Dès le lancement du Ryzen 7 9800X3D en novembre 2024, nous avions eu droit à une démonstration d'un exemplaire poussé à 6,9 GHz sous azote liquide et capable d'afficher plus de 1000 images par seconde en jeu, sous certaines conditions évidemment. Il faut croire que cette idée du 1000 fps travaille A...
GGF Events, connu pour ses créations spectaculaires dans l’univers du modding, dévoile une nouvelle œuvre qui repousse une fois de plus les limites du design et de la performance. Le point de départ : le Lian Li O11 Dynamic Mini V2, un boîtier compact de 45,38 litres pensé pour accueillir des configurations ambitieuses sans compromis.
Lian Li O11 Dynamic Mini V2 : Un châssis taillé pour l’exceptionnel
Le O11 Dynamic Mini V2 se distingue par sa conception intelligente et son design audacieux. Ses panneaux en verre trempé sans pilier à l’avant et sur le côté offrent une vue panoramique dégagée sur l’intérieur, transformant la configuration en véritable vitrine technologique. L’inclinaison de 10° du panneau inférieur améliore le flux d’air de la carte graphique, tout en donnant une présentation élégante et unique à l’ensemble
Test vidéo du Lian Li O11 Dynamic Mini V2 par GGF Events
Compact mais généreux, il prend en charge des cartes mères ATX, M-ATX, Mini-ITX et ATX Back-Connect, des cartes graphiques de 400 mm de long, des ventirads de 160 mm et des alimentations ATX jusqu’à 200 mm. Côté refroidissement, il permet l’installation de 9 ventilateurs 120 mm, d’un radiateur 360 mm en haut et d’un 240 mm sur le côté. Pour les configurations extrêmes, il inclut des brackets anti-sag horizontaux et verticaux, assurant un maintien parfait des GPU massifs.
Build Lian Li O11 Dynamic Mini V2 : Un cœur technologique de premier plan
Pour ce build, GGF Events a choisi des composants d’exception :
La partie refroidissement repose sur un circuit sur mesure où chaque détail est pensé pour la performance comme pour l’esthétique :
Waterblock CPU : Optimus AMD Plexi
Radiateurs : 2x Bitspower Leviathan II 360 mm et 1x 240 mm (épaisseur 40 mm)
Réservoir : Bitspower CR120
Tuyauterie : tubes acryliques 12 mm reliés par des embouts Bitspower Shining Silver
Waterblock CPU : Optimus AMD Plexi
Le liquide turquoise serpente à travers l’ensemble, guidé par des lignes rigides et précises, soulignant le soin apporté à l’assemblage.
Une esthétique venue d’ailleurs
Ce build impose une identité visuelle saisissante. Les ventilateurs Lian Li UNI Fan TL LCD Wireless ne se contentent pas d’éclairer : leurs écrans intégrés affichent animations et relevés système en temps réel, ajoutant une dimension high-tech et futuriste. L’éclairage cyan, parfaitement homogène, enveloppe la mémoire, les waterblocks et les panneaux intérieurs d’une lueur électrique rappelant le style cyberpunk.
La ROG Matrix RTX 4090 et la Crosshair X870E Hero se fondent dans cette chorégraphie lumineuse, tandis que les panneaux en verre trempé sans pilier laissent apparaître une scène technologique où chaque composant semble flotter. L’ensemble respire la précision, le souci du détail et l’excellence artisanale.
Conclusion
Avec ce build venu d’ailleurs, GGF Events démontre une nouvelle fois que le Lian Li O11 Dynamic Mini V2, annoncé au computex 2025, n’est pas seulement un boîtier compact, mais un véritable écrin capable d’accueillir les configurations les plus extrêmes. Entre puissance brute, maîtrise du refroidissement et une mise en scène lumineuse futuriste, cette réalisation illustre à la perfection ce que peut offrir le mariage entre ingénierie et art du modding.
Régalez-vous les yeux avec la vidéo complète de ce build ultra propre.Crédit
À propos de GGF Events
GGF Events propose des PC builds d’exception, des reviews de boîtiers et de composants,
ainsi que des couvertures d’événements comme le CES et le Computex.
