L'insatiable appétit énergétique de l'intelligence artificielle pousse les centres de données vers un point de rupture, forçant une mutation radicale vers l'autosuffisance. Face à des réseaux électriques incapables de soutenir la demande, la seule solution reposera sur des sources d'énergie locales.
Comme nous le rappelions pas plus tard qu'hier avec la mésaventure qu'est en train de connaitre la marque Transcend, la NAND est elle aussi en train d'être touchée par la pénurie occasionnée par la demande gigantesque du secteur de l'IA. Ceux qui s'en frottent les mains, ce sont bien sûr les fabrica...
Les véhicules électriques subissent une dépréciation record sur le marché de la seconde main, près de 50 % supérieure à celle des modèles essence. La batterie, son usure et son obsolescence technologique rapide sont au cœur du problème, créant une situation difficile pour les vendeurs mais une véritable opportunité pour les acheteurs.
Meta s’apprête à réduire considérablement les ressources allouées à la construction du métavers, un projet pourtant présenté autrefois par Mark Zuckerberg comme l’avenir de l’entreprise. Face à une adoption plus lente que prévu et à une concurrence moins féroce qu’anticipée, le géant des réseaux sociaux envisage une cure …
Microsoft renoue avec sa tradition et lance sa collection 2025 de pulls moches pour les fêtes. Au programme : trois modèles uniques célébrant l'héritage de la firme, dont un pull "Artifact" rempli d'icônes rétro, une version Zune et une édition Xbox. Disponibles en quantités limitées, ces vêtements sont déjà un succès et certains sont en rupture de stock.
La télévision Xiaomi F Pro 32" s’affiche à 179 € au lieu de 299 € sur Amazon ! Une remise exceptionnelle qui permet de profiter d’un téléviseur QLED récent et bien équipé sans dépasser la barre des 200 €.
Les e-mails, les messageries comme WhatsApp et les autres moyens numériques par lesquels la communication se fait aujourd'hui font que de moins en moins de lettres sont envoyées. Il est clair depuis de nombreuses années que le service postal a une date d'expiration et va être bientôt supprimé
Les grandes manœuvres financières se poursuivent sur le terrain de l’IA générative, avec une révélation de taille : Anthropic, éditeur de Claude, étudierait les modalités d’une introduction en bourse dès 2026. OpenAI aurait pour sa part décidé de retarder son offensive dans la publicité en ligne, en raison d’une consigne d’urgence passée par Sam Altman. Celui-ci s’inquiéterait en effet de l’accueil réservé à Gemini 3, que Google diffuse le plus largement possible…
Alors que la rumeur prête à OpenAI l’intention d’aller chercher le carburant nécessaire à sa frénésie d’investissements en bourse, l’éditeur de ChatGPT pourrait-il se faire damer le pion par son concurrent Anthropic ? C’est l’une des questions qui a animé les milieux financiers de la tech cette semaine, après que le Financial Times a révélé mercredi que la maison mère des modèles de langage Claude travaillait à la question avec son conseil, le cabinet Wilson Sonsini.
Anthropic sur le sentier de la bourse ?
À ce stade, il ne s’agit encore que de bruits de couloir, mais ces derniers résonnent assez fort pour que le quotidien britannique se risque à avancer cette éventualité d’une introduction en bourse, pour laquelle Dario Amodei et ses équipes auraient déjà sondé plusieurs grandes banques. Une autre source évoque un processus engagé dès 2026.
Du côté d’Anthropic, on répond qu’il est naturel, à ce niveau d’activités, d’étudier les différentes options stratégiques possibles, sans confirmer quoi que ce soit. « Nous n’avons pris aucune décision quant à une date ou même une éventuelle ouverture [du capital, ndlr] au public, et nous n’avons aucune information à partager pour le moment », indique un porte-parole.
L’entrée en bourse d’Anthropic constituerait à n’en pas douter une opération d’un montant record, d’où l’attention particulière accordée au sujet. Le dernier tour de financement réalisé par l’entreprise, mi-novembre, portait sur 15 milliards de dollars, amenés par NVIDIA et Microsoft, en échange de promesses d’achat de composants et de services cloud, conformément à la logique d’engagements circulaires qui semble désormais prévaloir dans le secteur.
