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Le streaming dans le cloud arrive sur PlayStation Portal, dès le 6 novembre 2025

Le streaming dans le cloud arrive sur PlayStation Portal dès demain, jeudi 6 novembre. Cette mise à jour majeure permettra aux membres PlayStation Plus Premium de jouer à leurs jeux PS5 directement depuis le cloud, sans avoir besoin de connecter leur console via le Remote Play. Les joueurs pourront accéder à des milliers de jeux PS5 compatibles avec le streaming dans le cloud, dont Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 et Grand Theft Auto V. Les catalogues PlayStation Plus Game Catalog et Classics Catalog proposeront également des centaines de titres streamables, parmi lesquels Cyberpunk 2077, God of War Ragnarök, Hogwarts Legacy, Sword of the Sea et The Last of Us Part II Remastered. Le streaming dans le cloud permet de jouer facilement où que vous soyez, à l’hôtel, dans un café ou chez un ami, même si votre PS5 à la maison est éteinte ou utilisée par un autre compte. Le PS Portal bénéficie également d’une nouvelle interface avec trois onglets : * Remote Play : pour jouer aux titres installés sur votre PS5. * Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles. * Recherche : pour trouver rapidement un jeu et y accéder via QR code. De nombreuses nouveautés viennent enrichir l’expérience : * Audio 3D sur les jeux pris en charge (avec périphérique audio compatible comme les casques Pulse Explore et Pulse Elite). * Verrouillage par mot de passe. * Écran d’état réseau pour surveiller la connexion. * Boutique en jeu pendant le streaming. * Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille de texte ajustable). * Invitations à des jeux accessibles depuis le menu rapide. (Lire la suite)
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Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Aller anfang ist schwer
Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Deutsche Telekom a annoncé mardi la transformation imminente d’un centre de données installé à Munich en une « usine IA ». Le projet, chiffré à 1 milliard d’euros, doit voir le jour dès 2026, au service des clients industriels du pays.

Les chiffres évoqués n’ont rien à voir avec les promesses d’investissement formulées par les grands noms de l’IA et du cloud aux États-Unis, mais ils devraient tout de même contribuer à augmenter de 50 % la capacité de calcul IA disponible en Allemagne, affirme Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet annoncé, mardi 4 novembre, la construction prochaine d’une « usine IA » dotée d’un budget d’environ 1 milliard d’euros.

0,5 exaflops et 20 Po de stockage

Pour ce faire, Deutsche Telekom ne partira pas de zéro : l’entreprise indique qu’elle va convertir un datacenter déjà existant, en partenariat avec un intégrateur spécialisé, l’Allemand Polarise, pour l’équiper de plus d’un millier de systèmes NVIDIA DGX B200 et de serveurs NVIDIA RTX Pro équipés d’environ 10 000 GPU de classe Blackwell. L’ensemble devrait être accompagné de 20 Po de stockage et délivrer une puissance de calcul de l’ordre de 0,5 exaflops.

La réutilisation d’un centre de données existant, déjà construit et disposant d’une alimentation électrique adaptée, permet à Deutsche Telekom d’avancer un calendrier particulièrement optimiste : son usine IA devrait ainsi débuter ses opérations dans le courant du premier trimestre 2026. NVIDIA est présenté non seulement comme un fournisseur, mais aussi comme un partenaire du projet, ce qui a vraisemblablement permis de sécuriser les approvisionnements nécessaires sur un marché à flux tendus.

De l’idée à l’annonce officielle, il ne se serait écoulé que six mois, clame l’opérateur allemand dans un communiqué, qui indique avoir développé son projet indépendamment du plan d’action de la Commission européenne pour le développement de l’IA sur le Vieux Continent.

Un cloud piloté par une stack SAP

Le projet se veut porté par des enjeux de souveraineté, à la fois nationale et économique. Cette usine IA a en effet vocation à servir les besoins des acteurs industriels du pays, estime l’opérateur. « L’ingénierie mécanique et l’industrie ont fait la force de ce pays. Mais là aussi, nous sommes confrontés à des défis. L’IA représente une formidable opportunité. Elle contribuera à améliorer nos produits et à renforcer nos atouts européens », promet Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. L’opérateur indique que plusieurs « partenaires et clients » ont déjà manifesté leur intérêt pour ce futur cloud IA, parmi lesquels Siemens et Deutsche Bank.

