Design arrondi, panneaux sans outil et promesse d’un flux d’air généreux : HYTE lance enfin ses boîtiers X50 et X50 Air aux États-Unis, après une première apparition remarquée au Computex 2025 et une ouverture des précommandes en septembre.
X50 et X50 Air : priorité au flux et à la facilité de montage
HYTE lance deux boîtiers au châssis tout en rondeurs, conçus avec de l’acier de 1 mm d’épaisseur et une fabrication dite de qualité automobile. La marque évoque des tolérances « quatre fois plus serrées » que la moyenne, condition nécessaire pour ces courbes composées. Il faut dire que l’ensemble vise autant la rigidité que la durabilité.
Côté refroidissement, les deux modèles misent sur une façade micro‑mesh couvrant toute la surface pour un apport d’air à faible pression. À l’arrière, des ouïes à lames orientées (Louvered Blade Ventilation, en instance de brevet) réduiraient l’impédance d’extraction tout en renforçant la structure. Sur le dessus, un carénage d’alimentation transforme le bloc PSU en ventilateur d’extraction et libère de la place pour un câble management plus propre.
Le support de refroidissement liquide est généreux : radiateurs de 360 mm à l’avant et sur le flanc, jusqu’à dix ventilateurs au total, dont trois 120 mm « extra‑thick » en bas pour un effet cold-floor qui favorise la température du GPU. Reste à voir si la promesse se confirme en test indépendant, mais sur le papier, la marge est large.
Deux finitions, plusieurs coloris
Le X50 standard opte pour une grande vitre en verre acoustique laminé de 4 mm, censée allier visibilité et atténuation passive du bruit. Le X50 Air remplace cette vitre par un panneau micro‑mesh courbé, pensé pour maximiser le débit d’air. Côté couleurs, le X50 arrive en Snow White, Pitch Black, Wild Cherry, Taro Milk, Strawberry Milk et Matcha Milk. Le X50 Air se limite à Snow White et Pitch Black.
À l’intérieur, on retrouve des panneaux avant et latéraux sans outil, des canaux de câbles discrets et un vaste volume qui évite les points d’accrochage pendant le montage. HYTE insiste sur une expérience « builder‑friendly », et il faut reconnaître que l’approche semble cohérente.
Pour ceux qui préfèrent le prêt à l’emploi, iBUYPOWER propose déjà le X50 dans son configurateur Custom PC et via son service PC Lab pour des machines assemblées.
Prix et disponibilité selon HYTE : le X50 est affiché à 159,99 dollars hors taxes et droits (environ 150 à 170 euros TTC selon taxes), le X50 Air à 129,99 dollars (environ 120 à 140 euros TTC). Les deux modèles sont disponibles sur HYTE.com et chez la plupart des revendeurs en ligne américains.
Selon plusieurs revendeurs, l’expédition n’interviendrait qu’en toute fin de mois, Proshop Allemagne indiquant le 27 novembre. Cette édition 30 eme anniversaire basée sur la puce Blackwell GeForce RTX 5090 et ses 32 Go de GDDR7 s’affiche à 4 099 €, soit quasiment le double des 2 099 € de la Founders Edition en Europe. Il faut dire que le positionnement est ultra élitiste : vitrine technologique, production limitée et gabarit massif en quadruple slot.
ASUS annonce une disponibilité extrêmement réduite, avec seulement 1 000 unités prévues. Autant dire que les collectionneurs, reviewers et quelques influenceurs seront les premiers servis. Comme le résume la source, « difficile d’imaginer cette carte hors des PC de collection ».
Jusqu’à 800 W via BTF, 10 % de marge pour l’OC
Le point fort reste son double système d’alimentation. Avec le connecteur standard 12V-2×6, la carte monte jusqu’à 600 W. Combinée à une carte mère BTF et son slot haute puissance caché, elle peut tirer jusqu’à 800 W, offrant environ 10 % de marge de performance supplémentaire pour l’overclocking lourd.