Cet accord tripartite a été conclu, estime le FT, sur la base d’une capitalisation comprise entre 300 et 350 milliards de dollars pour Anthropic. Une introduction en bourse signifierait une nouvelle révision à la hausse de cette valorisation, sur un marché dont la dimension spéculative et les montages financiers hasardeux font redouter à certains l’éclatement à venir d’une bulle de l’IA…
L’entrée, à Wall Street, des deux pure players les plus emblématiques du secteur déplacerait par ailleurs leur rivalité vers un nouveau terrain de jeu, purement financier cette fois. De quoi, sans doute, soutenir un phénomène à venir de concentration dans le secteur.
Anthropic vient à ce sujet d’annoncer l’acquisition de Bun, éditeur d’un framework JavaScript open source qui sous-tend déjà le fonctionnement de certains composants de Claude Code. Reste à savoir pourquoi Anthropic n’a pas fait créer un fork de Bun à son IA, si cette dernière est si performante, s’interroge un internaute taquin.
« Code rouge » autour de ChatGPT chez OpenAI
En attendant, la bataille se joue à l’échelle commerciale bien sûr – comme en témoignent les nombreux accords annoncés entre acteurs de l’IA et poids lourds des pans plus traditionnels de l’économie –, mais aussi technique. Et sur ce point, c’est Google qui semble avoir pris l’avantage, au moins temporairement, avec la sortie de Gemini 3 Pro, dont les performances sont globalement saluées.
En matière de communication, Google s’est d’ailleurs trouvé un allié de poids, en la personne de Marc Benioff, CEO de Salesforce, qui a littéralement encensé Gemini 3 le 23 novembre dernier : « Bordel de merde. J’utilise ChatGPT tous les jours depuis 3 ans. Je viens de passer deux heures sur Gemini 3. Je ne reviendrai pas en arrière ».
Marc Benioff, VRP pas super élégant mais très efficace de Gemini 3 – capture d’écran Next
Le succès de Gemini 3 n’a pas laissé Sam Altman indifférent, c’est peu de le dire. Dans un mémo interne, envoyé lundi 1ᵉʳ décembre aux équipes d’OpenAI et révélé par The Information, le patron d’OpenAI a annoncé un « code rouge », face à ce qu’il considère comme une « situation critique » pour ChatGPT. L’alerte se traduirait par un focus accru sur le développement produit de ChatGPT, quitte à retarder ou abandonner certains projets connexes.
« Notre priorité est désormais de continuer à améliorer ChatGPT, de poursuivre sa croissance et d’étendre son accessibilité à travers le monde, tout en le rendant encore plus intuitif et personnalisé », a souligné publiquement Nick Tuley, patron de ChatGPT chez OpenAI, tout en se réjouissant des résultats accomplis au cours de ces trois premières années de mise à disposition au public.
De la pub dans ChatGPT… mais quand ?
Le code rouge prononcé par Sam Altman pourrait avoir un effet sur un des sujets les plus stratégiques qui soient pour OpenAI : la monétisation via la publicité. D’après The Information, l’intégration de publicités au sein de ChatGPT ferait en effet partie des dossiers sortis du haut de la pile, alors même que l’entreprise a besoin de justifier de revenus en hausse pour soutenir sa recherche de financements.
OpenAI n’a pas communiqué publiquement sur ses velléités en matière de publicités, mais une confirmation de ses travaux sur le sujet a fait surface fin novembre. Des internautes ont effet découvert, au sein d’une bêta de l’application Android de ChatGPT, des mentions à l’intitulé explicitement rattaché à l’affichage de réclames, telles que ads feature, bazaar content, search ad, ou search ads carousel.
Le sujet n’est pas trivial : pour être efficace, la réclame au sein de ChatGPT devra en effet être contextualisée soit en fonction des requêtes de l’utilisateur (ce qui pose des questions de neutralité dans la génération de la réponse), soit en fonction de la connaissance qu’a le modèle de l’utilisateur (et donc d’éléments relevant de sa vie privée).
