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Coros lance son programme de réparation en France
Coros veut prolonger la durée de vie de ses montres et vient de lancer un programme de réparation disponible en France et en Belgique. Celui-ci comprend le remplacement d'un écran, d'un bouton ou d'un cadran numérique. Les batteries défectueuses peuvent également être changées. Les tarifs oscillent entre 49 € et 109 € selon les modèles.

Plus précisément, il est possible de faire réparer sa montre de gamme Pace (3/Pro) ou Apex (2/2 Pro), mais aussi une Vertix 2S. Le compteur vélo GPS solaire Dura est également sur la liste. Les appareils plus anciens ne sont pas pris en charge, mais la marque invite à contacter le SAV pour trouver une solution. Les demandes peuvent être effectuées directement sur le site de Coros, où le vendeur propose aussi des montres déjà reconditionnées.

Coros ne répare pas directement les appareils envoyés. En pratique, l’utilisateur reçoit à la place une « nouvelle » montre reconditionnée dès que son colis est expédié. La sienne est envoyée en Asie, où elle sera réparée avant de rejoindre un stock de produits reconditionnés pour de futurs clients. La stratégie permet de minimiser les livraisons tout en évitant aux sportifs de devoir attendre plusieurs semaines que leur accessoire soit réparé. Les appareils reconditionnés Coros sont garantis un an.
Un AirTag sauve une chienne perdue, et pourtant il n’avait plus de batterie
La prise USB-C des derniers NAS Synology n'est pas vraiment une prise USB-C
Récemment, le fabricant de NAS Synology a été mis sur le devant de la scène : les nouveaux modèles de la gamme 25+ (2025) ont en effet une liste de compatibilité très restreinte pour les disques durs. La marque ne valide que ses propres disques (qui sont des modèles de grandes marques remarqués) et certains disques de grands fabricants. Si la liste comprend finalement quelques modèles de chez Seagate, Western Digital et Toshiba, elle reste assez courte : vous ne pourrez probablement pas réutiliser des disques durs que vous possédez déjà ou installer n'importe quel modèle grand public, même à vos risques et périls.

Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS
Mais la société a aussi profité de la sortie du DS925+ pour ajouter une petite restriction : la prise USB-C du NAS — notée Expansion — n'est pas une prise USB-C standardisée. Comme le note Cachem, qui a pu tester le NAS, elle n'accepte ni les périphériques de stockage (SSD, disques durs, etc.), ni une liaison en IP over USB4 (ou Thunderbolt).

Ce n'est pas réellement une surprise, ceci dit : dans la documentation, la prise USB-C n'est pas documentée comme une prise USB-C, mais bien comme un « port d'extension ». Son seul usage officiel est donc la connexion d'une baie d'extension, le DX525 de chez Synology. C'est un boîtier qui accepte cinq disques durs et qui peut se brancher directement au NAS pour étendre sa capacité de stockage.

Reste que cette limitation montre que Synology compte bien réduire les possibilités d'extension de ses NAS, en poussant ses clients à se tourner vers les produits de la marque. Heureusement, il reste tout de même deux ports USB-A sur le NAS (une prise à l'avant, une prise à l'arrière), qui acceptent les accessoires classiques des NAS mais aussi les périphériques de stockage. Il faudra par contre se contenter d'un débit de 5 Gb/s (à peu près 440 Mo/s en pratique) alors que de nombreux SSD externes peuvent dépasser très largement ce débit en USB-C.
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OpenAI et Jony Ive prépareraient un caillou connecté (à peu de chose près)
SwitchBot commercialise à son tour une serrure « Ultra », compatible Matter avec un hub
SwitchBot commercialise plusieurs nouveautés aujourd’hui, dont une nouvelle serrure connectée. Un an après la Lock Pro, place à la Lock Ultra, une nouvelle génération qui monte en gamme, comme son nom décidément courant dans cet univers le laisse entendre. Le fabricant a repris la même formule, avec une serrure néanmoins beaucoup plus compacte, mieux finie et associée à un moteur plus rapide et plus puissant. Comme toujours, elle est compatible avec Matter à condition d’ajouter un hub de la marque, la serrure elle-même n’intégrant que du Bluetooth.

