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Apple préparerait déjà une nouvelle interface pour Siri

Apple travaillerait déjà à une nouvelle interface de Siri pour l'iPhone et l'iPad, affirme Mark Gurman sur Bloomberg. On n'en sait pas plus, mais il s'agirait d'un projet différent de celui consistant à donner un visage à Siri pour le futur HomePod doté d'un écran et surtout pour le modèle...

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Le "CSAR" Européen pour protéger les enfants, bien sûr


Théorie de la conspiration par Philippe, censure déjà par ChatGPT d'OpenAI.

Le "CSAR" signifie Child Sexual Abuse Regulation, ou règlement sur les abus sexuel des enfants.
La Commission Européenne dit vouloir protéger les enfants d'abus sexuels, un but fort louable s'il en est, si ça ne menait pas à tout autre chose...

Le projet de loi CSAR n'est pas encore voté, des discussions sont en cours, et différentes pistes sont évoquées sans qu'aucune d'entre elle ne soit encore adoptée.
Je vais me contenter d'évoquer ces pistes, sans aucun commentaire.

  • Interdire les VPN, pour pouvoir capturer via le DSA tous les échanges des navigateurs chiffrés avec https/TLS
  • Interdire les chiffrement de bout-en-bout (end-to-end encryption), et obtenir des backdoors pour accéder à tout contenu
  • Imposer des logiciels, peut-être IA, dans les Apps Mobiles de conversation, agissant avant chiffrement ou après déchiffrement, pour reporter les signalements.
  • Imposer que les OS intègrent ces mêmes logiciels, dont IA, pour intercepter ce qui est écrit et ce qui est lu depuis n'importe quelle App Mobile
  • Imposer les mêmes règles sur les micro-ordinateurs
  • Corollaire des 3 précédents, interdire les logiciels de discussion open-source, et/ou les OS open-source pour smartphone ou ordinateur
  • Corollaire, avoir donc des smartphones et ordinateurs totalement verrouillés

Tout cela est en discussion, rien n'est catégoriquement choisi, la France est pour, certainement "pour protéger les enfants", notre Président Emmanuel Macron connaissant intimement le sujet...

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Du keynote au code : comment Decathlon hiérarchise les nouveautés d’iOS pour ses apps

Chaque année, la WWDC donne le coup d’envoi d’un grand chantier pour les développeurs qui se retrouvent d’un seul coup avec des dizaines de nouveautés à disposition : nouveaux frameworks, APIs inédites, évolutions d’interface… Comment décider où investir du temps et des ressources ?

Dans le dernier épisode de notre podcast Kernel Panic, Baptiste Dajon, responsable des projets Apple chez Decathlon, explique comment il pilote cette phase critique. Entre défrichage technologique, proof of concept et arbitrages entre iOS et Android, il raconte les coulisses d’une stratégie mobile qui exploite les forces propres à chaque plateforme.

Application Decathlon sur iPhone. Image MacGeneration.

Cet extrait a été édité pour des raisons de concision et de clarté.

Florian, MacGeneration : Après la WWDC, comment ça marche ? Vous avez plein de frameworks qui arrivent, plein de nouvelles APIs, etc. Comment est-ce que vous faites le tri en disant "ça, on va y consacrer des ressources, mais pas ça" ? Parfois, on voit de gros éditeurs et on se dit : "cela fait six mois qu’il y a des widgets sur Mac ou iPhone, et ils n’en ont toujours pas sorti un, alors que ça paraît hyper simple à faire."

Et sachant que vous avez des produits qui fonctionnent aussi sur Android, est-ce que vous vous dites, "ça, ça serait pas mal, mais on ne peut le faire que sur iPhone ou que sur Android, alors on ne le fait pas." Comment vous faites votre tri à l'issue des conférences de développeurs de Google et d'Apple qui se déroulent à peu près en même temps ?

Baptiste, Decathlon : C’est précisément mon rôle chez Decathlon. Juste après la WWDC, je recense toutes les nouvelles technologies et je sélectionne celles que je pense pertinentes pour les applications. J’essaye alors de faire des proof of concept, des petites applications qui permettent de démontrer l'utilité pour l'utilisateur final pour une application de Decathlon. Je passe ensuite dans chaque équipe avec des propositions pour présenter ce qu'on pourrait faire et les convaincre de mettre ça dans leur priorité.