Google ouvre les vannes sur Gemini 3, puis les referme (un peu)
S’il y en a dont les projets en la matière seront scrutés de près, c’est bien sûr Google, qui dispose avec son moteur de recherche, Android et Chrome, de multiples points de contact pour toucher l’internaute et lui dispenser des services d’IA générative financés par la publicité.
Et Google semble bien décidée à accélérer la conquête de nouveaux utilisateurs. Si OpenAI caracole en tête en revendiquant 800 millions d’utilisateurs par semaine sur ChatGPT, Google est de son côté de 450 millions à 650 millions d’utilisateurs actifs mensuels, selon les déclarations d’Alphabet lors de la présentation de ses derniers résultats financiers.
Pour continuer sur cette lancée, Google joue la carte de la synergie. Les abonnés à l’offre de stockage cloud Google One Premium ont ainsi reçu cette semaine une invitation à profiter sans surcoût des avantages de l’abonnement AI Plus, qui intègre un accès plus généreux à Gemini 3 Pro et Nano Banana pour les images. La dernière version du modèle s’est également invitée dans l’AI Mode, l’agent conversationnel de recherche de Google (encore non disponible en France) qui constitue une alternative à la traditionnelle liste de liens.
Problème : gagner des utilisateurs coûte cher, et tous ne basculent pas vers des formules payantes, ce qui conduit dans le même temps Google, comme OpenAI, à limiter en volume les possibilités offertes en version gratuite. Chez OpenAI, c’est au niveau de Sora, le modèle de génération vidéo, que la barre est abaissée à six requêtes par jour, contre trente précédemment. « Nos cartes graphiques surchauffent, et nous voulons permettre au plus grand nombre de personnes possible d’accéder à Sora ! », explique Bill Peebles, patron de Sora, dans un message du 28 novembre.
La veille, Google avait procédé à un mouvement similaire, en réduisant les paliers d’utilisation gratuite de Gemini 3 Pro et de Nano Banana.
La Russie bloque désormais les communications FaceTime sur les appareils Apple, principalement l’iPhone. FaceTime permet pour rappel des communications (réellement) chiffrées de bout en bout entre appareils frappés d’une pomme.
La nouvelle a été retransmise il y a quelques heures par Reuters, qui en a obtenu confirmation par l’agence Roskomnadzor, régulateur des télécommunications en Russie. Contactée par nos confrères, l’agence a répondu : « Selon les agences de maintien de l’ordre, FaceTime est utilisé pour organiser et mener des attaques terroristes dans le pays, recruter des auteurs et commettre des fraudes et d’autres crimes contre des citoyens russes ». Roskomnadzor n’a pas élaboré.
Toujours selon Reuters, les symptômes ont commencé aujourd’hui même. Bien qu’Apple ne vende plus ses produits depuis l’attaque contre l’Ukraine (la page officielle russe renvoie directement au support technique), de nombreux iPhone restent en circulation. Mais depuis peu, les appels FaceTime échouent, l’application indiquant « Utilisateur indisponible ». Selon un témoignage, la demande d’appel est bien émise, mais le contact ne s’établit pas une fois la communication acceptée.
Le blocage de FaceTime n’est que la dernière décision en date de la Russie contre les technologies occidentales. Au cours des trois dernières années, de nombreux services ont été concernés, avec par exemple Instagram dès mars 2022. En aout, on apprenait que l’agence Roskomnadzor avait annoncé le blocage partiel des appels sur WhatsApp et Telegram, et que le magasin d’applications RuStore devenait obligatoire sur les nouveaux smartphones.
RuStore a été développé par VK, l’entreprise russe possédant le réseau social du même nom, ce dernier ayant été créé par Pavel Durov, également fondateur de Telegram. La même entreprise a développé la messagerie Max, que le gouvernement russe met largement en avant désormais. Selon Reuters, de nombreuses critiques se sont élevées pour dénoncer un outil de surveillance des citoyens russes, accusations réfutées par la presse d’État.
