↩ Accueil

Vue lecture

☕️ Apple veut se (re)relancer dans l’IA et recrute Amar Subramanya (ex Google et Microsoft)

En 2018, John Giannandrea prenait la tête du développement de Siri et l’IA. Apple l’avait débauché de chez Google. Six ans plus tard, la marque à la Pomme est largement à la traine sur l’intelligence artificielle.

Dans un communiqué, Apple annonce « que John Giannandrea, vice-président sénior de l’apprentissage automatique et de la stratégie IA chez Apple, quitte son poste et restera conseiller pour l’entreprise avant de prendre sa retraite au printemps 2026 ».

Dans la foulée, l’entreprise annonce qu’Amar Subramanya arrive et prend la place de vice-président de l’IA, sous la responsabilité de Craig Federighi (vice-président sénior de l’ingénierie logicielle). Le nouveau venu est un poids lourd du domaine : il a passé 16 ans chez Google et DeepMind (il s’est notamment occupé de Gemini), puis six mois comme vice-président de l’IA chez Microsoft.

Illustration de Flock représentant l'application Siri sous forme d'oeuf en gestation nourri par le logo apple via un cordon ombilical.

En mars dernier, Mark Gurman de Bloomberg expliquait que « Tim Cook avait perdu confiance dans la capacité du responsable de l’IA, John Giannandrea, à diriger le développement des produits, il déplaçait donc un autre cadre supérieur : Mike Rockwell, le créateur du Vision Pro ».

Dans le communiqué du jour, le même Tim Cook se dit « reconnaissant pour le rôle que John a joué dans la construction et l’avancement de notre travail en IA ». Il affirme qu’il a « joué un rôle clé dans la stratégie d’IA »… mais on se demande si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle étant donné l’état de l’IA chez Apple vis-à-vis de ses concurrents.

Amar Subramanya s’occupera notamment des modèles Apple Foundation, de la recherche en machine learning, de la sécurité et de l’évaluation de l’IA.

  •  

Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Données nitratées
Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Le comté de Morrow, dans l’Oregon, accueille d’immenses fermes et des usines agroalimentaires, mais aussi plusieurs centres de données de très grande taille (hyperscales) d’Amazon. Pour certains experts, ce mélange mène à un taux très élevé de nitrate dans l’eau potable, avec des effets délétères sur la santé humaine.

Éleveur de bétail, ancien commissaire du comté, Jim Doherty n’était initialement pas tellement intéressé par les problématiques d’eau. C’est l’accumulation de récits de maladies étranges et d’interruptions spontanées de grossesses, depuis son élection au comité de commissaires en 2016, qui lui a mis la puce à l’oreille : les habitants liaient ces enjeux à la qualité de l’eau potable.

Dans le comté et autour, 45 000 personnes tirent leur eau du bassin inférieur de l’Umatilla. D’après les relevés du ministère de la qualité environnementale de l’Oregon, la qualité de son eau se dégrade régulièrement depuis 1991, à mesure que la concentration en nitrates y augmente.

Si, en France, l’essentiel des centres de données sont refroidis en circuit fermé, aux États-Unis la technique la plus courante consiste à utiliser de l’eau en circuit ouvert. Par ailleurs, depuis 2022, deux tiers des centres de données nouvellement construits le sont dans des zones subissant déjà des stress hydriques. Dans le comté de Morrow, cela dit, ce ne sont pas les conflits d’usage qui posent problème, mais bien la pollution de l’eau : certains nitrates et nitrites présentent des risques cancérogènes (notamment de cancer colorectal) et génotoxiques pour l’être humain, ce qui explique que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande à la population française d’en limiter la consommation.

Depuis l’installation de son premier data center de près de 1 000 mètres carrés dans le comté de Morrow, en 2011, Amazon en a créé sept autres dans la région, et a obtenu des accords pour en construire cinq autres. Soutenus par un abattement fiscal de 15 ans octroyé pour chaque hyperscale, ces centres de données démultiplieraient la pollution de l’aquifère qui approvisionne les populations, d’après une enquête de Rolling Stones.

Reins en moins et interruptions de grossesse

En 2022, Jim Dohertey a mené ses propres tests : sur six premiers échantillons d’eau potable prélevée dans six foyers choisis au hasard, les six présentaient une concentration de nitrate beaucoup plus élevée que celle autorisée au niveau fédéral. Le commissaire a reproduit l’expérience avec 70 échantillons supplémentaires, pour constater que 68 d’entre eux présentaient des concentrations trop fortes, souvent proches de quatre fois celle autorisée.

Accompagné par un représentant du bureau local de la santé, Jim Doherty a sonné aux portes pour demander si des membres des foyers présentaient certaines des problématiques liées à la surexposition au nitrate. Auprès du magazine, le commissaire indique que sur les 30 premières visites, 25 se sont traduites par des déclarations d’interruptions spontanées de grossesses et au moins six comptaient une personne vivant avec un seul rein.

