Apple aurait testé un MacBook Pro équipé d'une puce M3 Ultra

Le retour en force des arnaques « Ă la tĂąche » par tĂ©lĂ©phone nâa rien dâun hasard. DerriĂšre les appels en +44 se cache un marchĂ© parallĂšle de vos donnĂ©es personnelles. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens concrets pour reprendre le contrĂŽle. Incogni en est lâun des plus efficaces.
Vous avez peut-ĂȘtre reçu un appel dâun numĂ©ro britannique vous proposant un job facile et trĂšs bien payĂ© ? Ă lâautre bout du fil, une voix gĂ©nĂ©rĂ©e par IA vous vend une opportunitĂ© clĂ© en main : liker des vidĂ©os, commenter des restos, engranger de lâargent depuis votre canapĂ©. En rĂ©alitĂ©, il sâagit souvent dâarnaques Ă la tĂąche, qui se nourrissent dâun vivier dâinformations personnelles exposĂ©es en ligne.
Et si vous ĂȘtes ciblĂ©, câest peut-ĂȘtre parce que vos donnĂ©es ont dĂ©jĂ fuitĂ©. Câest prĂ©cisĂ©ment lĂ quâIncogni entre en jeu.
Depuis plusieurs mois, la France subit une vague massive dâappels frauduleux issus de numĂ©ros commençant par +44 ou +31. Le scĂ©nario est presque toujours identique : promesse dâun travail lucratif Ă distance, petite somme Ă investir pour « accĂ©der Ă la plateforme », puis escalade des montants Ă verser, jusquâĂ lâabandon brutal du contact.
Ce modĂšle dâescroquerie, particuliĂšrement pernicieux, est aujourdâhui facilitĂ© par un facteur central : la circulation incontrĂŽlĂ©e des donnĂ©es personnelles. Des noms, numĂ©ros, adresses mail ou donnĂ©es bancaires issus de fuites chez des entreprises comme PĂŽle emploi, des opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms ou des mutuelles, se retrouvent en vente sur des forums clandestins. Et les cybercriminels savent parfaitement les exploiter.
Créé par Surfshark, Incogni est un service de suppression automatisĂ©e de donnĂ©es personnelles auprĂšs de courtiers en donnĂ©es (data brokers). En clair, ces entreprises qui rĂ©coltent, agrĂšgent et revendent vos infos Ă des tiers â y compris, potentiellement, Ă des acteurs malveillants.
Incogni agit en votre nom auprĂšs de ces sociĂ©tĂ©s, en sâappuyant sur le RGPD (et ses Ă©quivalents hors UE), pour leur exiger la suppression de vos donnĂ©es. Vous nâavez rien Ă faire : lâĂ©quipe se charge de tout, de lâenvoi des requĂȘtes Ă leur suivi, avec une transparence totale sur les rĂ©sultats.
En quelques semaines, vos informations commencent Ă sâeffacer de dizaines de bases oĂč elles nâauraient jamais dĂ» figurer.
Si votre numĂ©ro circule, si vous recevez des appels douteux ou des SMS suspects, câest probablement parce que votre identitĂ© numĂ©rique est Ă©parpillĂ©e aux quatre coins du web.Incogni propose une solution simple, lĂ©gale, proactive. Et surtout, bien plus rapide que de tenter de contacter individuellement des dizaines de courtiers opaques Ă lâautre bout du monde !
Incogni propose un abonnement mensuel Ă 14,48âŻâŹ, ou 7,29âŻâŹ/mois si vous optez pour la formule annuelle (87,48âŻâŹ par an). Une offre Famille est Ă©galement disponible Ă 30,98âŻâŹ/mois, ou 15,49âŻâŹ/mois en paiement annuel (185,88âŻâŹ/an). Pour celles et ceux qui souhaitent une couverture illimitĂ©e, les formules Unlimited sont facturĂ©es Ă 12,99âŻâŹ/mois (individuel) ou 25,49âŻâŹ/mois pour la version Famille, avec facturation annuelle. Tous les plans incluent la suppression automatisĂ©e de vos donnĂ©es personnelles et un support client disponible 24/7.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Il a rĂ©volutionnĂ© lâinformatique, il sâest fait virer de son entreprise pour mieux y revenir, il a maintenant Jony Ive Ă ses cĂŽtĂ©s pour crĂ©er de nouveaux produits rĂ©volutionnaires. Sam Altman est-il le nouveau Steve Jobs ? On en discute dans cette Ă©mission.
Au sommaire Ă©galement, on revient sur la Google I/O pleine dâintelligence artificielle et sur les derniĂšres rumeurs concernant iOS 19.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
Bonne écoute et bon week-end !
Alors que Donald Trump a indiquĂ© sur son rĂ©seau Truth Social quâil comptait bien imposer une taxe douaniĂšre de 25 % sur les iPhone si Apple sâentĂȘtait Ă vouloir les produire ailleurs que sur le territoire amĂ©ricain, Bloomberg a demandĂ© au prĂ©sident des Ătats-Unis dâAmĂ©rique des prĂ©cisions sur le sujet.
Ainsi, la question sâest posĂ©e de savoir si ces taxes nâaffecteraient que les produits dâApple, ou seraient gĂ©nĂ©ralisĂ©es Ă dâautres constructeurs. La rĂ©ponse du prĂ©sident amĂ©ricain a le mĂ©rite de clarifier les choses : il compte bien les gĂ©nĂ©raliser Ă tous les smartphones, voire Ă dâautres produits.
