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Un système solaire 3D dans votre navigateur

Elle est loin l’époque où on s’extasiait devant un gif animé de la Terre qui tournait. Mais non, rien de rien, je ne regrette rien car un développeur du nom de SoumyaEXE nous a pondu un système solaire complet avec 50 lunes et des ceintures d’astéroïdes, le tout qui tourne dans votre navigateur. Sans plugin. Sans téléchargement. Juste du JavaScript et sa magie.

En plus ce projet débarque pile au moment où de plus en plus de développeurs cherchent l’équilibre parfait entre la simplicité et la performance pour leurs applications web, et ce système solaire en est le parfait exemple. Les textures viennent directement de la NASA, les distances sont mises à l’échelle pour que votre cerveau puisse y comprendre quelque chose, et même votre vieux smartphone peut faire tourner le tout sans broncher ou presque.

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J’ai passé plusieurs minutes à zoomer / dezoomer sur les lunes de Jupiter et les astéroides, et c’est assez hypnotisant. Pan, zoom, rotation… tout est fluide comme dans du Planta Fin ^^ et le dev a même pensé à ajouter des toggles pour afficher ou masquer les orbites, les labels, les ceintures d’astéroïdes. Bref, vous pouvez littéralement personnaliser votre exploration spatiale pour vous la jouer Thomas Pesquet en culottes courtes.

C’est fou surtout de voir comment Three.js a évolué. Sur les forums spécialisés, le développeurs explique que créer ce genre de simulation était sa motivation principale pour apprendre cette technologie, et je trouve ça bien comment façon de faire. Et quand on voit le résultat, je me dit que les limites du web sont vraiment repoussées chaque jour un peu plus.

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Techniquement, le projet utilise également Vite pour le build, ce qui explique pourquoi tout est si rapide à charger. Les modèles 3D sont optimisés, les animations d’orbites sont calculées en temps réel, et pourtant, aucun ralentissement. C’est accessible, performant, et surtout open source.

D’ailleurs, parlant d’open source, tout le code est disponible sur GitHub. Donc vous pouvez le cloner, le modifier, ajouter d’autres objets si ça vous chante (Ou faire basculer Pluton du côté des planètes…^^), ou pourquoi pas le franciser. Et pour apprendre Three.js, c’est également un excellent point de départ.

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Et si vous voulez une ambiance plus immersive, vous pouvez même ajouter de la musique d’Interstellar. Bon, ok, c’est un peu gadget, mais ça fait son petit effet.

Pour les développeurs qui lisent ça, sachez que le projet utilise les GLTFLoader et OrbitControls de Three.js, avec un système de caméra perspective bien pensé. L’éclairage combine ambient et directional lights pour donner ce rendu réaliste aux planètes. C’est du travail propre, bien commenté, et facilement extensible.

Donc si vous cherchez une excuse pour procrastiner intelligemment aujourd’hui, foncez tester cette merveille. Et qui sait, peut-être que ça vous donnera envie de vous lancer dans le développement web 3D.

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Surfshark One - Chronique d’une cybersécurité qui roule 24/7

– Article en partenariat avec Surfshark

Vous avez déjà tenté de brancher votre vieux NAS un dimanche matin, café à la main, en vous disant « deux minutes, je jette un œil aux logs » ? Résultat : 472 connexions SSH depuis le Kazakhstan en moins de trois heures, un mot de passe « admin2025 » qui traînait encore et un petit script russe en train de jouer à la roulette avec vos sauvegardes. Le pire ? Vous étiez encore en pyjama. Depuis, vous avez appris la leçon : les pirates ne font pas grasse mat’. Et comme ils bossent 24/7, votre protection non plus n’a pas le droit de roupiller. C’est là que Surfshark One entre en scène : pas une armure blindée façon entreprise, juste quatre potes qui montent la garde à tour de rôle, même quand vous ronflez.

Dans les lignes qui suivent, on va parler de la suite de sécurité de Surfshark comme si on causait autour d’un kebab à 2 h du mat : sans langue de bois, avec de vrais cas concrets et, surtout, avec la certitude que demain matin à 4 h 17, un bot quelque part tentera encore de se faufiler dans votre vie numérique.

On commence par l’élément que tout le monde connaît déjà : le VPN. Sauf que, chez Surfshark, il ne se contente pas de changer votre IP pour binge Netflix US. Il chiffre tout, tout le temps, et surtout sans nombre limite de connexions. Vous pouvez l’installer sur votre PC de boulot, votre téléphone, la tablette de votre ado, le Chromecast du salon et le vieux Linux qui sert de seedbox dans le garage. Résultat : même si un voisin mal intentionné sniff le Wi-Fi de l’immeuble, il récupère juste du charabia AES-256.