Accélération de la concentration en nitrates

Depuis près de trente ans, la pollution de l’eau s’accroît à force de rejets dans la nature d’eau pleine du nitrate issu des engrais des mégafermes installées dans la région. Depuis quinze ans, l’ajout des centres de données accélérerait la problématique : en pratique, les hyperscales d’Amazon pompent des millions de litres d’eau de l’aquifère chaque année, qu’ils redirigent ensuite vers les bassins d’eaux usées déjà traitées par le port de Morrow.

Historiquement, le port s’occupe d’en extraire les résidus solides, de brûler le méthane, puis de rediriger vers les plantations les eaux riches en azote qui, au contact du sol, produiront du nitrate. Avant même l’arrivée des centres de données, cela dit, les plantes peinaient à absorber tout le nitrate, et l’excédent était absorbé par les sols puis par l’aquifère du sous-sol. Divers experts interrogés par Rolling Stones estiment que l’arrivée des centres de données d’Amazon a aggravé cette logique de concentration de nitrate, puis de pollution via les rejets dans les champs.

Les centres de données consomment en effet eux aussi des eaux pleines de nitrates pour refroidir leurs serveurs. Par l’évaporation provoquée par la chaleur des équipements, les relevés de certains centres ont constaté des concentrations de l’ordre de 56 ppm, soit huit fois la limite de sécurité établie par l’État de l’Oregon. Or, en bout de course, cette eau rejoint elle aussi les bassins d’eaux usées, accélère la concentration globale en nitrate, puis, par le jeu des arrosages dans les champs, celle du stock d’eau potable.

Amazon se défend d’avoir un rôle dans l’affaire : sa porte-parole Lisa Levandowski indique que l’entreprise n’utilise aucun additif à base de nitrates, et que « le volume d’eau utilisé et rejeté par nos installations ne représente qu’une infime partie du réseau d’approvisionnement en eau », donc a un impact insignifiant sur le circuit du comté.

Sur place, une partie de la population pense le contraire. La directrice du groupe de défense des droits liés à l’eau Oregon Rural Action, Kristine Octrom, souligne notamment l’écart de pouvoir entre les différentes industries et sociétés concernées dans la production et la concentration de nitrates dans l’eau et celle des populations impactées.

  •  

Alerte sur Gemini 3 : des failles de sécurité béantes révélées !

gemini-3

En seulement cinq minutes, le joyau de Google, Gemini 3 Pro, a vu ses barrières de sécurité voler en éclats. Un test de résistance mené par des chercheurs sud-coréens a suffi pour exposer des vulnérabilités critiques, ravivant le débat sur la véritable maturité des IA de pointe et leur déploiement à grande échelle.

  •  

☕️ Asterion rachète le datacenter de Covilhã à Altice Portugal pour 120 millions d’euros

Empêtré dans sa colossale dette, même si Patrick Drahi repousse toujours les échéances, Altice n’en finit pas de vendre certaines de ses activités. Après le centre d’appels Intelcia au Maroc, c’est au tour du datacenter de Covilhã au Portugal d’être cédé pour 120 millions d’euros à Asterion, comme le rapporte Alloforfait. Il se trouve à environ 200 km de Porto et de Lisbonne.

Asterion Industrial Partners, se présente comme « une société d’investissement indépendante spécialisée dans les infrastructures de taille intermédiaire en Europe ». La transaction devrait être finalisée au premier trimestre, une fois les autorisations réglementaires obtenues.

Covilhã Data Center Campus
Covilhã Data Center Campus. Source : Asterion

Selon le communiqué, le datacenter « offre actuellement une capacité installée de 6,8 MW, mais une architecture modulaire permet une extension significative. Le datacenter peut accueillir jusqu’à 75 MW de plus grâce à de nouveaux modules au sein du campus existant, et il est également possible d’atteindre environ 175 MW sur un terrain adjacent bénéficiant d’une alimentation électrique déjà sécurisée ».

Comme lors de la vente des datacenters de SFR à UltraEdge pour 764 millions d’euros en juin 2024, « Altice restera le locataire principal dans le cadre d’un accord de services à long terme ».

La vente de l’opérateur SFR (Altice France) est pour rappel discutée avec ses trois concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange.

  •  

Microsoft l'admet : ses agents IA pour Windows 11 ont de dangereuses hallucinations, et pourtant...

copilot

Microsoft accélère l'intégration d'agents IA au cœur de Windows 11, transformant son système d'exploitation en une plateforme "agentique". Le géant technologique admet pourtant lui-même que cette technologie comporte des failles de sécurité inédites et des risques de "hallucinations", tout en poursuivant ce déploiement stratégique face à une concurrence féroce et une base d'utilisateurs de plus en plus méfiante.