Il y en aura dâautres. [...] Ces taxes toucheraient aussi Samsung, et tout autre constructeur qui fabrique ce type de produits, sinon ce serait injuste.
Il semble que la dĂ©cision de Tim Cook dâagrandir la chaĂźne de production des iPhone en Inde ait particuliĂšrement irritĂ© Donald Trump, qui lui aurait demandĂ© de ne pas produire en Inde la semaine derniĂšre, sans ĂȘtre Ă©coutĂ© : « Jâai eu un petit souci avec Tim Cook hier [...] Il veut produire en Inde. Je ne veux pas quâil produise en Inde ». Devant lâentĂȘtement de Tim Cook, Trump a rĂ©agi sĂšchement Ă lâannonce :
Il a dit quâil veut partir en Inde pour construire des usines. Je dis dâaccord, pars en Inde, mais tu ne vendras rien ici sans ĂȘtre taxĂ©, câest comme ça, pas autrement.
Selon plusieurs analystes, dont Brandon Nispel de KeyBanc Capital Markets, cette menace ne fera pas reculer Apple, qui ne compte pas installer une usine dâiPhone aux USA :
Câest hors de question pour Apple. Sâil le faut, lâentreprise montera le prix de ses iPhone, et il semble bien que ce sera le cas pour lâiPhone 17. Cependant, dans un futur proche, il est clair que ces dĂ©cisions auront un impact sur les marges de lâentreprise.
In terms of profitability, it's way better for Apple to take the hit of a 25% tariff on iPhones sold in the US market than to move iPhone assembly lines back to US.https://t.co/ycTwPmQyEp pic.twitter.com/VPRRpj0caU
â éæé€ (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) May 23, 2025
De son cĂŽtĂ©, Ming-Chi Kuo insiste aussi, indiquant clairement que mĂȘme avec 25 % de taxes dâimportation, il serait toujours plus profitable pour Apple de produire en Inde plutĂŽt que de venir sâinstaller aux USA :
En terme de profitabilitĂ©, il est mieux pour Apple de prendre les 25 % de taxes douaniĂšres de plein fouet pour chaque iPhone vendu sur le marchĂ© US plutĂŽt que dâouvrir une chaĂźne dâassemblage dans le pays.
Il faut dire que comme le rappelle AppleInsider, des analystes de Morgan Stanley sâĂ©taient penchĂ©s sur la question, et avaient calculĂ© que le coĂ»t de dĂ©localisation aux USA dâune partie de la production dâiPhone reviendrait Ă plusieurs centaines de milliards de dollars, et prendrait plusieurs annĂ©es. Lâusine nâest pas lâunique point Ă prendre en compte, son fonctionnement nĂ©cessitant la formation de centaines voire de milliers de techniciens nĂ©cessaires Ă lâassemblage de lâappareil, coĂ»tant chacun bien plus cher que lâĂ©quivalent en Chine ou en Inde. En face, les taxes voulues par Donald Trump ne coĂ»teraient « que » 900 millions de dollars pour ce trimestre.
Au final, revenir produire dans son pays dâorigine coĂ»terait bien plus cher Ă Apple, et donc Ă lâutilisateur final, que de subir les taxes voulues par le gouvernement actuel... dâautant que ses concurrents seront dans la mĂȘme position.
JusquâĂ prĂ©sent, les versions « Ultra » des processeurs Mx dâApple sont restĂ©es cantonnĂ©es aux Mac Studio et Mac Pro... cependant, certains fouineurs ont eu la surprise de trouver dans iOS 18 des rĂ©fĂ©rences Ă un... MacBook Pro M3 Ultra.
Câest dans un post sur le rĂ©seau chinois BiliBili quâun dĂ©veloppeur a rĂ©vĂ©lĂ©, screenshots Ă lâappui, quâune build interne dâiOS 18 contenait des rĂ©fĂ©rences Ă ce MacBook Pro inexistant.
Test des Mac Studio de 2025 : une drĂŽle de gamme
En effet, le dossier /AppleInternal/Diags/Tests/ intĂ©grait les dĂ©tails dâune version J514d et J516d, respectivement un MacBook Pro 14 et un MacBook Pro 16, dont le suffixe « d » laisse supposer lâintĂ©gration du processeur haut de gamme de la pomme.
Si lâidĂ©e dâun MacBook Pro boostĂ© au M3 Ultra pourrait ĂȘtre intĂ©ressante sur le papier, il est cependant fort probable quâApple ne lâait pas sorti et ne le sortira jamais, ne serait-ce que pour des questions de limites thermiques : le systĂšme de refroidissement dâun ordinateur portable est bien plus limitĂ© que celui dâun ordinateur fixe. De plus, la batterie se verrait elle aussi grandement impactĂ©e par un processeur aussi gourmand.
Le MacBook Pro actuel dans sa plus grosse configuration est dĂ©jĂ trĂšs bien taillĂ©, avec un SoC intĂ©grant 16 cĆurs CPU, 40 cĆurs GPU et jusquâĂ 128 Go de mĂ©moire vive. Il reste cependant intĂ©ressant de voir quâApple vĂ©rifie lâintĂ©rĂȘt de plusieurs configurations, quitte Ă ne jamais les sortir pour le grand public.
LâiPhone est dĂ©jĂ bien dotĂ© lorsquâil sâagit de mettre en place des limitations concernant les choses que les mineurs peuvent faire ou non avec lâappareil : autorisation systĂ©matique dâun adulte pour tĂ©lĂ©charger une app, interdiction de certains sites ou recherches avec Safari, limitation dâutilisation dâune app...