Découvrez leurs créations et suivez leur actualité :
C’est officiel les amis !! Nintendo vient de lâcher une bombe lors du Nintendo Direct de vendredi dernier. La suite du carton planétaire “Super Mario Bros. le film” s’appellera “The Super Mario Galaxy Movie” et débarquera dans les salles le 3 avril 2026. Et franchement, rien qu’avec le petit teaser qu’ils nous ont balancé, on sent que ça va envoyer du lourd.
Cette annonce tombe pile poil pour célébrer les 40 ans de Super Mario Bros, sorti le 13 septembre 1985. Shigeru Miyamoto lui-même a déclaré que ce film sera “l’événement principal” de cette célébration anniversaire. Et quand on sait que le premier film a rapporté plus de 1,3 milliard de dollars au box-office mondial, je comprends pourquoi Nintendo et Illumination remettent le couvert.
Le teaser nous montre donc Mario qui fait une petite sieste sous un arbre dans le Royaume Champignon. La caméra s’éloigne doucement, nous fait traverser tout le royaume avec ses créatures emblématiques, puis s’envole vers le château de Peach avant de filer dans l’espace étoilé où le titre apparaît. Simple mais efficace, ça me donne déjà envie de replonger dans cet univers coloré et déjanté.
Côté casting, on retrouve toute la bande qui a fait le succès du premier opus. Chris Pratt reprend son rôle de Mario (oui, je sais, certains auraient préféré
Charles Martinet
), Anya Taylor-Joy revient en Princesse Peach, Charlie Day en Luigi et bien sûr l’excellent Jack Black en Bowser. Keegan-Michael Key sera également de retour en Toad et Kevin Michael Richardson reprendra le rôle de Kamek.
Le film s’inspire directement du jeu culte Super Mario Galaxy sorti en 2007 sur Wii. Pour ceux qui n’y ont pas joué (mais qu’est-ce que vous foutez ???), c’était une aventure spatiale où Mario sautait de planète en planète avec une gravité complètement folle. Un gameplay révolutionnaire à l’époque qui a marqué toute une génération de joueurs. Le producteur Chris Meledandri a même teasé que “ce prochain film réserve des surprises pour les fans de toutes les époques de Mario”. On peut donc s’attendre à des références qui parleront autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux venus.
Aaron Horvath et Michael Jelenic reprennent également les commandes de la réalisation après avoir brillamment mené le premier film. Matthew Fogel reste au scénario et Brian Tyler revient pour la bande-son. Autant dire que l’équipe gagnante est au complet pour nous offrir une suite à la hauteur de nos espérances.
Universal Pictures distribuera le film dans le monde entier, avec une sortie prévue pour le 1er avril 2026 en France. Les fans japonais quand à eux devront patienter un peu plus longtemps puisque le film sortira là-bas le 24 avril 2026. Snif…
Bref, cette suite spatiale s’annonce comme l’un des événements ciné de 2026 et puis entre nous, qui n’a pas envie de voir Mario naviguer de planètes omme dans le jeu Mario Galaxy ?
En attendant, je vous conseille de vous refaire le jeu original sur Switch (disponible dans Super Mario 3D All-Stars) ou de revoir le premier film pour vous mettre dans l’ambiance. Et si Jack Black nous fait un autre tube comme le “Peaches” du premier film, je signe direct !
Supprimez définitivement les fichiers et dossiers de votre choix, sans crainte qu'ils puissent être récupérés ultérieurement avec un logiciel spécialisé...
ASRock continue de peaufiner son kit d’installation intelligent avec la version 2.1.4 de AI QuickSet WSL, fraîchement disponible depuis le 12 septembre 2025. L’outil vise un objectif clair : déployer un environnement IA prêt à l’emploi sur Windows via WSL, le tout optimisé pour l’accélération GPU avec les Radeon RX 7900 et RX 9000.
Exit les longues heures de galère à installer ROCm à la main : ce petit utilitaire automatise les tâches ingrates et lance en quelques clics des applis IA prêtes à tourner.
Quoi de neuf dans la 2.1.4 ?
Une config WSL sur-mesure pour l’IA et le GPU
AI QuickSet WSL supprime les frictions : il installe les dépendances, configure WSL pour l’accélération matérielle via ROCm, et pose les bases pour faire tourner des frameworks IA sous Linux… tout en restant dans Windows. L’idée ? Offrir une rampe d’accès rapide et fonctionnelle, même pour les profils qui n’ont jamais mis les mains dans le terminal.