Pour ce lancement, SwitchBot met en avant deux packs de démarrage qui intègrent à chaque fois un Hub mini compatible avec Matter et qui permettra ainsi d’ajouter la serrure dans de multiples écosystèmes de domotique compatibles avec le standard, dont celui d’Apple. En plus, le fabricant glisse un pavé numérique maison, soit le Keypad Touch avec lecteur d’empreintes que l’on connaissait déjà. Soit le tout nouveau Keypad Vision, qui ajoute au lecteur d’empreintes un système de reconnaissance faciale très proche sur le papier de Face ID des appareils pommés.
Pour le lancement, le code promo 15OFFYC522
permet de réduire les prix de 15 % sur Amazon et le pack avec Keypad Touch bénéficie d’un coupon qui ajoute 5 % à cocher sur la page produit et cumulable avec le code. Voici les tarifs que l’on peut espérer pour ce lancement :
- Lock Ultra, Hub mini et Keypad Touch : 200 € au lieu de 250 ;
- Lock Ultra, Hub mini et Keypad Vision : 255 € au lieu de 300.
Pour bénéficier de ces tarifs, saisissez le code 15OFFYC522
juste avant de passer la commande sur Amazon. La promotion sera active jusqu’au 5 juin, cela vous laisse le temps de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant, sachez aussi que le constructeur propose la serrure sur sa propre boutique pour 160 €, sans hub ni pavé numérique. On y trouvera aussi le Keypad Vision seul, affiché à 150 € et également compatible avec la Lock Pro.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de sa serrure associée au pavé numérique avec reconnaissance faciale et j’utilise les deux depuis quasiment trois semaines. C’est bien assez pour me faire une opinion sur les produits et vous pourrez découvrir tous les détails sur la Lock Ultra et le Keypad Vision dans un test à venir, réservé aux membres du Club iGen.
Foxconn vise l'automatisation de ses lignes de production

Des détails sur le futur appareil de Jony Ive et Sam Altman
Hier soir, on apprenait qu’OpenAI avait racheté l’entreprise de Jony Ive pour fonder « io », une nouvelle entité qui cherchait à créer un appareil original dédié à l’IA. Évoqué par les rumeurs depuis quelques mois, ce futur produit est encore très flou. L’ex-designer star d’Apple et Sam Altman ont donné quelques détails lors d’un coup de fil interne aux équipes, intercepté par le Wall Street Journal. Les détails sont maigres, et on obtient surtout des indices sur ce que le bidule ne sera pas.

Le mystérieux appareil ne sera donc pas une paire de lunettes ou un téléphone. Il s’agira d’un accessoire décrit comme non intrusif pouvant être glissé dans une poche ou posé sur un bureau. L’appareil sera « pleinement conscient de l'environnement et de la vie de l'utilisateur », mais n’embarquera pas d’écrans. Il est présenté comme un supplément de l’iPhone, qu’une personne emportera en plus de son smartphone et de son ordinateur avant de partir le matin.
Le but avec ce projet serait de réduire la dépendance aux écrans. Jony Ive se serait montré sceptique face à l’idée d’en faire un « wearable », soit un accessoire connecté à porter. Le designer évoque un « nouveau mouvement de conception » là où le CEO d’OpenAI mentionne une « famille d'appareils » dont le matériel comme le logiciel seraient gérés par l’entreprise. Le développement devra rester très confidentiel pour éviter de se voir piquer l’idée et le look de l’appareil avant sa présentation officielle.
Pour Sam Altman, l’objectif est de lancer le produit d’ici la fin d’année prochaine : il voit déjà un appareil populaire s’écoulant rapidement à plus de 100 millions d’unités. Le CEO d’OpenAI a l’habitude de voir les choses en grand, cherchant par exemple à créer un réseau mondial de semi-conducteurs alors qu’OpenAI s’attend à perdre 44 milliards de dollars d’ici 2029, année à laquelle elle espère être rentable.
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Xiaomi va concevoir ses propres puces tout en travaillant avec Qualcomm
Au Computex, Xiaomi a annoncé un nouveau système sur puce, le Xring O1. C'est la première fois que Xiaomi propose un composant de ce type et — comme une bonne partie de ses concurrents —, la société chinoise se repose sur des cœurs Arm sous licence. Un point qui n'enlève rien aux performances attendues de la puce : les premiers retours indiquent des performances du même ordre que le Snapdragon 8 Gen 3 de 2024. C'est un cran en dessous des Snapdragon 8 Elite ou des puces A18 d'Apple, mais c'est tout de même parfaitement suffisant pour animer un smartphone haut de gamme.