Mais lâĂtat du Texas, comme signalĂ© par AppleInsider, trouve que ce nâest pas assez et souhaite faire passer une loi obligeant les App Store, que ce soit celui dâApple ou de Google, Ă vĂ©rifier systĂ©matiquement lâĂąge de la personne qui souhaite tĂ©lĂ©charger une app... et câest lĂ que ça coince pour Cupertino.
En effet, la firme Ă la pomme considĂšre que câest une mauvaise idĂ©e, et met les moyens pour le faire comprendre : entre publicitĂ©s affirmant (Ă tort ou Ă raison) dans lâĂtat que la nouvelle loi est « appuyĂ©e par des sites pornos », envoi de pas moins de six lobbyistes auprĂšs du gouvernement local, et mĂȘme une intervention de Tim Cook auprĂšs du gouverneur, le moins quâon puisse dire est quâApple ne veut pas de cette nouvelle lĂ©gislation.
Lâargument principal de lâentreprise est le danger que reprĂ©sente une accumulation de donnĂ©es privĂ©es sur les serveurs dâApple. Entre le mot de passe, lâadresse mail et physique, les coordonnĂ©es bancaires et bien dâautres, rajouter une copie de la piĂšce dâidentitĂ© de lâutilisateur serait totalement dĂ©raisonnable selon la pomme.
Pour Meta, X et Snapchat, câest au contraire une merveilleuse idĂ©e : ne donner les piĂšces dâidentitĂ© quâĂ une seule entitĂ© limiterait les risques de fuites de donnĂ©es... et leur enlĂšverait une charge de travail (et donc de dĂ©penses) importante.
Les arguments des deux parties se valent, et lâimportance de la dĂ©cision finale est grande : quelle quâelle soit, elle posera des bases sur lesquelles dâautres Ătats pourront sâappuyer pour crĂ©er leur propre lĂ©gislation en la matiĂšre, et ainsi gĂ©nĂ©raliser petit Ă petit le fonctionnement au pays.
Peut-on payer par carte ? Câest une question qui se pose quand on dĂ©barque dans une nouvelle ville et que vient le moment de prendre les transports en commun. De plus en plus de rĂ©seaux acceptent en effet les paiements sans contact, mais pas tous. Transit donne maintenant une rĂ©ponse immĂ©diate.
Si le bus, le mĂ©tro ou le tram gĂšre les paiements par carte, un nouveau bouton « sans contact » est prĂ©sent dans le calcul de lâitinĂ©raire. En appuyant sur ce bouton, on peut avoir des infos sur les titres de transport ou bien ouvrir lâapp Cartes pour payer directement en Apple Pay. Pratique.
Transit signale clairement la compatibilitĂ© avec les paiements sans contact dans des dizaines de villes Ă travers le monde Ă ce jour. En France, on peut citer Lyon (on lâa vĂ©rifiĂ©e nous-mĂȘmes), Dijon, Aix-les-Bains, Marseille ou encore Brest.
En revanche, lâapp ne distingue pas les (rares) villes oĂč le mode Transport express dâApple Pay est gĂ©rĂ©. Avec ce mode, pas la peine dâouvrir Cartes et de sâauthentifier avec Face ID, il suffit dâapprocher son iPhone du valideur pour que la transaction sâopĂšre.
Apple Pay Transport express : les rĂ©seaux de transport en commun oĂč vous pouvez valider instantanĂ©ment votre trajet
Pour faciliter les paiements, Transit intĂšgre aussi les billetteries de certaines villes en son sein et peut rediriger vers les apps de certains rĂ©seaux. Câest le cas Ă Reims, oĂč Transit renvoie vers Grand Reims MobilitĂ©s pour acheter un billet dĂ©matĂ©rialisĂ©.
De plus, lâapplication affiche le coĂ»t du trajet⊠quand elle a lâinfo. LâĂ©diteur canadien invite les opĂ©rateurs des rĂ©seaux Ă prĂ©ciser leurs prix Ă lâaide du format GTFS, le standard dans lâindustrie, quand ce nâest pas dĂ©jĂ fait.
Transit, qui est lâapp de transports en commun favorite de plusieurs membres de la rĂ©dacâ, dont moi, peut sâutiliser sans frais. Un abonnement optionnel Ă 3,99 âŹ/mois ou 19,99 âŹ/an dĂ©bloque des fonctionnalitĂ©s supplĂ©mentaires, notamment des options de personnalisation ainsi que lâaffichage complet des lignes et des horaires.
Ă peine Mozilla avait-il annoncĂ© qu'il allait bientĂŽt fermer Pocket qu'un possible repreneur s'est manifestĂ©. Dans un tweet, Kevin Rose a manifestĂ© son intĂ©rĂȘt pour ce service que l'on utilise pour mettre de cĂŽtĂ© des liens Ă consulter plus tard.
Rose n'est pas étranger à la valeur que peuvent avoir les liens vers des contenus web, c'est avec eux qu'il a connu la célébrité sur le web et cofondé Digg.com au début des années 2000. Digg était une destination prisée pour trouver des actualités populaires soumises par des internautes au moyen de votes.
Mozilla annonce la fermeture de Pocket dĂšs le 8 juillet 2025
Au fil des annĂ©es, Digg a perdu de son influence et les rĂ©seaux sociaux ont pris l'ascendant. Rose a entrepris de relancer Digg avec la compagnie d'Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit. Pocket pourrait ĂȘtre l'une des pierres de ce nouvel Ă©difice, puisqu'aprĂšs tout ses utilisateurs y envoient des liens qu'ils jugent utiles et intĂ©ressants.