Le petit truc en plus vraiment cool, c’est le mode CleanWeb activé par défaut. Adios pubs YouTube, trackers Facebook et pop-ups de consentement cookies. Votre page charge plus vite, votre CPU respire, et vous économisez des Mo sur votre forfait 4G. Votre connexion se dope aux vitamines. Ensuite, y’a le multi-hop : vos données passent par deux serveurs VPN à la suite. C’est pas indispensable tous les jours, mais quand vous vous connectez depuis l’aéroport d’Istanbul et que vous ne voulez pas que Big Brother sache que vous aimez les vidéos de cuisine coréenne, c’est royal. Je passe en vitesse sur le mode camouflage (même votre FAI vous a perdu de vue), la possibilité de whitelister certains sites, etc.

La dernière nouveauté : Everlink

Toujours à la pointe le VPN requin vient d’annoncer Surfshark Everlink. Grâce à ce dernier, même si le serveur sur lequel vous êtes tombe en panne ou passe en maintenance, Everlink recolle le lien en temps réel sans jamais vous faire attendre. Grâce à une infrastructure brevetée, Surfshark redirige automatiquement le tunnel vers un serveur sain ; vous ne remarquez même pas le changement, votre IP reste cachée, votre binge YouTube ne s’interrompt pas. Toujours en ligne, toujours invisible.

Surfshark Everlink

Contrairement au classique « kill switch » qui coupe la connexion quand le VPN lâche, Everlink guérit la connexion avant qu’elle ne meure. Résultat : zéro déconnexion, zéro exposition, même en pleine heure de pointe ou sur un Wi-Fi d’aéroport douteux. Disponible par défaut avec le protocole WireGuard sur tous vos appareils, sans surcoût, c’est la sécurité qui roule en pilote automatique.

Surfshark One intègre aussi le moteur antivirus signé Avira (l’un des plus reconnus du marché). Rien de révolutionnaire, mais il ne râle jamais. Pas de pop-up toutes les dix minutes pour vous dire que le fichier setup.exe de 1998 est dangereux. Il scanne en arrière-plan, signale rapidement si un téléchargement sent mauvais, et hop, au suivant. Vous pouvez même planifier un scan complet tous les dimanches à 8 h du matin, histoire de vérifier que votre PC n’a pas chopé un cheval de Troie pendant votre binge de The Office. Par contre, ne cherchez pas la quarantaine manuelle ou l’analyse heuristique poussée : c’est volontairement minimaliste. Si vous voulez un antivirus façon Fort Knox, il faudra une autre solution. Mais si vous voulez juste stopper les saloperies sans vous prendre la tête, Surfshark suffit.

L’outil a obtenu un score de 17,5/18 chez AV-Test, ce qui veut dire que si un malware tente de se faufiler, il finira quasi à coup sûr en quarantaine. Pas mal pour une solution qui coûte 0.6€ de plus par mois (par rapport au VPN seul).

Google, c’est pratique, mais il vous suit partout. Surfshark Search, c’est l’inverse : pas d’historique, pas de pubs, pas de profilage. Les résultats sont fournis par une API tierce, donc pas de bulle de filtres. Vous tapez « meilleur VPN 2025 », vous tombez sur des comparatifs, pas sur des pubs déguisées. Ainsi, vous évitez les suggestions personnalisées qui vous font croire que tout le monde pense comme vous. C’est reposant, et ça évite les échos algorithmiques.

Vous souvenez-vous de la fois où votre mot de passe Pizza2023! est apparu sur Pastebin ? Non ? Surfshark Alert, lui, oui. Dès qu’une adresse mail ou un numéro de carte bancaire fuite dans une base de données, vous recevez une notif. Pas une alerte anxiogène façon « PANIQUEZ-VOUS », juste un petit message : « Ton mail est dans la nature, change le mdp ». Ensuite, il vous suffit de cliquer sur le lien fourni, vous changez le mot de passe, et vous archivez l’alerte. Votre pote insomniaque qui scrute le dark web pour vous et vous réveille en cas de pépin continuera à bosser. Pour aller plus loin, vous pouvez surveiller plusieurs adresses mails, vos cartes bancaires, et même votre numéro de sécu (US, Lituanie, Bulgarie uniquement pour l’instant). C’est gratuit avec l’abo, donc autant en profiter.