En matière de débouchés, il évoque par exemple la création de jumeaux numériques dans l’automobile ou l’aéronautique, mais aussi le « développement de robots grâce à l’apprentissage et à la validation basés sur des simulations physiquement précises ». Ici, le destinataire est nommément cité : il s’agit de la société Agile Robots, spin-off de l’Institut de robotique et de mécatronique du German Aerospace Center, également basée à Munich.

Si la dominante de ce cloud IA se veut à la fois allemande et industrielle, Deutsche Telekom adopte en réalité une approche plutôt agnostique. De la même façon que le futur Campus IA français sera ouvert aux GAFAM, Deutsche Telekom accueillera ainsi l’américain Perplexity parmi ses clients, sans doute rejoint à terme par d’autres acteurs du monde des grands modèles de langage (LLM).

L’opérateur s’est par ailleurs assuré les services d’un autre poids lourd allemand : l’éditeur de progiciels SAP. « Deutsche Telekom fournit l’infrastructure physique, et SAP fournit la plateforme et les applications SAP Business Technology, y compris les technologies d’IA modernes », indique l’entreprise, qui capitalisera donc sur cette « Deutschland-Stack » pour aller chercher des clients allemands sensibles aux problématiques de souveraineté géographique.

Le projet, soutenu par le ministre fédéral du Numérique, Karsten Wildberger, doit faire office de figure de proue pour l’initiative « Made 4 Germany » qui, à la façon du Choose France orchestré par Emmanuel Macron, vise à jouer des synergies avec une sélection de cent entreprises de premier plan pour encourager le développement de nouvelles activités économiques sur le sol allemand.

Les deux voisins auront d’ailleurs bientôt l’occasion d’échanger leurs vues sur le sujet puisque, comme le rappelle Contexte, le cloud et la préférence européenne devraient être les deux principaux sujets de discussion du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique, organisé le 18 novembre prochain.

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GTA 6 pourrait être reporté une seconde fois, Rockstar étant à court de temps.

GTA 6 pourrait une nouvelle fois être repoussé. Reece Reilly, animateur du podcast Kiwi Talkz et fin connaisseur du secteur, a partagé des informations inquiétantes concernant le développement du jeu. En réponse au tweet, Reilly a révélé avoir reçu des informations contradictoires de la part de développeurs travaillant dans différents studios de Rockstar Games. Sans affirmer explicitement qu'un report était certain, il a laissé entendre qu'il n'y avait aucune garantie que la date de sortie actuelle soit respectée. Reilly suppose qu'un débat est en cours chez Rockstar concernant la faisabilité d'une sortie le 26 mai 2026. Selon ses informations, la production serait presque terminée, mais des tests approfondis restent nécessaires. Les développeurs veulent éviter un fiasco comme celui du lancement de Cyberpunk 2077, tristement célèbre pour ses nombreux bugs. La situation est d'autant plus compliquée par les récents licenciements chez Rockstar Games, qui ont touché des dizaines d'employés. Cela représente un défi supplémentaire pour l'équipe qui tente de mener à bien l'un des projets les plus ambitieux de l'histoire du jeu vidéo. Il convient de noter que GTA 6 a déjà été reporté une première fois, sa date de sortie initiale étant prévue pour mai 2026. Depuis, le studio n'a fait aucun commentaire sur l'avancement du développement, alimentant ainsi les spéculations et l'incertitude parmi les fans. (Lire la suite)
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Test Shape of Dreams (PC) -Un roguelite inspiré des MOBA