Le refroidissement s’appuie sur quatre ventilateurs, une chambre à vapeur en cuivre, du métal liquide sur le GPU et un radiateur épaissi, tandis que le PCB reçoit davantage de cuivre. Des outils orientés extrême sont de la partie : Memory Defroster pour l’azote liquide et Power Detector+ pour détecter d’éventuelles anomalies d’alimentation.
Reste à voir si ce monstre trouvera preneur au-delà du cercle des passionnés. À ce niveau de prix, des joueurs en quête de valeur brute pourraient préférer une RTX 5090 Founders Edition, d’autant que l’écart tarifaire est vertigineux.
Nouveau coup de frein pour la sortie la plus attendue du jeu vidéo : Rockstar repousse Grand Theft Auto VI au 19 novembre 2026 ! Troisième report, dans un contexte de licenciements et d’accusations d’anti-syndicalisme.
Rockstar invoque du polissage, la date glisse encore
Confirmé jeudi, ce report ajoute plusieurs mois d’attente. Le studio explique vouloir peaufiner davantage l’expérience afin d’atteindre le niveau de qualité attendu. D’après la déclaration officielle, « ces mois supplémentaires nous permettront de finir le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et méritez », reconnaissant au passage une attente déjà longue.
Le sixième opus emmènera les joueurs dans l’État fictif de Leonida, avec un retour à Vice City contemporaine. Il s’agit du troisième décalage : initialement pressenti pour 2025, le titre avait glissé vers mai 2026 avant ce nouveau rendez-vous fixé au 19 novembre 2026.
L’annonce précède de peu les résultats trimestriels de Take-Two Interactive. Elle intervient aussi dans un contexte social tendu : récemment, entre 30 et 40 employés auraient été licenciés au Canada et au Royaume-Uni. Le syndicat IWGB accuse Rockstar de pratiques antisyndicales, affirmant que les personnes concernées étaient membres ou en voie d’adhésion. Il faut dire que le calendrier de développement et ces coupes interrogent, mais Rockstar maintient sa ligne : mieux vaut prendre du temps que sortir un jeu imparfait.
Vice City attendra, mais jusqu’à quand ?
Reste à voir si cette nouvelle échéance sera la bonne. Si tout se passe comme prévu, on devrait reprendre la route à Vice City à l’automne 2026.
Wooting enclenche la seconde avec son 60HE v2 : les précommandes ouvrent aujourd’hui et la première vague doit partir le 4 décembre. De quoi rassurer les joueurs qui attendaient une date ferme.
Prix, dispo et nouveautés marquantes
Le tarif de la version FR oscille entre 175 et 195 euros selon les options choisies. Wooting indique que les expéditions de la première série commenceront le 4 décembre. Jusqu’à présent, seule la version dotée d’un châssis en plastique disposait d’une fenêtre de livraison, mais la marque semble désormais suffisamment confiante pour accélérer le calendrier. « Nous pourrons livrer la première vague dans le mois suivant le lancement », précise la communication officielle de Wooting.
Parmi les changements clés, le 60HE v2 introduit une option de barre d’espace scindée. Un indicateur en ligne suit même la répartition des commandes : selon Wooting, environ 20 % optent pour la version split, contre 80 % qui restent sur une barre d’espace traditionnelle. Rien d’étonnant à ce que le public gaming privilégie la disposition standard, l’option scindée restant surtout l’apanage des claviers ergonomiques et des passionnés.
Autre point notable : les modèles pré-assemblés sortiront d’usine avec les nouveaux switchs Lekker Tikken Medium à fond fermé. Ils peuvent toutefois être remplacés si vous possédez vos propres interrupteurs, ce qui laisse une marge de personnalisation appréciable.
Précommandes : l’option split peine à convaincre
D’après le suivi de Wooting, la disposition classique domine les intentions d’achat à environ 80 %, contre 20 % pour la barre d’espace divisée. Il faut dire que ce choix reste minoritaire hors des configurations ergonomiques, souvent à l’écart du marché gaming. Reste à voir si la pratique fera évoluer les préférences à la sortie.
