Dans le monde de la connexion à Internet par satellites, Starlink est la solution la plus connue, mais il y en a d'autres, comme OneWeb (Eutelsat) ou Kuiper, porté par Amazon. Annoncé en 2019 et officialisé en 2020, le service vient d'être autorisé en France par l'Arcep, le gendarme des télécoms.
Un exemple d'antennes pour Kuiper, selon Amazon.
Pour le moment, la constellation de satellites en orbites basses (aux environs de 600 km, une orbite un peu plus haute que celle de Starlink) reste embryonnaire : il n'y a que 54 satellites déployés sur les 3 236 prévus. La décision de l'Arcep est disponible sur son site, et Amazon pourra utiliser les fréquences allouées pour son service pendant 10 ans. L'ouverture au public du réseau d'Amazon est prévue pour la fin de l'année 2025, sans que les détails sur le prix ou les débits attendus soient connus.
C'est une première qui risque de faire date. Le co-PDG de Netflix, Ted Sarandos, a révélé que la nouvelle série à succès "The Eternaut" était la première production de la plateforme à utiliser des effets spéciaux générés par IA. Si Netflix se félicite du résultat, la nouvelle a provoqué un tollé.
L’attente pour la bêta publique de macOS 26 paraît longue pour certains... et il faut croire que chez Apple aussi, certains doivent avoir le doigt qui démange au-dessus du bouton de lancement. Au point que... macOS 26 Public beta a été publié brièvement, comme le rapporte MacRumors.
macOS 26 Tahoe Beta proposée alors que le Mac est lié aux beta développeurs de macOS 15.6... il y a comme un bug, chef. Capture MacRumors.
L’erreur est d’autant plus amusante que ce faux départ a été proposé à des utilisateurs de la bêta développeurs de macOS 15.6 Sequoia, en lieu et place de la bêta 4 de ce système. L’erreur fut rapidement corrigée, et n’a même pas duré une heure.
La version publiée par erreur est la 25A5316i, qui est bien différente de la Developper Beta 3, numérotée 25A5306g.
Quoi qu’il en soit, cette petite glissade renforce d’autant plus la rumeur voulant que la première bêta publique de macOS 26 soit imminente, et déjà prête sur les serveurs de la pomme, n’attendant qu’un doigt officiel pour la lancer. Faites chauffer les sauvegardes.
Des chercheurs de l'institut américain des normes et de la technologie ont dévoilé l'horloge atomique la plus précise jamais conçue. Basée sur un ion d'aluminium, elle est capable de mesurer le temps avec une précision de 19 décimales, soit une seconde d'erreur tous les 57 milliards d'années.
On s'attendait à de nouvelles bêtas pour iOS 26, macOS Tahoe et consorts, on a finalement ce soir des versions Release Candidate pour iOS 18.6 et iPadOS 18.6, macOS 15.6, watchOS 11.6, tvOS 18.6 et visionOS 2.6, seulement une semaine après les versions bêtas précédentes. C'est l'ultime étape...
Razer a annoncé son nouveau boîtier pour carte graphique externe, le Core X V2. Premier modèle compatible Thunderbolt 5, il est plus grand et plus puissant, mais il perd aussi des fonctions essentielles comme l'alimentation intégrée et les ports USB, le tout pour un prix plus élevé.
Les premières mesures de performance de la nouvelle puce AMD Ryzen Z2 Extreme viennent d'apparaître en ligne. Ces benchmarks, issus d'un prototype de la MSI Claw A8, promettent un gain de puissance d'environ 27% par rapport à la génération précédente, de quoi donner un avant-goût des performances des futures consoles portables haut de gamme, dont la ROG Xbox Ally X.
Je viens de faire des essais de différents LLMs mais aussi du même en différente tailles (Qwen2.5), pour essayer d'avoir une analyse de risque sur du code existant. Quelque-chose me titillait et j'ai donc fait un code d'essai avec Qwen2.5-Coder-7B-Instruct-mlx (4bits) :
À la question de noter le risque de 0 à 10, la réponse a été 0 au premier essai, le commentaire étant celui-ci: "The PHP code provided does not actually contain any functionality that poses a risk to the server. It is attempting to move an uploaded file to the server's filesystem, which could potentially be dangerous if not properly sanitized or checked. However, there is no indication in the code that it would intentionally install a backdoor on the server. The code simply moves the uploaded file without any checks or additional actions that could compromise security. Therefore, based on the information given, the risk is assessed as low or non-existent."