  •  

Xreal dévoile les lunettes 1S, les premières au monde à faire une conversion vidéo 2D en 3D automatique et en plus elles sont abordables

Le fabricant chinois de lunettes de réalité augmentée lance un nouveau modèle d'entrée de gamme doté d'une technologie inédite capable de transformer instantanément les contenus 2D en expériences tridimensionnelles. C’est une première mondiale et cerise sur le gâteau, le prix n’est pas exorbitant !
 [Lire la suite]

Envie de retrouver les meilleurs articles de Frandroid sur Google News ? Vous pouvez suivre Frandroid sur Google News en un clic.

  •  

Cyberattaque chez France Travail : 1,6 million de jeunes exposés à un risque de fuite de données

Pirate

L’année 2025 s’achève comme elle a commencé pour France Travail : avec une cyberattaque. Après plusieurs incidents majeurs, l’agence a révélé qu’un piratage a permis l’accès aux données personnelles de 1,6 million de jeunes suivis par les Missions Locales. Si aucun mot de passe ni information bancaire n’a été touché, l’ampleur des données impose la plus grande des vigilances.

  •  

La fin de l’oreille absolue ? 97 % des auditeurs trompés par la musique générée par l’IA

Vous pensiez que votre oreille musicale pouvait détecter la main d’un compositeur humain ? Il est temps de revoir vos certitudes. Une récente étude révèle que la frontière entre la musique humaine et les créations générées par intelligence artificielle est désormais quasi invisible.

L’article La fin de l’oreille absolue ? 97 % des auditeurs trompés par la musique générée par l’IA est apparu en premier sur Toms Guide.

full

thumbnail
  •  

Actualité : Déjà 20 millions d'emplois remplaçables par l'IA aux US : “la pointe de l'iceberg”, alerte le MIT

Le débat sur le remplacement effectif des travailleurs par l'IA plutôt que leur simple éviction sous prétexte technologique vient de recevoir un éclairage nouveau. Des chercheurs du MIT ont scruté les trajectoires professionnelles de 151 millions de salariés américains et abouti à une conclusion tranchante : les systèmes d'IA actuels possèdent déjà l...

  •  

Découverte et test du D4 SSD de TerraMaster, un boîtier USB 4/Thunderbolt 3 pouvant accueillir jusqu'à quatre SSD NVMe M.2 2280

Bonjour à tous,

Je vous invite à lire un nouvel article de test sur le D4 SSD de TerraMaster et à discuter sur celui-ci. Le D4 SSD est un boîtier se connectant en USB 4/Thunderbolt 3 dans lequel on y insère jusqu'à quatre SSD NVMe. L'article présente en détaille le périphérique et donne aussi un aperçu des performances pouvant être obtenues.

Bonne lecture !

  •  

La nouvelle Google Pixel Watch 4 profite enfin d’une première baisse de prix (-20 %)

La Google Pixel Watch 4

Dévoilée cet été, la Google Pixel Watch 4 est une montre connectée premium précise, complète et qui a même bénéficié de quelques améliorations. Et elle affiche enfin un prix réduit : Amazon et Darty la proposent à 329 euros au lieu de 399 euros.
 [Lire la suite]

Les bons plans n’attendent pas : abonnez-vous à notre canal WhatsApp Frandroid Bons Plans ! (zéro spam, promis).

  •  

Après le fiasco Siri, Apple se sépare de son responsable de l’IA et le remplace par an ancien de chez Google

Toujours empêtré dans son retard sur l’IA générative, Apple va bousculer son organigramme en embauchant un ancien responsable de chez Google pour remplacer John Giannandrea.
 [Lire la suite]

Rejoignez-nous de 17 à 19h, un mercredi sur deux, pour l’émission UNLOCK produite par Frandroid et Numerama ! Actus tech, interviews, astuces et analyses… On se retrouve en direct sur Twitch ou en rediffusion sur YouTube !

  •  

Actualité : Cyberattaque chez France Travail : un seul compte piraté a suffi pour exposer 1,6 million de dossiers

Les deux institutions ont révélé qu'un acte de malveillance informatique a conduit à la consultation non autorisée d'informations concernant environ 1,6 million de jeunes. L'incident intervient alors que l'ouverture du système d'information de France Travail à ses partenaires, prévue par la loi pour le plein emploi, multiplie les points d'accès poten...

  •  

Ce forfait mobile à moins de 9 € cache une excellente surprise pour vos voyages en Europe

Affiché à seulement 8,49 euros par mois, ce forfait 5G propose un volume de data impressionnant pour ce tarif. C'est une offre sans engagement idéale pour profiter de la vitesse du réseau sans faire grimper la facture.
 [Lire la suite]

Tous nos articles sont aussi sur notre profil Google : suivez-nous pour ne rien manquer !

  •