Mais ce qu'il faut surtout savoir, c’est que plus on identifie ces sujets tôt, plus on peut les prioriser et justement répondre à une future problématique. Par exemple, Liquid Glass, certes, on peut s'en passer pendant un an. Mais d'ici un an, on n'aura plus le choix [Apple va imposer le passage au nouveau design logiciel, ndlr]. Donc autant attaquer tout de suite pour que les futurs développements en tiennent compte et puissent directement l’intégrer correctement.

Vous avez quels types d'applications chez Decathlon ?

Côté grand public, l’application principale, c’est Decathlon Shopping, notre app e-commerce, la plus téléchargée et la plus avancée techniquement. On a aussi Decathlon Coach, plus orientée fitness, qui s’adresse à tous les niveaux, pas uniquement aux athlètes confirmés. On a également Decathlon Outdoor, dans l’esprit de AllTrails, dédiée aujourd’hui à la randonnée, mais qui va s’ouvrir à plusieurs types de sport extérieur. Et enfin on a les applications typées produits. Par exemple, une application dédiée à un panier de basket connecté, ou une autre pour nos vélos connectés, qui permet de localiser son vélo et de recevoir une alerte s’il est déplacé. Au total, on a une quinzaine d’applications sur l'App Store.

Application Decathlon sur Vision Pro. Image Decathlon.

Je parlais des différences entre Android et iOS. Quand une fonction existe d'un côté mais pas de l'autre, vous faites quoi ? Vous décidez d’en tirer parti même si les utilisateurs d’une seule plateforme peuvent en profiter ? Ou alors vous cherchez systématiquement une équivalence pour que l’expérience reste la même partout ?

Ça, c’était la logique de Decathlon il y a quelques années : les deux périmètres se devaient d'être strictement identiques, même au niveau du design. Avec le temps, on a fait évoluer les choses. Ça fait bientôt sept ans que je suis chez Decathlon, et petit à petit, on a infusé cette culture du mobile. On s’est dit que, pour notre design system — qu’on appelle Vitamin —, le look des applications iOS devait plutôt suivre les Human Interface Guidelines d’Apple, et on part de là. Et de la même manière, on conçoit un design spécifique pour Android.

Pour ce qui est des fonctionnalités, quand il existe un équivalent sur les deux plateformes, bien sûr, on fait en sorte de les proposer des deux côtés, avec une sortie synchronisée autant que possible. Mais s’il y a une fonction différenciante, plus qualitative sur une plateforme, on ne s’en prive pas.

Un exemple concret : Apple est beaucoup plus avancée en matière de réalité augmentée sur les smartphones que Google. […] Et du coup, pour tout ce qui touche à l’expérience de réalité augmentée sur nos produits — par exemple une tente, qui est un produit volumineux —, on a mis en place un bouton dédié dans l’application shopping. Il permet de projeter la tente dans son jardin, d’en voir les dimensions réelles et même de se balader à l’intérieur, avec un iPhone, un iPad ou un Vision Pro.

Sur ce sujet, on a d’abord travaillé sur iOS, où les performances sont nettement meilleures que sur Android. On a donc fait le choix, au départ, de se concentrer uniquement sur iOS. Aujourd’hui, on essaie de s’adapter et de voir ce qui fonctionne aussi sur Android, mais on n’a pas attendu que les deux plateformes soient au même niveau pour se lancer. […]

On voit que les produits qui proposent une visualisation 3D sur leur page montent progressivement dans le classement des ventes, au fil de l’année et selon les saisonnalités. Ça nous permet de dire que la 3D ça marche et que ça booste le niveau de transformation et de réassurance pour l'utilisateur, qui se dit "c'est vraiment ce produit que je souhaite."

Pour en apprendre plus sur la stratégie de développement chez Decathlon ainsi que sur iOS 26, écoutez Kernel Panic, notre podcast disponible exclusivement pour les membres du Club iGen :

Kernel Panic : que valent les premières bêtas d’iOS et macOS 26 ?