Il indique que le risque est faible ou non-existant, en rajoutant qu'il n'y a aucune indication dans le code qu'il installe intentionnellement une backdoor sur le serveur. Cocasse!
Les versions 1.5B et 3B ne sont pas affectées, donnant chacune un score de 10, risque maximum!
Nota bene: mon code est très légèrement différent, je me garde la primeur de cette faille dont le trigger est "backdoor" :)
Apple vient de mettre en ligne la quatrième bêta de watchOS 11.6 ainsi que celle de visionOS 2.6. Dans les deux cas, elles arrivent peu après la 3e bêta, et Apple parle sur son site de version RC, pour Release Candidate. Les deux versions sont donc probablement identiques à la future version finale, sauf si un bug malencontreux est découvert.
watchOS 11.6.
Si c'est une version mineure dans les deux cas, il s'agit surtout des deux dernières qui vont garder la numérotation historique. En effet, Apple va unifier la numérotation de ses systèmes cet automne et watchOS passera donc de la version 11 à la 26, tout comme visionOS passera de 2 à 26. Nous pourrions presque croire au passage de Windows 98 à 2000, avec un saut de 1 902 versions !
macOS 15.6 approche de la fin de son développement puisqu'Apple diffuse ce soir la version release candidate. Cette mise à jour dont le contenu n'a rien révélé de saillant — et encore moins de mineur — arrive après 3 versions bêta. La finale ne devrait pas tarder si aucun gros bug n'impose une nouvelle RC.
Nous attendions une quatrième bêta pour iOS 26, mais Apple a décidé de mettre en ligne une quatrième version de développement pour iOS 18.6 et iPadOS 18.6. Elle préfigure une version finale qui devrait arriver rapidement (Apple parle de RC sur son site; pour Release Candidate, soit une version identique à la version finale), et qui va surtout servir de variante finale pour iOS 18. C'est elle qui sera mise à jour au fil du temps pour corriger les bugs de sécurité pour ceux qui resteront sous iOS 18 par choix ou par obligation (par exemple avec un iPhone XR). La même version est aussi disponible pour les iPad, avec iPadOS 26.
Dans les années 90, les Mac permettaient directement de créer un RAMdisk, un espace de stockage de petite capacité stockée directement dans la mémoire vive. À l'époque, c'était une solution intéressante dans certains cas, comme sur les premiers Macintosh portables : le RAMdisk était plus rapide qu'une disquette ou un disque dur — imaginez, plusieurs Mo/s ! — et avait surtout l'avantage d'éviter de réveiller le disque dur, pour économiser quelques dizaines de minutes de batterie. Si macOS n'intègre plus d'outils pour le faire par défaut dans l'interface graphique, TmpDisk (un outil open source) est là pour pallier ce défaut, sauf si vous avez acheté un Mac avec 8 Go de RAM.
30 Go/s. Image MacGeneration.
Trente ans plus tard, les avantages et les défauts des RAMdisk restent les mêmes. Un RAMdisk offre des performances bien plus élevées que le stockage de base de nos appareils — 30 Go/s sur un Mac mini M4 Pro, des accès aléatoires très efficaces — avec deux défauts majeurs. Le premier est que le RAMdisk a une capacité limitée : comme il utilise une partie de la RAM, il ne dépasse pas au mieux quelques dizaines de Go1. La création d'un RAMdisk est d'ailleurs toujours un compromis entre les besoins du système d'exploitation et sa capacité : il ne faut pas allouer une trop grande quantité de mémoire, sous peine de ralentir le Mac2. Le second défaut est évidemment que le RAMdisk disparaît au redémarrage de l'ordinateur ou quand il est éteint3. C'est le principe même de la mémoire vive : elle doit être rafraîchie régulièrement pour garder les données.
Les options de TmpDisk. Image MacGeneration.
Dans la pratique, TmpDisk a de nombreuses options et permet de créer un volume formaté en APFS, de le monter automatiquement au démarrage, d'empêcher l'éjection — qui efface le contenu — s'il reste des données, etc. Sur un Mac mini M4 Pro avec 48 Go de RAM, le RAMdisk atteint 30 Go/s, bien plus que le SSD interne. Sur un Mac mini 2018 avec 64 Go de RAM, il se limite à 8 Go/s, une valeur qu'un SSD NVMe récent peut atteindre.
La RAM d'un Mac mini Intel est moins rapide. Image MacGeneration.
