UE : Apple aimerait se débarrasser du manuel papier obligatoire

Nous étions passé à côté de l’annonce initiale de la fin programmée de CocoaPods, un gestionnaire de paquets très populaire dans le monde du développement Apple. Ce type d’outil est très utilisé par les développeurs, car il permet de simplifier la gestion des dépendances indispensables à toute app un minimum complexe. Pour simplifier, CocoaPods permet de récupérer des briques (frameworks, SDK…) qui vont servir à créer un programme, ce qui évite au développeur d’avoir à tout coder lui-même.
Si ce genre d’utilitaires reste indispensable dans la trousse à outils de tout développeur, il existe plusieurs options et Swift Package Manager (SPM) créé par Apple a largement pris le relai de CocoaPods. Ce gestionnaire de paquets plus récent n’est peut-être pas aussi sophistiqué que son ancêtre, il a pour lui d’être directement intégré à Xcode et son utilisation est ainsi simplifiée dès lors qu’on veut coder une app en Swift. Au fil du temps, il a pris de plus en plus de place, au point où ses alternatives ont perdu progressivement en popularité.
Swift Package Manager, notre série au complet sur le Club iGen
C’est notamment pour cette raison que les créateurs de CocoaPods ont décidé d’arrêter leur propre solution. Ils ont annoncé à l’automne dernier un passage en lecture seule, qui est programmé pour le 2 décembre 2026. L’objectif n’est pas de tout arrêter d’un coup, ce serait une catastrophe pour un outil qui est toujours utilisé par des dizaines de milliers de projets open-source et un nombre probablement très élevé d’apps. L’arrêt se fera progressivement, avec l’envoi de plusieurs alertes aux contributeurs de « Pods », le nom des paquets dans ce gestionnaire.
Surtout, CocoaPods ne cessera pas totalement de fonctionner le 2 décembre 2026 : la bascule en lecture seule empêchera de mettre à jour les paquets existants et il sera aussi impossible d’en ajouter de nouveaux. En revanche, on pourra toujours utiliser le gestionnaire pour récupérer un paquet existant et ainsi maintenir la gestion des dépendances pour tous les projets qui dépendent de lui. Ses créateurs se veulent rassurant de ce côté : il n’est pas question de casser entièrement CocoaPods pour de nombreuses années encore, l’infrastructure qui permet de télécharger les paquets restera active tant que GitHub et jsDeliver (CDN) continuent de fonctionner normalement.
Si vous avez créé des Pods, l’heure est malgré tout venue pour les déplacer vers un autre gestionnaire. Outre SPM d’Apple, Carthage est une option populaire dans l’écosystème.
Une large collection d'anciens (mais vraiment anciens) ouvrages de développement sur Mac a été numérisée et mise en ligne sur VintageApple. Des titres remontant aux débuts du Macintosh et allant jusqu'en 2002 avec par exemple des sujets comme la programmation sur Mac en Java, la création de jeu, l'utilisation de Code Warrior ou l'optimisation du code PowerPC. Les livres de la fin des années 80 abordent le Turbo Pascal, l'assembleur, le Basic, ResEdit pour les bidouilleurs de tout poil, l'incontournable HyperTalk ou encore l'intelligence artificielle, déjà en 1986.
Cela réveillera sans aucun doute des souvenirs chez ceux qui développaient à cette époque. Cette collection comprend 158 recueils. Elle vient en compléter d'autres précédemment disponibles sur le site. Toujours dans le registre du développement, on retrouve la fameuse collection des Inside Macintosh édités à l'époque par Apple.
Parmi ces ouvrages techniques destinés à un lectorat averti il y avait le Human Interface Guidelines qui décrivait par le menu, la logique de l'interface du Mac et les règles à suivre. C'était le seul manuel pour développeurs que l'on pouvait lire et apprécier sans compétences techniques (autre qu'un peu d'anglais). Juste pour le plaisir de découvrir la logique et les réflexions qui avaient conduit à l'élaboration de l'interface du Mac et des dernières évolutions.
Tout doit disparaitre ! Amazon vient de baisser les prix de bon nombre d'iPhone 16, iPhone 16 Plus, iPhone 16 Pro et iPhone 16 Pro Max. L'enjeu est évident pour les géants du commerce : faire de la place alors que nous sommes à dix jours des précommandes des nouveaux iPhone.
Ce qui est bien pour Amazon l'est-il pour autant pour le client ? C'est une autre histoire. Mais certains modèles sont à un plus bas sur le plan tarifaire. Après, comme souvent, c'est une histoire d'opportunité.
