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C'est l'une des meilleures scènes de batailles jamais filmées : il y a 23 ans, elle a fait frissonner des millions de fans

La nuit est tombée sur le Gouffre de Helm. De sombres nuages ont dérobé la lune et les étoiles aux centaines de soldats qui patientent aux créneaux de la citadelle. Le calme est écrasant avant la terrible tempête qui se prépare, et c'est à peine si l'on perçoit le grincement d'une barricad…

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31 secondes seulement à l'écran : rares sont les spectateurs qui ont remarqué l'apparition de cette star dans Hook

La voix off de Dustin Hoffman résonne dans les haut-parleurs d'un avion, un adorable couple formé par George Lucas et Carrie Fisher s'envole dans le ciel de Londres, un pirate derrière la barbe duquel se cache Glenn Close est emmené dans le terrible "coffre à bobos"...

Réalisé au début des…

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Stranger Things est détrônée par cette série au succès phénoménal qui a pris tout le monde par surprise… y compris Netflix !

C'est désormais officiel : Adolescence est depuis cette semaine la deuxième série anglophone la plus populaire de tous les temps sur Netflix.

Comme on peut le voir sur le site du Top 10 de Netflix, la mini-série britannique a confortablement dépassé Stranger Things saison 4 pour s'assurer cett…

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Ce soir sur Netflix : impossible de deviner la fin de ce thriller très efficace, et cela fascine les abonnés

Présenté sur la plateforme Netflix avec son titre original, Fracture, ce film cache en réalité le thriller connu en France sous le titre La Faille. Il réunit Anthony Hopkins dans le rôle qu'il affectionne particulièrement, celui d'un criminel qui se pense plus malin que tout le monde face à u…

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"Gary est là, au sommet de son art, absolument odieux" : il y a 32 ans, Gary Oldman incarnait l'un des plus géniaux méchants jamais vus au cinéma

True Romance, que beaucoup considèrent comme le meilleur film du regretté Tony Scott, est sorti voilà 32 ans. C'est peu dire que le film est devenu au fil des ans une oeuvre absolument culte et même un classique, réparant une vraie injustice devant son douloureux échec commercial à sa sortie.

En…

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C'est la première et la plus grosse erreur de Jurassic Park : pendant 32 ans, personne ne l'avait remarquée

Considéré comme un grand classique du cinéma, Jurassic Park a marqué l'Histoire du 7ème art de son empreinte (de dinosaure) ! 32 ans plus tard, son héritage est considérable et la saga continue avec la sortie d'un 7ème volet le 4 juillet prochain : Jurassic World Renaissance.

Une erreur dès son

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Avatar 3 : comment les personnages réagiront ils à cet événement majeur du deuxième film ?

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James Cameron a choqué les spectateurs avec Avatar 2

James Cameron est revenu en force en 2022 avec Avatar : La Voie de l’eau. Treize ans après la sortie du premier opus de sa saga, le cinéaste a étendu l’univers de Pandora, nous a présenté de nombreux nouveaux personnages et a augmenté les enjeux de l’histoire. Le cinéaste a même laissé les spectateurs sous le choc avec l’une des scènes finales du long-métrage.

Suite au saut dans le temps effectué entre le premier et le deuxième film, La Voie de l’eau a introduit les enfants de Jake et Neytiri. Dont l’aîné, Neteyam. Mais à la fin du long-métrage, au cours d’un raid contre la RDA, celui-ci a trouvé la mort. Une scène marquante, qui aura évidemment laissé des traces sur ses frères et sœurs.

Un nouveau statut difficile à accepter pour Lo’ak et Tuk

Il y a quelques semaines, Empire a dévoilé les conséquences de la mort de son fils sur Neytiri. Et dans son nouveau numéro, le magazine se penche cette fois sur l’impact que cette mort aura sur les frères et sœurs de Neteyam dans Avatar : Fire and Ash. Britain Dalton, l’interprète de Lo’ak, explique que son personnage devra accepter la façon dont il changera de statut après le décès de son frère :

Lo’ak est né pour être un leader. Mais on ne lui a jamais donné cette confiance. Quand Neteyam meurt… ce n’est pas la façon qu’il avait imaginé d’être finalement reconnu. Il se sent coupable.

Trinity Bliss, qui joue Tuk, explique de son côté que cette dernière ne sera sans doute « jamais plus la même » à la suite de cette tragédie. Car « c’est la première fois qu’elle doit faire face à la mort ». Selon Trinity Bliss, cela la poussera peut-être aussi à « monter en grade » dans la famille Sully.