Des applis embarquées pour tester tout de suite
Histoire de ne pas se contenter de promesses, le pack inclut quelques applications prêtes à l’emploi, parfaites pour valider la chaîne WSL + ROCm :
Audiocraft : génération audio
Image Manga Translator : traduction automatique de mangas
PixtoonLab : création d’images génératives
Video Background Remover : extraction et remplacement de fond vidéo
Configuration requise
Matériel conseillé
Processeur : Intel Core Ultra série 2, Core 12/13/14e gen, ou AMD Ryzen 5000 à 9000
Carte mère : séries Intel 600 à 800 ou AMD 500 à 800
RAM : 64 Go recommandés
GPU : ASRock Radeon RX 7900 ou plus récent (MBA non pris en charge)
Alimentation : 750 W mini pour AMD, 850 W sur plateforme Intel
Stockage : au moins 150 Go libres sur C:, de préférence SSD ou M.2
Réseau : connexion requise pour l’installation et l’usage
Logiciels et pilotes
OS : Windows 11 24H2 64 bits ou ultérieur
Pilotes : dernière version AMD
Préinstallé : WSL activé et configuré
Pour les détails sur l’installation manuelle de WSL ou de ROCm, direction la doc officielle de AMD ROCm.
Le programme est léger : 9,67 Mo, compatible Windows 10 et 11 64 bits. La version 2.1.4 est disponible depuis le 12 septembre 2025, accompagnée d’un manuel utilisateur et d’un accès au forum ASRock pour échanger retours et solutions.
Pourquoi c’est intéressant
Linux reste la terre promise des outils IA modernes, mais tout le monde ne veut (ou ne peut) pas migrer. ASRock propose une alternative hybride efficace, permettant de profiter des Radeon RX 9000 avec ROCm sans quitter Windows. L’outil joue le rôle de passerelle rapide et fiable pour tester localement des charges IA, faire des démos, ou valider un prototype avant de basculer, si besoin, sur une distribution Linux pure.
Conclusion
AI QuickSet WSL 2.1.4 fait exactement ce qu’on attend de lui : il réduit les frictions, automatise les étapes critiques, et offre un terrain de jeu IA fonctionnel sous Windows, sans bidouille. Il reste bien sûr quelques points de vigilance (support ROCm, pilotes, prérequis système), mais l’ensemble est clair, propre, et efficace. Pour tester ou prototyper sans perdre une journée à configurer, c’est une porte d’entrée idéale.
Avec l’essor de l’esport et des plateformes de streaming, la personnalisation PC est devenue un vrai terrain de jeu pour les passionnés. Résultat : le marché des boîtiers explose, passant de 2,31 milliards de dollars en 2024 à près de 4 milliards attendus en 2033, selon Growth Market Reports.
Plus qu’une simple boîte en métal, le boîtier doit aujourd’hui allier refroidissement musclé, compatibilité XXL et look travaillé. C’est dans ce contexte que XPG dégaine son nouveau flagship, le VALOR AIR PRO, accompagné d’une première mondiale pour la marque : sa série de ventirads MAESTRO PLUS.
XPG VALOR AIR PRO : un boîtier spacieux pensé pour les gros setups
Fer de lance de la famille VALOR, le VALOR AIR PRO coche toutes les cases du boîtier moderne :
Support des cartes mères E-ATX,
Accueil des GPU jusqu’à 400 mm,
Radiateur top-mount de 360 mm,
Quatre ventilateurs ARGB 120 mm déjà préinstallés.
Le panneau avant reprend la grille diagonale caractéristique de la gamme AIR pour maximiser le flux d’air, avec la possibilité d’installer jusqu’à 9 ventilateurs (dont trois 140 mm en façade). La dissipation thermique est donc pensée pour encaisser sans broncher les sessions les plus intenses. Ajoutez à cela des filtres magnétiques anti-poussière (haut, bas, côté) et un panneau avant à démontage rapide, et l’entretien devient presque une formalité.
Bref, qu’on soit débutant à la recherche d’un montage simple ou vétéran du watercooling exigeant de la place et de la flexibilité, ce boîtier s’adapte sans compromis et vient remplacer le boîtier XPG STARKER.