Shape of Dreams débarque sur PC comme une bouffée d'air frais dans le paysage des roguelikes d'action . Ce titre combine un gameplay hack'n'slash avec une approche MOBA, offrant aux joueurs une expérience riche en stratégie et en personnalisation. L'intrigue de Shape of Dreams se déroule dans un monde onirique imprégné d'angoisses et de mystères qui défient les schémas narratifs traditionnels. Le récit s'appuie davantage sur les sensations et les évocations que sur une histoire explicite, sa structure laissant place à l'interprétation personnelle. La nature surréaliste de l'univers du jeu reflète un rêve à explorer, où chaque recoin invite à découvrir des fragments de souvenirs et les souvenirs d'une humanité insaisissable. Cette approche narrative minimaliste a le mérite de préserver une atmosphère évocatrice et mystérieuse, parfaitement adaptée à l'univers mélancolique et onirique du titre. L'absence d'histoire traditionnelle pourrait toutefois s'avérer insuffisante pour ceux qui recherchent une exploration approfondie et des liens narratifs solides entre les personnages et le décor. Néanmoins, l'intrigue sert de toile de fond poétique au chaos dynamique du gameplay, privilégiant l'immersion sensorielle plutôt que l'explication rationnelle. Les personnages sont peu décrits narrativement, privilégiant une variété de styles de jeu et de personnalisation. Chaque héros est porteur d'expériences et de constructions différentes, ce qui compense le manque de narration explicite. Avant d'aborder le gameplay,, nous tenons à vous rassurer : Shape of Dreams est localisé en français, ce qui facilite l'accès à ceux qui préfèrent notre langue sans sacrifier l'atmosphère originale. (Lire la suite)
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Amazon déclare la guerre aux navigateurs dotés d'IA : et non, ce n'est pas pour le bien des utilisateurs.

Amazon a déclenché une nouvelle guerre dans le monde des navigateurs IA, une guerre qui était déjà menée à distance depuis un certain temps et qui met en lumière plusieurs types de problèmes liés à l'(abus) de l' intelligence artificielle . Le géant du commerce électronique qualifie Perplexity et son navigateur Comet d'« application tierce ». Le message d'Amazon est clair : lorsqu'un service effectue des achats pour le compte d'utilisateurs auprès d'autres opérateurs, il doit respecter des règles précises. Selon Amazon , ces applications doivent fonctionner de manière transparente et respecter les décisions des fournisseurs quant à leur participation. La raison invoquée est la protection de l'expérience utilisateur , présentée comme une priorité dans la gestion des interactions interplateformes. Dans ce texte , Amazon affirme qu'il est « relativement simple » de définir des règles pour les tiers qui effectuent des achats pour le compte de clients sur d'autres services. Le principe fondamental est la transparence opérationnelle , une exigence qui ne souffre d'aucune exception. Pour paraître moins partial, Amazon cite les applications de livraison de repas et les restaurants , les applications de livraison et les magasins , les agences de voyages en ligne et les compagnies aériennes . L'objectif est que tous ces acteurs déterminent s'ils ont intérêt à participer à un canal d'intermédiation et, le cas échéant, comment . Vient ensuite le point crucial : Amazon indique avoir demandé à plusieurs reprises à Perplexity de retirer Amazon de Comet , « notamment en raison de la détérioration significative de l’expérience d’achat et du service client qu’elle propose ». Entre les lignes, on comprend qu'Amazon ne souhaite pas que les agents d'IA commettent une erreur et que l'utilisateur blâme Amazon. Mais il y a peut-être une autre explication. Les navigateurs agentsifs commencent à envahir l'un des rares « terrains en ligne » qui, jusqu'à présent, n'avaient pas subi de contrecoup de l'IA : le commerce électronique, et Amazon, leader du secteur, choisit immédiatement la meilleure défense : l'attaque. Alors pourquoi ne pas s'en prendre à Atlas d'OpenAI ? Cela aurait-il un lien avec les 33 milliards d'euros versés à Amazon ? C'est un péché de penser du mal des autres, mais vous avez souvent raison… (Lire la suite)
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OpenAI lance Sora 2 sur Android : l’invasion des deepfakes se heurte à des problèmes d’APK

