Noctua peint en noir son flagship : le NH-D15 G2 arrive en version chromax.black, prêt pour les futurs processeurs Intel LGA-1954. Le tarif annoncé grimpe à 159,90 EUR en Europe, tandis que le prix public conseillé aux États-Unis atteint 189,90 USD en raison des tarifs douaniers.
Un NH-D15 G2 tout noir, mêmes performances, compatibilité élargie
Cette édition chromax.black reprend l’ADN du modèle standard que nous avons testé : radiateur à 8 caloducs, hauteur totale de 168 mm, et configuration push-pull avec deux ventilateurs NF-A14x25r G2 de 140 × 140 × 25 mm à cadre rond. Noctua maintient une note de 228 NSPR et une garantie de 6 ans.
Le kit de montage inclut désormais le nouveau socket Intel LGA-1954 aux côtés d’AM5, AM4, LGA1700, LGA1851 et des plateformes LGA115x/1200.
Noctua NH-D15 G2 chromax.black en vue produit
D’après Noctua, ce support prépare les PC de bureau « pour une génération supplémentaire » sans kit additionnel, les Nova Lake-S étant attendus en 2026/2027.
Ventilateurs assortis et disponibilité
En parallèle, la marque déploie les NF-A14x25 G2 chromax.black, proposés en cadres carré et rond, à l’unité ou en pack de deux, pour des configurations airflow entièrement noires. Tous ces produits sont disponibles dès aujourd’hui via les boutiques officielles Amazon de Noctua, avec une distribution plus large à suivre chez les partenaires.
Des photos d’unboxing circulent déjà : la ROG Matrix Platinum GeForce RTX 5090 arrive chez certains acheteurs, alors qu’ASUS n’a pas encore officialisé le lancement et que la disponibilité était évoquée pour fin novembre.
Une 5090 d’exception qui débarque avant l’heure
D’après des clichés publiés sur HardwareLuxx, la carte des 30 ans de ROG est livrée dans une imposante boîte de présentation en forme de D, glissée dans un carton standard, conforme aux visuels officiels. Le modèle est le même Blackwell haut de gamme ouvert aux précommandes la semaine passée : tarifé 4399.99 Eur en France (limité à 1 000 unités dans le monde), soit près du double du prix d’une RTX 5090 Founders Edition.
ROG Matrix RTX 5090 : D-box et refroidissement
Des revendeurs européens affichaient jusque-là une disponibilité autour du 27 novembre, mais ces colis qui atterrissent sur certains bureaux laissent penser que des envois ont débuté dans des régions ciblées ou pour des clients prioritaires.
La fiche technique ne lésine pas : 32 Go de GDDR7 sur bus 512 bit, 21 760 cœurs CUDA et un boost d’usine jusqu’à 2 760 MHz. L’alimentation combine un connecteur 12V-2×6 classique avec la prise ASUS BTF GC-HPWR, permettant de tirer jusqu’à 800 W en cumul, ce qui offrirait environ 10 % de marge d’overclocking supplémentaire par rapport aux designs standards. Un PCB cuivre de trois onces soutient la délivrance de puissance.
Problème : l’écosystème BTF reste très limité. À l’heure actuelle, seules quelques cartes mères comme la X870E BTF et la ROG Maximus Z890 Hero BTF sont disponibles, ce qui restreint encore l’intérêt de la prise GC-HPWR, surtout si l’on vise une configuration entièrement cohérente. Mais l’investissement reste envisageable pour quelqu’un prêt à dépenser une telle somme dans une carte graphique (4 400 €).
Refroidissement extrême et fonctions de niche
Le refroidissement s’appuie sur quatre ventilateurs, une chambre à vapeur tout cuivre avec caloducs, des ailettes hybrides cuivre aluminium et du métal liquide sur le die. ASUS ressuscite aussi des fonctions propres aux Matrix, comme Memory Defroster pour l’azote liquide et Level Sense, qui détecte l’affaissement dans le slot.
Utile, car la bête affiche 3,2 kg sur la balance, ce qui a de quoi surprendre. Comme le résume un membre d’Overclock.net : « la carte pèse 3,2 kg seule, ce qui paraît fou » (yzonker).
Avec un tarif de 4 399 € et une production limitée à 1 000 exemplaires, la ROG Matrix RTX 5090 s’adresse avant tout aux collectionneurs et aux adeptes d’overclocking extrême, bien plus qu’à ceux qui envisagent simplement une mise à niveau Blackwell. Pour la majorité, le plus proche contact restera sans doute une vidéo d’unboxing et l’image de cette boîte en forme de D qui occupe la moitié du bureau.