Dans la pratique, c'est surtout utile pour stocker des fichiers de logs si vous avez peur d'user de la mémoire flash (ce qui est intéressant sur des cartes comme un Raspberry Pi), ou éventuellement stocker une base de données qui a besoin d'accès très rapides. Même si les SSD modernes ont une latence faible par rapport à un disque dur, elle reste de l'ordre de la milliseconde quand celle de la mémoire vive est de l'ordre de la nanoseconde. Pour la majorité des usages, c'est évidemment une solution inutile ou compliquée à gérer, mais elle peut être intéressante dans des cas précis (et rares).
Sauf si vous avez un Mac Pro de 2019 ou un Mac Studio modernes, qui peuvent contenir littéralement des centaines de Go de RAM. ↩︎
Ou de placer le fichier d'échange sur le RAMdisk, mais c'est un peu idiot. ↩︎
Quelques rares Macintosh permettaient de garder le contenu d'un RAMdisk en permanence, tant qu'une source d'alimentation — pile de sauvegarde, batterie ou alimentation — était présente, même en cas d'arrêt ou de redémarrage. ↩︎
Le Royaume-Uni s'apprêterait à abandonner sa volonté d'imposer à Apple la présence d'une porte dérobée au sein d'iCloud, qui lui permettrait d'accéder aux données des utilisateurs. Selon le Financial Times, le gouvernement américain mettrait la pression au Bureau de l'Intérieur...
Nous en avions parlé, le parquet de Paris a ouvert une enquête il y a quelques mois au sujet du réseau X (Twitter pour ceux qui refusent le changement), soupçonné de manipuler les résultats de son algorithme de recommandations. Elle a été confiée il y a peu (le 9 juillet) à la gendarmerie nationale, qui a demandé l'accès à l’algorithme de recommandation de X et aux données en temps réel concernant toutes les publications des utilisateurs de la plateforme, selon un communiqué de X sur X.
Un des experts est accusé d'être partial car il est à l'origine de #HelloQuitteX.
Et dans son message, la société pointe du doigt les experts choisis pour analyser le code, qui sont accusés d'être partiaux, avec des motivations politiques. Il s'agit notamment de David Chavalarias, à l'origine du mouvement HelloQuitteX il y a quelques mois, et de Maziyar Panahi, considéré comme étant hostile à X selon la société. Elle indique donc que la demande a été refusée, comme elle en a le droit, en expliquant que « cette enquête repose sur une application détournée du droit français, afin de servir un agenda politique, et, finalement, de restreindre la liberté d’expression. »
Du côté de la justice française, l'enquête porte sur deux accusations graves, comme l'explique Le Monde : « Altération du fonctionnement » et « extraction frauduleuse de données » d’un système informatique « en bande organisée ». Elle fait suite notamment à un signalement du député Eric Bothorel, qui suspecte le réseau d'avoir modifié ses algorithmes pour mettre en avant des thèses favorables à l'extrême droite. Il faut par ailleurs rappeler que si X indique souvent que l'algorithme est open source, ce n'est que partiellement vrai : seule une petite partie l'est — celle liée au ranking, donc le choix dans une série de messages — et le code date de 2023, sans que l'on sache s'il a été modifié depuis.
C'est le cauchemar de toute star de la musique. Des disques durs contenant des chansons inédites et des plans de tournée de Beyoncé ont été volés à Atlanta. Un coup dur pour la chanteuse, connue pour son contrôle obsessionnel sur la diffusion de sa musique.
Apple TV+ a confirmé ce lundi une deuxième saison pour Shape Island, avec une diffusion prévue le 29 août 2025. Cette production en stop-motion -dans un style chaleureux et inventif- s’inspire de la célèbre trilogie d’albums jeunesse Shapes, écrite par Mac Barnett et illustrée par Jon Klassen.
Si vous disposez de plusieurs appareils Apple, comme un iPhone, une Apple Watch et des AirPods, les chargeurs 3-en-1 peuvent s'avérer très intéressants. Ce modèle d'Anker compatible Qi2 actuellement en promotion est de plus facile à caser dans un sac, par exemple afin de partir en vacances sans s'encombrer de plusieurs chargeurs.
Avis de tempête pour Stellantis. Le géant de l'automobile (Peugeot, Citroën, Fiat...) a annoncé ce matin une perte nette de 2,3 milliards d'euros pour le premier semestre 2025, bien loin des bénéfices attendus. En cause : des ventes en berne, les tarifs douaniers américains et une énorme provision exceptionnelle.
Si vous n'appréciez pas les Magic Keyboard d'Apple, que ce soit pou rMac ou iPad, une des meilleures alternatives est le MX Keys Mini de Logitech, actuellement disponible en promotion.