MĂȘme si le dĂ©veloppement en Swift nâest pas limitĂ© aux ordinateurs conçus par Apple, le langage Ă©tant open-source depuis (quasiment) sa crĂ©ation, il peut servir depuis bien des annĂ©es sur Linux et Windows. Le code source peut Ă©galement ĂȘtre Ă©crit dans nâimporte quel Ă©diteur sur nâimporte quel systĂšme, en revanche la compilation dâune app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire Ă Xcode, lâenvironnement de dĂ©veloppement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement Ă corriger cela en proposant une solution pour crĂ©er une app destinĂ©e Ă iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.
MĂȘme si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout lâintĂ©rĂȘt est de le faire sur le systĂšme dâexploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procĂ©dure Ă suivre est assez longue, puisquâil faut non seulement installer Swift lui-mĂȘme, il faut prĂ©voir tout le nĂ©cessaire pour communiquer avec un appareil iOS via lâUSB et il faut tĂ©lĂ©charger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nĂ©cessaire, payant si on veut soumettre les apps Ă lâApp Store, cela ne change rien de ce cĂŽtĂ©.
Une fois que tout est installĂ©, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour crĂ©er un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS reliĂ© Ă lâordinateur en USB. Lâoutil se charge de la partie signature et de lâinstallation sur lâiPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule mĂ©thode pour tester lâapp et valider des changements. Le fichier signĂ© gĂ©nĂ©rĂ© par le projet pourra ĂȘtre soumis Ă Apple, mĂȘme sâil faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.
PrĂ©cisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et quâelle ne permet pas de tout gĂ©rer. Plusieurs restrictions importantes sont listĂ©es sur le forum officiel de Swift, oĂč le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il nây a aucune trace dâInterface Builder pour crĂ©er des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalitĂ©s qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de crĂ©er les widgets notamment, ne sont pas gĂ©rĂ©es pour le moment.
Il faut souligner quâun seul dĂ©veloppeur travaille sur xtool, ce qui limite forcĂ©ment les possibilitĂ©s. Maintenant que le projet est public, dâautres le rejoindront peut-ĂȘtre pour contribuer Ă son dĂ©veloppement. Le code source, majoritairement lui-mĂȘme en Swift, est distribuĂ© sur GitHub.
Bonne nouvelle si vous aviez dans lâidĂ©e de faire reprendre votre iPhone chez Apple : la Pomme vient de revoir ses tarifs de reprise Ă la hausse dans une offre temporaire, en place jusquâau 18 juin 2025. L'augmentation oscille entre 5 ⏠et 30 ⏠selon les modĂšles.
Le prix de reprise de lâiPhone 15 Pro Max grimpe de 750 ⏠à 770 âŹ, tandis que le 15 Pro passe de 670 ⏠à 680 âŹ. LâiPhone 15 standard rapporte 15 ⏠de plus lĂ oĂč Apple nâajoute que 10 ⏠pour la dĂ©clinaison Plus. Pour les tĂ©lĂ©phones plus anciens, la hausse va de 5 ⏠à 30 ⏠pour lâiPhone 12 Pro, dont la valeur a Ă©tĂ© réévaluĂ©e de 265 ⏠à 295 âŹ. Les nouveaux prix sont disponibles sur le site dâApple, tandis que nous avions Ă©voquĂ© les anciens dans cet article.
Valeurs de reprise au 23 mai | Anciennes valeurs de reprise de lâiPhone | |
---|---|---|
iPhone 15 Pro Max | JusquâĂ 770 ⏠| JusquâĂ 750 ⏠|
iPhone 15 Pro | JusquâĂ 680 ⏠| JusquâĂ 670 ⏠|
iPhone 15 Plus | JusquâĂ 535 ⏠| JusquâĂ 525 ⏠|
iPhone 15 | JusquâĂ 515 ⏠| JusquâĂ 500 ⏠|
iPhone 14 Pro Max | JusquâĂ 615 ⏠| JusquâĂ 610 ⏠|
iPhone 14 Pro | JusquâĂ 535 ⏠| JusquâĂ 525 ⏠|
iPhone 14 Plus | JusquâĂ 415 ⏠| JusquâĂ 405 ⏠|
iPhone 14 | JusquâĂ 405 ⏠| JusquâĂ 395 ⏠|
iPhone SE 3 | JusquâĂ 150 ⏠| JusquâĂ 140 ⏠|
Ces offres peuvent ĂȘtre intĂ©ressantes si vous cherchez Ă vendre votre matĂ©riel sans vouloir vous embĂȘter Ă trouver un acheteur fiable. Notons que les tarifs ne concernent que des iPhone en bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral, et que les prix peuvent baisser en cas de vitre cassĂ©e ou de traces de corrosion. Un formulaire sur le site du partenaire d'Apple pour la collecte permet dâĂ©valuer la valeur de son produit, mais il est Ă©galement possible de faire la dĂ©marche en Apple Store. Il est possible de recevoir un crĂ©dit pour l'achat d'un nouvel appareil ou un virement bancaire.
Ce type de campagne tombe souvent : on a vu une telle opĂ©ration pour lâiPhone Ă NoĂ«l dernier, et une autre pour les Mac au mois de fĂ©vrier. Les Mac, Apple Watch et iPad ne sont malheureusement pas concernĂ©s par cette nouvelle opĂ©ration.
