mm pour le G21).
  • 32 Xe2 Cores attendus, soit un gros gain de puissance par rapport au B580.
  • 16 Go de mémoire GDDR6, accompagnés d’un bus mémoire 256 bits.
bmg-g31

En clair : Intel veut muscler son jeu et offrir une carte bien plus compétitive. Un contraste intéressant avec les premières rumeurs autour du BMG-G21 que nous avions déjà analysées, et que nous avions décortiquées dans un papier plus technique sur l’architecture Battlemage BMG-G21 et Xe2.

Des indices concordants

Ce n’est pas la première fois que le BMG-G31 apparaît : il avait déjà été repéré dans le Compute Runtime avec plusieurs Device IDs distincts. Le shipping manifest, daté du 11 juin 2025, confirme que les échantillons circulent déjà depuis plusieurs mois.

INTEL arc B770 HERO

Le parallèle avec le B580 est intéressant : à l’époque, nous avions vu la carte listée dans un manifest, avant qu’elle ne soit disponible environ deux mois et demi plus tard. De quoi imaginer une sortie rapide pour ce B770, même si Intel pourrait aussi attendre la fin d’année.

Conclusion : Intel prépare enfin l’artillerie lourde

Avec l’Arc B770, Intel semble prêt à franchir un vrai cap dans le GPU gaming. Reste à voir si le prix et les performances suivront, surtout après les rumeurs d’une version 24 Go qui avaient beaucoup fait jaser.

Et si Intel tient son calendrier, cette carte viendra confirmer une stratégie déjà mise à mal par des retards possibles sur Battlemage et Celestial, avant que n’arrive la génération suivante avec les GPU Intel Xe3 « Celestial ».

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Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

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Intel dépoussière son APO, pour booster les performances sous certains jeux de ses Arrow Lake

En 2023, Intel lançait son Intel Application Optimization (APO), optimisant légèrement les caractéristiques des processeurs du fabricant pour en extraire un peu plus de performances en jeu. Depuis, cette fonctionnalité était il faut bien le dire un peu tombée dans l'oubli, d'autant que ses mises à j...

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TheAuditor - L'outil de sécurité qui rend vos assistants IA moins laxistes sur la sécurité de votre code

J’sais pas vous, mais moi quand je vois Claude Code ou Cursor pondre du code avec des injections SQL grosses comme des maisons, j’ai envie de pleurer. Le pire, c’est que ces assistants IA sont incapables de vérifier si leur code est bien sécurisé. La plupart du temps ils pissent de la ligne, mais ils ne voient rien en. ce qui concerne d’éventuelles failles.

Du coup la bonne nouvelle, c’est l’arrivée de cet outil génial pour résoudre ce problème : TheAuditor . En gros, c’est une plateforme SAST (Static Application Security Testing) pensée dès le départ pour fonctionner avec les assistants IA.

L’idée c’est qu’au lieu d’avoir une IA qui code dans le vide, TheAuditor lui donne des yeux pour voir ce qu’elle fait vraiment. L’outil analyse le code, trouve les failles de sécurité (il détecte le Top 10 de l’OWASP, les injections, les problèmes d’authentifications…etc), et génère des rapports optimisés pour que l’IA puisse ensuite les comprendre et corriger ses erreurs toute seule.

Et surtout, ça fonctionne avec N’IMPORTE QUEL assistant IA. Pas besoin d’intégration spéciale, pas de SDK, rien. Vous demandez juste à votre IA de lancer aud full (ou vous le lancez vous-même) et elle lit les résultats dans .pf/readthis/. Que vous utilisiez Claude, Cursor, Codex, Windsurf ou Copilot, ça marche pareil.

L’installation est super simple. Vous clonez le repo dans ton dossier d’outils (pas dans votre projet !), vous faites un

pip install -e .

et c’est parti.

Ensuite dans votre projet, vous lancez :

aud setup-claude --target .

puis vous l’initialisez avec :

aud init

et enfin :

aud full

pour avoir votre audit complet.