IO Interactive et Amazon MGM Studios ont dévoilé aujourd’hui le premier épisode de “Beyond the Light”, une série de carnets de développeurs qui donnent plus de détails sur la création de 007 First Light. Cette série explore la conception du jeu et son processus créatif, en commençant par un premier épisode consacré au gameplay. 007 First Light est un récit original et unique, réinventant les origines de James Bond. Sa sortie est prévue le 27 mars 2026 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, ROG Xbox Ally X, ROG Xbox Ally, Nintendo Switch 2 et PC, les précommandes sont déjà ouvertes. Dans ce premier épisode, Andreas Krogh, Directeur du gameplay, et Thomas Pulluello, Senior Level Designer, dévoilent les coulisses du développement et expliquent comment l’équipe d’IOI donne vie à ce jeune James Bond à travers une narration interactive et un gameplay immersif.
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Au cœur du gameplay de 007 First Light se trouve l’Approche Créative qui permet aux joueurs d’accomplir leurs missions à leur manière, que ce soit par l’infiltration, l’action directe ou un mélange des deux. Le gameplay repose sur plusieurs piliers : Spycraft, Instinct, Gadgets et Combat qui définissent la façon dont les joueurs peuvent exploiter les compétences, le charme et l’intelligence de Bond. Spycraft permet d’observer, d’infiltrer et de tirer parti des opportunités grâce à la discrétion et à la collecte d’informations. Instinct reflète la capacité d’adaptation de Bond, offrant aux joueurs la possibilité de bluffer, de tromper ou de bénéficier d’une concentration accrue sous pression. Les gadgets de la section Q offrent plus de possibilités en combat, proposant de nouvelles façons d’improviser et de déjouer les ennemis. Parallèlement, le combat mêle tirs précis, éliminations rapprochées et interactions avec l’environnement, garantissant que chaque affrontement soit à la fois unique et cinématographique. (Lire la suite)
Bus World nous met dans la peau d'un chauffeur de bus , mais notre mission ne sera pas de transporter des passagers d'un point A à un point B. Certes, votre objectif final reste le même , mais le contexte qui vous poussera à conduire sera différent : il ne s'agira plus du bonheur des clients – qui demeure pourtant essentiel au jeu – mais plutôt d'échapper à des situations périlleuses, comme un tremblement de terre ou un tsunami. Il n'y a donc pas de véritable scénario, mais plutôt des mises en situation qui vous feront vivre différents moments critiques pour la sécurité d'une communauté. Le premier scénario de Bus World se déroule à Tchernobyl. Votre mission consiste à aider des personnes à fuir la ville dévastée en 1986 par l'explosion du réacteur n° 4 de la centrale nucléaire. Le jeu démarre immédiatement et vous apprend les bases (frein à main, ouverture des portes pour les passagers et conduite) avant de vous demander de suivre le convoi jusqu'à Kiev , où se trouve le refuge. Le choix de cette tragédie comme point de départ de Bus World pourrait s'expliquer par les origines du studio russe KishMish Games, dont la centrale nucléaire de Tchernobyl était située en Union soviétique. Une fois ce premier scénario terminé, d'autres vous attendent dans la même zone, ainsi que dans de nombreux autres endroits du monde. Chaque scénario vous plongera dans des situations légèrement différentes. Chaque bus est également fidèlement reproduit (en fonction de l'année où il apparaît). Ce facteur se reflète aussi dans sa conduite. Un bus ancien sera plus lent qu'un bus moderne , par exemple. Cependant, la prise en main des commandes laisse à désirer : elles sont un peu molles, comme un savon. En d'autres termes, elles glissent beaucoup, ce qui est particulièrement perceptible au freinage. (Lire la suite)
Microids présente la nouvelle bande-annonce des récompenses de Syberia Remastered , qui met en lumière l'accueil chaleureux réservé au jeu depuis sa sortie. Le titre est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PC et Quest 3. Développé conjointement par Virtuallyz Gaming et Microids Studio Paris, Syberia Remastered invite les joueurs à revivre le voyage inoubliable de Kate Walker, une avocate new-yorkaise lancée dans une quête initiatique à la recherche de Hans Voralberg. Des graphismes repensés, des animations remaniées et une interface modernisée enrichissent cette expérience intemporelle, tout en préservant la profondeur narrative et émotionnelle au cœur de l'œuvre de Benoît Sokal. Avec cette version remasterisée, Microids poursuit son engagement à faire revenir des titres classiques de son catalogue, suite au succès critique du remake d' Amerzone – The Explorer's Legacy .