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Linus Torvalds
vient de donner son avis sur l’IA et le vibe coding et ça ne va pas plaire à tout le monde, ahahaha.
Hé oui car pendant que le monde tech se déchire entre les évangélistes de l’IA qui veulent tout automatiser et les énervés qui refusent l’IA par principe idéologique, Linus débarque dans le game avec un avis… de complet normie.
Lors de l’Open Source Summit à Séoul qui vient d’avoir lieu, Linus a partagé sa vision sur l’IA générative et le fameux “vibe coding”. Et son avis, c’est que l’IA c’est juste un outil de plus !
Le vibe coding, pour ceux qui débarquent, c’est ce terme inventé par Andrej Karpathy d’OpenAI qui consiste à décrire ce que vous voulez coder à un LLM. Ce dernière génère alors le code, et vous testez si ça marche ou si ça marche pas. Et ensuite vous demandez des ajustements et ainsi de suite !
Autant dire que c’est devenu un sujet chaud pour pleiiiins de raisons.
Bref, Linus se déclare “plutôt positif” sur le vibe coding mais uniquement comme point d’entrée en informatique. Pour des petits projets, des prototypes rapides…etc c’est top car ça permet à des gens qui ne savent pas coder de faire des trucs super ! Mais après pour du code critique en production, il est cash en expliquant que ça risque d’être “horrible, horrible d’un point de vue maintenance”. Et je ne peux pas lui donner tort.
Linus n’utilise pas personnellement d’IA pour coder mais il voit bien que des gens testent l’IA pour travailler sur du code critique dans le noyau Linux et ça il s’en méfie à raison car les mainteneurs du kernel se prennent régulièrement des bugs reports et des security notices complètement bidons générés par des gens qui utilisent mal les IA.
Les crawlers IA posent aussi des problèmes techniques sur kernel.org car ces bots qui aspirent tout le code pour nourrir leurs modèles font ramer les serveurs. Quoiqu’il en soit, Linus est plutôt modéré sur le sujet de l’IA générative pour coder et attend avec impatience le jour où l’IA sera un truc moins hype. En gros, qu’on arrête d’en parler H24 et qu’on l’utilise juste quand c’est pertinent…
C’est vrai que d’un côté, vous avez ces fifous pro-IA à toutes les sauces qui pensent qu’on va tous devenir des prompt engineers et que les devs vont disparaître (spoiler : non). Et de l’autre, les donneurs de leçons en pureté technologique qui refusent l’IA en bloc sans jamais se poser la moindre question.
Du coup, je vous avoue que je suis content de voir qu’au milieu de tout ce bordel, y’a ce bon vieux Linus qui nous explique que c’est juste un stupide outil et qu’il faut simplement apprendre à l’utiliser intelligemment.
Y’aura bien sûr des comiques qui vont dire que Linus s’est “radicalisé” car avoir un avis nuancé en 2025, c’est devenu extrémiste de ce que j’ai pu voir ces derniers jours, mais sachez que Linus a un peu de bagage historique. Il se souvient par exemple, comme je le disais en intro, du même genre de débats quand les compilateurs sont arrivés. A l’époque, y’avait les puristes du pissage de code qui hurlaient que ça allait tuer le métier de “programmeur” alors qu’au final, ça a juste augmenté la productivité, la sécurité et que ça a permis de faire des trucs plus complexes.
Voilà… l’IA, c’est TOUT PAREIL. Ça va changer la manière dont on code au quotidien, mais ça va pas remplacer les devs (pas tout de suite en tout cas). Ça va juste les rendre plus productifs comme n’importe quel nouvel outil dispo dans votre boite à outils.
Et pour les fans de vibe coding qui veulent quand même l’utiliser sérieusement, gardez en tête les limites du truc. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas comprendre ce que le code fait si vous ne le passez pas en revue. Et vous ne pourrez pas le débugger proprement, le maintenir sur le long terme, ou encore le sécuriser si vous ne comprenez pas précisément ce qu’il fait. Donc forcez-vous un peu ;-) !
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HandBrake
c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…
Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !
Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !
Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !
Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.
Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.
Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.
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Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa, un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).
Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !
Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.
Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.
Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome,
l’algorithme calcule la luminance
et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.
Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple
ManyTools.org
qui fait le job depuis des années,
Folge.me
avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore
ASCII-Art-Generator.org
qui peut exporter en SVG.
Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !