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Aujourd’hui, petite nouveauté chez Vonguru avec le test d’une brosse à dents connectée qui nous provient de la marque Mova, filiale de Dreame (d’ailleurs, pour voir tous nos tests, c’est par ici). Il s’agit donc d’une brosse à dents connectée qui, par le biais de son application pourra vous dire si votre brossage est efficace ou non et surtout quels sont les points d’améliorations possibles. De plus, vous pourrez paramétrer le temps de brossage entre autre pour l’adapter à vos besoins. La Mova Fresh Pro 3D est disponible dès à présent au tarif de 99 € en moyenne.
Bref, que vaut cette brosse à dents, signée Dreame/Mova ? Réponse dans notre test !
La brosse à dents Mova nous arrive dans une petite boîte blanche où l’on retrouve uniquement un visuel de cette dernière. Nous avons ici le modèle argenté mais il faut savoir qu’elle existe aussi en noir. Sur les côtés, il n’y a pas grand chose à découvrir, hormis que la marque est une filiale de Dreame, plus connue pour ses aspirateurs robots, balais mais aussi pour son robot tondeuse, entre autre. Si on retourne notre fameuse boîte, on peut constater que cette brosse à dents possède des vibrations soniques (comme les brosses MyVariations par exemple si vous connaissez) pour mieux nettoyer les dents mais aussi un bouton lisse à presser, bien entendu on a aussi une application mobile et une petite trousse de rangement/transport. Sinon, hormis quelques informations au sujet de la garantie et du recyclage, on aura fait le tour de cette boîte de la Mova Fresh Pro 3D.
On continue notre déballage en ouvrant cette boîte qui renferme la brosse à dents de Mova. Tout d’abord, nous découvrons le bas de la brosse à dents, emballée dans un sachet en papier. En dessous, 3 petites boîtes renferment les accessoires fournis avec la brosse.
Finalement, qu’avons-nous dans cette boîte ?
Lors de la première utilisation, vous devrez choisir entre les deux têtes de brosse à dents disponibles. Dans mon cas, j’ai pris celle pour les dents sensibles du lot. Ensuite, armez-vous de votre smartphone, téléchargez l’application MOVAhome, inscrivez-vous si vous n’avez pas déjà de compte et reliez la brosse à l’application. Cela prend quelques minutes à peine si vous scannez le QR Code disponible à l’arrière de la Mova Fresh Pro 3D. Une fois reliée, vous pouvez utiliser la brosse à dents en effleurant le bouton qui représente une empreinte digitale. Appuyez plusieurs fois dessus pour changer parmi les 3 modes de nettoyages possibles (vert, bleu et violet). Ces derniers sont paramétrés par défaut dans l’application.
J’ai utilisé cette brosse à dents Mova pendant plusieurs semaines avant de rendre ce test et je l’ai beaucoup comparé avec ma brosse que j’utilise depuis fin décembre, la MyVariations disponible entre 59 et 69 euros. À l’usage, il s’agit ici d’une brosse à dents qui est très pratique avec son application, effectivement, en savoir plus sur ses habitudes de brossage est un grand plus pour Mova. Néanmoins, j’ai souvent constaté que la couverture donnée était toujours mauvaise, même quand je me suis vraiment vraiment vraiment appliquée et je n’ai jamais compris pourquoi cela ressortait mauvais, SYSTÉMATIQUEMENT. J’ai eu beau tout donner, l’utiliser parfois plus de 3 minutes, je n’ai jamais eu de bons résultats. Du coup, je ne peux m’empêcher de me dire que soit il y a un problème avec la brosse, soit il serait judicieux de donner des conseils d’utilisation pour guider un peu les utilisateurs.
Sinon, grâce aux ondes soniques, le brossage des dents est bien meilleur qu’une brosse à dents basique Oral-B, heureusement me direz-vous, sinon la différence de prix n’aurait ici aucun intérêt. Toutefois, à mon sens, (après c’est un ressenti bien entendu) le nettoyage n’est pas aussi optimal qu’avec la brosse MyVariations qui se trouve à presque 31 euros moins cher. Par contre, pas d’application chez la concurrence, il faut bien se le noter. En revanche, je trouve que la tête de brosse à dents, pour dents sensibles, fait assez « mal aux dents » et pourtant, je l’ai utilisé avec tous les modes disponibles sur l’application. Il y a comme une partie en « caoutchouc » au centre des poils et cela me laisse une mauvaise sensation désagréable, un peu douloureuse, après le brossage. D’ailleurs, rien que d’y repenser et d’écrire ces lignes, j’ai ces mêmes sensations et ce n’est pas très agréable.