Microsoft veut une IA qui accélère le progrès, mais seulement après avoir verrouillé la sécurité. La promesse est ambitieuse et portée par Mustafa Suleyman, nouveau patron de l’IA chez Redmond.
Objectif déclaré : une superintelligence humaniste
Dans un long billet, Mustafa Suleyman décrit la trajectoire de Microsoft AI vers une superintelligence humaniste : des systèmes très avancés, mais « toujours au service des personnes et de l’humanité », affirme-t-il. L’idée n’est pas de bâtir une entité sans limites, mais des IA « calibrées, contextualisées, dans des bornes claires », orientées problèmes et domaines précis.
Pour y parvenir, Microsoft a constitué l’équipe MAI Superintelligence Team, qui combine ressources humaines, matérielles et logicielles afin de concevoir des IA pilotables et guidées. Le cap affiché est clair : garder l’humain aux commandes tout en accélérant la résolution des grands défis globaux. Il faut dire que la question du contrôle reste ouverte : « Comment garantir que c’est sûr ? », reconnaît Suleyman, qui estime qu’aucun développeur, chercheur sécurité ou expert politique n’a aujourd’hui de réponse pleinement rassurante.
Priorité à la sûreté, puis à l’accélération
Le propos se veut en rupture avec une course à l’AGI qui dépasserait l’humain partout. D’après Microsoft, la « superintelligence humaniste » s’ancre d’abord dans des défis sociétaux concrets pour améliorer le bien-être, ensuite seulement dans l’accélération technologique. « L’ordre est clé : éviter proactivement le risque, puis accélérer », résume Suleyman. Reste à voir si cette vision pourra se traduire en systèmes réellement pilotables, alors même que le contrôle d’une IA surpuissante demeure, à ce stade, un problème sans solution établie.
Configurer son éclairage ARGB sans alourdir Windows, c’est désormais possible : MSI pousse Portal X, une interface web pensée pour piloter rapidement les effets lumineux de ses composants.
Portal X, le contrôle ARGB dans le navigateur
Présenté à la mi-mai, Portal X passe à la vitesse supérieure. MSI recommande désormais ce service en ligne pour les réglages les plus simples. Le principe est minimaliste : ouvrir son navigateur, ajuster les couleurs, puis refermer la page. Plus besoin d’installer Mystic Light pour un usage basique. Selon MSI, Portal X prend en charge les cartes mères de la marque équipées de chipsets Intel et AMD série 800, dont certaines ont déjà été testées par nos soins, ainsi que les cartes graphiques GeForce RTX 50 signées MSI. Le service serait également compatible avec plusieurs modules de mémoire, MSI évoquant une compatibilité « avec la plupart des marques ».
L’installation se fait via portalx.msi.com, qui redirige automatiquement vers le MSI Portal X Launcher sur le Microsoft Store. Une fois le lanceur en place, on accède à Portal X depuis le navigateur ou l’appli, sans mises à jour lourdes à gérer. Il faut dire que la solution consomme moins de ressources que l’application complète, un bon point pour les configurations sobres.
Des limites face à Mystic Light
Pour autant, les utilisateurs avancés devront garder Mystic Light sous la main. Selon des tests cités par VideoCardz, Portal X manque de réglages fins : l’éclairage d’un AIO ne se pilote pas séparément et suit celui de la carte mère. Autre point, il ne gère ni la vitesse des ventilateurs ni l’affichage d’état des AIO, des fonctions réservées à l’application Mystic Light. Comme le résume MSI, « Portal X convient aux réglages rapides et simples », mais la suite complète reste nécessaire pour qui dispose de nombreux périphériques ARGB.
Reste à voir si MSI étendra la compatibilité et les options dans le temps. En attendant, les possesseurs de matériel MSI peuvent tester Portal X et juger s’il couvre leurs besoins sans alourdir le système.