MAESTRO PLUS : premier ventirad signé XPG
Si beaucoup ne jurent que par l’AIO, le ventirad reste une valeur sûre : plus simple à monter, facile à entretenir et diablement efficace en silence. Avec sa nouvelle gamme MAESTRO PLUS, XPG entre dans la danse avec quelques atouts en poche :
Un écran digital pour suivre en direct température CPU et taux d’utilisation,
Une compatibilité avec le logiciel XPG PRIME pour des graphiques détaillés,
Un design compact avec ARGB intégré, parfait pour sublimer un setup vitré.
Le tout vise aussi bien les débutants que les builders confirmés, en quête d’un équilibre entre performance thermique et look sobre mais moderne.
Un combo « boîtier + refroidissement » pour tous les gamers
En associant le VALOR AIR PRO et le MAESTRO PLUS, XPG couvre l’essentiel : espace, compatibilité, refroidissement et monitoring en temps réel. De la première config gamer à la tour haut de gamme pensée pour durer, la marque propose un duo cohérent, pensé pour évoluer et refléter le style de chacun.
Aujourd'hui connue pour ses claviers Cherry et surtout pour ses interrupteurs Cherry MX, l'entreprise Cherry a une assez longue histoire derrière elle. Elle avait fait ses débuts aux USA dans les années 50, pour ensuite devenir européenne (allemande, pour être précis) en 2008 suivant une acquisition...
Vous vous souvenez d’Anchor, cette plateforme qui avait permis de simplifier la création de podcasts avant de se faire
racheter par Spotify
pour 150 millions de dollars ? Eh bien ses créateurs, Nir Zicherman et Michael Mignano, sont de retour avec un nouveau projet qui pourrait bien changer l’apprentissage en ligne. Leur nouvelle création s’appelle Oboe et permet de créer des cours éducatifs personnalisés en quelques secondes grâce à l’IA.
Une fois sur Oboe, vous tapez un prompt du genre “Histoire de l’IA”, “Comment réaliser des pâtisseries” ou même “Préparer mon déménagement au Japon” et hop,
Oboe
vous génère instantanément un cours complet adapté à vos besoins. C’est le premier outil d’apprentissage généralisé par IA qui permet vraiment de créer des formations sur n’importe quel sujet, d’une manière plus personnalisée et efficace que tout ce qui existe aujourd’hui.
Ce qui rend Oboe vraiment intéressant, c’est son architecture multi-agents développée from scratch.
Sur TechCrunch
, Zicherman explique que leur système fait tourner plusieurs agents IA en parallèle qui s’occupent de tout : développer l’architecture du cours, vérifier les informations de base, écrire le script pour les podcasts, récupérer des images pertinentes sur Internet et même auditer le contenu pour garantir sa qualité et son exactitude. Tout ça en quelques secondes chrono.
Au lancement, Oboe propose déjà 9 formats de cours différents ( Cours classique, épisode de podcast, points clés à retenir, livre audio, FAQ, flashcards, quiz, etc…) capables de couvrir des domaines aussi variés que les sciences, l’histoire, les langues étrangères, l’actualité, la pop culture ou même la préparation aux changements de vie selon ce que vous lui demandez. Chaque cours combine du texte, des visuels, des conférences audio, des quiz interactifs et même des jeux. Vous avez deux modes audio disponibles : un format de conférence traditionnelle ou une expérience plus conversationnelle façon podcast, un peu comme NotebookLM de Google.
Le nom “Oboe” n’a pas été choisi au hasard. Il s’inspire de la racine du mot japonais qui signifie “apprendre”. Une jolie référence qui colle parfaitement à leur mission de rendre l’humanité plus intelligente. Encore faudrait-il qu’elle souhaite “apprendre”, cette humanité…
Niveau business model, Oboe adopte une approche freemium assez classique. Vous pouvez créer jusqu’à 2 cours par mois et si vous voulez aller plus loin, deux forfaits payants sont disponibles : Oboe Plus à 12$/mois pour 30 cours supplémentaires et Oboe Pro à 32$/mois pour 100 cours.
Au lieu d’avoir des cours statiques créés par des experts et consommés passivement, Oboe permet à chacun de générer instantanément du contenu éducatif ultra-personnalisé, comme un prof particulier capable de créer un programme sur mesure en temps réel, quel que soit le sujet qui vous intéresse.