Xiaomi a intégré 10 cœurs dans sa puce, avec un agencement 2+4+2+2. Les types de cœurs exacts ne sont pas connus, mais il y aurait donc deux cœurs très performants à 3,9 GHz (a priori des Cortex X925, le haut de gamme d'Arm), quatre cœurs à 3,4 GHz — soit des Cortex A725, soit des Cortex X4, en fonction des rumeurs —, deux cœurs à 1,9 GHz (visiblement des Cortex A720) et enfin deux cœurs à 1,8 GHz, des Cortex A520. Le point intéressant, c'est qu'il n'y a que deux cœurs basse consommation (beaucoup moins rapides) et que tous les autres sont a minima des cœurs de la famille A700, qui propose un compromis entre consommation et performances. Sur le papier, ce choix amène des performances élevées dans tous les cas, probablement au détriment de l'autonomie.

La puce gravée en 3 nm intégrerait aussi un GPU Immortalis G925 de chez Arm, avec 16 cœurs (G925-MC16). Un choix qui peut soit amener des performances très élevées, au-delà de la concurrence, soit un compromis sur l'autonomie. En effet, certains fabricants implémentent parfois plus de cœurs pour pouvoir limiter la fréquence (et donc la consommation) tout en gardant un niveau de performances décent.
Qualcomm toujours un partenaire privilégié
Ce nouveau système sur puce ne touche pas encore Qualcomm au portefeuille : Xiaomi et la marque américaine viennent de communiquer sur un prolongement de leur collaboration. Et c'est assez logique : la puce Xring O1 est visiblement efficace, mais elle n'est pas adaptée à tous les smartphones. Xiaomi n'a pas le portfolio nécessaire pour équiper toutes ses gammes de smartphones, contrairement à Qualcomm. Il existe des Snapdragon plus performants (les modèles 8 Elite, basés sur une architecture maison) et d'autres qui sont moins rapides… mais moins onéreux. De plus, Qualcomm a ses propres modems et puces Wi-Fi, qui peuvent être intégrés dans les systèmes sur puce, alors que Xiaomi se repose pour le moment sur des composants Arm sous licence et probablement sur un modem Qualcomm séparé pour accompagner son système sur puce.

Le Computex 2025 promet une grosse passe d’ARM face à Apple
Plusieurs banques allemandes vont abandonner Apple Pay le 5 septembre
Certaines banques allemandes se préparent à quitter Apple Pay. La Pomme a été forcée par l’Union européenne de lâcher prise sur la puce NFC des iPhone en ouvrant son accès à la concurrence. En Allemagne, deux établissements ont d'ores et déjà prévu de couper les ponts : la Raiffeisenbanken et la Volksbanken. Cette dernière proposera son propre système dès le 5 septembre, et il sera donc possible de l’utiliser pour remplacer l’application Cartes d’Apple. L’Association nationale des banques coopératives allemandes (BVR) a confirmé sur Linkedin que de premiers tests internes avaient été réalisés avec succès.

Cela fait maintenant presque un an que la BVR se prépare à lâcher Apple Pay. Ce changement concerne pour le moment uniquement les girocard, une carte de paiement très courante outre-Rhin dont environ 100 millions sont en circulation. « Les cartes de débit et de crédit sont encore en cours d'évaluation par nos soins », a précisé un porte-parole de l’association à Mac & i.
Volksbanken et Raiffeisenbanken pourront continuer de proposer des cartes Mastercard à leurs clients via Apple Pay. S’il s’agit d’une nouveauté chez Apple, l’intégration de cartes tiers sur le NFC existe déjà sur Android. Ce nouveau système ne devrait pas changer grand-chose au quotidien : il faudra l’activer en double cliquant sur le bouton principal de l’iPhone ou bien en l’approchant d’un terminal de paiement (avant de valider d’un double-tap).
Les établissements ayant troqué Apple Pay pour un système maison restent peu nombreux en Europe. Vipps a été le premier à se lancer en Norvège dès la fin 2024. PayPal lui a emboîté le pas en Allemagne il y a peu. Notons qu’un tel système ne fonctionne pas sur l’Apple Watch, l’accord entre Apple et la Commission européenne portant uniquement sur la puce NFC de l’iPhone.
Les regrets des premiers acheteurs du casque Vision Pro, un an plus tard
Visiblement, les premiers acheteurs du casque Apple Vision Pro ne sont pas tous enchantés après un peu plus d'un an. Dans un article, le Wall Street Journal montre que le gadget à 3 500 $ (sans compter les taxes) traîne parfois dans le carton à câbles que vous avez peut-être chez vous.