OpenAI lance Sora 2 sur Android . L' application vidéo générée par IA fait également ses débuts sur le système de Google, avec toutes les dernières fonctionnalités récemment lancées sur iPhone : création , partage et remixage de vidéos, le tout dans un flux social qui permet de rendre publics des deepfakes , comme si de rien n'était. Après son lancement sur iOS en septembre, Sora a dépassé le million de téléchargements en seulement cinq jours, et sa base de téléchargements devrait croître de façon exponentielle grâce à sa disponibilité sur le Google Play Store , mais pas pour tout le monde. OpenAI a annoncé la disponibilité de Sora sur Google Play dans seulement sept marchés : les États-Unis , le Canada , le Japon , la Corée , Taïwan , la Thaïlande et le Vietnam . Nous avons essayé d' installer l'application en récupérant le fichier apk depuis APKMirror , mais à chaque fois que nous essayons de lancer l'application, nous sommes renvoyés au Play Store, sans possibilité de la lancer . En effet, une fois lancée, Sora effectue un contrôle d'intégrité et de géolocalisation via Google Play Services , afin d'éviter une installation manuelle dans les pays où l'application n'est pas disponible . Avec un fichier APK modifié, il devrait être possible de les contourner, mais nous ne vous conseillons pas de le faire, car vous pourriez installer un logiciel dangereux sur votre smartphone. Dès son ouverture, Sora 2 propose un flux de type TikTok alimenté par des clips générés par l'IA . Ce flux rassemble les publications de la communauté. Des outils intégrés permettent de créer , partager et remixer des vidéos directement depuis l'application. Mais la fonctionnalité la plus célèbre s'appelle « caméo » : Sora permet de créer du contenu où l'on se met en scène, soi-même ou ses amis , ou encore en empruntant l'« avatar » de personnalités comme Sam Altman. N'importe qui peut créer de fausses vidéos avec de fausses personnes , et seul le petit logo de Sora est superposé pour indiquer qu'il s'agit d'une IA. Combien de temps faudra-t-il avant que tous les réseaux sociaux soient envahis par ce type de contenu ? Un contenu auquel la plupart des utilisateurs croiront sans trop de difficultés . Ces dernières semaines, Sora a essuyé de vives critiques concernant sa gestion des deepfakes et la protection des droits d'auteur . Les protestations ont entraîné un revirement de la politique de retrait des ayants droit. OpenAI prévoit d'autoriser ces derniers à facturer leurs apparitions, mais pour l'instant, le service étant encore en développement, la stratégie reste incitative ; les mesures coercitives ne seront prises que plus tard. (Lire la suite)
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Android 16 rend-il Android Auto complètement dingue ? Les signalements de problèmes se multiplient

Avec le déploiement de la mise à jour Android 16 sur les appareils Samsung , les signalements de problèmes de connexion à Android Auto se multiplient . Ces dernières semaines, plusieurs utilisateurs ont publié des messages sur les forums d'assistance Google faisant état de connexions lentes ou défaillantes après la mise à jour. Les cas les plus fréquemment cités concernent les Google Pixel et Samsung Galaxy (pour des raisons évidentes de distribution et de mise à jour), mais uniquement les modèles ayant bénéficié d'une mise à jour d'Android 15 vers Android 16 , et non ceux avec cette dernière version préinstallée. Dans certains cas, Android Auto se déconnecte au bout d'un certain temps, dans d'autres, la connexion n'aboutit jamais. Certains utilisateurs signalent que les nouvelles mises à jour ont temporairement atténué le problème avant qu'il ne réapparaisse. En résumé, les correctifs mentionnés apportent une amélioration temporaire à Android Auto . Il faut dire que le problème ne semble pas être très répandu, et seul un petit nombre de rapports lient directement l'anomalie à Android 16 . C'est un avantage d'un côté, un inconvénient de l'autre, car cela ne permet pas de s'attaquer au problème à la racine, les erreurs de connexion à Android Auto apparaissant régulièrement pour diverses raisons. Dans tous les cas, la meilleure façon d'aider est probablement de laisser un commentaire sur le site d'assistance Google, en détaillant votre expérience. (Lire la suite)
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Google Maps s'impose de plus en plus comme le système de navigation de référence