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Lian Li enrichit sa gamme LANCOOL avec le LANCOOL 217 INF, une version RGB Infinity du célèbre 217. Ce nouveau modèle introduit un panneau avant en verre trempé orné d’un miroir infini intégré, accentuant l’effet lumineux ARGB tout en préservant des performances de refroidissement optimales. Deux ouvertures d’admission d’air découpées avec précision permettent à l’air de circuler librement vers les ventilateurs avant de 170 mm, garantissant un flux puissant sans compromettre la filtration. Les grilles en maille d’acier amovibles protègent les pales tout en facilitant le nettoyage.
Trois ventilateurs ARGB à miroir infini préinstallés
Le LANCOOL 217 INF embarque trois ventilateurs ARGB, dont deux de 170 mm à l’avant et un de 140 mm à l’arrière, tous équipés d’un moyeu à miroir infini pour un rendu visuel profond et immersif. Deux boutons dédiés (M1 et M2) situés près du bouton d’alimentation permettent de contrôler indépendamment les effets du panneau et des ventilateurs. Le boîtier intègre également un récepteur sans fil compatible avec L-Connect 3, l’écosystème logiciel de Lian Li, permettant la synchronisation de l’éclairage, la régulation de la vitesse des ventilateurs et la connexion sans fil via L-Wireless.
Modularité et compatibilité étendue
Pensé pour une construction flexible et intuitive, le LANCOOL 217 INF offre une modularité complète :
Module d’E/S repositionnable (haut ou bas) pour un accès ergonomique selon l’emplacement du boîtier,
Deux orientations d’alimentation possibles, standard ou inversée, pour une meilleure gestion des câbles et un flux d’air optimisé,
Compatibilité étendue avec les cartes mères ATX, microATX à connecteurs arrière et SSI-EEB pour les stations de travail exigeantes.
Cette conception adaptable répond aussi bien aux besoins des constructeurs enthousiastes qu’à ceux des utilisateurs professionnels recherchant un boîtier alliant performance thermique, silence et esthétique.
Une esthétique soignée et fonctionnelle
Avec son verre trempé sans rupture et ses effets ARGB subtils, le LANCOOL 217 INF trouve le juste équilibre entre design premium et utilité fonctionnelle. Le châssis conserve la rigidité structurelle et la ventilation efficace propres à la série LANCOOL, tout en ajoutant une touche futuriste grâce à son miroir infini.
Prix et disponibilité
Le LANCOOL 217 INF sera disponible à partir du 6 novembre 2025, décliné en deux finitions :
Version noire : 124,99 $
Version blanche : 129,99 $
Distribué via les revendeurs agréés Lian Li et le site officiel, ce modèle s’impose comme un choix de premier plan pour les constructeurs recherchant un boîtier alliant design signature, modularité et refroidissement haut de gamme.
Intel s’apprête à ouvrir la voie du DIY sur sa gamme pro : l’Arc Pro B60, longtemps cantonnée aux OEM, devrait enfin arriver en boutique en Europe mi à fin novembre.
Arc Pro B60 : une arrivée retail qui se précise
Première carte Battlemage pour stations de travail à avoir été lancée, la B60 était jusqu’ici réservée aux intégrateurs. Intel avait officialisé entre-temps une variante allégée, la Pro B50, annoncée à 349 dollars début septembre (soit environ 330 à 360 euros selon taxes), tandis que la B60 restait sans fenêtre de sortie pour le marché DIY.
Asrock Intel Arc Pro B60 Creator 24 GB
D’après plusieurs listings repérés en Europe, il semblerait que la commercialisation grand public de l’Arc Pro B60 soit calée entre la mi et la fin novembre. Les tarifs relevés oscillent entre 769 et 1 025 euros. Le modèle le plus accessible viendrait de Sparkle, en design blower, attendu pour fin novembre chez ProShop et ses déclinaisons régionales.