Dans les exemples de témoignages, on trouve Dustin Fox qui l'a utilisé « quatre fois l'année dernière ». Ou Tiovia Goldstein, qui s'est rendu compte que le casque, acheté pour regarder des films, était beaucoup trop lourd. Il n'a plus touché son casque depuis quatre mois à cause de ce problème et rien que l'attente du démarrage de l'appareil le dissuade de recommencer à le porter. Son constat est assez direct : « Je ne recommanderais à personne de l'acheter (…) à moins que vous ne soyez vraiment riche et que vous ne sachiez pas quoi faire de votre argent. ».

Les témoignages montrent aussi que l'acceptation sociale du casque reste assez faible et que les regards qui étaient étonnés ou intéressés au départ ne le sont plus après quelques mois. Une des personnes explique que l'hôtesse d'un des vols qu'il prenait pensait qu'il avait un masque de sommeil et ne lui a donc pas proposé à boire. Une autre, qui a essayé de travailler avec le casque, indique que ses collègues lui ont demandé d'enlever le casque, car « on dirait que vous portez des lunettes de ski au travail. ».
Dans l'ensemble, les témoignages montrent de gros regrets et certains ont même revendu le casque plutôt que de le laisser traîner dans un coin. Nos confrères ont tout de même pu trouver quelques personnes contentes du casque, qui le portent pour regarder des films. C'est un point que nous avons apprécié aussi dans notre test : les (rares) vidéos immersives comme le mini-concert de Metallica sont impressionnantes.

Notre test complet du Vision Pro est disponible !

Retest du Vision Pro : un pète au casque

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?
Fuite de données : ravalement de façade pour le service Have I Been Pwned
Have I Been Pwned fait peau neuve. Ce célèbre site lancé fin 2013 par l'expert en sécurité Troy Hunt permet de savoir si son mail fait partie d’une base de données piratées. Il suffit simplement d’entrer son adresse pour voir s’il a été retrouvé dans une des différentes fuites recensées, avec la possibilité de recevoir une alerte en cas de compromission future. Cette version 2.0 apporte un nouveau design ainsi que quelques fonctionnalités supplémentaires.

Le concept du site n’a guère changé, et il repose toujours sur une boîte de texte principale dans laquelle il faut entrer son mail. Le design global a été légèrement revu pour être un peu plus moderne, et affiche désormais une file chronologique des failles à faire défiler. Le site pioche parmi plus de 850 bases de données ayant été piratées.
La recherche par nom d’utilisateur et par numéro de téléphone a été abandonnée étant donné que ces deux éléments n’étaient auparavant utilisés que pour deux failles distinctes (Facebook et Snapchat). Troy Hunt justifie ce choix par le fait que de telles informations sont difficiles à remonter pour des raisons techniques, et que ces choix créaient finalement plus de confusion qu’autre chose.
Chaque faille a désormais une page indépendante synthétisant les différents types de données compromises (adresses, numéro de téléphone, liens vers des réseaux sociaux, questions de sécurité…). On peut également y voir le nombre de comptes concernés, la date de la fuite ainsi que d’éventuels conseils. Un nouveau tableau de bord a fait son apparition, sur laquelle les membres enregistrés pourront retrouver facilement différentes fonctions déjà présentes ou qui arriveront par la suite.
Troy Hunt a donné de nombreux détails dans un long billet de blog où il revient sur les changements pour les utilisateurs avancés ainsi que sur les subtilités techniques. L’API n’a pas été modifiée, ce qui fait que cette mise à jour ne devrait rien changer pour les développeurs l'utilisant. Have I Been Pwned reste gratuit et accessible depuis un navigateur.
La fin du démarchage téléphonique non consenti pour 2026 ne signe pas la fin des appels indésirables
Le projet de loi avait passé l'étape de l'Assemblée nationale en janvier 2025, et il a été voté au Parlement hier : dès le 11 août 2026, le démarchage téléphonique non consenti ne sera plus accepté en France. Avec cette loi, comme le rappelle LCP, les entreprises ne pourront plus solliciter (directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte) une personne. Celle-ci devra donc avoir « exprimé préalablement son consentement à faire l’objet de prospections commerciales par ce moyen ». C'est une avancée intéressante dans le domaine, qui rejoint une loi précédente qui avait défini des plages de numéros pour le démarchage commercial. Mais ce n'est pas la fin du démarchage.