Google introduit une fonctionnalité dans Maps conçue pour ceux qui se perdent aux échangeurs et aux changements de voie. Elle s'appelle Live Lane Guidance et adapte l'itinéraire en fonction de la voie sur laquelle vous circulez, grâce à la caméra frontale du véhicule et à l'analyse par intelligence artificielle . Dans les prochains mois, cette nouvelle fonctionnalité sera disponible sur les voitures équipées de Google , à commencer par la Polestar 4. Au lancement, elle sera disponible pour les modèles vendus aux États-Unis et en Suède , tandis que Google a indiqué son intention d'étendre son support en collaborant avec d'autres constructeurs . Le système utilise les marquages ​​au sol et la signalisation routière capturés par la caméra frontale du véhicule. Un modèle d'intelligence artificielle analyse ces informations en temps réel et les intègre à la navigation Google Maps . Le système propose un guidage audio et visuel qui tient compte de la voie occupée. Si la sortie se trouve à droite et que le véhicule circule à gauche , le système signale au conducteur de changer de voie . (Lire la suite)
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☕️ Faille critique dans le paquet NPM de React Native, la mise à jour s’impose

Une importante faille critique a été découverte dans le paquet NPM React Native Community CLI, très populaire chez les développeurs (de 1,5 à 2 millions de téléchargements par semaine). Présentant un score CVSS de 9,8 sur 10, elle présente une dangerosité quasi maximale et peut être exploitée à distance sur toutes les plateformes Windows, macOS et Linux.

La vulnérabilité a été découverte par jFrog et estampillée CVE-2025-11953. « Cette vulnérabilité permet à des attaquants distants non authentifiés de déclencher facilement l’exécution arbitraire d’une commande du système d’exploitation sur la machine exécutant le serveur de développement de react-native-community/cli, ce qui représente un risque important pour les développeurs », explique l’entreprise.

En outre, et contrairement aux vulnérabilités habituelles découvertes dans les serveurs de développement, la faille CVE-2025-11953 peut être exploitée à distance. Elle réside dans le fait que le serveur de développement Metro, utilisé par React Native pour créer du code et des ressources JavaScript, se lie à des interfaces externes par défaut, au lieu de localhost. Il expose un point de terminaison « /open-url » qui devient alors vulnérable aux injections de commandes du système d’exploitation.

Concrètement, un utilisateur non authentifié peut se servir de la faille pour envoyer une requête POST spécialement conçue au serveur pour lui faire exécuter des commandes arbitraires. Dans le billet de jFrog, on peut lire que les chercheurs ont réussi à exploiter la faille sur Windows avec un contrôle total des paramètres. Sur macOS et Linux, ils sont parvenus à l’exécution de code avec un contrôle limité des paramètres. Cependant, avec des tests supplémentaires, ils estiment pouvoir parvenir au contrôle total.

Cette vulnérabilité critique est présente dans un très grand nombre de versions, de la 4.8.0 à la 20.0.0-alpha.2. Elle est corrigée depuis la version 20.0.0, publiée depuis octobre. Comme souvent dans ce genre de cas, les informations sur la faille n’ont été données qu’une fois que l’éditeur – ici Meta – a pu corriger la faille et qu’un nombre suffisant de développeurs ont récupéré la dernière version.

Seules les personnes utilisant donc une version plus ancienne que la 20.0.0 et utilisant le serveur Metro sont vulnérables. Pour jFrog cependant, cette faille « est particulièrement dangereuse en raison de sa facilité d’exploitation, de l’absence d’exigences d’authentification et de sa large surface d’attaque ».

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Peugeot Polygon : la future 208 se dévoile d'abord dans Fortnite

Peugeot Polygon Concept habitacle

Peugeot brouille les pistes entre réel et virtuel en choisissant l'univers de Fortnite pour offrir un premier aperçu de son concept-car Polygon. Une stratégie audacieuse qui préfigure non seulement le futur design de la marque, mais aussi celui de l'un de ses modèles phares, la 208.

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Une nouvelle plateforme sans scrupules déferle sur Internet : Dare Market