Alternative ID c’est la fonction bonus que personne n’attendait, mais que tout le monde finit par adorer. Surfshark génère une identité complète : nom, prénom, adresse, date de naissance, et mail. Vous pouvez même choisir le pays (US, Allemagne, Australie, etc.). C’est pratique pour s’inscrire sur un site douteux sans balancer votre vraie vie. Pourtant, ne vous faites pas d’illusion : c’est un alias, pas une carte d’identité officielle. Ça suffit pour éviter le spam, pas pour ouvrir un compte bancaire offshore.

Le prix, la facilité, la conclusion

Ajouter Surfshark One à votre abonnement VPN coûte 60 centimes. Pas 6€ … 60 centimes … par mois (2.38€/mois le VPN seul, 2.98€ pour la suite One en complément). Pour ce prix, vous obtenez un antivirus, un chasseur de leak, un moteur de recherche privé et un générateur d’alias. C’est moins cher que de passer de la petite à la grande frite sur votre menu kebab, pour avoir une équipe de sécurité 24/7.

En résumé, si vous cherchez une solution plug-and-play pour dormir sur vos deux oreilles (et vos deux yeux), Surfshark One fait le job. Pas de console d’admin complexe, pas de lignes de commande à taper à 3 h 14. Juste quatre services qui montent la garde pendant que vous rêvez de moi code et de conquête du monde. Donc, la prochaine fois qu’un bot tentera de se faufiler dans votre vie numérique à l’aube, vous serez déjà protégé. Et lui, il repartira bredouille.

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Windows 10 s'arrête le 14 octobre 2025… mais pas son navigateur Edge, par Charly

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Comme vous le savez tous, Windows 10 arrêtera sa maintenance le 14 octobre 2025, ainsi en a décidé Microsoft.

Vous devrez à ce moment-là faire un choix pour un autre Système (Linux, Windows 11, Windows LTSC...), Chris en a suffisamment parlé pour que j'intervienne une énième fois sur le sujet.

Je viens d'apprendre que le navigateur Edge et son moteur pour les applis intégré (WebView2) sera lui maintenu jusqu'en 2028, en octobre également pour être plus précis, et nul besoin de payer pour y avoir droit, alors que fabrique encore Microsoft ? :scratch:

Un OS non maintenu, mais avec son navigateur intégré qui lui le reste...

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GitHub perd son PDG : fin d’une ère pour la plateforme reine du code open source

Un article signé GOODTECH.info

Plateforme incontournable pour des millions de développeurs et cœur battant de l’open source mondial, GitHub s’apprête à tourner une page majeure de son histoire. Son PDG, Thomas Dohmke, a annoncé dans un article de blog qu’il quittera ses fonctions à […]

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100 jours de gouvernement allemand… et toujours pas d’action forte pour le logiciel libre

Un article signé GOODTECH.info

Cent jours après l’arrivée au pouvoir de la coalition CDU/CSU/SPD, la Free Software Foundation Europe (FSFE) dresse un constat amer : les ambitions affichées pour promouvoir le logiciel libre dans l’administration publique n’ont pas été suivies d’actions concrètes. Pourtant, l’accord […]

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RTX 5090 ROG Matrix : ASUS sort le grand jeu pour ses 30 ans

ASUS prépare un joli cadeau pour les fans de hardware pointu : une toute nouvelle ROG Matrix basée sur la future GeForce RTX 5090. Et ce n’est pas une fuite anonyme cette fois, mais un teaser officiel, publié pile à temps pour faire monter la pression avant la Gamescom.

Pourquoi ce lancement ? Tout simplement parce que la marque fête les 30 ans de sa première carte graphique — ou “adaptateur vidéo” pour les puristes des années 90. Et ASUS ne compte visiblement pas marquer l’événement avec une simple version custom, puisqu’une RTX 5080 Astral édition anniversaire devrait également être dévoilée pour l’occasion.

RTX 5090 ROG Matrix : Un design qui sort du cadre (littéralement)

Exit les lignes classiques ou les gros blocs monolithiques. Cette ROG Matrix 5090 opte pour des formes rondes, des courbes affirmées et un look qui tranche nettement avec les autres modèles RTX 50 aperçus jusque-là. Difficile de parler de refroidissement liquide ici : le ventilateur central paraît minuscule comparé aux deux autres, bien plus imposants, suggérant une config à trois ventilos — mais pas forcément classique.