Quoi qu'il en soit, voici une sélection de produits où les promotions sont les plus importantes :
Ces prix peuvent dans certains cas être tentants, mais, sauf exception, il est plus sage d'attendre la semaine prochaine !
Il n'y a pas que les iPhone 17 Pro dans la vie. Les AirPods Pro 3 pourraient être votre achat coup de cœur de la semaine prochaine, enfin s'ils sont bel et bien présentés. À quelques jours du keynote, il commence à y avoir beaucoup de rumeurs autour de la paire d'écouteurs d'Apple, mais il y a malgré tout beaucoup d'incertitudes. Il est difficile de décrire avec autant de précision à quoi ressembleront les successeurs des AirPods Pro 2.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'iPhone 17 Pro et l'iPhone 17 Pro Max
Une chose est certaine : Apple a besoin d'un best-seller. La division Autres Produits, qui comprend également les Apple Watch et les HomePod, ne cesse de reculer depuis plusieurs trimestres. La plupart des produits phares de cette division devraient dans les prochains mois connaitre une mise à jour, l'occasion enfin de repartir de l'avant ?
La grande peur d'Apple concernant ces écouteurs, c'est qu'ils ne possèdent plus assez d'éléments différenciant, la faute notamment à la faiblesse de Siri. Mais Apple a, semble-t-il, quelques atouts en main.
Le boitier accueillant les AirPods Pro pourrait être légèrement plus petit. Il ne comporterait également plus de bouton pour l'appairage. Pour cela, Apple pourrait s'inspirer des AirPods 4. Avec ces derniers, il suffit de taper deux fois sur la face avant du boitier de charge, ouvert, pour effectuer un jumelage rapide avec un autre appareil.
Les AirPods Pro 3 simplifieraient le mode manuel d'appairage
Les écouteurs devraient également être légèrement revus sur le plan du design, mais on n’a aucune information précise à ce sujet à ce jour.
Sous le capot, Apple testerait une nouvelle puce audio plus rapide, capable d’offrir une réduction de bruit active encore meilleure que celle, déjà impressionnante, des AirPods Pro 2. Les différents constructeurs se livrent sur ce plan une bataille sans merci. Des appareils comme les Sony WF-1000XM5 ou les Bose QuietComfort Ultra sont en pointe dans ce domaine.
Au passage, si vous les tolérez, le meilleur moyen d'améliorer encore la réduction de bruit de vos AirPods Pro, c'est de leur adjoindre des embouts en mousse, comme ceux de Comply. Seul souci : il faut les changer de temps à autre…
Pour ceux qui sont allergiques à l'Apple Watch, les AirPods Pro 3 pourraient être un précieux allié. Il semble acquis que cette génération soit en mesure de mesurer votre fréquence cardiaque. Les PowerBeats Pro 2 le font très bien. On espère juste qu'Apple réglera les problèmes de synchronisation constatés.
L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone
Mais ce n'est pas tout : un second capteur de santé pourrait également être de la partie. Apple plancherait également sur un capteur de température intra-auriculaire. S’il devait voir le jour, il permettrait des mesures plus rapides et plus fiables que les estimations cutanées proposées depuis l’Apple Watch Series 8. En revanche, rien ne dit encore que cette technologie sera prête à temps pour une sortie en 2025.
On ignore à quel point cette fonctionnalité sera spécifique à ces modèles, mais Apple devrait bientôt proposer une traduction de conversation en temps réel directement dans les écouteurs. Vu que cette fonctionnalité repose sur Apple Intelligence, il y a fort à parier que l'iPhone ait un grand rôle à jouer.
Il n'est pas dit que cette fonctionnalité soit présente dès la commercialisation des nouveaux AirPods Pro. Elle pourrait arriver un peu plus tard lors d'une mise à jour logicielle.
Les AirPods vont bientôt traduire vos conversations en direct
Avec iOS 26, iPadOS 26 et macOS Tahoe, Apple prévoit d’apporter plusieurs nouveautés aux AirPods via une mise à jour de firmware. Au menu : la mise en pause automatique de l’audio quand on s’endort, la possibilité d’utiliser les AirPods comme télécommande pour l’appareil photo, une option pour garder le son dans les écouteurs même quand l’iPhone se connecte à un autre périphérique (comme l’autoradio), ainsi qu’une meilleure qualité des appels.
Ce qui devient intéressant avec les AirPods, c’est qu’ils continuent de s’enrichir de nouvelles fonctions tout au long de leur vie. Les AirPods Pro 2 sont des appareils beaucoup plus sophistiqués que lors de leur sortie il y a trois ans. Il en sera sans doute de même avec les AirPods Pro 3.