Côté positionnement, la carte se placerait, en comparaison de références gaming, entre une RTX 5070 et une RTX 5070 Ti sur le plan tarifaire. Sur le segment workstation, l’équivalent direct manque : la NVIDIA RTX 4000 (24 Go) coûte presque deux fois plus, tandis que la Radeon AI R9700 est annoncée à 1 350 dollars, avec 32 Go de mémoire. Il faut dire que l’absence d’une offre RDNA4 plus abordable chez AMD laisse de la marge à Intel. Reste à voir si d’autres partenaires suivront la fenêtre de lancement.
Revendeurs européens mobilisés
Selon des pages produits déjà visibles, ProShop en Allemagne, ainsi que Morele et X-Kom en Pologne, convergent sur une disponibilité située entre mi et fin novembre. « plusieurs enseignes affichent un prix plancher à 769 € », d’après les listings consultés.
La carte viserait les usages professionnels avec 24 Go de mémoire et un design pensé pour les stations de travail. Aucune date ferme ni détail complémentaire n’ont été confirmés par Intel pour le DIY, mais les références en ligne laissent peu de doute sur l’imminence du lancement.
Il y a 15 jours la marque Pioneer DJ, désormais détenue par la société AlphaTheta, proposait la mise à jour logicielle 3.30 pour la platine CDJ-3000 mais la distribution de ce firmware vient d'être suspendue car beaucoup d'utilisateurs l'ayant appliquée ont rencontré des problèmes comme l'impossibil...
Si vous êtes sous Android, voici une application qui est une imposture technique complète et qui bizarrement vous permet de contourner la censure parfois mieux qu’avec un vrai VPN.
Je vous explique comment ça marche, en fait,
ByeByeDPI
, c’est une app Android qui utilise
ByeDPI
localement sur votre téléphone afin de rediriger tout le trafic à travers elle. ByeDPI, si vous ne connaissez pas encore, c’est un proxy qui intercepte les paquets réseau et applique des techniques de désynchronisation afin de contourner tout ce qui est système de deep packet inspection.
Pour rappel, le deep packet inspection (DPI), c’est une techno que le gouvernement et les fournisseurs d’accès internet utilisent pour inspecter le contenu de vos paquets réseau. Donc ça n’analyse pas juste les entête de vos paquets mais également leur contenu. C’est ce qui permet par exemple à certains FAI de ralentir Netflix ou Youtube pour économiser un peu de bande passante.
En fait, tout l’astuce de cette app, c’est qu’elle détourne l’interface VPN d’Android pour rediriger le trafic vers elle-même. Quand vous l’activez en mode VPN, Android va créer une interface TUN (un tunnel virtuel), et envoyer tout le trafic réseau dedans. Normalement, un VPN classique chiffrerait le trafic et l’enverrait vers un serveur VPN distant. Mais BybDPI, lui, intercepte le trafic, le modifie légèrement pour tromper l’ennemi et le renvoie directement sur le net. Comme ça, tout reste en local, il n’y a pas de chiffrement supplémentaire ni de tunnel externe.
C’est donc vraiment un détournement pur et simple de l’API VPNServices d’Android. ByeByeDPI faire croire à Android qu’il est un VPN tout à fait classique, alors qu’en fait il effectue juste une fragmentation et une manipulation de paquets en local.
Voici les techniques qu’il utilise :
Technique 1 : Fragmentation de paquets.
Quand vous tapez par exemple “facebook.com”, votre navigateur envoie un paquet TCP qui contient une requête HTTP avec “Host: facebook.com” dans les headers. Le DPI inspecte alors ce paquet, voit “facebook.com”, et bloque ça.
ByeByeDPI découpe ce paquet en morceaux plus petits comme ça un fragment contient juste “face”, l’autre contient “book.com”. Et comme le DPI reçoit les fragments séparément, il ne reconnaît pas le mot interdit et le laisse passer. Le serveur de destination reçoit alors les deux fragments, les réassemble, et traite la requête normalement.
Technique 2 : Manipulation du TTL (Time-To-Live).