RTX5090 ROG MATRIX tease

Ce choix semble aussi marquer un retour au design pur air, contrairement à la Matrix de la génération précédente (la RTX 4090), qui misait sur un refroidissement AIO intégré.

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rog matrix platinum geforce rtx 4090

Une tradition d’extravagance chez ASUS

Ce n’est pas la première fois qu’ASUS se lâche avec ses éditions ROG Matrix. On se souvient encore des versions 24 carats de la série Astral, qui avaient tout d’un objet de collection… sauf le prix. Oui, ASUS n’a jamais eu peur de viser le segment ultra-premium, quitte à dépasser allègrement les frontières du raisonnable.

Des infos encore floues… mais prometteuses

Pour l’instant, peu de détails techniques ont filtré sur cette RTX 5090 Matrix. Mais vu l’historique de la gamme, on peut s’attendre à un modèle overclocké aux petits oignons, bardé de capteurs et taillé pour les benchmarks extrêmes — avec, peut-être, une touche de RGB savamment placée.

Les images teasées ne dévoilent pas encore grand-chose, mais les contours sont là : une carte massive, au design asymétrique, pensée autant pour impressionner que pour refroidir.

Une révélation attendue à la Gamescom

La présentation officielle devrait avoir lieu pendant la Gamescom, où ASUS prévoit un événement dédié — et même un concours dont cette carte serait la récompense ultime. Une manière élégante de dire : “On a 30 ans, mais on n’a pas fini de vous en mettre plein la vue.”

Conclusion

Avec cette RTX 5090 ROG Matrix, ASUS entend bien rappeler qu’elle est toujours dans la course côté innovation visuelle et performance brute. Si vous aimez les cartes qui font tourner les têtes (et les ventilateurs), surveillez bien les annonces à venir. La Gamescom s’annonce… musclée.

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FFmpeg devient fou et intègre l'IA Whisper d'OpenAI pour transcrire vos vidéos

Un commit qui change tout dans le petit monde de FFmpeg vient d’atterrir sur leur Git : L’intégration native de Whisper. Mais siii, vous savez, cette IA de reconnaissance vocale open source d’OpenAI. Eh bien maintenant, elle débarque directement dans votre outil de traitement vidéo favori.

Alors, ça veut dire quoi en français ? Et bien plus besoin de jongler entre plusieurs outils pour transcrire une vidéo. Terminé le bon vieux temps où il fallait extraire l’audio, le balancer dans un script Python avec Whisper, récupérer la transcription, la formater en SRT, puis la réinjecter dans FFmpeg.

Maintenant, tout se fait d’un coup avec une seule ligne de commande.

Le commit responsable de cette petite révolution, c’est celui de Vittorio Palmisano, daté du 17 juillet dernier et intégré par Michael Niedermayer le 8 août. Ce développeur a créé en fait un filtre audio qui s’appuie sur whisper.cpp, la version optimisée de Whisper qui tourne comme une bombe sur CPU et GPU.

Ce qui est particulièrement malin dans cette intégration, c’est le paramètre “queue” qui vous permet de doser entre rapidité et qualité. Avec une valeur de 3 secondes par défaut, vous avez une transcription qui se met à jour fréquemment mais avec une précision correcte. Si vous poussez à 10-20 secondes, la qualité monte d’un cran mais vous sacrifiez la réactivité. Un compromis classique, mais au moins vous avez le choix.

Pour les gros volumes, il y a même le support GPU pour décharger le boulot de transcription sur votre carte graphique. Et si vous voulez être encore plus précis, vous pouvez activer la VAD (Voice Activity Detection) qui va découper intelligemment votre audio selon les pauses dans la parole.

Le filtre peut sortir directement en format SRT pour vos sous-titres, mais aussi en JSON si vous voulez envoyer le résultat vers un service web, ce qui est super pratique pour intégrer ça dans une chaîne de traitement automatisée.

Cette intégration marque un tournant pour FFmpeg qui sort de son rôle traditionnel de couteau suisse multimédia pour embrasser l’IA qui visiblement devient suffisamment mature pour être intégrée nativement dans nos outils de base.

Maintenant, pour compiler FFmpeg avec ce nouveau super pouvoir, il faut ajouter l’option --enable-whisper à la configuration et s’assurer que whisper.cpp est installé sur votre système. Normalement, rien de bien sorcier si vous avez l’habitude de compiler des trucs mais moi j’en ai chié comme pas possible.