Aux côtés de la Mova Fresh Pro 3D, nous trouvons une petite pochette de transport où nous pourrons ranger la brosse d’un côté et la tête de l’autre. Elle est plutôt jolie et esthétique et protège bien le tout. Pour les voyages ou déplacements, ce sera franchement sympathique, d’autant qu’elle est directement transmise avec la brosse à dents à l’achat. Il ne faudra pas prévoir de s’en procurer une plus tard. Chez MyVariations par exemple, elle est vendue « seule » avec une tête et un chargeur, ni plus ni moins. Là Mova fait l’effort de donner deux têtes, la pochette et le chargeur. C’est toujours mieux à ce niveau-là.
Une fois refermée, la pochette (qui est magnétique, soulignons-le) est franchement discrète, même dans un petit sac à mains.
Dernière petite chose à savoir si vous envisagez de partir sur l’achat de cette Mova Fresh Pro 3D, c’est qu’il est presque impossible sur le net de trouver des têtes de brosses à dents. J’ai eu beau fouiller Amazon, Cdiscount, et j’en passe, et essayer de trouver un quelconque site constructeur, je n’ai absolument rien trouvé. Autant vous dire, qu’une fois les têtes de la brosse utilisées à 100%, elle risque d’être totalement inutilisable s’il est impossible de trouver des recharges…
L’application de Mova est simple d’utilisation et ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de Dreame. Quand on démarre l’appli, on tombe tout d’abord sur un visuel de notre brosse à dents avec un bouton « afficher l’appareil » sur lequel il suffit de « cliquer » pour découvrir toutes les fonctionnalités disponibles.
Nous arrivons donc sur un menu nous donnant toutes les informations sur la Mova Fresh Pro 3D. Il sera possible de connaître son « état », c’est-à-dire connectée en Bluetooth ou non au téléphone ou bien le nombre de jours restants avant le changement de la tête de la brosse et pour finir son autonomie. Dessous, un bouton « mode avion » est disponible pour éviter le partage de données avec le téléphone sur une période. On continue avec un petit visuel de la brosse et 3 modes disponibles parmi vert, bleu et violet. Vous vous en douterez, chaque mode possède un paramétrage contenant un niveau de vibrations, amplitude, vitesse et pulsation.
Pour finir, tout en bas, vous retrouverez un rapport sur le dernier brossage effectué avec notamment la durée du brossage, la couverture et si on a exercé trop de pression sur les dents/gencives. Ici, dans mon cas, le niveau de couverture est toujours mauvais, je n’ai jamais réussi à obtenir quelque chose de bon, malgré avoir bien brossé et l’avoir utilisé parfois pendant 200 secondes. Je n’ai pas trop compris comment faire mieux malheureusement.
On continue avec le rapport quotidien, hebdomadaire ou mensuel sur le nettoyage bucco-dentaire. cela vous permet de connaître le temps de brossage moyen, tout comme la couverture et si vous appuyez trop à l’usage.
Pour finir, petit point sur les paramètres qui sont totalement personnalisables. Ici, on pourra choisir la durée du brossage, paramétrer sa main dominante et cocher d’autres options comme le rappel de changement de section. C’est un rappel sonore, disponible sur beaucoup de brosses à dents aujourd’hui, pour savoir quand passer à la section de dents suivantes. C’est assez pratique à l’usage mais on peut choisir de le désactiver si on veut gérer cela manuellement par exemple.
À l’usage, l’application est simple et intuitive d’utilisation. J’ai eu parfois du mal à synchroniser les résultats entre ma brosse et mon téléphone mais je n’ai pas su si cela venait de la brosse ou non, sachant qu’entre deux, il y a une mise à jour de la brosse à dents.
Au final, qu’avons-nous pensé de la brosse à dents Mova Fresh Pro 3D Clean ?
La brosse à dents en elle-même, accompagnée de son application est très pratique au quotidien pour en savoir plus sur ses habitudes de brossage. Néanmoins, c’est sur le papier car à l’usage, j’ai toujours eu de « mauvais résultats » même en insistant et en faisant un brossage de plus de 3 minutes. Le manque d’informations sur ce qui ne va pas ne permettant pas de nous guider à nous améliorer. De plus, même avec sa tête pour dents sensibles, j’ai quand même relevé des douleurs aux dents après les brossages.
À côté de cela, j’ai trouvé l’application claire et facile à prendre en main, sans oublier les paramètres facilement accessibles et modifiables pour personnaliser notre brosse à dents. Ainsi, on pourra sans mal augmenter la durée du brossage ou ajouter divers options sympathiques. De même, des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels pourront en théorie nous aider à connaître la santé de nos dents.