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La configuration matérielle requise pour Windows 11 fait débat, car le système nécessite un module TPM 2.0 pour fonctionner, une fonctionnalité absente de certains processeurs plus anciens. Microsoft refuse de déroger à cette exigence et publie régulièrement des informations permettant aux utilisateurs de vérifier quels processeurs y répondent. La dernière mise à jour de cette liste a semé la confusion. Auparavant, le document de configuration requise pour Windows 11 incluait une liste détaillée des processeurs compatibles, tels que l'Intel Core i7-8700K et le Core i9-9900K. Cependant, la dernière version de cette liste n'affiche plus que les noms de gamme, accompagnés d'un lien vers le site web d'Intel, au lieu des noms complets des processeurs. Par exemple, seule une catégorie générale apparaît, comme « Intel Core i7 (14e génération) » ou « Intel Core série 7000X ». Cette simplification, probablement destinée à simplifier la liste, a engendré une confusion inutile et perturbé le fonctionnement d'un système qui fonctionnait correctement auparavant. Prenons l'exemple du Core i7-7820HQ, qui équipe la Surface Studio 2 et figurait auparavant parmi les processeurs Kaby Lake officiellement compatibles. Suite à une récente mise à jour, il n'est plus sur la liste, bien que la Surface Studio 2 soit livrée avec Windows 11 préinstallé. On trouve également une puce comme le Celeron 3867U, compatible avec Windows 11. Fait intéressant, la liste mise à jour ne comprend que des puces Intel.
Concernant AMD et Qualcomm, la liste des modèles n'a pas été mise à jour depuis un certain temps ; elle ne comprend donc même pas les modèles les plus récents de la série Ryzen 9. Microsoft précise que les processeurs compatibles avec Windows 11, mais non répertoriés dans la documentation, seront également pris en charge. L'entreprise a également annoncé que la liste des processeurs sera mise à jour après la publication des mises à jour majeures du système. L'absence des dernières puces AMD dans cette liste n'est pas problématique, puisqu'elles sont compatibles avec Windows 11. Cependant, le changement d'approche de l'entreprise vis-à-vis des processeurs Intel peut engendrer une certaine confusion. Heureusement, des liens vers les fiches produits de chaque génération ont été ajoutés sur le site web d'Intel, fournissant ainsi toutes les informations nécessaires. De leur côté, les utilisateurs de puces plus anciennes pourraient supposer à tort qu'ils pourront installer le système car leur puce ne figure pas sur la liste et n'est donc pas prise en charge.
Il est tout de même possible d'installer Windows 11 sur un ordinateur doté d'un processeur non officiellement pris en charge. Pour ce faire, vous pouvez modifier le registre système ou utiliser des outils comme Rufus, qui créent un support d'installation. Ce support externe, de préférence une clé USB, est nécessaire pour y transférer les fichiers. Ce programme d'installation est compatible avec tous les ordinateurs. (Lire la suite)
Un groupe d’internautes a mené une nouvelle expérimentation sur LinkedIn pour tenter d’observer si, oui ou non, la plateforme promouvait davantage les publications des hommes. LinkedIn réfute prendre le genre en considération parmi les éléments permettant de hiérarchiser les différents messages et déclare mener des « contrôles d’équité » avant de déployer ses outils.
L’enquête crowdsourcée sur les potentiels biais sexistes de LinkedIn continue. Courant novembre, pour tenter d’objectiver la visibilité que LinkedIn donne aux publications selon le genre de leurs autrices et auteurs, un groupe d’internautes a lancé une expérience : modifier leur nom – Simone Bonnett, par exemple, est devenue Simon E-, voire adapter le genre indiqué à LinkedIn depuis les paramètres du profil.