La commande magique ressemble à ça :

./ffmpeg -i test.mp4 -vn \
-af "whisper=model=ggml-large-v3.bin:language=auto:queue=3:destination=whisper_output.srt:format=srt" \
-f null -

Simple, efficace, et ça fonctionne aussi bien sur des fichiers pré-enregistrés que sur des flux audio en direct. La transcription automatique est maintenant accessible à tous ceux qui maîtrisent FFmpeg.

J’ai pris 15 secondes d’une vidéo à moi, et j’ai fait tourner le modèle Large V3 de Whisper au travers de FFmpeg et ensuite, j’ai incrusté (toujours avec FFmpeg) les sous-titres dans la vidéo. Voici ce que ça donne (extrait de 15 sec) :

Et voici ma commande tout en 1 :

./ffmpeg -i test.mp4 -vn -af "whisper=model=ggml-large-v3.bin:language=auto:queue=3:destination=temp.srt:format=srt" -f null - && \
ffmpeg -i test.mp4 -vf "subtitles=temp.srt:force_style='FontName=Arial,FontSize=32,PrimaryColour=&HFFFFFF,OutlineColour=&H000000,BackColour=&H80000000,BorderStyle=4,Outline=2,Shadow=1,MarginV=40,Alignment=2'" -c:a copy output_final.mp4

Si vous ne savez pas compiler ce truc, pas de soucis, puisque cette nouveauté sera disponible dans FFmpeg 8.0 qui devrait sortir dans les prochaines semaines.

Alors vous voyez déjà quels usages vous pourriez en faire ?

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Datacenters et consommation d'eau - Faut-il supprimer vos emails ?

J’sais pas si vous avez vu ça, mais le gouvernement britannique conseille à ses citoyens de supprimer leurs emails et leurs photos pour économiser l’eau. Oui, oui vous avez bien lu… Faut vider sa boîte mail pour éviter la sécheresse !

Cette recommandation révèle surtout une incompréhension totale de ce qui se passe réellement dans les datacenters. Parce que derrière ces conseils se cache une confusion énorme sur ce qu’on appelle la “consommation” d’eau des centres de données. Allez, je vous spoile tout de suite : Vos emails et vos photos ne consomment pratiquement rien une fois stockés.

Le vrai problème, c’est qu’on mélange tout. Car quand on parle de consommation d’eau des datacenters, on fait l’amalgame entre l’eau qui disparaît réellement et celle qui est simplement réchauffée puis rejetée (+5° à +10°). Selon les discussions techniques que j’ai pu lire sur LaFibre.info, la nuance est pourtant capitale !

Prenons Microsoft aux Pays-Bas. Ils ont consommé 84 millions de litres d’eau en 2021, soit 4 à 7 fois plus que prévu. C’est un chiffre impressionnant, mais qu’est-ce qui se passe concrètement avec cette eau ?

Et bien, Jamy, dans un système de refroidissement classique par évaporation, l’eau est littéralement “perdue”. C’est à dire qu’elle s’évapore dans l’atmosphère comme les jours fériés en France. Mais avec le refroidissement adiabatique, utilisé par Microsoft pour ses data centers, seule une petite partie s’évapore. L’essentiel de l’eau traverse le système, se réchauffe de quelques degrés, puis est rejetée. Elle n’est donc pas “consommée” au sens strict, mais juste réchauffée.

Le problème devient plus complexe avec le traitement de l’eau car pour éviter le calcaire et les bactéries, les datacenters utilisent des systèmes d’osmose inverse. Et là, aïe aïe aïe, c’est du gaspillage pur car pour 1 litre d’eau purifiée, il y aurait 2 ou 3 litres qui partent dans les égouts avec des tas d’impuretés concentrées. Sans oublier les produits chimiques pour la désinfection.

Et bien sûr, maintenant, l’IA complique tout car comme vous le savez, chaque session de discussion avec ChatGPT (5 à 50 messages) consomme l’équivalent dans un data center d’une bouteille de 500ml. Et une image générée par IA ? Jusqu’à 5 litres d’eau, ce qui reste est moins que votre chasse d’eau mais quand même c’est énorme. Et ces chiffres explosent avec l’usage massif de ces outils.

Cocorico, Mistral AI s’en sort mieux que ses concurrents niveau efficacité environnementale, mais même optimisée, l’IA reste gourmande.