La brosse à dents de Mova est disponible dès à présent pour 99 euros, malgré son bundle complet et son application dédiée, je ne peux m’empêcher de penser que la solution de MyVariations à 69 euros au plus cher est sûrement une meilleure alternative, que ce soit d’un point de vue confort de brossage mais aussi pour sa durée dans le temps. Effectivement, le gros problème avec ce modèle, c’est que nous ne trouvons nul part les têtes de brosses à dents de rechange. Sans pouvoir en racheter, autant vous dire que la brosse sera très rapidement inutilisable.
Pour ma part, c’est un no award pour la brosse de Dreame/Mova, puisqu’à l’heure actuelle, dépenser autant d’argent dans une brosse à dents, pour ne plus pouvoir l’utiliser dans quelques mois est plutôt (même totalement) rédhibitoire.
Test – Brosse à dents connectée Dreame Mova Fresh Pro 3D Clean a lire sur Vonguru.
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L’arrivée sur le devant de la scène tech de DeepSeek AI il y a quelques jours, suivie de l’annonce d’une compromission sur un peu plus d’un million de données de sa base, sont deux actualités qui montrent à quel point […]
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Rust for Linux était l'une des sessions que nous attendions le plus à la FOSDEM 2025. Elle s'est déroulée dans le plus grand amphithéâtre de l'Université libre de Bruxelles. Le projet Rust for Linux vise à ajouter la prise en charge du langage Rust au noyau Linux.
En réalité, plusieurs objectifs étaient listés et sont toujours les bases du projet :
- intégration complète du langage comme 2e langage de référence du noyau
- disponibilité par défaut de Rust et non comme ajout externe
- pas limité aux modules chargeables
- pas limité aux pilotes
L’un des principaux objectifs est d’améliorer la sécurité et la gestion de la mémoire, en combinant les paradigmes unsafe et safe memory. L’adoption de Rust permettrait de réduire les risques liés à la mémoire, les bugs, les data races dans le nouveau code, et d’avoir plus de confiance dans les patchs et contributions. Cela devrait aussi aboutir à des modules et pilotes plus simples à écrire (ce qui reste à prouver), et attirer de nouveaux contributeurs au noyau grâce à un langage plus moderne et une meilleure documentation.
L'intégration de Rust est un long voyage :
- La 1ere volonté d'intégration le langage apparaît en 2018, peu après la sortie de Rust 1.26.0.
- Le premier référentiel GitHub est en ligne en 2019.
- Les premières conférences sur le sujet se font en 2020.
- Les RFC (request for comments) sont organisés en 2021
- 1er Rust MC en 2022
- rust-for-linux.com est en ligne en 2023
- 2024 : collaboration étroite avec la communauté Rust, Rust CI est disponible, 1er support minimum du langage
La collaboration avec Rust a été un élément accélérateur en 2024. Cela a permis au projet de faire un point régulier du développement et surtout Rust for Linux a été un projet stratégique pour le 2e semestre 2024 incluant le langage, les librairies, le compilateur, la ligne de commande. Les deux communautés espèrent aussi éviter des changements au langage risquant de "casser" le fonctionnement du noyau. Il est acté que bindgen soit intégré à Linux, dans la Rust CI. Le support minimal de Rust a été officialisé dans Linux 6.11 avec une prise en charge de Rust 1.78.0. Reste à voir quand et comment la version du langage évoluera dans le noyau car Rust évolue très régulièrement.
De nombreuses distributions supportent Rust : Arch Linux, Debian, Fedora, Gentoo, openSUSE, Ubuntu 20.04 / 24.10.
Outre le langage, l'autre grand chantier de Rust for linux est la compilation du langage dans GGC. Le 1er commit du rustc_codegen_gcc remonte à l'automne 2020, les premières compilations partielles sont effectives 1 an. Automne 2023 : la compilation est réellement disponible. Quelques mois plus tôt, GCC 13.1 supporte de manière expérimentale Rust. GCC 14.1 stabilise les choses.
"Nous continuons à corriger les bugs dans notre codegen et dans notre système de typage, que nous découvrons au fil du temps. Nous nous sentons très proches de compiler la bibliothèque Rust `core`, et espérons pouvoir le faire avec la sortie de GCC 15.1 ce printemps. Cela nous permettra de commencer à expérimenter Rust-for-Linux, que nous aimerions pouvoir tester au cours de l'été 2025." (Arthur Cohen, gccrs).
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