On peut crĂ©er un cafĂ© autour de n'importe quelles thĂ©matiques, mĂȘme celle des cĂąbles et accessoires de recharge. Pour preuve le Store & Cafe ouvert dans le centre de Tokyo par Anker. La marque est trĂšs prĂ©sente au Japon, au point d'ouvrir ce lieu, intĂ©grĂ© avec une boutique.
On peut y commander une petite sĂ©lection de boissons chaudes ou froides et y manger une poignĂ©e de classiques de la cuisine japonaise : bol de nouilles, assiette de curry ou sandwich aux Ćufs. C'est surtout un parfait endroit pour les clients-ventouses qui squattent les tables de cafĂ© des heures durant, penchĂ©s sur leur portable.
Toutes les tables sont munies de zones de recharge sans fil incrustées sur un coin du plateau et de prises pourvues de cùbles variés (vidéo). Pour encourager les travailleurs nomades à venir et rester, le café dispose du Wi-Fi et, beaucoup plus original, de petites piÚces fermées capables d'accueillir jusqu'à 4 télétravailleurs.
Elles contiennent des casques et enceintes ainsi que le nĂ©cessaire pour afficher le contenu de son portable sur un grand Ă©cran et faire une prĂ©sentation ou un visio. Ces espaces fermĂ©s sont payants, l'Ă©quivalent de 0,99 ⏠les 15 minutes pour une seule personne ou presque 3 ⏠pour la mĂȘme durĂ©e avec quatre participants.
Le café sert aussi de vitrine pour des rayons sur lesquels sont vendus plus de 100 produits de la marque, qu'il s'agisse de batteries, de casques, de cùbles ou de stations de charge multiappareils.
La Fnac propose en ce moment une offre permettant de rĂ©cupĂ©rer des bons pour lâachat de produits Apple. Le code TECH10
crĂ©dite ainsi 10 ⏠sur la cagnotte tous les 100 ⏠dâachats. Celle-ci sera mise Ă jour sous 48 h et devra ĂȘtre utilisĂ©e dans les 30 jours qui suivent. Lâoffre est rĂ©servĂ©e aux adhĂ©rents : si ce nâest pas le cas, vous pouvez glisser la carte Fnac+ dans le panier sachant quâelle est facturĂ©e 10 ⏠la premiĂšre annĂ©e (avant de passer Ă 15 ⏠par an).
Quelques offres particuliĂšrement intĂ©ressantes sont Ă noter, comme sur lâiPhone 16e (719 âŹ) sur lequel on peut rĂ©cupĂ©rer 70 âŹ. Le MacBook Air M4, qui est dĂ©jĂ en promo Ă 1 099 ⏠au lieu de 1 199 ⏠chez Apple, est Ă©ligible : on gagne donc 100 ⏠de bons dâachat. Lâoccasion dâinvestir dans une housse, un hub USB-C ou pour diffĂ©rents accessoires de bureau. Le code fonctionne aussi avec les MacBook Pro et autres Mac mini.
Les tablettes comme lâiPad Air M3, lâiPad mini ou lâiPad 11 sont Ă©galement concernĂ©es : on peut ainsi rĂ©cupĂ©rer plusieurs dizaines dâeuros Ă chaque fois. Lâoffre est moins intĂ©ressante sur les produits moins chers comme lâApple TV, les AirPods ou le HomePod, mais reste Ă noter si vous aviez prĂ©vu un achat. Le code restera fonctionnel jusquâau 25 mai au soir.
Curve Pay est prĂȘt Ă remplacer Apple Pay sur les iPhone europĂ©ens grĂące aux nouvelles obligations imposĂ©es Ă Apple. Depuis que Bruxelles et le RĂšglement sur les marchĂ©s numĂ©riques (DMA) ont obligĂ© Apple Ă ouvrir l'accĂšs Ă la NFC des iPhone, les acteurs du domaine bancaire commencent Ă profiter de leur nouvelle libertĂ© d'action.
AprĂšs PayPal qui a ouvert le bal en Allemagne, c'est le britannique Curve qui enchaine Ă l'Ă©chelle des pays europĂ©ens. Son service Curve Pay est en mesure de remplacer Apple Pay et de se substituer Ă l'app Cartes. De la mĂȘme maniĂšre que PayPal, une double pression sur le bouton latĂ©ral de l'iPhone ou sa prĂ©sentation Ă un terminal de paiement sans contact vont lancer automatiquement Curve Pay Ă l'Ă©cran pour rĂ©gler son achat.
Il y a tout de mĂȘme une diffĂ©rence avec PayPal, en cela que Curve a conçu sa solution depuis ses dĂ©buts en 2017 comme une sorte de portefeuille de cartes toutes rassemblĂ©es derriĂšre la Carte Curve. On paye avec celle-ci, mais lorsqu'on est client de plusieurs banques on peut choisir laquelle des cartes servira au paiement. Ăa marche de la mĂȘme maniĂšre avec la carte physique de Curve qui Ă©vite d'emporter toutes les autres.
Mieux, on a quelques jours pour réaffecter un paiement à une autre de ses cartes enregistrées dans l'app de Curve Pay (on peut le faire un certain nombre de fois par mois seulement dans les formules non Pro). Il y a également des offres de cashback selon la formule d'abonnement.
Curve : la carte bancaire pour les remplacer toutes
Comme avec PayPal et tous ceux qui voudront remplacer Apple Pay il demeure une limite. La NFC de l'Apple Watch n'a pas été incluse dans l'obligation faite à Apple.