Mais contrairement aux chasseurs 🍷, il y a des bons et des mauvais datacenters. Les bons datacenters sont à 1.1L/kWh, les mauvais à 1.8L/kWh ou plus… Cela dépend simplement des technologies de refroidissement qu’ils utilisent. Un datacenter moyen, pour vous situer, c’est quasiment la même consommation d’eau qu’un terrain de golf.

Il y a par exemple, le refroidissement par immersion qui consiste à plonger les serveurs dans un bain d’huile diélectrique, comme ça pas d’évaporation, mais juste de la circulation d’huile. Peu de datacenters utilisent cette technologie car c’est assez coûteux et complexe à mettre en place. Et il existe aussi le refroidissement liquide direct qui amène l’eau au plus près des processeurs via des plaques froides. C’est plus efficace, et y’a moins de gaspillage.

Certains datacenters utilisent même l’eau de mer ou des eaux usées recyclées. D’autres récupèrent la chaleur pour chauffer des bâtiments. Bref, l’eau n’est alors plus “perdue” mais valorisée.

Et puis, il y a le free cooling utilisé quand l’air extérieur est assez froid, ce qui permet d’éviter complètement l’utilisation d’eau. Intel annonce même que ses processeurs post-2025 ne seront plus compatibles avec le refroidissement à air classique (les clims), donc ça va dans le bon sens.

Google pour ses datacenters utilise de l’eau de mer en Finlande, du free cooling, du recyclage d’eaux usées et valorise la chaleur.

OVH quant à eux sont en refroidissement liquide direct avec un système en boucle fermée et ils récupèrent aussi la chaleur. Chez O2Switch, c’est free cooling, c’est à dire l’utilisation du froid extérieur pour refroidir leurs infrastructures (L’Auvergne baby !) et ils ventilent et régulent au plus juste la température de leurs salles. Chez Infomaniak, pas de clim mais du free cooling, donc très peu d’eau consommée également.

Chez Microsoft, c’est du refroidissement adiabatique mais depuis 2024, ils sont dans certains datacenters en boucle fermée avec zéro évaporation. Quant à AWS, ce sont les vilains petits canards puisqu’en gros, quand il fait froid, ils ouvrent les fenêtres et quand il fait chaud, ils font tourner des clims à évaporation… Mais visiblement, ils recyclent l’eau et se sont donnés jusqu’à 2030 pour être “water positive”, c’est à dire rendre plus d’eau qu’il n’en consomme. C’est pas magique, c’est de la compensation financière dans des projets de rechargement de nappes phréatiques ou de purification d’eau polluée.

Au global, même si tous ces acteurs mettent le paquet sur la préservation de l’eau, Google, notamment sur ses sites en Iowa et Oregon est le plus gourmand et sa consommation d’eau pèse lourd sur les ressources locales. ET ensuite, c’est Amazon et Microsoft surtout dans les zones arides des États-Unis où ils sont implantés (Virginie, Arizona…etc)

Alors, faut-il supprimer ses emails ? Franchement, sur cet usage précis, l’impact est microscopique, surtout qu’en allant supprimer ces données inertes qui ne consomme rien en énergie, vous allez re-consommer de l’eau… C’est couillon. Je ne serai pas surpris si supprimer 20 000 emails consomme plus d’eau qu’une seule requête ChatGPT ?

Le vrai défi, c’est surtout l’explosion de l’IA car d’ici 2027, l’IA consommera autant d’eau que la moitié du Royaume-Uni. C’est un changement d’échelle majeur.

La solution n’est donc pas dans la suppression de vos emails, mais dans le choix des technologies. Immersion cooling, récupération de chaleur, utilisation d’eaux non potables, free cooling… Les alternatives existent. Il faut juste arrêter de faire de la com’ facile sur le dos des utilisateurs.

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Odyssey G6 & G7 2025 : OLED, 500 Hz, VA, 1000R... Le point sur les derniers écrans gaming Odyssey de Samsung

La gamme d'écrans gaming Odyssey de Samsung s'est beaucoup élargie au fil des années, au point qu'il est potentiellement difficile de s'y retrouver entre les nombreuses références Odyssey et Odyssey Neo. Les appellations Gx ne font pas directement référence à une diagonale en particulier, mais plutô...

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Les États-Unis planquent des trackers GPS dans les puces IA pour coincer les contrebandiers

Imaginez un instant que soyez contrebandier de puces électroniques… Vous venez de recevoir un serveur Dell flambant neuf bourré de puces Nvidia H100 que vous comptez évidemment revendre à prix d’or sur le marché chinois.