Perso, j’ai testé et j’ai trouvé les 2 formations que ça m’a généré de très bonne qualité. Et si vous creusez un peu sur Google, vous pouvez aussi trouver certains cours générés par d’autres utilisateurs : inurl:https://oboe.fyi/courses/
Quand on voit la qualité de ce que peuvent générer les IA aujourd’hui, l’idée d’avoir une plateforme capable de créer des cours complets et structurés en quelques secondes, c’est assez cool, surtout avec leur système multi-agents qui vérifie la qualité et l’exactitude des informations. Ça pourrait vraiment changer les choses dont on apprend de nouvelles compétences ou dont on explore de nouveaux sujets.
Reste maintenant à voir si
Oboe
réussira à s’imposer face aux géants de l’éducation en ligne mais avec l’expérience des fondateurs, ils ont clairement quelques atouts dans leur manche.
Ce weekend, j’ai découvert un truc complètement barré qui risque de vous faire repenser tout ce que vous savez sur le e-commerce. Ça s’appelle AnyCrap, et c’est littéralement une boutique en ligne qui vend… rien. Enfin si, elle vend des concepts de produits qui n’existent pas. Et c’est plus que brillant, vous allez voir !
L’idée est simple comme bonjour mais fallait y penser : Vous tapez n’importe quel nom de produit débile qui vous passe par la tête, genre des chaussettes téléportantes ou du café qui rend invisible, et le site vous génère instantanément une fiche produit complète avec description, caractéristiques et même des avis clients. Le tout propulsé par l’IA, évidemment.
Screenshot
Sur la page d’accueil, on vous promet de “trouver vos produits à travers les dimensions parallèles”. Marketing génial ou folie douce ? Les deux mon capitaine. Le slogan “Tomorrow’s products, available today (not actually available)” résume d’ailleurs parfaitement l’esprit de ce site… on est dans l’absurde assumé et ça fait du bien.
Ce qui me fascine, c’est que pendant que
le marché de l’IA dans l’e-commerce atteint 6,63 milliards de dollars
avec des assistants shopping ultra-sérieux, AnyCrap prend complètement le contre-pied. Au lieu d’optimiser les conversions et de tracker chaque pixel, ils ont créé un anti-marketplace où l’objectif n’est pas de vendre mais de faire rêver.
Cette anti-marketplace propose même des catégories comme “Weird Tech Stuff” et “Snacks From Outer Space” où chaque produit généré est unique, avec sa propre mythologie et ses caractéristiques loufoques. Techniquement, on est probablement sur un mix de ChatGPT pour les descriptions et peut-être DALL-E ou Midjourney pour les visuels et ce concept rejoint un peu d’ailleurs ce que propose
Writecream avec son générateur de reviews fictives
, sauf qu’ici c’est tout l’écosystème commercial qui est fictif.
La promesse de “livraison instantanée” de concepts m’a fait aussi marrer. En gros, vous commandez une idée et vous la recevez immédiatement dans votre cerveau. Zéro émission carbone, zéro déchet, 100% satisfaction garantie puisque vous n’avez rien acheté de tangible.
Dans un monde où on nous vend des NFT de singes à des millions et où le metaverse était censé révolutionner le shopping, AnyCrap a au moins le mérite d’être honnête sur sa proposition : on ne vous vend rien, mais on le fait avec classe.
Le site propose même une newsletter pour recevoir des produits fictifs chaque semaine. Maintenant, si on creuse un peu, AnyCrap pose surtout des questions intéressantes sur la nature même du commerce. Qu’est-ce qu’on achète vraiment quand on fait du shopping en ligne ? L’objet ou l’idée de l’objet ? Le produit ou la dopamine liée à l’acte d’achat ? En vendant littéralement du vent, AnyCrap révèle peut-être quelque chose de plus profond sur notre société de consommation…
Et pour les créatifs, c’est une mine d’or. Scénaristes en panne d’inspiration pour un objet magique ? Game designers cherchant des idées d’items ? Publicitaires voulant brainstormer sur des concepts produits ? AnyCrap devient un générateur d’idées déguisé en boutique.
Le plus beau dans tout ça c’est que le site accepte même les paiements (enfin, il y a un bouton pour soutenir le créateur). Donc techniquement, vous pouvez payer pour ne rien acheter…
Bref, c’est super fun ! Allez faire un tour sur
AnyCrap.shop
, inventez le produit le plus débile possible, et savourez l’absurdité. C’est gratuit, et ça va bien vous occuper en ce chouette lundi matin !