Kernel Panic : que valent les premières bêtas d’iOS et macOS 26 ? Interview de Baptiste Dajon de Decathlon

Le Club iGen, notre formule premium pleine d'avantages

Le Club iGen, c'est :

  • Pas de publicité dans nos apps ni sur nos sites
  • Des dizaines d'articles exclusifs (tests, analyses, séries…) chaque mois
  • Un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration
  • Le podcast bimensuel Kernel Panic
  • Et un serveur Discord pour discuter entre membres et avec l'équipe de MacG

S'abonner au Club iGen, c'est aussi nous soutenir directement, une aide indispensable pour la pérennité et l'indépendance de MacGeneration. Trois formules sont disponibles : 4,99 €/mois sans engagement, 45 €/an (soit 3 mois d'économie) ou bien 22,50 €/an pour les faibles revenus.

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Un design remanié pour l'Apple Watch en 2026 ?

Au moins un des modèles d'Apple Watch qui sera lancé l'année prochaine aurait droit à « un redesign significatif » affirme DigiTimes. La publication taïwanaise n'entre pas trop dans les détails mais indique qu'Apple devrait modifier l'arrangement des capteurs à l'arrière de la montre......

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À contre-courant : pourquoi Christophe ne croit pas au discours d’Apple sur la vie privée

À contre-courant, c’est la nouvelle série de podcasts estivale réservée aux abonnés du Club iGen. Dans chaque épisode, un membre de la rédac défend son opinion impopulaire et cherche à l’argumenter, ce qui donne lieu à de petits débats. L’idée est de vous faire revivre les discussions de la rédac pendant la pause midi dans un format plus court que les traditionnels Kernel Panic.

Aujourd’hui, Christophe revient sur un point fort de la communication d’Apple : la vie privée de l’utilisateur. Il explique pourquoi selon lui, Apple ne s’en préoccupe pas tant que ça et pourquoi il s’agit plutôt d’un simple argument marketing. Florian et Nicolas nuancent en justifiant certains choix de la Pomme.

Bonne écoute !

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S’il vous plaît, ne créez pas de bombe nucléaire avec Claude

La phrase pourrait sembler anecdotique et prêter à sourire, mais elle est bel et bien intégrée dans les règles d’utilisation de Claude par Anthropic.

Créer, ou développer des explosifs de grande puissance, ou des armes biologiques, chimiques, radiologiques ou nucléaires ou leurs précurseurs, incluant leur modification pour échapper à la détection ou limiter les parades médicales à leur usage [est interdit].

Cette précision on ne peut plus claire fait partie d’une mise à jour du règlement d’utilisation de l’IA Claude, comme l’a repéré TheVerge. La comparaison entre l’ancien règlement d’utilisation et le nouveau est sans appel : quand Anthropic se contentait de résumer en parlant d’activité illégale de diffusion ou d’acquisition de substances contrôlées, ou de production et modification d’armes et autres explosifs, elle liste maintenant clairement ce qui fait partie de ce qu’on appelle communément le risque « NRBC » (pour Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique).

L’entreprise insiste aussi particulièrement sur son refus que Claude soit utilisé à des fins de piratage et d’introduction dans des systèmes informatiques, dans un nouveau chapitre intitulé « Do Not Compromise Computer or Network Systems » (ne pas porter atteinte à des ordinateurs ou des serveurs). Ainsi, Anthropic interdit l’usage de son IA pour découvrir et exploiter des failles, créer ou distribuer des malwares, ou développer des outils d’attaque DDoS entre autres.

Bien entendu, ces règles ne sont pas que des paroles, et des brides ont été intégrées dans l’IA pour éviter qu’elle ne serve ces noirs desseins. Mais la technologie n’étant pas parfaite, Anthropic tout comme ses concurrents se protège en spécifiant les usages pour lesquels elle proscrit l’utilisation de ses outils. Après tout, il serait dommage et très mal vu d’être responsable d’une catastrophe d’ampleur juste parce qu’un petit malin a voulu jouer avec l’IA : si un ado dans sa cabane de jardin a pu avoir l’idée folle de créer un réacteur nucléaire, qui sait ce que son descendant pourrait créer grâce à l’intelligence artificielle...