Alors vous ouvrez le carton, pour inspecter minutieusement chaque recoin du paquet et là, Ô surprise, vous trouvez un petit boîtier de la taille d’un smartphone bien caché dans l’emballage. Félicitations !! Vous venez de vous faire griller par l’Oncle Sam !

Cette histoire n’est pas tirée d’un film d’espionnage de mon cerveau torturé mais bien de la réalité car selon Reuters, les autorités américaines ont placé secrètement des trackers GPS dans certaines livraisons de puces IA qu’elles considèrent à haut risque de détournement vers la Chine.

Et apparemment, ça fonctionne plutôt bien puisque deux ressortissants chinois ont été arrêtés début août pour avoir tenté d’exporter illégalement pour des dizaines de millions de dollars de puces Nvidia vers l’Empire du Milieu.

Et le niveau de sophistication de l’opération est top, car les trackers ne sont pas juste collés sur les cartons. Dans un cas documenté datant de 2024, les autorités ont carrément placé plusieurs types de dispositifs. A la fois des gros trackers visibles sur les boîtes d’expédition pour le suivi basique, et des plus petits, bien planqués dans l’emballage voire directement dans les serveurs eux-mêmes. C’est malin !!

Mais ces contrebandiers ne sont pas dupes non plus. On peut lire par exemple dans les documents judiciaires, que l’un des accusés avait prévenu son complice : “Fais attention de bien chercher s’il y a un tracker dessus, tu dois regarder attentivement”. Ces types passent leur temps à démonter des serveurs Dell et Super Micro pour vérifier qu’il n’y a pas de mouchard caché quelque part… Bref, ce sont devenu des champions au jeu du chat et de la souris avec les autorités.

Bien sûr cette pratique n’est pas nouvelle du tout. Les États-Unis utilisent des trackers pour surveiller les exportations sensibles depuis des décennies. En 1985 déjà, Hughes Aircraft avait vu ses équipements interceptés par les douanes américaines qui y avaient installé un dispositif de localisation. Sauf qu’à l’époque, on parlait de pièces d’avion, pas de puces IA capables de faire tourner des LLM.

Et l’ampleur de ce trafic est vertigineuse. Malgré les restrictions imposées depuis 2022, au moins 1 milliard de dollars de puces Nvidia auraient été introduites illégalement en Chine rien qu’au cours des trois derniers mois. Les contrebandiers passent par la Malaisie, Singapour ou les Émirats arabes unis pour brouiller les pistes. C’est un vrai business qui rapporte gros quand on sait qu’une seule puce H100 peut se négocier plusieurs dizaines de milliers de dollars au marché noir.

Et pendant ce temps, la tension monte entre Pékin et les fabricants de puces. Le 31 juillet dernier, l’administration chinoise du cyberespace a convoqué Nvidia pour lui demander des explications sur les risques de “backdoors” dans ses puces H20. Les Chinois craignaient que les Américains puissent désactiver à distance leurs précieux processeurs ou les utiliser pour les espionner. Nvidia a bien sûr démenti catégoriquement (What else !?), expliquant que mettre des backdoors dans des puces serait un cadeau fait aux hackers et aux acteurs hostiles et que ça mettrait à risque l’infrastructure numérique mondiale.

Au milieu de ce bras de fer géopolitique, les entreprises comme Dell et Super Micro se retrouvent donc coincées. Dell affirme ne pas être au courant de cette initiative gouvernementale de tracking, tandis que Super Micro refuse de commenter ses “pratiques et politiques de sécurité”. Nvidia et AMD, eux, préfèrent ne pas répondre du tout. On les comprend, c’est un sujet sensible…

Cette histoire de trackers dans les puces révèle surtout l’absurdité de la situation actuelle car d’un côté, les États-Unis tentent désespérément d’empêcher la Chine d’accéder aux technologies d’IA les plus avancées. Et de l’autre, la demande chinoise est tellement forte que des réseaux entiers de contrebande se sont organisés pour contourner l’embargo.

Le pire c’est que les autorités américaines envisagent maintenant d’obliger les fabricants à intégrer directement des systèmes de localisation DANS leurs puces. Oui, oui… Vous vous doutez, c’est une proposition qui fait bondir l’industrie, car elle créerait une vulnérabilité permanente dans le hardware. Comme l’a dit David Reber, le responsable sécurité de Nvidia, intégrer un kill switch dans une puce, serait “une invitation ouverte au désastre”, et je suis assez d’accord avec lui.