TheAuditor fait tourner 14 phases d’analyse en parallèle. Ça va de la détection des frameworks (Django, Flask, React…) à l’analyse des dépendances, en passant par le suivi du flux de données pour identifier les points d’injection. Il génère même des graphiques de dépendances avec Graphviz pour visualiser l’architecture de ton code.

Un truc “marrant” que le créateur mentionne dans son projet, c’est que son outil déclenche les antivirus ! Donc c’est pas la peine de m’écrire pour me dire que votre antivirus random à la période d’essai expirée a détecté un grave danger et que vous êtes vachement déçu parce que Korben.info c’est devenu de la merde, et que vous allez portez plainte parce qu’à cause de moi, y’a un virus dans votre imprimante maintenant et ce genre de conneries ^^. C’est normal en fait parce que l’outil doit détailler les vulnérabilités qu’il trouve dans la documentation. Et pour l’antivirus, écrire des patterns de vulnérabilités détectées, c’est suspect. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un vrai scanner de sécurité.

Le workflow maintenant avec ce truc, ça consiste donc à demander une fonctionnalité à votre assistant IA. Lui, en bonne victime, il la code, puis lance TheAuditor automatiquement, lit ensuite le rapport, corrige les problèmes de sécurité, relance TheAuditor pour vérifier que tout est OK, et ainsi de suite jusqu’à ce que ce soit clean. Comme ça plus besoin de toucher au terminal, l’IA gère tout.

Pour les refactorings, c’est également du bonheur puisque l’outil détecte automatiquement les migrations incomplètes, les incompatibilités d’API entre frontend et backend, les changements de modèles de données mal propagés. Vous pouvez même définir vos propres règles de corrélation dans /correlations/rules/.

Voilà, si vous en avez marre que vos assistants IA génèrent du code troué et que vous voulez dormir tranquille, TheAuditor pourrait bien devenir votre meilleur pote.

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Le Decisioninator - le Raspberry Pi qui automatise la prise de décision

Je me doute que vous connaissez tous et toutes cette situation : “Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” suivi de 30 minutes de “j’sais pas, toi tu veux quoi ?” qui se terminent ensuite pas la commande de la même pizza que d’habitude. Heureusement, l’ingénieur software nommé Makerinator a mis au point LA solution, et il affirme même que ça a “sauvé son mariage”.

Le Decisioninator, c’est son nom, est un dispositif basé sur un Raspberry Pi 4 qui automatise toutes ces décisions chiantes du quotidien. Restaurant, corvées ménagères, soirées ciné, sorties en amoureux… Plus besoin de se prendre la tête !

L’appareil ressemble à une mini borne d’arcade des années 80, avec son boîtier en contreplaqué découpé au laser et peint à la bombe. Deux boutons contrôlent tout… un gros rouge pour lancer la roue de la fortune virtuelle, et un petit bleu pour choisir le mode (restaurants, corvées, soirée ciné ou streaming).

Pour son bricolage, Makerinator a utilisé un Raspberry Pi 4 avec une version allégée de Raspberry Pi OS. Pour l’interface, il s’est également appuyé sur Flutter et le Flame Engine, un moteur de jeu 2D modulaire parfait pour créer cette interface façon “roue de la fortune”. Les boutons sont connectés via les GPIO du Pi, et l’alimentation passe par un convertisseur 12V vers 5V.

Pour la partie menuiserie, Makerinator avoue ne pas être un expert du bois mais avec beaucoup de ponçage, de bombes de peinture et quelques covers vinyles, il a réussi à cacher ses erreurs de menuiserie. Il raconte d’ailleurs que sa Dremel (lien affilé) a été sa carte sortie de prison pour sa mauvaise planification du projet. Rajoutez là dessus un bon paquet d’époxy prise rapide, et le tour était joué.

Et je trouve que le résultat final a vraiment un look rétro-arcade sympa, avec des influences très Tron. Makerinator décrit son invention comme un couteau suisse pour l’indécision et comme je vous le disais en intro, selon lui, son mariage a été sauvé grâce à ça. Je pense qu’il abuse, mais ce genre de conneries, ça fait vendre ^^.

Voilà, si ça vous tente, tout est documenté sur Hackaday , et qui sait, peut-être que ça sauvera votre mariage aussi !