Lâinterface de lâapp Calendrier devrait changer dans les annĂ©es Ă venir. Apple a rĂ©cemment publiĂ© une offre dâemploi pour un poste dâingĂ©nieur qui devra sâattaquer à « lâexpĂ©rience de Calendrier ». La mission va consister à « rĂ©imaginer ce que peut ĂȘtre un calendrier moderne sur les plates-formes d'Apple ». Cette annonce mise en ligne le 29 avril a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e par MacWorld et est toujours en ligne sur le site de la Pomme.
Ce nâest pas le premier indice qui montre quâApple envisage de rĂ©inventer son calendrier. Comme nous lâavions remarquĂ©, Cupertino a rachetĂ© la startup Mayday Labs au dĂ©but 2024. Celle-ci dĂ©veloppait un calendrier doublĂ© dâun gestionnaire de rappels intelligent, pouvant par exemple alerter et donner des conseils lorsque deux Ă©vĂ©nements sont planifiĂ©s au mĂȘme moment. Elle peut automatiquement programmer des tĂąches Ă des heures idĂ©ales, en plus dâaffiner ses suggestions au fil du temps en analysant les prĂ©fĂ©rences et les diffĂ©rentes habitudes de lâutilisateur.
On peut imaginer que certaines de ces idĂ©es vont infuser dans cette refonte de Calendrier, tout en Ă©tayant la liste des fonctions dâApple Intelligence. Le logiciel Mayday a Ă©tĂ© dĂ©branchĂ© peu aprĂšs son acquisition par Apple, et plus dâun an a passĂ© depuis le rachat : de premiers signes de la refonte seront peut-ĂȘtre prĂ©sents dans iOS 19 et macOS 16. Ces deux systĂšmes seront prĂ©sentĂ©s lors de la prochaine WWDC, dont la grande confĂ©rence dĂ©butera le 9 juin Ă 19h.
Foxconn, partenaire privilĂ©giĂ© dâApple pour la production dâune bonne partie de ses produits, prĂ©pare un investissement de 1,5 milliard de dollars en Inde pour son plus gros client, dâaprĂšs le Financial Times. Cet argent devrait servir Ă crĂ©er une nouvelle usine prĂšs de Chennai (autrefois nommĂ©e Madras) dans le sud du pays, afin de produire sur place des modules pour Ă©cran qui devraient se retrouver dans des produits pommĂ©s, iPhone en tĂȘte. Cet investissement rĂ©pond au dĂ©sir dâApple de dĂ©placer une partie de sa production de la Chine vers lâInde, en rĂ©ponse Ă la guerre commerciale menĂ©e par Donald Trump.
Sauf que le PrĂ©sident des Ătats-Unis ne cherchait pas spĂ©cialement Ă favoriser lâInde par rapport Ă la Chine. Son souhait est de rapatrier la production dâiPhone sur le sol amĂ©ricain et peu importe si ce nâest pas envisageable Ă court, et mĂȘme moyen, terme. La manĆuvre entreprise par Tim Cook nâa pas plu Ă Donald Trump, qui lâa fait savoir la semaine derniĂšre Ă lâoccasion dâun dĂ©placement au Qatar.
Donald Trump demande Ă Tim Cook de fabriquer moins dâiPhone en Inde
Il hausse le ton en publiant sur Truth Social, le rĂ©seau social Ă©quivalent Ă X qui appartient Ă son entreprise, une menace plus concrĂšte. Si Tim Cook poursuit sa stratĂ©gie et continue de privilĂ©gier lâInde au dĂ©triment de la Chine, alors son gouvernement imposera une taxe « dâau moins 25 % » sur tous les produits Apple importĂ©s aux Ătats-Unis. On imagine quâil sâagit dâune taxe supplĂ©mentaire, qui vient sâajouter Ă celle qui devra ĂȘtre payĂ©e pour les produits importĂ©s depuis lâInde, ou tout autre pays oĂč la firme de Cupertino choisit dâinstaller ses chaĂźnes de production.
LâInde semble en tout cas ravie dâaccueillir la production de lâiPhone. Lâusine de Chennai créée par Foxconn deviendrait lâune des plus grandes du pays dans ce domaine, dâaprĂšs le Financial Times. Le site fournirait 18 000 emplois dâaprĂšs des sources officielles, ce qui donne une idĂ©e de lâampleur des besoins, sachant quâil sâagit ici de produire une toute petite partie dâun iPhone. Le module en question servirait Ă gĂ©rer lâĂ©cran, y compris la couche tactile, la luminositĂ© ou encore lâaffichage des couleurs. On est loin dâun iPhone entiĂšrement indien, de nombreux composants viendront toujours de Chine, mĂȘme si lâassemblage se fait dans un autre pays.
Sonos a débuté hier une nouvelle campagne de promotion sur tous ses produits avec des remises parfois relatives et d'autres plus substantielles sur ses grosses enceintes. L'opération dure jusqu'au 7 juin.
Enceintes fixes :
Les Era 100 conviennent Ă tous les scĂ©narios alors que les 300 ont plus de sens dans le cas d'une Ă©coute oĂč l'on privilĂ©gie le Dolby Atmos.