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L'iPhone 17 Pro Max aurait un téléobjectif 8x de 48 mégapixels

Les rumeurs se multiplient sur les iPhone 17, car la présentation approche à grands pas. La dernière en date, issue d'un fuiteur sur le réseau social Weibo (en chinois), confirme à demi-mot que l'iPhone 17 Pro Max pourrait reprendre un avantage qu’il avait perdu l'année dernière : un téléobjectif plus performant.

Un tétraprisme Apple.

Du temps des iPhone 15 Pro et Pro Max, Apple avait introduit une petite différence entre les deux modèles : un téléobjectif 3x (77 mm) sur le modèle Pro et 5x sur le Pro Max (120 mm). Avec les iPhone 16 Pro, les deux variantes ont le même (5x) mais avec la gamme 17 Pro, ça pourrait changer. Les rumeurs parlent en effet d'un grossissement de 5x pour le téléobjectif de l'iPhone 17 Pro, et de 8x pour le 17 Pro Max. Ce changement serait accompagné d'un capteur de 48 mégapixels pour le téléobjectif, une unification bienvenue. Pour le moment, il se contente en effet de 12 mégapixels.

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

Nos confrères de MacRumors ajoutent même une autre nouveauté possible à la rumeur : le téléobjectif de l'iPhone 17 Pro Max serait en réalité un zoom avec des pièces mobiles. Il serait possible de passer d'un grossissement de 5x à celui de 8x de façon optique. Actuellement, Apple propose bien une valeur intermédiaire entre le capteur grand-angle et le téléobjectif, mais ce mode 2x n'est qu'une astuce technique : au lieu d'utiliser la totalité du capteur (48 mégapixels), seule la partie centrale l'est (12 mégapixels).

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L'iPhone 17 Pro sera bien équipé d'une carte SIM dans certains pays

L'iPhone 17 Pro et l'iPhone 17 Pro Max devraient bien être dotés d'un lecteur de carte SIM, au moins dans certains pays : des images de ce lecteur présumé ont été publiées sur Naver et relayés par Majin Bu. Si certains craignaient qu'Apple ne décide d'imposer l'eSIM sur ces modèles partout...

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L'iPhone 17 Pro n'abandonnerait pas son tiroir SIM

Depuis quelques années, Apple tente de pousser l'eSIM, cette carte SIM intégrée directement sur la carte mère des smartphones. Outre le côté pratique dans certains cas pour les utilisateurs, qui peuvent stocker plusieurs eSIM, elle permet de gagner de la place dans la structure des iPhone… au moins en théorie. Depuis les iPhone 14, les versions américaines n'ont en effet plus de tiroir pour une carte nano SIM, mais le châssis garde la place nécessaire pour lui, car il est présent dans les iPhone européens et asiatiques.

Le tiroir SIM d'un iPhone 17 Pro, selon Majin Bu.

Pour les iPhone 17, le consensus semble être que l'iPhone 17 Air abandonnerait le tiroir dans toutes les variantes. Mais pour les autres modèles d'iPhone, la question reste ouverte et le dernier post de Majin Bu sur X laisse planer un doute : il montre un tiroir pour cartes nano SIM prévu selon lui pour l'iPhone 17 Pro. Apple pourrait continuer à proposer un tiroir SIM dans certains marchés (probablement la Chine, qui limite l'usage des eSIM) tout en abandonnant la carte physique dans d'autres (comme en Europe). La question subsidiaire est celle de la structure : Apple peut soit proposer deux châssis différents, soit continuer à laisser un emplacement vide inutile dans ses smartphones, comme actuellement dans certains pays.

L’iPhone 17 abandonnera-t-il son tiroir SIM en Europe ?

L’iPhone 17 abandonnera-t-il son tiroir SIM en Europe ?

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Washington envisage d’entrer au capital d’Intel ! Pourquoi ?