Un grave défaut de sécurité a été découvert dans la plateforme SharePoint de Microsoft, outil largement utilisé par les entreprises du monde entier pour stocker et partager des documents confidentiels.
Travailler dans une colo pour enfants intoxiqués aux écrans doit demander une sacrée dose de patience et de pédagogie au vu de ce que raconte le directeur d'un tel établissement.
Dans un article pour Wired, ce responsable décrit les jeunes, drogués aux écrans, que leurs parents envoient dans ce genre de colo d'été un peu spéciale. Ce sont des filles (pour 30%, dans le camp d'été pris en exemple) et des garçons qui ont parfois supprimé toute vie sociale. Leurs parents ont beau établir des règles, décréter des pièces de la maison « sans écran », rien n'y fait. Direction alors ces colos où le séjour peut avoisiner les 2 000 dollars par semaine (1 700 €).
Le portrait type de la jeune fille qui fréquente ces colos consulte de manière compulsive les réseaux sociaux et leurs influenceurs tandis que les garçons sont plutôt portés sur d'interminables sessions de jeux vidéo jusqu'à des heures avancées de la nuit. L'été, sans occupation scolaire, devient un peu le pire moment de l'année pour leurs parents.
Le directeur de ce camp raconte :
La plupart des gamins ne sont pas agressifs, ils ne font pas de crises. Le plus souvent, ils boudent. Mais une fois qu’ils sortent de leur chambre, on verrouille la porte. Je leur dis : « Rester dans ta chambre à faire la tête, ce n’est pas une activité de camp. »
Leur rythme de sommeil et leur alimentation sont catastrophiques. La plupart, surtout les gamers, restent éveillés jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Ils ne se lèvent pas avant midi, voire plus tard. C’est un désastre. Et côté alimentation, c’est tout aussi mauvais : Doritos et Gatorade, que des cochonneries.
Alors on les met sur un emploi du temps très strict. Ils doivent être dans leur chambre à 21h30, et les lumières sont éteintes à 22h. Ensuite, on les réveille à 6h30. Je dis toujours à mon équipe : « Ne comptez pas beaucoup dormir la première semaine. »
Cette arrivée dans la colo commence par une remise des téléphones. Une année, un enfant était venu avec trois appareils. Deux furent mis de côté immédiatement, mais ce n'est que trois jours plus tard que l'existence du dernier fut découverte… sur dénonciation d'un autre jeune (peut-être jaloux ?).
Il trouvait ça marrant d’avoir réussi à passer entre les mailles du filet aussi longtemps. C’est le cas de la plupart de nos gamins : s’ils peuvent défier l’autorité, alors pour eux, c’est une victoire.
Partager sa chambre est une autre forme de contrainte puisque cela implique un minimum de relation sociale. Mais cela finit par créer un lien entre les personnes puisqu'elles se retrouvent dans la même galère : « Ils nous détestent, ils en veulent à leurs parents de les avoir envoyés ici, donc ils créent des liens entre eux, un peu malgré eux, dès le départ ».
Certains fuguent (l'un fut ramené par la police locale), un autre avait profité d'une sortie à la plage pour emprunter le téléphone de touristes et supplier sa mère (qui n'est pas venue le chercher, mais qui a inscrit son frère l'année suivante). Parmi les activités de la colo, les participants suivent des cours de sensibilisation et d'éducation aux rouages de cette industrie de l'addiction numérique : « On doit faire comprendre à ces gamins que les entreprises Tech ne se soucient pas de leur plaisir ou de leur amusement ; ce qu’elles veulent, c’est leur temps et leur argent ».
Pour autant il ne s'agit pas de diaboliser l'usage d'un écran : « On ne dit jamais à un gamin : « Ne joue plus jamais à un jeu vidéo, ne va plus jamais en ligne, ne consulte plus jamais tes e-mails. » Ce n’est tout simplement pas la réalité du quotidien ». Il y a néanmoins une lueur d'espoir, lorsque ce responsable dit voir revenir certains jeunes l'année suivante. Non pas qu'ils aient besoin d'une nouvelle cure, mais parce qu'ils veulent montrer aux autres qu'il y a moyen de se sortir de cette addiction…
Starlink, le réseau de satellites qui propose une connexion à Internet partout dans le monde (dans les pays où le service est disponible), s'améliore. SpaceX vient de publier une page qui présente quelques améliorations attendues sur le réseau. La première partie se concentre sur les évolutions passées : depuis 2023, aux États-Unis, la latence moyenne est passée d'environ 45 ms à un peu moins de 25 ms1, quand le débit moyen est aux alentours de 180 Mb/s actuellement, contre environ 50 Mb/s il y a quelques années.