Certaines femmes ont aussi adapté la présentation de leur profil pour les rendre plus « masculines » ou « bro-coded », parfois à l’aide de modèles génératifs. En pratique, explique la communicante Megan Cornish, autrice d’une publication devenue virale sur le sujet, il s’agit notamment de choisir des mots orientés sur l’action dans le monde économique, comme « dynamiser », « transformer » ou « accélérer ». Un vocabulaire très inhabituel pour Megan Cornish, dont l’expertise concerne la santé mentale, un domaine où le langage est plus souvent « compris comme « féminin », car anglé sur la collaboration, le soin, et moins agressif ».
Extrait de la publication de Megan Cornish
Au bout d’à peine une semaine, plusieurs femmes ont rapporté des hausses de l’engagement autour de leurs publications :+ 1 600 % de vues de profils,+ 1 300 % d’impressions pour le compte de la consultante en réseaux sociaux Simone Bonnett ;+ 116 % impressions sur celui de l’autrice et entrepreneuse féministe Felice Ayling,+ 244 % impressions pour l’investisseuse Jo Dalton. Des hommes ayant « féminisé » leur profil pour tester la logique inverse ont rapporté des chutes d’impressions. Les débats ont pris une telle ampleur que Megan Cornish a obtenu quelques réponses de la directrice mondiale de l’équipe éditoriale de LinkedIn, Laura Lorenzetti Soper.
Le double système de diffusion de contenu de LinkedIn
Il ne s’agit pas de la première enquête citoyenne de ce type. Cet été, un groupe d’utilisatrices et utilisateurs, principalement anglophones, menaient de premières expérimentations sur le sujet. Depuis des profils féminins et masculins choisis pour présenter une variété de tailles de communautés (des hommes et des femmes très suivis, d’autres possédant de plus petits comptes) postaient le même message et la même image à la même heure, puis, au bout de 72 heures, collectaient les données d’exposition des publications.
Les premiers résultats obtenus convainquaient les initiatrices de ce projet, dont les entrepreneuses Jane Evans et Cindy Gallop, de continuer leurs tests à plus large échelle.
Megan Cornish, elle, a commencé ses expérimentations dans son coin, après avoir vu son reach chuter drastiquement au fil de l’année. Auprès de Next, la consultante en stratégie de contenu Émilie Houdou expliquait en septembre que les outils de recommandations de LinkedIn s’appuient principalement sur deux dynamiques : un système observe la réaction des contacts dans les premières 90 minutes (à Megan Cornish, Laura Lorenzetti Soper précise même : au cours de la « première heure »), et un autre, plus affinitaire, promeut les publications en fonction des intérêts des internautes.
Émilie Houdou précisait que, courant 2025, « les deux systèmes ont beaucoup bougé ». Parmi ses clients, indépendamment du genre, elle constatait que certains profils avaient vu leur reach « divisé par deux ».
LinkedIn réfute utiliser le genre comme signal
Dans le monde anglophone, les expérimentations de Megan Cornish, Simone Bennett et d’autres ont animé tellement de discussions que la responsable sécurité de l’IA, vie privée et gouvernance de LinkedIn, Sakshi Jain, a publié un article dédié au sujet.
Megan Cornish a par ailleurs obtenu un entretien avec la directrice mondiale de l’équipe éditoriale de LinkedIn, Laura Lorenzetti Soper. Parmi les éléments principaux de cette conversation, que la première rapporte dans une newsletter, la directrice exécutive de Linkedin déclare : « nous n’utilisons pas le genre comme élément de hiérarchisation [ranking, ndlr] ».