Source

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Test du Gaimoo GM200 : un vidéoprojecteur à moins de 90 euros qui fait le job

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Vous avez sans doute déjà vu passer sur Amazon ou ailleurs ces mini-vidéoprojecteurs qui ressemblent vaguement à des produits Samsung… mais vendus sous des marques plus ou moins obscures à moins de 100 €. En général, ça sent la déception. Et comme je suis curieux, j’ai voulu tester. J’ai donc commandé un Gaimoo GM200 , vraiment pour voir ce qu’il valait, et j’ai été plutôt surpris. Il est compact, simple, bien fichu. Il s’adresse à ceux qui veulent regarder des films, des séries, ou jouer à des jeux avec une grande taille d’écran, sans vendre un rein. Je l’ai utilisé pendant quelques semaines, et voici ce que ça donne.

Installation express et Android TV intégré

Le premier bon point, c’est la simplicité. Le GM200 arrive prêt à l’emploi, avec non seulement une télécommande mais aussi… une souris sans fil incluse. Oui, une vraie petite souris, bien pratique quand il s’agit de naviguer dans les paramètres ou de configurer le Wi-Fi. Le projecteur tourne sous Android TV 11, ce qui signifie que vous pouvez installer YouTube, Prime Video, Disney+, Crunchyroll, NordVPN ou n’importe quelle autre appli comme sur une télé connectée. Pas besoin d’un stick HDMI supplémentaire, tout est déjà là. Dans mon cas, par simplicité, j’ai fini par y coller mon Apple TV, mais ça n’a rien d’obligatoire.

En pratique, j’ai pu basculer d’une appli à l’autre en quelques secondes, sans devoir jongler avec mon smartphone. Certains utilisateurs ont relevé que le partage d’écran avec les produits Apple n’est pas parfait, mais pour Android ou en HDMI, aucun souci.

Une image tout à fait acceptable à ce prix-là

Côté image, le GM200 assure le minimum syndical… mais en mieux. Sa résolution native est en 1080p, avec compatibilité 4K HDR en entrée (ce qui ne veut pas dire grand-chose). Les couleurs sont propres, les contrastes convaincants et les détails bien visibles, surtout en soirée ou dans une pièce bien assombrie. On ne parle évidemment pas d’un projecteur laser à 2000 €, mais pour un modèle à moins de 80 € , c’est très correct.

La correction trapézoïdale automatique fait aussi le job : même si le projo est posé de travers, l’image se redresse toute seule… Et quand ce n’est pas parfait, on peut ajuster ça à la main. On peut projeter, sur le papier, jusqu’à 240 pouces de diagonale, mais le rendu idéal se situe plutôt autour de 80 à 120 pouces. Parfait pour un salon ou une chambre.

Ne vous fiez pas trop aux photos que je vous publie, je n’ai pas de rideaux dans ma chambre, du coup bah on ne se rend pas trop compte de la luminosité. Mais même dans ces conditions c’est très utilisable.

Connectivité moderne : Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2

Là où beaucoup de projecteurs d’entrée de gamme se contentent d’un Wi-Fi poussif, le GM200 propose du Wi-Fi 6. Résultat : le streaming est fluide, même en Full HD. J’ai regardé plusieurs séries en streaming, et je n’ai pas eu une seule coupure.

Le Bluetooth 5.2 bidirectionnel est aussi un plus : on peut envoyer le son vers une enceinte ou un casque sans fil, ou au contraire connecter son smartphone pour streamer directement. Les haut-parleurs intégrés suffisent pour une petite pièce, mais si vous voulez un rendu cinéma, prévoyez quand même une enceinte externe.

Expérience au quotidien et verdict

Après plusieurs jours d’utilisation, le GM200 m’a franchement surpris. Léger (à peine 650 g), compact et relativement silencieux pour sa catégorie (le ventilateur se fait oublier une fois le film lancé, même s’il reste bruyant tant que vous vous baladez dans les menus), il se transporte facilement. C’est clairement un produit de dépannage intéressant, que vous pouvez aussi déplacer ponctuellement dans une chambre d’enfant par exemple, pour mater un dessin animé dans une pièce dépourvue de télé (parce que bien sûr, il n’y a pas de télé dans la chambre de vos enfants, hein ?).