L’administration Trump mène des discussions préliminaires pour acquérir une participation au capital d’Intel, ancien fournisseur historique d’Apple, afin d’accélérer le développement de son usine de semi-conducteurs dans l’Ohio. Selon Bloomberg, l’idée a émergé à la suite d’une rencontre à la Maison-Blanche entre Donald Trump et le CEO d’Intel, Lip-Bu Tan. Aucune décision n’a encore été prise.
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Le Pixel 10 Pro Fold de Google serait bien étanche et résistant à la poussière

Si les smartphones pliants sont de mieux en mieux finis, fins et solides, un point demeure en retrait dans pas mal de cas : la résistance aux éléments. Le Galaxy Z Fold 7, le dernier modèle de chez Samsung, est « seulement » IP48. Le 4 indique qu'il résiste à des particules solides d'un diamètre de 1 mm ou plus, le 8 qui est étanche pendant plus de 30 minutes au-delà de 1 mètre de profondeur. Le Google Pixel 10 Pro Fold, lui, serait IP68, soit une étanchéité totale à la poussière.

Le Pixel 10 Pro Fold. Image Google.

C'est un des points mis en avant dans une publication de WinFuture (en allemand), qui donne toutes les caractéristiques du nouveau pliant de Google. Selon eux, il intègre un écran extérieur de 6,4 pouces. C'est une dalle OLED en 2 364 x 1 080 (environ 20:9), capable de travailler à 60 ou 120 Hz et avec une luminosité élevée (3 000 nits). La dalle intérieure, elle, mesurerait 8 pouces, avec là aussi de l'OLED. La dalle serait capable de travailler entre 1 et 120 Hz, avec une définition élevée (2 076 x 2 152, un format presque carré).

Le système sur puce serait le Google Tensor G5 (pas de surprise) avec une puce Titan M2 pour la sécurité. Il serait accompagné de 16 Go de LPDDR5X et de 256 Go, 512 Go ou 1 To de mémoire flash. Pliant oblige, il multiplie les objectifs : un capteur principal de 48 mégapixels, un ultra grand-angle de 10,5 mégapixels, un téléobjectif de 10,8 mégapixels (5x) et deux capteurs frontaux de 10 mégapixels (un à l'extérieur, un à l'intérieur).

Il mesurerait 155 x 76 x 10,8 mm fermé, et seulement 155 x 150 x 5,2 mm ouvert. Comme prévu, la charge est possible en USB-C (30 W) mais aussi en Qi2, avec les aimants nécessaires. Outre la 5G, il intégrerait le Wi-Fi 7, le Bluetooth 6, de l'UWB, Thread et un récepteur GNSS double bande pour une localisation plus précise. Pour la biométrie, Google passerait par la reconnaissance faciale ou digitale, au choix. Le tout, bien évidemment, sous Android 16 avec 7 ans de prise en charge.

Google prépare le terrain pour le Pixel 10 Pro Fold et sa nouvelle gamme

Google prépare le terrain pour le Pixel 10 Pro Fold et sa nouvelle gamme

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La publicité et les liens commerciaux pourraient arriver dans ChatGPT… avec prudence

Nick Turley, le responsable de ChatGPT chez OpenAI, a évoqué un point important dans un podcast chez The Verge, qui parle notamment des retours sur ChatGPT 5 : la publicité. Car même si OpenAI a des abonnements assez chers (23 € et 229 € par mois), une bonne partie des 700 millions d'utilisateurs ne paye pas (il évoque 20 millions d'utilisateurs payants, soit moins de 3 %). L'arrivée de la publicité n'est pas totalement inattendue, nous en parlions fin 2024, mais le constat de Nick Turley est intéressant.

Nick Turley. Image Linkedin.

Turley n'est pas catégorique sur l'arrivée de la publicité, et est plutôt prudent : il explique qu'il est devenu assez humble pour ne pas exclure cette forme de financement, notamment dans les marchés où les clients sont réticents à payer et que la publicité est une forme indirecte de monétisation. Pour lui, le problème évident est que les utilisateurs attendent la meilleure réponse de ChatGPT1 et que les réponses sont personnalisées en fonction de vos besoins et de vos goûts… ce qui peut amener un ressenti négatif si de la publicité personnalisée est affichée. Il explique aussi que si ChatGPT n'est pas réellement adapté à de la publicité, d'autres futurs produits d'OpenAI pourraient par contre employer cette voie de monétisation, sans plus de détails.