Les règles sont pour ceux qui les respectent
Premièrement, il y a quelques exceptions. La principale va permettre aux entreprises de contacter des clients qui possèdent un contrat en cours, pour proposer des options en rapport avec ce contrat. Dit plus clairement, votre opérateur de téléphonie mobile (choix pris totalement au hasard) pourra toujours vous appeler pour vous proposer une option particulièrement intéressante (…) en rapport avec votre contrat.
Deuxièmement, les règles sont pour ceux qui les respectent, et l'exemple de Bloctel (qui va probablement disparaître dans la foulée de la mise en place de cette loi) est édifiant : en théorie, le service doit éviter les appels indésirables. En pratique, de nombreuses entreprises ne passaient pas par Bloctel (qui nécessite un abonnement) ou ne respectent pas les règles, comme l'indique Le Monde.
Troisièmement, une partie significative des appels indésirables ne provient pas d'entreprises, mais de malandrins qui tentent de vous arnaquer d'une façon ou d'une autre, ou d'entreprises qui ne sont pas nécessairement françaises. Dans ce cas de figure, une loi ne change pas réellement la donne : des personnes qui se cachent et en emploient des numéros déjà interdits pour tenter de vous arnaquer ne vont pas arrêter parce qu'une loi l'interdit…
Enfin, il faut espérer que les entreprises respectent les règles pour vous demander votre consentement, surtout en partant du principe que vous allez probablement refuser ce démarchage1. Les risques de voir des cases avec des intitulés trompeurs pour vous demander votre consentement et votre numéro de téléphone ne sont donc pas nuls.
Reste que la loi est un pas en avant et devrait a minima permettre de régler le problème des appels indésirables dans une partie des cas : avec les entreprises qui suivent les règles. Et elles sont normalement majoritaires.

Comment éviter les démarchages téléphoniques sur iPhone
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Mais peut-être que vous adorez recevoir des appels d'entreprises qui essayent de vous vendre quelque chose, qui sait. ↩︎
OpenAI rachète une société créée par Jony Ive
Tout le monde ici connaît Jony Ive. Il a été pendant très longtemps le designer des produits Apple, participant à la création des produits de 1992 à 2019.
Fin 2019 il a quitté Apple et lancé une société appelée "io" spécialisée dans ce qui faisait sa force chez Apple.
Cette dernière vient d'être rachetée par OpenAI (qui a créé ChatGPT) pour la somme de 6,5 milliards de dollars.
Avec cette acquisition OpenAI compte proposer dans le futur des produits matériels qui auront été créés pour exploiter à fond ChatGPT. Tout cela pourrait arriver rapidement étant donné que les deux sociétés travaillent ensemble en secret depuis deux ans.
On pourrait donc voir arriver dans peu de temps des produits imaginés par Ive et ses équipes et utilisant une IA réellement fonctionnelle. De là à dire qu'Apple a des soucis à se faire il y a un pas très facile à franchir.
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Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?
Trois ans après sa présentation, CarPlay Ultra devient enfin une réalité. Vous connaissez déjà le CarPlay « classique » qui permet d’afficher des applications (GPS, lecteur de musique, messagerie…) sur l’écran d’une voiture en connectant un iPhone.

La technologie de nouvelle génération pousse l’intégration un cran au-dessus en étendant l’interface d’Apple à d’autres éléments du véhicule. Compteur de vitesse, niveau de la batterie, climatisation… Tout cela est géré par CarPlay Ultra. Pour l’instant, seul Aston Martin embarque cette interface tout-en-un, mais Apple promet que d’autres marques suivront.
Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?
L’iPhone 7 Plus et l’iPhone 8 sont désormais considérés comme « anciens »
Deux nouveaux appareils viennent de rejoindre la liste des produits « anciens » d’Apple : l’iPhone 7 Plus et deux modèles d’iPhone 8, à savoir les déclinaisons 64 et 256 Go. La version 128 Go ne l’est pas encore étant donné qu’elle a été commercialisée plus longtemps. La mouture (PRODUCT)Red de ce téléphone était déjà considérée comme vintage.