Évidemment, il a ses limites : en plein jour, la luminosité n’est pas assez forte, et l’audio intégré manque de coffre pour une grande pièce. Mais avec une enceinte Bluetooth et une pièce un peu sombre, on obtient une bonne ambiance. Pour environ 75 à 85 €, c’est clairement un bon produit.

Le Gaimoo GM200 n’est pas un gadget à oublier au fond d’un placard : c’est un vrai petit vidéoprojecteur polyvalent, pratique et étonnamment complet pour son prix. Si vous voulez un home cinéma d’entrée de gamme, abordable, que ce soit dans votre chambre, votre salon ou même en vadrouille, il est difficile de faire mieux à ce tarif.

Comme quoi, je suis bien content d’avoir tenté le coup, et je vous conseille de faire de même ! Il est, en général, à moins de 80 euros sur Amazon, en cliquant ici .

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

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FreeOffice 2024 (rev F1228.0906)

Suite bureautique gratuite et en français qui propose un traitement de texte, un tableur et un logiciel de présentation, compatibles avec les célèbres Microsoft Word, Microsoft Excel et Microsoft PowerPoint...
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Logiciel de généalogie disponible gratuitement et en français...
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Don't Sleep 9.81

Bloquez la mise en veille et l'arrêt de votre ordinateur pendant quelques minutes..
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AIMP 5.40.2694

Lecteur audio gratuit, en français et portable qui permettra de lire en tout simplicité vos musiques préférées...
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VirtualDJ 2025 8.5.8729.0

Logiciel gratuit et en français permettant de transformer votre ordinateur en véritable table de mixage de DJ...
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Glary Utilities 6.31.0.35

Véritable couteau suisse pour votre ordinateur : cet utilitaire permet de nettoyer, de réparer, de protéger, d'optimiser votre ordinateur, d'assurer la confidentialité et la sécurité de vos données...
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Sandboxie 5.71.3

Utilitaire en français permettant d'exécuter vos programmes dans un espace isolé (littéralement "bac à sable") permettant d'empêcher ces programmes d'effectuer des changements sur votre ordinateur...
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GeoGebra Classique 6.0.899.0

Logiciel gratuit, en français et portable destiné aux collégiens, lycéens et étudiants afin de les aider en mathématiques : résolution d'équations, représentation de fonctions, création de constructions, analyse de données...
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Alphacool ES Manifold 42U Single. Développé pour être utilisé dans les centres de données

La société Alphacool International GmbH, basée à Brunswick, en Allemagne, est un pionnier de la technologie de refroidissement liquide pour PC. Avec l’un des portefeuilles de produits les plus complets du secteur et plus de 20 ans d’expérience, Alphacool élargit désormais sa gamme de solutions professionnelles avec le ES Manifold 42U Single

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Le Alphacool ES Manifold 42U Single a été spécialement conçu pour une utilisation dans les centres de données et permet une distribution efficace et évolutive du liquide de refroidissement à travers de nombreux systèmes. Grâce à sa construction robuste en acier inoxydable, il offre une fiabilité et une durabilité maximale en fonctionnement continu. 

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ES Manifold 42U Single : de l’acier inoxydable AISI 304

Une attention particulière a été portée au choix du matériau : fabriqué en alliage d’acier inoxydable AISI 304, le collecteur assure une excellente résistance à la corrosion et une grande stabilité, même dans des conditions exigeantes. L’alliage contient environ 18 % de chrome et 8 % de nickel, ce qui le rend résistant à la rouille et à de nombreux produits chimiques. Cette combinaison de robustesse, de polyvalence et de longévité fait du ES 42U Manifold une solution particulièrement fiable pour une utilisation continue dans les environnements informatiques professionnels. 

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Grâce aux solides équerres soudées en forme de L, le ES Manifold 42U peut être monté de manière flexible à l’avant ou à l’arrière d’une baie. Les connecteurs, alignés à angle droit par rapport au châssis, sont orientés directement vers l’intérieur de la baie, garantissant ainsi un routage des tuyaux particulièrement propre et peu encombrant. 