Une nouvelle plateforme en ligne promet des gains rapides en cryptomonnaie en échange de canulars, de provocations et de cascades. Les utilisateurs publient des vidéos de défis relevés, et les créateurs des vidéos les plus populaires reçoivent des jetons. Le concept s'apparente à une émission de téléréalité en direct, mais sans scénario, sans règles ni contraintes éthiques. Les critiques comparent ce projet à des épisodes de « Black Mirror », où la société sacrifie volontairement sa dignité au profit du divertissement et de l'influence sur les réseaux sociaux. Dare Market se présente comme « la plateforme la plus folle d'Internet ». Le concept est simple : un utilisateur propose un défi et une récompense en cryptomonnaie Solana. D'autres utilisateurs se filment en train de relever le défi. L'auteur du défi initial désigne le gagnant, et la plateforme prélève une commission sur le gain. Les autres participants ne reçoivent rien, même s'ils relèvent le même défi. Le modèle opérationnel encourage la production massive de contenu, chacun cherchant à capter l'attention, à gagner de l'argent et à obtenir une reconnaissance. Les utilisateurs peuvent également promouvoir leurs services en proposant d'effectuer des tâches spécifiques en échange d'un nombre déterminé de jetons. La fondatrice de la plateforme, Isla Rose Perfito, a décrit cette forme d'interaction comme une réponse aux besoins de la génération moderne, pour qui la popularité et le profit sont souvent plus importants que la sécurité et la confidentialité. Bien que Dare Market gagne en popularité, des tendances similaires se sont déjà manifestées. Au début de l'ère YouTube, les blagues virales, souvent de mauvais goût, ont connu un grand succès. Plus tard, les algorithmes des plateformes de médias sociaux ont mis en avant des contenus de plus en plus extrêmes, engendrant une série de polémiques liées à la moquerie d'enfants, à l'intrusion sur la propriété privée et à l'enregistrement de scènes choquantes. En 2024, une cryptomonnaie basée sur un mème a également gagné en popularité, créant une communauté qui encourageait les exploits à haut risque. Dans certains cas, cela a entraîné de véritables blessures et des infractions à la loi.Dare Market affirme avoir mis en place des mesures de sécurité. La modération automatique est conçue pour bloquer les défis susceptibles de mettre en danger la vie ou l'intégrité physique des utilisateurs, ou d'inciter à la violence. Cependant, l'histoire d'Internet montre que lorsque la pression concurrentielle se conjugue à la promesse de gains rapides, les utilisateurs sont souvent tentés de franchir les limites. L'un des aspects les plus inquiétants de Dare Market réside dans la conception même de son système de récompenses. La récompense est attribuée à une seule personne, ce qui intensifie la compétition et incite les participants à des actions toujours plus extrêmes. Les utilisateurs peuvent gagner rapidement en popularité, mais au détriment de leur image, de leur vie privée ou de leur sécurité. Les critiques comparent la plateforme à un « laboratoire de comportement social » où les humains deviennent leur propre produit. Bien que la machine rejette les défis les plus dangereux, elle n'empêche pas ceux qui pourraient être humiliants ou exploiter la pression sociale. Dare Market est l'un des premiers projets à utiliser la monnaie numérique comme outil financier direct pour récompenser les comportements performants. Cela soulève des questions quant à l'avenir de l'économie du contenu et à l'éthique des systèmes d'incitation numériques. Quand l'argent, la notoriété et la concurrence se rencontrent, les frontières évoluent plus vite que la réglementation. Dare Market opère au carrefour de la culture des influenceurs, de la gamification des médias sociaux et de la libre circulation des cryptomonnaies. La question qui commence à se poser au sein de la communauté tech est la suivante : s'agit-il d'une nouvelle expérience qui se terminera par une série de scandales, ou du début d'une nouvelle économie numérique fondée sur le spectacle ? Pour l'instant, la plateforme est opérationnelle, en pleine croissance et attire l'attention. Et comme c'est souvent le cas dans l'histoire d'Internet, elle aura le temps de modifier les comportements de milliers d'utilisateurs avant d'être jugée. (Lire la suite)
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Le prix de la mémoire DRAM augmente plus vite que celui de l'or.