L’iPhone 8 est sorti en 2017, un mois avant l’iPhone X qui a donné un nouveau souffle au produit. L’iPhone 7 Plus avait été lancé l’année précédente. Un appareil est considéré comme ancien 5 ans après avoir été enlevé des étals. Cela signifie qu’il est encore possible de le faire réparer chez Apple ou dans un centre de services agréés, mais seulement si les pièces sont en stocks.
Sur un autre registre, Apple a également déplacé l’iPad Air 2 et mini 2 dans la catégorie des appareils obsolètes. Ceux-là ne sont plus en vente depuis 7 ans. Ils ne peuvent plus être réparés chez Apple ou ses partenaires, et les pièces ne sont plus fabriquées. Les clients ayant besoin d'un coup de main devront donc se tourner vers les réparateurs indépendants.
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OpenAI rachète la startup io de Jony Ive et veut repenser l'informatique

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI
Les prochaines générations de logiciels et d'interfaces d'OpenAI et de ChatGPT seront dessinées par Jony Ive et ses équipes. Jony Ive va se replonger dans le bain de la conception d'interfaces logicielle, comme il l'avait fait chez Apple à partir de 2012 à l'issue d'une refonte de l'organigramme de l'entreprise.

Son studio Lovefrom va s'occuper de tout le design logiciel d'OpenAI tout en continuant de travailler avec quelques clients prestigieux tels qu'Airbnb ou Ferrari. Cela suffira à faire bouillir la marmite puisque Lovefrom n'entend pas prendre de nouveaux gros clients à l'avenir. Ceux-ci ont été assez éclectiques par le passé. Lovefrom a planché sur un sceau pour la couronne royale britannique, un livre sur Steve Jobs, un bouton de fermeture pour des vêtements Monclerc, une platine vinyle chez Linn Products…
Pour Sam Altman, le patron d'OpenAI, tout reste à faire dans le domaine des interfaces pour l'IA et surtout à inventer un visage spécifique à ces logiciels : « Nous sommes évidemment encore dans la phase terminale des interactions avec l’IA », a déclaré Altman à Bloomberg, ajoutant : « Nous n’avons pas encore trouvé l’équivalent de l’interface graphique, mais nous allons y arriver ». Dans le même article, Jony Ive racontait avoir été amené vers ChatGPT par l'un de ses fils et que la manipulation du robot conversationnel avait déclenché son envie de rencontrer immédiatement Sam Altman.
C'est un nouveau duo qui s'est formé et s'est montré hier à l'occasion d'une annonce majeure d'acquisition. Difficile de ne pas voir dans ce couple celui que Jony Ive formait avec Steve Jobs, mais où le premier aurait cette fois, en quelque sorte, le rôle de mentor à la longue et riche expérience.

OpenAI se retrouve dans une situation assez originale : l'un de ses grands partenaires est Apple et celui qui doit donner un visage et un corps à sa future gamme de matériel a façonné ceux d'Apple pendant plusieurs décennies d'une créativité extrêmement fructueuse. Jony Ive et Altman ont cogité pendant deux ans sur l'idée de fabriquer des matériels dévolus à l'usage des IA. Ive avait créé une startup, io, musclée par 55 ingénieurs et créatifs, dont quelques figures de son ancienne équipe d'Apple. Parmi eux Evans Hankey, celle qui lui avait succédé après son départ d'Apple ou Tang Yew Tan qui supervisait l'iPhone et les Apple Watch ou le designer Mike Matas.
Toute cette équipe rejoindra les rangs d'OpenAI cet été au sein d'une nouvelle branche dédiée au matériel, tout en restant physiquement dans les locaux de Lovefrom. Les deux entreprises étant dans un même périmètre de San Francisco où Ive a acheté un pâté d'immeubles il y a quelques années pour installer ses locaux.