Bref, bon courage aux chinois ^^

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L'IA déniche des antibiotiques cachés dans les microbes les plus anciens de la Terre

C’est vraiment paradoxal, mais plus on avance dans la technologie, plus on se tourne vers ce qui est vraiment, vraiment vieux. Et là, je ne vous parle pas de vos vieux CD-ROM Windows 95, non, non, mais de trucs qui traînent sur Terre depuis des milliards d’années (comme Bayrou ^^).

Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de faire une découverte assez dingue. Ils ont utilisé une IA pour fouiller dans les protéines d’organismes appelés Archaea, des microbes tellement anciens qu’ils étaient déjà là avant que les bactéries ne deviennent “mainstream”. Ces bestioles survivent dans des conditions extrêmes : sources d’eau bouillante acide, cheminées volcaniques sous-marines, lacs salés où rien d’autre ne peut vivre. Bref, les endroits où même Bear Grylls ne mettrait pas les pieds.

Et ce qui est fou, c’est que ces microbes ont développé des mécanismes de défense complètement différents de ce qu’on connaît. Au lieu d’attaquer la membrane externe des bactéries comme le font la plupart des antibiotiques actuels, les composés découverts (baptisés sans originalité des “archaeasins”) s’attaquent directement aux signaux électriques à l’intérieur des cellules. C’est un peu comme si au lieu de défoncer la porte d’entrée, ils coupaient directement le disjoncteur de la maison.

L’équipe dirigée par César de la Fuente a utilisé un outil d’IA appelé APEX 1.1 pour scanner 233 espèces d’Archaea. Résultat, ils ont découvert plus de 12 600 candidats antibiotiques potentiels. Sur les 80 qu’ils ont synthétisés et testés en labo, 93% ont montré une activité antimicrobienne contre au moins une bactérie pathogène. C’est un taux de réussite assez impressionnant quand on sait que d’habitude, on tourne plutôt autour de quelques pourcents.

Selon l’OMS, on fait face en ce moment à une crise majeure avec 24 pathogènes prioritaires qui nécessitent de nouveaux antibiotiques de toute urgence. Seulement, voilà, le pipeline de développement de nouveaux antibiotiques est quasiment à sec, avec seulement 27 antibiotiques en développement clinique dont seulement 6 considérés comme vraiment innovants. Et pendant ce temps, les bactéries résistantes continuent de proliférer… Cela génère 2,8 millions d’infections résistantes aux antibiotiques se produisent chaque année rien qu’aux États-Unis.

Un des archaeasins testés, le numéro 73 (ils sont pas très créatifs pour les noms, j’avoue…), s’est montré aussi efficace que la polymyxine B sur des souris infectées. Pour ceux qui ne connaissent pas, la polymyxine B c’est un peu l’arme de dernier recours contre les infections multi-résistantes. C’est le genre de truc qu’on sort quand plus rien d’autre ne marche. Vous avez intérêt à bien bien prendre vos probiotiques après celui-là, pour ne pas repeindre encore une fois l’appart.

C’est donc un tout nouveau terrain de jeu qui s’ouvre car jusqu’à présent, la recherche d’antibiotiques s’est concentrée sur les bactéries, les champignons et parfois les plantes. Les Archaea, c’est donc un domaine complètement inexploré. Et vu qu’ils représentent une branche entière de l’arbre du vivant, distincte des bactéries et de tout le reste, le potentiel est énorme !

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’équipe de de la Fuente utilise l’IA pour chercher des antibiotiques dans des endroits improbables (oups, non pas là). Ils avaient déjà scanné l’ADN d’organismes éteints comme le mammouth laineux et même analysé les composés chimiques dans les venins d’animaux. L’idée, c’est que l’évolution a déjà fait le boulot pendant des millions d’années, alors il suffit de savoir où chercher.

Les chercheurs prévoient donc maintenant d’améliorer APEX pour qu’il puisse prédire l’activité antibiotique basée sur la structure 3D des molécules, et pas seulement leur séquence. L’objectif à terme, c’est évidemment d’arriver jusqu’aux essais cliniques sur l’homme. Mais ça, c’est encore une autre paire de manches qui prendra plusieurs années…

Bref, comme quoi, des solutions aux problèmes modernes se cachent parfois dans ce qu’il y a de plus ancien et ces microbes qui barbotent tranquillement dans leur soupe acide depuis des milliards d’années pourraient bien nous sauver la mise face aux superbactéries du 21e siècle qui déboulent en masse, notamment à cause du changement climatique.

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