L'année 2025 restera dans l'histoire de l'industrie technologique comme une période de forte augmentation des prix de la mémoire DRAM. D'après les dernières données du CTEE, les prix contractuels de ce composant essentiel pour les ordinateurs et les serveurs ont augmenté de 171,8 % en glissement annuel au troisième trimestre 2025. L'ampleur de ces hausses est telle que la DRAM devient plus chère que… l'or. Le principal responsable de cette flambée des prix est, bien sûr, l'industrie de l'intelligence artificielle. L'essor des centres de données prenant en charge les modèles d'IA génératifs et l'apprentissage neuronal avancé a engendré une demande sans précédent en mémoire serveur, notamment en modules HBM (High Bandwidth Memory) et RDIMM. Selon Chen Libai, président d'ADATA, le quatrième trimestre 2025 devrait marquer le début d'un « marché haussier pour la DRAM », et l'on peut s'attendre à une grave pénurie de ce composant en 2026. Cela signifie que les prix pourraient augmenter encore plus rapidement, les consommateurs en ressentant les effets avec un certain délai, car les taux contractuels plus élevés commencent tout juste à se répercuter sur le marché de détail. La croissance est manifeste depuis des mois, mais elle s'est récemment accélérée, les prix contractuels des mémoires NAND et DRAM augmentant de 15 à 20 % en septembre 2025. En octobre, on évoquait déjà des hausses de prix d'environ 30 %, qui ont atteint jusqu'à 50 % en quelques semaines. À présent, en cette fin d'année, les données confirment que l'ampleur de la croissance annuelle a dépassé toutes les prévisions. Le marché grand public est particulièrement difficile. Des fabricants comme Samsung, Micron et SK Hynix réorientent de plus en plus leurs lignes de production, délaissant les modules DDR5 pour ordinateurs personnels au profit de la mémoire serveur à large bande passante. Par conséquent, les utilisateurs d'ordinateurs paient des prix toujours plus élevés pour des produits identiques. La demande croissante de serveurs d'IA n'affecte pas seulement la DRAM. La mémoire flash NAND et les disques durs, qui constituent la base de l'infrastructure de stockage de données dans les centres de calcul, voient également leur prix augmenter. Les fournisseurs de composants prévoient que cette tendance se poursuivra pendant au moins quatre ans, soit la période durant laquelle certains fabricants ont déjà signé des contrats d'approvisionnement avec les géants du secteur, Samsung et SK Hynix. (Lire la suite)
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AMD enregistre un troisième trimestre record grâce aux divisions Client et Gaming

AMD earnings q3 2025

AMD vient de dévoiler ses chiffres pour le troisième trimestre de son exercice 2025 et autant le dire clairement : ils sont excellents. Dans le détails, les rouges annonce un chiffre d’affaire record de 9,2 Md$ avec un taux de marge brute de 52 %. Sur un an, cela représente une hausse de 36 %. […]

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Après avoir produit des « hallucinations » diffamatoires, Google a décidé de se séparer de son IA Gemma

gemma

Le mastodonte Google a été contraint de retirer rapidement son modèle d'intelligence artificielle open source, Gemma, de sa plateforme publique AI Studio. Pour quelle raison ? Une « hallucination » d'une gravité désastreuse. L'IA a à tort incriminé une sénatrice américaine, produisant même de faux reportages pour soutenir ses allégations mensongères.

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La bataille des éditeurs de presse face à Common Crawl continue

Common or paywalled ?
La bataille des éditeurs de presse face à Common Crawl continue

Alors que Common Crawl fournit des téraoctets de données d’entrainement aux entreprises d’IA générative, l’organisation est accusée de récupérer des contenus placés derrière des paywalls. La presse, en France ou ailleurs, essaye de bloquer l’aspiration de ses contenus via des procédures judiciaires, mais la plupart des paywalls laissent des trous pour jouer le jeu de l’indexation dans les moteurs de recherche.

La base de données Common Crawl est sous le feu des critiques de la presse parce qu’elle fournit aux entreprises d’IA générative comme OpenAI, Google, Anthropic, Nvidia, Meta ou Amazon énormément de contenus pour l’entrainement de leurs modèles.

La plupart des grands modèles de langage s’appuient, depuis leurs origines, sur cette base de données. Celle-ci regroupe des téraoctets de textes moissonnés sur le web. Tous les mois, une nouvelle archive est publiée par Common Crawl, gérée par une structure à but non lucratif.

Ainsi, le lot d’octobre 2025 contient 2,6 milliards de pages web, correspondant à 126 téraoctets de données compressées. Si la légalité de ce genre de moissonnage pour la recherche ou pour l’indexation ne fait pas de doute, il y en a plus pour des projets commerciaux d’IA générative, notamment car leurs systèmes peuvent régurgiter les contenus qui sont sous copyright ou sous d’autres régimes de droit d’auteurs.

Des articles sous paywall dans Common Crawl ?