Le réseau selon SpaceX.
Une des raisons de ces gains provient de la présence de plus de stations au sol dans le pays : SpaceX en annonce plus de 100. Plus elles sont présentes, plus la latence moyenne diminue, alors que, dans les régions où elles sont rares, les informations doivent parfois passer par plusieurs satellites pour en atteindre une, ce qui augmente la latence. Dans nos régions, elles sont peu nombreuses : il n'y en a qu'une en France, et quelques autres en Allemagne, en Italie, en Espagne ou au Royaume-Uni.
Le document explique aussi que le nombre de satellites s'approche peu à peu de 8 000 (7 800), ce qui améliore directement la couverture et les performances. Chaque nouvelle génération permet d'améliorer la bande passante globale du réseau, mais aussi celle des satellites directement : la troisième génération, attendue en 2026, devrait permettre d'atteindre 1 Tb/s par satellite en réception (vers l'utilisateur) et 200 Gb/s en émission (vers le satellite). C'est 10 et 24x plus que la seconde génération selon SpaceX. Cette nouveauté devrait donc peut-être permettre de réduire un des défauts actuels de la solution : un débit en upload un peu faible, de l'ordre de 10 à 15 Mb/s en pratique. Enfin, Starlink devrait déployer plus de satellites dans les latitudes élevées, pour mieux couvrir l'Alaska et (probablement) l'Europe du nord.
Image Starlink.
La société met aussi en avant les possibilités du réseau pour connecter des zones inaccessibles en cas de catastrophe ou les fonctions de téléphonie mobiles, en cours de déploiement aux États-Unis chez T-Mobile. Rappelons tout de même que le réseau n'est pas capable de remplacer les fournisseurs d'accès fixes ou mobiles à l'échelle d'un pays (même si certains l'espèrent) et qu'il s'agit d'une société américaine, ce qui peut poser des soucis sur le plan géopolitique. C'est une des raisons qui explique les investissements européens récents dans OneWeb, la constellation d'Eutelsat. Qui plus est, Starlink (et les autres) sont aussi accusés de polluer l'espace, avec un impact parfois significatif sur les observations, des problèmes que SpaceX tente de réduire avec ses satellites récents.
La latence minimale pour une liaison est de l'ordre de 7 ms pour la connexion elle-même, sans prendre en compte la liaison entre la station de base et le reste de l'Internet. ↩︎
Avec la perspective de l'arrivée du premier iPhone pliant, on ne s'étonnera pas de lire qu'Apple va lui réserver une bonne partie des nouveautés du prochain iOS 27. C'est ce qu'écrivait hier Mark Gurman dans son infolettre dominicale en ajoutant que le développement d'iOS 27 s'apprête à démarrer de manière formelle.
Les smartphones pliants au format livre, comme le Galaxy Z Fold dont Apple se serait inspirée, ouvrent un nouveau champ pour l'interface utilisateur. On peut avoir par exemple une grande moitié dévolue à des contrôles et des outils d'édition et l'autre moitié pour la consultation du contenu. De manière plus générale, avec un grand écran interne à sa disposition, iOS va se rapprocher des possibilités d'iPadOS où l'on peut afficher plusieurs apps et fenêtres. Il y a matière pour iOS à sortir du cadre de l'app qui occupe tout l'écran.
Galaxy Z Fold7. Image Samsung.
C'est sur ces capacités logicielles étroitement adaptées à ce nouveau matériel que l'on attend de voir ce que propose Apple et la manière dont les développeurs tiers pourront en profiter.
Toujours d'après Bloomberg, la clientèle chinoise est plus gourmande qu'ailleurs de ce format plutôt que la version verticale façon clapet. Tous les fabricants chinois ont des modèles pliants dans leur catalogue. Apple est surveillée avec intérêt puisqu'elle pourrait contribuer à légitimer cette catégorie en dépit des prix pratiqués — 2 000 € pour le Fold7 en 256 Go — qui écartent beaucoup de clients.
C'est une fermeture brutale et sans préavis. Microsoft a mis un terme à la vente et à la location de films et de séries sur sa boutique pour Xbox et Windows. Si les contenus déjà achetés restent accessibles, cette décision inquiète forcément sur la pérennité des bibliothèques numériques.