Reste la question du prix : Apple va-t-elle être tentée de revoir le prix de ses écouteurs Pro à la hausse ? C'est une possibilité. L'autre hypothèse serait qu'Apple propose à la vente deux modèles : un modèle haut de gamme avec toutes les options et un modèle légèrement moins cher débarrassé de quelques fonctionnalités, certains capteurs de santé, par exemple. Réponse normalement dans une semaine !
D’après DigiTimes, Apple aurait une nouvelle politique concernant les partenaires qui produisent ses appareils : ils doivent investir dans les automatisations et les robots capables de remplacer les humains, sous peine de perdre des contrats. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise essaie d’éliminer les ouvriers de ses chaînes de production et les expériences précédentes se sont toutes mal terminées. Néanmoins, face aux nouveaux défis en grande partie liés à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, les robots apparaissent de nouveau comme la solution, sauf que cette fois, la Pomme ne voudrait pas payer la facture.
Le site taïwanais, qui a de très bons contacts dans les chaînes de production asiatiques, croit savoir qu’Apple demanderait désormais à tous ses partenaires un effort du côté de l’automatisation, sous peine de perdre ses juteux contrats. La nouvelle politique concernerait tous les produits, pas seulement l’iPhone : l’iPad, l’Apple Watch et le Mac seraient aussi concernés. DigiTimes précise qu’Apple ne voudrait pas mettre la main au porte-monnaie : les sous-traitants devraient ainsi financer eux-même ce gros effort de robotisation, avec l’espoir de gagner de l’argent sur le long terme.
À court-terme toutefois, tout le monde sait que ces robots produiront moins vite et moins bien que les humains. C’est une grande leçon des précédents efforts, menés notamment au sein de Foxconn qui produit la majorité des produits conçus par Apple. Pendant des années, l’entreprise a tout essayé pour intégrer des robots sur les chaînes de production d’iPhone, mais ça s’est soldé par un échec. Même si les robots ont des avantages évidents sur le papier en termes de productivité et de régularité, ils se sont avérés incapables en pratique d’égaler un ouvrier.
Foxconn face aux problèmes de la robotisation
Les humains plus efficaces que les robots pour assembler les appareils d'Apple
Entre temps, de nouvelles techniques sont apparues grâce aux processus d’apprentissage automatisé (machine learning), alors Apple espère peut-être que ce nouvel essai sera le bon. Cela étant, si les informations du jour sont avérées, on peut noter le manque de confiance de la Pomme en sa propre initiative, puisqu’elle ne voudrait pas prendre le risque de la financer elle-même. C’était pourtant le cas pour les tentatives précédentes dans ce domaine. D’après DigiTimes, si l’entreprise de Tim Cook continue de soutenir financièrement ses partenaires pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2030, tout ce qui relève de l’automatisation serait uniquement pris en charge par ses sous-traitants.
Le site ajoute que cet effort serait une manière pour Apple de ne plus dépendre autant du contexte géopolitique. On peut imaginer que des robots peuvent plus aisément être déplacés d’un pays à l’autre… et pourquoi pas aux États-Unis même, où la firme de Cupertino tente de faire venir une partie de sa production.
Apple aimerait supprimer la documentation sur papier qui doit obligatoirement être fournie avec ses produits pour respecter les règles de l’Union européenne. L’entreprise l’a expliqué dans un document publié le 31 août 2025 par le site officiel de l’UE, en réponse à une consultation publique concernant une série de mesures envisagées jusqu’à 2030. Le PDF d’une vingtaine de pages couvre de nombreux sujets variés, qui vont de la confidentialité des données à la protection des utilisateurs dans l’App Store, en passant par les restrictions parentales sur les appareils. Au milieu de tout ça, un paragraphe plaide pour la fin des guides obligatoirement sur papier.
Comme Apple le note elle-même, ces bouts de papier sont en général ignorés par les clients, qui ne les lisent même pas quand ils ouvrent la boîte protégeant leur précieux nouveau produit. Je l’avoue moi-même volontiers, j’ai découvert la documentation fournie avec mon iPhone 16 Pro quasiment un an après l’avoir reçu et encore, uniquement parce que j’avais besoin d’illustrer cet article. Je pensais qu’Apple glissait encore quelques images pour découvrir le smartphone, mais ce n’est même plus le cas. On ne trouve dans la boîte qu’une série de petits guides dans plusieurs langues, qui contiennent à chaque fois des informations réglementaires sur la puissance d’émission de plusieurs bandes de fréquences ou encore sur la puissance du chargeur à utiliser.