Ce lundi 4 novembre, The Atlantic a publié un article à propos de la base de donnée qui accuse la structure à but non lucratif d’avoir ouvert une porte dérobée (backdoor) pour les entreprises d’IA leur permettant d’entrainer leurs modèles sur les articles de presse sous paywall, et de mentir à ce sujet aux éditeurs de presse.

Notre confrère, Alex Reisner, estime que les archives de Commons Crawl contiennent « des millions d’articles provenant d’organismes de presse du monde entier, notamment The Economist, Los Angeles Times, The Wall Street Journal, The New York Times, The New Yorker, Harper’s et The Atlantic ».

En France, l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) et le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) sont passés à la vitesse supérieure début septembre en mettant en demeure début septembre Common Crawl de retirer les sites de leurs membres de son archivage.

Retrait des articles de 81 éditeurs français

Un mois après, les deux lobbys de la presse ont obtenu le retrait des contenus de 81 éditeurs. Dans une interview au Journal du Net publiée début septembre, Léa Boccara, responsable du pôle juridique et des affaires publiques de l’Alliance, accusait aussi l’organisme à but non lucratif d’archiver des articles payants : « Nous sommes face à un crawling de masse d’articles et d’extraits d’articles, qui contourne les paywalls ». Elle rejoint ainsi les accusations lancées par The Atlantic.

On peut facilement imaginer, comme nos confrères états-uniens l’affirment, que Common Crawl ne se logue pas à chaque site d’information pour aspirer les contenus, mais qu’il contourne les paywalls. Et, en effet, de nombreux systèmes utilisés par la presse pour bloquer l’accès à leurs contenus se contentent de cacher avec du code javascript le texte des articles. Ainsi, alors qu’un navigateur ne l’affichera pas à l’utilisateur lambda d’un navigateur, un crawler peut facilement le récupérer.

Ajoutons qu’une bonne partie des éditeurs de presse savent que, derrière ce genre de « paywall », leurs contenus ne sont que vaguement protégés, ce qui permet de laisser les robots des moteurs de recherche classiques moissonner ces articles, et de mieux les valoriser dans leurs résultats.

Common Crawl réfute

Common Crawl a réagi à l’article de The Atlantic dans un billet publié le même jour. L’organisation réfute les accusations de mensonges envers les éditeurs de presse : « Cela donne une image fausse du fonctionnement de Common Crawl et des valeurs qui guident notre travail ». Elle ajoute : « Nous ne contournons pas les « paywalls », ne nous connectons à aucun site web et n’utilisons aucune méthode visant à contourner les restrictions d’accès ».

Elle affirme avoir toujours eu une approche transparente en publiant le code de son crawling et en le documentant publiquement, en identifiant l’user agent « CCBot » de son bot de crawling, en respectant les robots.txt et en se conformant « aux demandes de retrait et de suppression qui nous sont envoyées de bonne foi ».

Dans l’article de The Atlantic, le responsable de Common Crawl, Rich Skrenta, avait été plus direct, répondant que les éditeurs faisaient une erreur en s’excluant d’eux-mêmes de la « recherche 2.0 ». Il ajoutait : « Vous n’auriez pas dû publier votre contenu sur Internet si vous ne vouliez pas qu’il figure sur Internet ».

Enjeu économique avec des contrats à la clé

Reste que la presse n’engage pas ces démarches pour bloquer entièrement tout accès à leurs articles payants aux entreprises d’IA générative. En effet, comme l’explique l’Alliance de la presse d’information générale il y a là « un enjeu économique majeur » autour d’accords financiers avec ces mêmes entreprises d’IA.

Le Monde et Prisa Media ont, par exemple, dès le début de l’année 2024, signé des contrats avec OpenAI. L’Alliance s’appuie d’ailleurs sur l’exemple des accords noués avec Google sur les droits voisins concernant son moteur de recherche.

Louis Dreyfus, président du directoire du journal, expliquait encore récemment à l’INA que son groupe de presse a « vocation à signer d’autres accords avec d’autres acteurs ». Si Le Monde a aussi signé un contrat avec Perplexity, le responsable du journal explique que celle-ci n’a pas la possibilité d’entrainer de LLM avec ses articles, contrairement à OpenAI.

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