Spider et Tsireya tiraillés par des choix complexes

Quant à Spider, il devra faire face à un difficile conflit interne dans Avatar 3. Il sera tiraillé entre sa famille adoptive et son père biologique, le redoutable Quaritch. Selon Jack Champion, il se sentira lui aussi coupable d’avoir estimé devoir sauver son père. On le verra donc essayer de comprendre de quel côté il devrait être dans le conflit.

Empire a aussi interrogé Bailey Bass sur son personnage de Tsireya, l’alliée de Lo’ak. Dans ce troisième film, son lien avec la famille de Sully et Neytiri « continuera à grandir ». Et elle aussi tentera de déterminer ce qu’elle doit choisir entre « faire ce qui est juste et défendre les gens d’un côté, et appliquer ce qui lui a été enseigné pendant toute sa vie de l’autre ».

Tous ces jeunes personnages auront donc beaucoup à gérer dans Avatar 3. Ce qui fera grimper encore un peu plus les enjeux au sein de la saga. Fire and Ash sortira le 17 décembre prochain dans les cinémas français.

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Jeunes mères : la grande justesse des frères Dardenne

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L'éternel retour

Les Belges, dans les arts, feraient-ils tout mieux que les autres ? Le Plat Pays a en effet mille attraits, dont cette capacité à produire des performances artistiques remarquables et qui excèdent très largement, dans leur expression francophone, ses frontières. Parmi ceux qui font la vivacité et le prestige du cinéma belge, les frères Dardenne occupent une place à part, grands maîtres du cinéma dit « social » et conteurs de génie. Et pour inscrire leur oeuvre dans l'histoire mondiale du cinéma, ils se sont trouvés une forme de résidence au Festival de Cannes, avec pas moins de 7 présences au palmarès de la Compétition depuis leur première Palme d’or en 1999 pour Rosetta.

Une présence si régulière qu’elle est devenue un sujet de plaisanterie, aussi parce que du côté du Festival ce traitement préférentiel est ouvertement assumé. Thierry Frémaux, lors de la conférence de presse dévoilant la sélection officielle à la mi-avril, avait ainsi déclaré que le Festival endossait aussi un « rôle d’éditeur » au moment d'annoncer la sélection de leur nouveau film, Jeunes mères.

Pour autant, jamais les frères Dardenne ne sont arrivés sur la Croisette pour simplement mettre les pieds sous la table de ce grand banquet du cinéma. Toutes leurs sélections, avec certains films naturellement moins performants que d’autres, sont légitimes. Au mérite d’un talent intact, avec toujours une proposition dont la sensation de radicalité tient surtout à la parfaite efficacité de son style.

Il en va ainsi de Jeunes mères, en Compétition de ce 78e Festival de Cannes. Sur une durée plus légère que l’essentiel de la concurrence, on y suit quatre très jeunes mères (Jessica, Perla, Julie et Ariane), approchant le terme de leur grossesse ou vivant leurs tous premiers mois de mère. Comment ces adolescentes, elles-mêmes enfants placés et issus de milieux défavorisés, vont-elles vivre ce « devenir » ?

100% Dardenne

Toujours caméra à l’épaule, parfaitement introduite dans ces espaces de vie rendus à la fois publiques et intimes (une dispute mère-fille sur un trottoir, deux soeurs qui se retrouvent entre deux portes, un couple serré sur un scooter…), les frères Dardenne livrent une chronique sociale éclatante et des portraits féminins touchants. Les jeunes actrices, filles spirituelles d’Émilie Dequenne, brillent seules comme ensemble et leurs performances captivent. Ce sont elles qui nous emportent, lancées sur un scénario au déroulé magistral.

Jeunes mères
Jeunes mères ©Diaphana

Exemple-type du film qui parvient à rendre de la banalité une sensation épique, Jeunes mères a cette humilité maline, cette idée de faire du spectacle en partant d'une maison d'accueil de jeunes mères et de quelques appartements déprimants de précarité. Et c’est effectivement du grand spectacle, sans artifice de mise en scène mais avec une narration qui compose en différentes harmonies avec les énergies contraires, malades, explosives, belles, saines et moins saines de ses personnages.

Jessica, Perla, Julie et Ariane jouent en effet chacune leur partition, issues d’environnements différents mais dont la misère sociale est le point commun. Les rythmes diffèrent, certaines séquences sourdent quand d’autres procèdent par éclats. Mais les cinéastes parviennent, grâce soit rendue à leur écriture et au montage de Marie-Hélène Dozo, à éviter toute dissonance pour que l’intention reste claire et centrée : explorer par une brillante fiction la réalité du drame filial avec, pour le temps présent, son spectre de l’abandon vivifié par l’épisode pandémique qui a jeté la jeunesse dans une profonde et durable solitude.

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