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La Chine envoie des supercalculateurs dans l’espace
Alors que les États-Unis d’Amérique semblent reculer sur le plan du spatial public, se rapprochant d’une annulation pure et simple d’une grande part des missions Artemis et Gateway pour se recentrer sur un futur plus lointain et l’arrivée de l’humain sur Mars, la Chine de son côté explore sous toutes les coutures les possibilités offertes par l’immensité de l’espace.

Ainsi, après avoir lancé sa propre station habitée Tiangong (天宮, pour palais céleste), envoyé des sondes et un rover sur la lune, récupéré des échantillons du sol de notre satellite naturel, annoncé vouloir y envoyer des humains... voilà que le pays décide d’envoyer des supercalculateurs dans l’espace !
C’est dans un communiqué officiel que l’agence spatiale chinoise indique vouloir mettre en orbite une constellation de 12 satellites dédiés aux calculs et au traitement de données, représentant 744 TOPS (téra opérations par seconde) chacun, pour une puissance combinée de 5 péta-OPS. Une fois la constellation complétée par d’autres satellites, la puissance totale a pour but d’atteindre les 1000 péta-OPS.
Pour communiquer, les satellites utilisent des liaisons par laser à 100 Gbps, permettant de mettre en commun une capacité de stockage de 30 To. Le premier groupe de satellite fait partie d’un projet appelé « Constellation de Calcul des Trois Corps », clin d’œil à l’œuvre de science-fiction de Liu Cixin, qui s’est lui-même appuyé sur le problème à n corps de mécanique orbitale pour écrire son livre.
Mais au final, dans quel but envoyer des supercalculateurs en orbite ? La Chine y voit plusieurs intérêts : dans un premier temps, réduire la quantité de données devant être envoyée sur terre : étant donné le nombre limité d’antennes permettant de rapatrier les données des sondes spatiales, seulement 10 % des informations produites par ces engins sont récupérées pour être traitées.
Effectuer les calculs directement dans l’espace a aussi une importance stratégique : les données peuvent ainsi être traitées, vérifiées et chiffrées sans avoir besoin de passer par une transmission radio préalable, et les calculateurs utilisés sont moins vulnérables à une éventuelle attaque du pays.
Pour finir, la Chine élimine en mettant ces supercalculateurs dans l’espace le souci de leur alimentation en énergie et en eau de refroidissement : les satellites sont directement alimentés par des panneaux solaires qui ne seront jamais impactés par des nuages, et le pays semble avoir trouvé une solution au souci de refroidissement des processeurs dans l'espace.
Avec ce projet, la Chine lance un pavé dans la mare, et les grandes puissances spatiales que représentent les USA et l’Europe ne devraient pas mettre trop longtemps à suivre le mouvement, que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, cette constellation donnant un avantage certain à l’Empire du milieu dans le domaine spatial.
Apple investit tous les supports pour faire la promotion de son film F1
Alors que le producteur de « La Maison » qualifiait récemment Apple de « pire boîte marketing de l’univers », s’énervant que l’entreprise ne fasse quasiment aucune communication sur sa série, abandonnée suite au peu de succès qu’elle a rencontré, il semblerait qu’Apple l’ait entendu, ou en tout cas ait revu sa manière de communiquer... quitte à aller à l’opposé pour F1.

À l’occasion de la première séance de diffusion privée du film, dédiée aux membres du sport mécanique le plus regardé au monde, Apple multiplie les publicités, en duo avec les communicants du grand cirque de la F1. Ainsi, certains ont eu la surprise de recevoir un e-mail d’Apple leur précisant qu’ils pouvaient désormais réserver une place pour aller voir le film. De son côté, l’équipe de comm de la F1 faisait de même.

Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Les utilisateurs de l’app F1 ont ainsi eu droit à une notification leur rappelant la sortie du film, et Apple a transformé Plans pour intégrer le tracé du circuit de Monaco à l’occasion de l’épreuve qui s’y tiendra le 25 mai, y plaçant des F1 tout autour et de nombreux panneaux faisant la promotion du film.

Une fois ajoutée la promotion du film sur le compte X de la F1 (celui d’Apple étant à l’abandon depuis plusieurs mois, aucun post n’y figure), celle faite dans l’app du sport directement, les publicités qui ne manqueront pas d’être affichées un peu partout, et les teams qui en parlent de leur côté, il est clair qu’Apple veut que la planète entière sache que son film sort !