Chaque paquet réseau a un compteur TTL qui se décrémente à chaque routeur traversé. Quand TTL atteint zéro, le paquet meurt. ByeByeDPI envoie de faux paquets avec un TTL trop bas pour atteindre le serveur final, mais assez haut pour atteindre le DPI. Le DPI alors voit ces faux paquets, pense que la connexion échoue ou est corrompue, et laisse passer les vrais paquets qui suivent.
Technique 3 : Désynchronisation.
ByeByeDPI peut injecter des paquets avec des numéros de séquence TCP incorrects, ou des checksums invalides, pour embrouiller le DPI. Ces paquets sont ignorés par le serveur de destination, mais le DPI les traite comme légitimes et autorise la connexion.
Toutes ces techniques exploitent une vraie faiblesse fondamentale du DPI qui doit analyser des milliards de paquets par seconde. Comme il ne peut pas faire d’analyse approfondie sans ralentir massivement le réseau, il doit faire des compromis. Il inspecte donc uniquement tout ce qui est patterns évidents, et les signatures connues… donc si vous fragmentez bizarrement vos paquets, ou si vous envoyez des paquets malformés, le DPI est totalement perdu.
Et le truc fou, c’est que ByeByeDPI fait tout ça SANS chiffrer votre trafic. Votre connexion reste en clair donc votre FAI peut toujours voir votre IP, votre destination, et tout. Mais le système de censure, lui, ne voit que des paquets bizarres et les laisse passer.
Voilà donc comment en simulant une connexion pourrie, on peut contourner de la censure.
L’app propose 2 modes : VPN et Proxy.
En mode VPN, ByeByeDPI utilise l’API VpnService d’Android pour intercepter tout le trafic du téléphone. C’est transparent et toutes vos apps passent par le proxy sans configuration. Le trafic est redirigé via
hev-socks5-tunnel
, une bibliothèque qui crée un tunnel SOCKS5 local, puis envoyé vers ByeDPI qui applique les techniques de désynchronisation.
En mode Proxy, ByeByeDPI tourne comme un serveur SOCKS5 local sur 127.0.0.1:1080. Vous devez alors configurer manuellement vos apps pour utiliser ce proxy. C’est très utile si vous voulez combiner ByeByeDPI avec d’autres outils, genre AdGuard. Vous lancez ByeByeDPI en mode proxy, vous configurez AdGuard pour utiliser le proxy SOCKS5, et vous avez à la fois le blocage pub et du contournement DPI.
L’app supporte aussi le split tunneling. Vous pouvez créer une whitelist (seules certaines apps passent par ByeByeDPI) ou une blacklist (toutes les apps sauf certaines). C’est important sur Android TV/BOX où l’Ethernet peut planter si tout le trafic passe par un VPN. Là, vous mettez juste YouTube dans la whitelist, le reste du système utilise la connexion normale.
Cette app est née en Russie, où le DPI est massivement déployé depuis 2019 avec le système TSPU (Technical Means for Countering Threats). Comme la Russie bloque des sites avec une combinaison de blocage IP + DNS + DPI, les VPN classiques sont de plus en plus détectés et bloqués. Mais ByeByeDPI, lui, passe sous les radars parce qu’il ne ressemble PAS à un VPN. Il ressemble à du trafic normal avec des problèmes de connexion.
Le développeur original de ByeDPI, c’est
ValdikSS
, le créateur de
GoodbyeDPI
pour Windows et ByeDPI c’est le portage Linux/Android de ce même concept. ByeByeDPI quand à lui est un wrapper Android qui rend tout ça utilisable sans avoir à se palucher de la ligne de commande.
Évidemment, ByeByeDPI ne vous protège pas contre la surveillance puisque votre FAI voit toujours tout et un gouvernement peut toujours logger vos connexions. Cette app contourne juste les blocage DPI, mais ne vous rend pas anonyme pour autant, donc si c’est de l’anonymat que vous voulez, utilisez Tor ! Et si vous voulez du vrai chiffrement, utilisez
un VPN comme NordVPN
(lien affilié). Par contre, si vous voulez juste accéder à un site bloqué par DPI, ByeByeDPI suffira.