Test de la Sonos Arc Ultra : de lâultra grand spectacle
Barres de son :
La petite Ray peut convenir Ă quelqu'un qui cherche Ă amĂ©liorer l'ordinaire d'un tĂ©lĂ©viseur, la Beam ira pour le plus grand nombre et l'Ultra sera plus Ă l'aise si vous n'avez pas de voisinsâŠ
Caisson de basses :
Casque :
Test du casque Sonos Ace : tout vient Ă point Ă qui sait entendre
Enceintes portables Bluetooth et Wi-Fi
Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi
Test de la Sonos Era 300 : la premiĂšre enceinte tierce compatible avec lâaudio spatial sur Apple Music
[Mà J] L'épisode suivant est disponible. Donald Trump a annoncé qu'Apple sera taxé de 25% sur les importations d'iPhone, peu importe leur pays de production, sauf quand ce seront les Etats-Unis bien entendu.
Tout semblait aller au mieux entre le président américain Donald Trump et Tim Cook. AprÚs une peur panique provoquée par l'explosion des droits de douane avec la Chine puis les avoir revu significativement à la baisse, les deux hommes auraient échangé au téléphone à ce sujet, se félicitant de cet état de fait.
En attendant, devant la crainte de taxes faramineuses vis à vis de la Chine, Apple a commencé à marche forcée à migrer sa production en dehors de la Chine. Le grand gagnant est l'Inde qui voit pousser comme des champignons les usines de production d'iPhone.
Tout pourrait donc sembler aller au mieux si Donald Trump n'avait pas de nouveau mis son grain de sel là dedans. Il déplore que la production de produits Apple soit transférée en Inde et pas aux Etats-Unis.
Sa position est conforme Ă sa ligne de conduite mais Apple va se retrouver face Ă un dilemme impossible Ă rĂ©gler. L'Inde lui permettrait de maintenir ses coĂ»ts (mĂȘme si une augmentation globale se profile sur les iPhone). En revanche produire les iPhone aux Etats-Unis conduirait Ă une augmentation catastrophique de leur prix, de quoi probablement franchir la barriĂšre de l'impossible mĂȘme pour ses clients fidĂšles.
Suite au prochain épisode.
Imagination par Philippe et réalisation par ChatGPT
Les rumeurs prennent forme, et elles confirment ce que nous redoutions (ou pressentions) : OpenAI et Jony Ive plancheraient sur un nouvel appareil, non pas pour écouter de la musique, mais pour... écouter et filmer nos vies.
Il sâagirait dâun petit boĂźtier bardĂ© de camĂ©ras et de micros, Ă porter autour du cou, un peu Ă la maniĂšre dâun iPod Shuffle premiĂšre gĂ©nĂ©ration. On Ă©voque un format compact, discret, quasi anodin. Ă cela prĂšs quâil serait dĂ©diĂ© Ă lâenregistrement continu de vidĂ©o et dâaudio.
La seule chose qui manquerait vraiment, câest la laisse⊠Qui sera sans doute proposĂ©e en accessoire "haut de gamme".
Difficile de ne pas faire le parallĂšle avec les Google Glass, qui ont Ă©chouĂ© non pas sur le plan technologique, mais pour une raison bien plus fondamentale : le rejet massif dâun monde oĂč lâon peut ĂȘtre filmĂ© Ă tout moment, sans consentement. Une frontiĂšre sociale claire avait alors Ă©tĂ© tracĂ©e, Ă juste titre. On touche ici Ă des enjeux lourds : vie privĂ©e, sĂ©curitĂ© des donnĂ©es personnelles et confidentialitĂ© en entreprise.
Mais avec le retour en grĂące de lâIA omnisciente, que certains sâapprĂȘtent Ă arborer fiĂšrement autour du cou comme autrefois une croix ou un talisman, OpenAI et Jony Ive semblent croire que cette fois, ça passera. Et mieux encore : que ça se vendra.
Dâun cĂŽtĂ©, lâidĂ©e peut sĂ©duire : un assistant qui nous connaĂźt vraiment, qui pourrait nous Ă©pauler dans notre quotidien, voire aider les personnes souffrant de troubles cognitifs ou de maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives.
Mais dâun autre cĂŽtĂ©... peut-on sĂ©rieusement croire quâOpenAI mettra en place des garde-fous solides, alors que tout transiterait vraisemblablement par le cloud?
Pour une durĂ©e limitĂ©e, lâiPad Air 13" M2 est Ă un prix record sur Amazon. La grande tablette est en promotion Ă 759 âŹ, son tarif le plus bas Ă ce jour. Les quatre couleurs bĂ©nĂ©ficient de la rĂ©duction : bleu, gris sidĂ©ral, lumiĂšre stellaire et mauve. 759 âŹ, câest 210 ⏠de moins que lâiPad Air 13" M3, qui nâapporte rien de plus quâune puce M3. Or, la puce M2 offre dĂ©jĂ des performances exceptionnelles pour une tablette.
Pour qui veut une trĂšs grande tablette, lâiPad Air 13" M2 est un excellent choix. On lâa dit, elle est trĂšs puissante, mais elle a aussi un bel Ă©cran, une webcam bien placĂ©e et suffisamment de stockage (128 Go) pour un usage basique, voire un peu avancĂ©. Et si vous avez besoin de plus d'espace, les modĂšles 256 Go et 512 Go sont eux aussi disponibles Ă des prix intĂ©ressants.
Test de l'iPad Air M2 13" : il a tout d'un Pro⊠dâil y a un an
Home Assistant annonce lâabandon Ă venir de deux mĂ©thodes dâinstallation et surtout des processeurs basĂ©s sur une architectures en 32 bits. Les crĂ©ateurs de la domotique open-source justifient ce choix par le faible nombre dâutilisateurs qui comptent sur lâun ou sur lâautre. Si vous utilisez Home Assistant, vous pouvez vĂ©rifier ce quâil en est pour vous en suivant ce lien et en observant la valeur affichĂ©e pour les lignes « Type dâinstallation » et « Architecture du processeur ».