OpenAI envisage d’ajouter des pubs à ChatGPT

OpenAI envisage d’ajouter des pubs à ChatGPT

Une autre voie évoquée dans l'interview de nos confrères est celle de la monétisation indirecte à travers le commerce. L'assistant peut en effet aider les utilisateurs à acheter des produits, et la question de l'affiliation se pose évidemment. C'est une méthode de financement courante mais qui nécessite de bien séparer les recommandations proposées par ChatGPT de celles personnalisées par de la publicité. Autrement dit, ChatGPT doit continuer à recommander les meilleurs produits selon lui, sans que les choix soient influencés par des questions bassement commerciales. Il explique que les tests en interne sont faits pour rendre la démarche extrêmement claire sur ce point, mais qu'il craint que le ressenti des utilisateurs ne soit pas nécessairement positif dans la pratique.

OpenAI présente GPT-5, encore plus rapide, et plus sûr

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  1. Ne demandez pas à l'assistant de répondre à des questions comme « 9,9 - 9,11 ».  ↩︎

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Aux États-Unis, YouTube vérifie l'âge des utilisateurs avec l'IA

La vérification de l'âge des utilisateurs est un problème pour toutes les plateformes, que ce soient les sites pornographiques ou des services plus grand public, comme YouTube. Pour le service de vidéo de Google, un choix vient d'être fait : tenter de détecter l'âge de l'utilisateur avec l'IA.

Le message montre que YouTube peut vous prendre pour un mineur. Image Reddit.

La fonction a été mise en place aux États-Unis le 13 août et se base — selon Youtube — sur différents signaux. Le premier est évidemment l'âge du compte : s'il a été créé avant 2010, par exemple1, il y a peu de risques qu'il appartienne à une personne mineure. Le post explicatif indique aussi que les catégories de vidéos regardées et les recherches jouent : si vous avez l'habitude de regarder des génériques de dessins animés ou de lancer des vidéos de Cocomelon pour des enfants, votre compte pourrait donc être considéré comme celui d'un mineur. Google explique que si le compte est considéré comme appartenant à une personne de moins de 18 ans, il est toujours possible de valider l'âge de l'utilisateur avec une carte de paiement2 ou une carte d'identité. Une pétition met d'ailleurs ce point en avant, à cause des risques de fuites de données.

Il faut noter que certains utilisateurs tenteront peut-être de se faire passer pour un mineur : les comptes de ce type se retrouvent avec de la publicité qui n'est pas personnalisée. Dans les autres restrictions, il y a évidemment l'impossibilité de lire les vidéos réservées aux adultes, l'activation des outils de bien-être numérique et des alertes sur certains types de vidéo, notamment si elles sont regardées en boucle.


  1. Google ne précise pas la limite, mais un compte créé avant 2010 l'a probablement été par une personne majeure en 2025.  ↩︎

  2. Une méthode peu efficace : dans certains cas, des mineurs peuvent avoir accès à une carte de ce type.  ↩︎

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Un SSD NVMe de 2 To proche de la taille d'une carte micro SIM

Le fabricant chinois Biwin vient de montrer un SSD compact d'un genre nouveau, qui reprend un format physique proche de celui des cartes micro SIM (15 x 17 x 1,4 mm). Prévu pour certains PC de chez GPD, qui s'apparentent à des consoles portables, le Mini SSD de Biwin offre une capacité de 512 Go, 1 ou 2 To.

Le Mini SSD est très compact.

Les Mini SSD sont un peu plus grands qu'une carte microSD (11 x 15 x 1 mm) et qu'une carte micro SIM (12 x 15 x 0,7 mm) mais nettement plus petits qu'une carte SD classique ou qu'un SSD M.2. L'interface de connexion est propriétaire : il s'agit d'une interface PCI-Express, avec un débit annoncé de 4 Go/s au maximum (3,7 Go/s en pratique). Biwin a choisi deux lignes PCI-Express 4.0 pour ses SSD.