Ces informations ne sont sans doute pas inutiles, mais elles seraient certainement bien plus utiles si elles étaient accessibles sous une forme numérique. Apple liste dans sa réponse tous les avantages qu’une version numérique apporterait : mises à jour faciles du contenu, traductions dans davantage de langues, possibilité de chercher un élément ou encore meilleure accessibilité, notamment pour les personnes qui souffrent de déficience visuelle. Même si ce n’est pas mon cas, je dois dire que l’écriture riquiqui des guides fournis avec l’iPhone ne m’incite pas à lire ce qui est écrit dessus.
Il y a encore d’autres avantages pratiques à effectuer ce changement. Apple indique que les informations resteraient disponibles pendant toute la vie de l’appareil, alors que les versions papier sont certainement jetées à un moment ou à un autre. L’entreprise reconnaît que cela lui simplifierait aussi la vie : en retirant un élément à glisser dans les boîtes destinées au marché européen, c’est autant de complexité logistique en moins. C’est aussi moins coûteux et plus écologique de se passer de tout ce papier, ne manque pas de souligner la firme de Tim Cook.
En attendant la réponse de l’Union européenne, on peut relever qu’Apple est désormais contrainte d’imprimer les étiquettes énergie à côté de certains de ses produits. C’est une contrainte de l’Europe qui est entrée en vigueur avant l’été et qui touche notamment les iPhone et iPad. Tous les revendeurs et tous les fabricants sont concernés, mais on imagine que la Pomme va aussi faire pression pour supprimer cette exigence. Peut-être que les étiquettes pourraient être affichées directement sur les écrans des appareils vendus, puisqu’ils sont de toute manière allumés en permanence.
Carte Vitale, l’app qui permet de stocker une version dématérialisée de la carte vitale dans son iPhone, a reçu une mise à jour importante ce jour. À une semaine du keynote et à moins d’un mois de la sortie de la version finale d’iOS 26, ses développeurs ont corrigé un bug qui l’empêchait de fonctionner correctement sur la bêta du système mobile de l’iPhone. Ce n’est pas un bug nouveau d’ailleurs, nous l’avions constaté en juin dernier avec les premières bêtas d’iOS 26.
J’ai pu confirmer ce soir sur mon propre iPhone que l’app Carte Vitale se lance bien sous iOS 26 et tout semble fonctionner normalement. Une bonne nouvelle pour ceux qui peuvent utiliser la version dématérialisée de la carte, c’est-à-dire tous ceux qui ont l’app France Identité avec la nouvelle carte nationale d’identité biométrique ainsi que les utilisateurs de 56 départements. L’assurance maladie promet une généralisation dans le courant de l’automne, sachant qu’il ne suffit pas d’avoir la carte stockée sur son smartphone pour pouvoir l’utiliser.
En face, le professionnel de santé doit lui aussi être correctement équipé pour accepter cette carte vitale dématérialisée et c’est encore loin d’être le cas pour tous les médecins, pharmacies et autres infirmiers. Même si les débuts ont été compliqués lors de nos essais réalisés il y a près de deux ans, la situation devrait toutefois s’améliorer progressivement et si vos soignants acceptent la version sur smartphone, vous n’auriez pas envie de tout perdre avec la mise à jour à venir.
On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé
Fort heureusement, ce ne sera pas le cas et vous pourrez mettre à jour votre iPhone existant sous iOS 26 dès la sortie de la version finale. Ou acheter un iPhone 17 flambant neuf et livré avec iOS 26 sans crainte, l’app Carte Vitale devrait tourner normalement.
À quelques jours de l’arrivée de macOS Tahoe en version finale, l’application Install Disk Creator se perfectionne grâce à une mise à jour majeure. Servant à créer une clé d’installation de macOS, cet utilitaire gratuit permet maintenant de télécharger directement la version du système de son choix.
Pour créer un support bootable, il faut une clé USB d’au moins 16 Go. Au passage, Install Disk Creator 2.0 a été notarisée, ce qui simplifie sa propre installation.
Mais avant de réserver une clé USB pour cet usage, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin. Si c’est pour réaliser une « clean install », cette pratique est devenue passablement obsolète, voire indésirable, sur les Mac Apple Silicon. Et si c’est pour réaliser une véritable restauration, la clé sera inutile dans la plupart des cas.
La fin de la « clean install » : comment effacer et réinstaller son Mac
Apple le dit elle-même, « vous n’avez pas besoin d’un programme d’installation amorçable pour mettre à niveau ou réinstaller macOS. » Néanmoins, si cette option existe toujours, c’est parce qu’elle peut dépanner quand les autres méthodes échouent ou encore servir à installer macOS sur plusieurs ordinateurs sans retélécharger l’installeur à chaque fois. Dans ce domaine, il existe aussi MDS, véritablement pensé pour les administrateurs système.