Cela ne signifie évidemment pas que LinkedIn n’ait pas notion du genre des usagers. Dans son propre centre d’aide, l’entreprise indique :
« LinkedIn peut déduire votre âge et votre sexe d’après les informations de votre profil. Par exemple, nous pouvons déduire votre sexe d’après votre prénom ou les pronoms utilisés lorsque d’autres personnes recommandent vos compétences. Nous pouvons déduire votre âge d’après l’année à laquelle vous avez obtenu un diplôme. (…) Nous utilisons l’âge et le sexe déduits afin de fournir des informations agrégées sur les audiences LinkedIn pour les membres de LinkedIn, nos clients et nos partenaires, et de personnaliser le contenu tel que les publicités. Vous pouvez désactiver ce ciblage dans vos préférences. Nous utilisons ces informations agrégées pour mener des études de recherche et développement concernant, par exemple, l’équité et la diversité des services. »
Ce dernier élément est d’ailleurs cité par Laura Lorenzetti Soper : outre le genre, l’entreprise teste aussi l’équité (fairness check) en fonction de la couleur de peau aux États-Unis. La directrice éditoriale de la plateforme précise par ailleurs que les grands modèles de langage ne sont pas utilisés pour des tâches de hiérarchisation, mais plutôt pour des logiques de classification des publications, du côté des équipes de modération. À la question « utilisez-vous des termes propres au monde des affaires, ou le ton assertif (c’est-à-dire plutôt masculins) comme signaux positifs ? », Laura Lorenzetti Soper répond encore : « non ».
La cadre de LinkedIn admet en revanche que l’entreprise constate, elle aussi, un nombre important d’utilisateurs et utilisatrices rapportant des chutes de reach sur le courant de la dernière année. La « production globale de l’écosystème a augmenté », indique-t-elle, ce qui pourrait provoquer une compétition croissante pour la visibilité, donc des statistiques de vues en baisse.
L’insoluble question des biais indirects
Dans sa newsletter, Megan Cornish remercie par ailleurs – ironiquement – les hommes lui ayant envoyé des commentaires, voire des mails, pour lui souligner qu’il « n’existe pas de bouton secret pour faire taire les femmes ». S’ils s’arrêtent à cette idée, estime-t-elle, « peut-être ne [sont-ils] pas prêts pour la conversation » concernant les biais indirects susceptibles de se retrouver dans les systèmes informatiques aux dépens de leurs constructeurs.
Et de détailler, en prenant l’exemple de son domaine d’expertise : « Les femmes et les domaines relationnels, comme la santé mentale, sont invités à s’adapter à un système qui, que ce soit sur le plan culturel ou algorithmique, est calibré sur une vision étroite de ce que signifie « affaires » [business]. Même si la machine est neutre vis-à-vis du genre en tant que variable, elle n’est pas neutre vis-à-vis des modèles qui profitent aux personnes qui correspondent déjà à la norme. »
Or, quand bien même LinkedIn distribuerait les publications de manière strictement égale, « si la culture dit : « Je prends les hommes plus au sérieux en tant que voix du monde des affaires », alors les femmes sont perdantes bien avant que l’algorithme n’entre en jeu. » Autrement dit, les usages en ligne ne feront que reproduire des inégalités présentes hors ligne, et le public participera directement à la sur-promotion de certains profils au détriment d’autres.
En définitive, l’entrepreneuse appelle la plateforme à opérer une forme de « transparence radicale là où c’est possible », mais aussi à faire de l’espace « pour les industries relationnelles ». En d’autres termes, elle demande à ce que LinkedIn offre plus de souplesse pour les industries et personnes dont le mode de communication le plus courant ne correspond pas aux canons très business et très orientés productivité devenus si fréquents, sur le réseau professionnel, que des comptes entiers sont dédiés à s’en moquer (mais plutôt depuis X ou Facebook).
Dans la même logique, et toujours en réaction aux expérimentations des dernières semaines, des internautes ont créé une pétition pour demander plus de visibilité sur le fonctionnement du réseau social professionnel. Entre autres requêtes, le texte formule celles d’un « processus formel pour expliquer toute chute inexpliquée du reach », de « transparence sur la manière dont les publications sont catégorisées et hiérarchisées » ou encore d’un « audit indépendant de l’algorithme et de son impact sur les voix marginalisées ».
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