Il y a beaucoup de broches pour connecter deux lignes.

La norme peut être comparée aux cartes SD Express, qui existent depuis 2017 mais ne sont réellement employées que depuis la sortie de la Nintendo Switch 2. Mais Biwin a l'avantage de la capacité et des débits. Dans les cartes SD, les versions classiques permettent bien 4 Go/s avec deux lignes PCI-Express 4.0, mais les microSD Express, elles, se limitent à 2 Go/s avec une seule ligne. Et dans la pratique, les cartes actuelles ont une capacité maximale de 1 To avec une seule ligne PCIe 3.0, soit 1 Go/s.

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Guirlandes de Noël, ampoules qui consomment moins, la nouvelle gamme Hue se dévoile

Le nouveau pont Pro de la gamme Philips Hue a été dévoilé un peu avant son annonce, mais ce n'est pas le seul produit de la gamme qui a l'honneur des fuites : d'autres accessoires sont prévus par Signify pour étendre la gamme.

Une sonnette connectée. Image Signify.

Premièrement, il y a une sonnette connectée, filaire. La courte description trouvée par Hue Blog indique qu'elle va proposer un flux vidéo en 2K (probablement du 1440p, donc) et la possibilité de parler à votre interlocuteur.

Deux Festavia. Image Signify.

La gamme Festavia, qui comprend une guirlande de Noël connectée, va s'étendre avec une version pour l'extérieur qui se fixe à demeure pour égayer votre logement tous les jours de l'année, mais aussi d'une version équipée d'ampoules en forme de globe, pour ressembler un peu plus aux décorations traditionnelles.

Un bandeau amélioré. Image Signify.

La gamme Hue va aussi s'étendre avec de nouveaux bandeaux de LED, prévus pour l'intérieur et l'extérieur (les informations disponibles ne permettent pas de savoir s'il s'agit de deux bandeaux différents). Plus puissants que les précédents, ils devraient permettre de créer des dégradés de meilleure qualité, tout en proposant un blanc de qualité (probablement avec des LED dédiées).

Une ampoule qui consomme moins. Image Signify.

Enfin, les ampoules colorées devraient consommer moins. Si la fuite concerne les versions A19 (la version américaine, avec une valeur en pouce), il s'agit de l'équivalent de nos versions E27. Le document indique une consommation réduite de 40 %. Pour un modèle de 800 lumens (la norme dans les modèles colorés), on passerait donc de 9 W à 5,4 W par exemple. Les nouvelles ampoules devraient aussi permettre de descendre la luminosité à des niveaux très bas : 0,2 % de la valeur maximale.

Toutes les annonces devraient être officialisées à l'IFA, le grand salon berlinois qui se tient au début du mois de septembre.

Bientôt un pont Hue « Pro », pour améliorer les performances de l

Bientôt un pont Hue « Pro », pour améliorer les performances de l'écosystème Philips Hue

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Qu'attendre de Siri Intelligent ?

Aux dernières nouvelles, Apple s’apprête à donner à Siri une nouvelle vie, et pas seulement sur le plan des capacités d’IA. Selon Mark Gurman, l’assistant virtuel pourrait bientôt bénéficier d’une refonte visuelle complète, adoptant une apparence animée inspirée de l’icône Finder du Mac -le célèbre visage souriant qui incarne le système depuis des décennies.
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Mieux qu'Amazon : le MacBook M4 à 920 € pour le 15 août

Rakuten propose une offre intéressante pour ceux qui veulent un MacBook Air M4 : le modèle Minuit doté de 16 Go de RAM et 256 Go de stockage est en promotion à seulement 920 €. Il est vendu 1 000 € par Darty via Rakuten et le code APP80 permet de gagner 80 € sur le prix de la machine, ce qui descend la facture à 920 €. C'est 80 € de moins que les meilleures promotions. Le code permet de gagner 80 € sur tous les achats au delà de 899 €, mais uniquement durant la journée du 15 août et dans l'app de Rakuten.

Le MacBook Air M4 au meilleur prix. Image Apple.