Avec un total de 42 options de connexion pour des raccords rapides conformes à la norme OCP, le ES 42U Manifold répond aux exigences des infrastructures serveur modernes. Une connexion en bas est prévue pour l’arrivée principale d’eau, tandis qu’un raccord de purge en haut permet une égalisation simple de la pression. 

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Le Alphacool ES 42U Manifold représente donc une solution fiable et pratique pour le refroidissement liquide dans les grands environnements informatiques et est dès à présent disponible dans la boutique en ligne Alphacool.

Bientôt disponible chez les partenaires de la marque DocMicroCybertek et 1foDiscount.

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Un Performance Test pour Cronos The New Dawn : la fête du stutter quel que soit le matériel !

Cronos The New Dawn est sorti il y a quelques jours. Ce jeu a été fait par Bloober Team, un studio habitué aux jeux sous Unreal Engine 5, puisque le dernier était le remake/remaster de Silent Hill 2. Sa carte de visite comprend quasiment des jeux survival horror, sur la narration et la gestion de la...

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Ryzen 9 9955HX3D débarque sur desktop : AOOSTAR lance la TA95HX3D

AOOSTAR frappe fort en ce mois de septembre : la marque a officialisé le lancement de ses deux nouvelles cartes mères TA95HX et TA95HX3D, au format micro-ATX. Particularité de ces modèles ? Elles inaugurent l’arrivée du Ryzen 9 9955HX3D, processeur mobile haut de gamme d’AMD, adapté ici au marché du DIY desktop. Autrement dit, un CPU de laptop survitaminé qui débarque enfin dans une config maison.

TA95HX3D : une carte mère pensée pour libérer la puissance

Sous son format M-ATX, la TA95HX3D cache une conception sérieuse :

  • IHS équipé d’une plaque VC pour la dissipation thermique, compatible avec les ventirads classiques ;
  • 8+1+1 phases d’alimentation et un connecteur EPS 8-Pin ;
  • Trois dissipateurs renforcés, capables d’encaisser jusqu’à 140W en mode Turbo.

AOOSTAR a opté pour un design “bridge-less”, misant sur la simplicité et la compatibilité sans compromis.

cartes mères TA95HX et TA95HX3D

Mémoire, PCIe et stockage : du haut de gamme dans un petit format

Côté mémoire, la carte propose 2 slots DDR5 UDIMM supportant jusqu’à 6000 MT/s en overclocking.
Pour l’extension :

  • 1 slot PCIe 5.0 x16 pour ta carte graphique ;
  • 1 slot PCIe 4.0 x1 (fermé).

Stockage :

  • 2 ports M.2 PCIe 5.0 x4 ultra-rapides ;
  • 4 connecteurs SATA III 6 Gbps pour du stockage classique.

Connectivité moderne : filaire et sans fil au rendez-vous

La TA95HX3D ne lésine pas sur la connectique :

  • Ethernet 5GbE (Realtek RTL8126) ;
  • Wi-Fi 6E (MediaTek MT7902) + Bluetooth 5.2.

À l’arrière, on retrouve un panel complet : HDMI 2.1, DisplayPort 2.0, ports USB (480 Mbps et 5 Gbps), prise RJ45 5GbE, S/PDIF et 5 jacks audio.

Prix et disponibilité

  • TA95HX (avec Ryzen 9 9955HX intégré) : 3799 RMB – (environ 500 €) ;
  • TA95HX3D (avec Ryzen 9 9955HX3D intégré) : 4799 RMB (environ 600 €).

Un ticket d’entrée élevé, mais compréhensible quand on sait qu’on tient entre les mains la première plateforme desktop équipée du 9955HX3D.

Conclusion

Avec sa série TA95HX, AOOSTAR réussit un joli coup : proposer au monde du DIY PC une expérience desktop basée sur des processeurs mobiles, et pas n’importe lesquels. Reste à voir si cette approche séduira les passionnés en quête de performance compacte et originale.

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