Alerte rouge les amis !! Il y a actuellement des extensions VS Code qui volent discrètement des portefeuilles crypto. Et je ne parle pas d’une ou deux extensions pourries, mais d’une véritable campagne orchestrée par un groupe nommé WhiteCobra qui a réussi à placer 24 extensions malveillantes sur le VS Code Marketplace et Open VSX.
C’est l’histoire de Zak Cole, un développeur Ethereum qui bosse dans la crypto depuis plus de 10 ans. Le mec avait une sécurité béton, jamais perdu un seul wei aux mains des hackers. Mais même les plus prudents peuvent tomber dans le piège. Zack a installé une extension qui s’appelait contractshark.solidity-lang sur Cursor. Pour rappel, Cursor est un éditeur de code basé sur VS Code qui utilise le même système d’extensions. L’extension avait tout pour plaire : 54 000 téléchargements, une icône qui faisait pro, une description détaillée. Le piège parfait.
En quelques minutes, l’extension a lu son fichier .env, chopé sa clé privée et l’a envoyée sur un serveur pirate. Son portefeuille a ensuite été vidé. Heureusement pour lui, il utilisait des hot wallets séparés pour les tests avec seulement quelques centaines de dollars dedans mais d’autres n’ont pas eu cette chance. WhiteCobra serait responsable d’un vol de 500 000 dollars via une extension malveillante pour Cursor.
Le truc vraiment vicieux avec WhiteCobra, c’est leur niveau d’organisation. Ils ont toute une infrastructure sophistiquée et des techniques pour faire grimper artificiellement le nombre de téléchargements de leurs extensions malveillantes. Et d’après les informations disponibles, leur méthode est assez efficace puisque l’extension contient du code malveillant qui télécharge ensuite un payload supplémentaire, avec des versions spécifiques pour Windows, macOS ARM et macOS Intel.
Sur Windows, le malware installé est LummaStealer, spécialisé dans le vol de portefeuilles crypto, d’extensions web, de mots de passe stockés dans les navigateurs et même de données d’applications de messagerie. Sur macOS, c’est un binaire malveillant qui s’exécute localement.
Ce qui rend ces attaques dangereuses, c’est surtout la vitesse à laquelle WhiteCobra peut rebondir. Ils sont capables de déployer rapidement de nouvelles campagnes après qu’une extension malveillante ait été supprimée. Ils changent les noms, les descriptions, créent de nouveaux comptes développeurs et c’est reparti.
Le problème de fond, c’est que ni Microsoft ni Open VSX n’ont de mécanismes de vérification vraiment efficaces. Microsoft fait bien passer un antivirus sur les extensions, mais ça ne détecte pas ce genre de comportement malveillant sophistiqué. Open VSX, qui est actuellement utilisé par Cursor et Windsurf, héberge toujours ces extensions malveillantes malgré les signalements.
Alors comment se protéger ? Déjà, méfiez-vous des extensions avec des noms qui ressemblent à des projets connus mais avec une petite variation (c’est du typosquatting). Vérifiez aussi toujours qu’il y a un repository GitHub lié et actif. Regardez les reviews avec attention, car les fausses sont souvent génériques et postées en masse sur une courte période.
Suite à cette attaque, Zak Cole a complètement revu sa façon de bosser après s’être fait avoir. Il utilise maintenant des machines virtuelles isolées, des hardware wallets exclusivement, et des coffres-forts chiffrés pour ses secrets. Il a aussi créé une whitelist d’extensions et évite d’installer de nouveaux outils à la va-vite.
Bref, si vous êtes développeur, faites un audit immédiat de vos extensions installées. Changez vos clés. Et surtout, arrêtez de stocker des informations sensibles dans des fichiers .env en clair. Utilisez des gestionnaires de secrets ou au minimum du chiffrement.
En tout cas, cette campagne WhiteCobra n’est pas terminée. Ils continuent d’uploader de nouvelles extensions malveillantes pour remplacer celles qui sont supprimées… c’est un vrai jeu du chat et de la souris permanent entre eux et les équipes de sécurité. En attendant que Microsoft et Open VSX mettent en place de vraies mesures de sécurité, c’est donc à nous de rester vigilants.