Apple n’a pas loupé son coup avec le MacBook Air M4, qui est une vraie réussite. La configuration d’entrée de gamme est correcte alors que le prix a baissé : il est bien difficile de trouver un reproche à faire à ce Mac qui ne souffre d’aucun vrai défaut.

Bonne affaire : le MacBook Air M4 repasse sous les 1 000 € sur Amazon  

Bonne affaire : le MacBook Air M4 repasse sous les 1 000 € sur Amazon  

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

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L'iPhone 16e en promotion à 530 €, uniquement aujourd'hui

Rakuten propose une promotion sur l'iPhone 16e, qui est à 530 €, uniquement aujourd'hui. En effet, le modèle noir avec 128 Go de stockage est à 550 € au lieu de 720 € chez Apple, et Rakuten propose encore 20 € de réduction avec le code APP20. Il permet de gagner 20 € sur tous les achats au delà de 159 €, mais uniquement durant la journée du 15 août et dans l'app de Rakuten.

l'iPhone 16e. Image Apple.
Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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L'Apple Watch Series 10 dès 324 € en promotion

Rakuten propose une promotion sur l'Apple Watch Series 10, le dernier modèle en date. La version de 42 mm (le plus petit modèle dans la gamme de 2024) en aluminium avec un boîtier noir est à 343,99 € (soit 23 % de réduction sur le prix public) et le code APP20 permet d'obtenir encore 20 € de réduction sur le prix de la montre, soit 324 €. Le code est valable sur tous les achats dès 159 € et est valable toute la journée du 15 août, uniquement dans l'app de Rakuten.

L'Apple Watch Series 10. Image Apple.
Test de l

Test de l'Apple Watch Series 10 : ce n’est pas l’Apple Watch X, mais ce n’est pas grave

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Le développement de l’IA finalement bloqué par le mur de la consommation électrique ?

Alors que les entreprises et autres start-ups de l’intelligence artificielle tentent d’aller toujours plus loin, toujours plus haut, leur gourmandise en électricité ne tarit pas, loin de là : chaque nouveau data-center semble encore plus consommateur que le précédent, et l’énergie demandée par des milliers voire dizaines de milliers de cartes Nvidia B200 ne tend pas vers l’économie.

Si l’on prend l’exemple des data-centers clé en main proposés par Oracle, le dernier né compte ainsi 131 072 Nvidia B200, dont chaque unité consomme entre 1000 et 1200 watts. Rien que pour ces cartes, cela donne déjà un total d’environ 150 MW ! Et c’est sans compter le reste de l’équipement, comme les CPU nécessaires, les cartes-mères, les équipements réseau,...

En conséquence, comme rapporté par Bloomberg, les responsables des réseaux électriques américains commencent à tirer la sonnette d’alarme : le réseau n’était pas prévu à la base pour une telle demande, et l’ajout de nouveaux data-centers pourrait être la goutte d’eau finale amenant à l’effondrement de toute la grille.

L’énergie nucléaire privilégiée par plusieurs acteurs de l’IA

L’énergie nucléaire privilégiée par plusieurs acteurs de l’IA

Pour éviter ce scénario catastrophe, une seule solution, imposée par certains régulateurs : que chaque nouveau data-center apporte sa propre alimentation, sous quelque forme que ce soit, afin de ne pas surcharger encore plus le réseau électrique. Si tel n’était pas le cas, le risque est relativement clair et précis :

La capacité actuelle du réseau PJM [l’un des plus gros réseaux très haute tension aux US, équivalent à RTE en France, NDLR] n’est pas en mesure de supporter la demande engendrée par l’arrivée de nombreux grands data-centers, et cette limitation n’est pas amenée à évoluer dans le futur proche. [...] Il reste du temps pour prendre des mesures afin d’éviter la surcharge, mais tout échec engendrerait des coûts très élevés pour tous les clients de PJM.

La construction d’une centrale, qu’elle soit solaire, nucléaire ou autres se mesurant en années, la disponibilité limitée de l’électricité ne finira-t-elle pas par être la limite physique du développement de l’intelligence artificielle ?

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