Commençons par lâarchitecture : seuls les processeurs 64 bits seront dĂ©sormais gĂ©rĂ©s, quâil sâagisse de puces ARM comme dans les Raspberry Pi ou bien x86 comme dans les CPU Intel. Si vous avez aarch64
ou bien x86_64
qui sâaffiche, câest bien votre cas et vous nâavez aucun souci Ă vous faire. Ce sera vrai pour lâĂ©crasante majoritĂ© des utilisateurs de Home Assistant, ce qui justifie lâabandon des trois architectures 32 bits gĂ©rĂ©es jusquâici, Ă savoir i386
(anciens processeurs Intel et AMD qui ont largement disparu depuis le milieu des années 2000) ainsi que armhf
et armv7
cÎté ARM. La premiÚre a notamment servi dans le Raspberry Pi de premiÚre génération, tandis que la deuxiÚme était utilisée dans la majorité des Pi 21.
Ces trois architectures sont encore utilisĂ©es par moins de 1,5 % des utilisateurs de Home Assistant. Ceux-lĂ verront une alerte dans la prochaine version du systĂšme, la mise Ă jour 2025.6 attendue courant juin, et ils bĂ©nĂ©ficieront encore dâune prise en charge pendant six mois. Câest Ă partir de la version 2025.12 qui sortira en fin dâannĂ©e que ces architectures seront abandonnĂ©es pour de bon, ce qui signifie quâelles ne recevront plus de nouvelles mises Ă jour. Le projet Ă©tant open-source, un tiers pourrait toutefois continuer Ă adapter les versions suivantes aux processeurs 32 bits, tout est question de volontĂ© en la matiĂšre.
CĂŽtĂ© installation, Home Assistant proposait jusque-lĂ pas moins de quatre mĂ©thodes prises en charge officiellement : Home Assistant OS, Container, Core et Supervised. Les deux derniĂšres seront retirĂ©es de la liste, pour ne conserver que le systĂšme dâexploitation, qui reste la solution la plus simple et recommandĂ©e Ă la majoritĂ© des utilisateurs, et le conteneur qui est proposĂ© aux utilisateurs plus avancĂ©s, qui veulent plus de contrĂŽle sur leur domotique ou ne pas dĂ©dier un ordinateur complet Ă cet usage. Jâai dĂ©taillĂ© ces options dans ces deux articles, si vous voulez en savoir plus :
Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi
Home Assistant : lâinstallation avec Docker est-elle une bonne idĂ©e ?
La mĂ©thode Core consiste Ă installer le systĂšme dans un environnement virtuel Python, le langage de dĂ©veloppement qui sert de fondation Ă Home Assistant. Enfin, Supervised permet une installation directement sur le systĂšme de base, en prĂ©voyant toutes les dĂ©pendances indispensables associĂ©es. Ces mĂ©thodes ne sont pas recommandĂ©es et elles sont non seulement minoritaires, leur part baisse rĂ©guliĂšrement. Ă lâheure actuelle, elles reprĂ©sentent un petit peu moins de 6 % des utilisateurs de la domotique ouverte et ceux-lĂ verront Ă©galement un message Ă compter de Home Assistant 2025.6 et ils pourront compter sur six mois de prise en charge officielle, le temps de changer de mĂ©thode dâinstallation.
Ou pas : contrairement Ă lâarchitecture processeur qui implique une modification de Home Assistant et une incompatibilitĂ© matĂ©rielle, les utilisateurs qui de ces deux mĂ©thodes pourront continuer Ă utiliser normalement la domotique sans rien changer et sans changement Ă venir. ConcrĂštement, les dĂ©veloppeurs vont retirer la documentation officielle concernant Core et Supervised et il ne sera plus possible de remonter un bug liĂ© Ă ces mĂ©thodes dâinstallation. Câest dâailleurs une des principales motivations derriĂšre leur abandon : ces installations gĂ©nĂšrent de nombreux bugs complexes Ă corriger et imposent pour cette raison une gestion complexe, qui bĂ©nĂ©ficie Ă peu dâutilisateurs. Ici aussi, le projet Ă©tant open-source, nâimporte qui peut reprendre le flambeau sâil le souhaite.
Les crĂ©ateurs de Home Assistant donnent quelques conseils pour ceux qui doivent migrer leur domotique, avec la meilleure installation Ă choisir en fonction des besoins et la mĂ©thode Ă suivre. Ils rappellent aussi que certains utilisateurs de Raspberry Pi 3 et 4 peuvent encore utiliser un systĂšme dâexploitation 32 bits, alors mĂȘme que leur matĂ©riel est compatible 64 bits, ce qui impliquera alors une rĂ©installation.
MajoritĂ©, car bizarrement, la fondation Raspberry a mis Ă jour la puce du Pi 2 sans en changer de nom. Le « Raspberry Pi 2, Model B V1.2 », câest son nom officiel, intĂšgre la puce du Pi 3 et reste donc compatible. â©ïž
Si vous avez envie de profiter de lâĂ©tĂ© pour jouer, bonne nouvelle : le service de jeu dans le nuage Geforce Now vient de lancer ses soldes dâĂ©tĂ©. Il propose une remise de 40 % sur les 6 premiers mois de la formule Performance, ce qui revient Ă 32,99 ⏠au lieu de 54,99 âŹ. Une offre intĂ©ressante, sachant que lâabonnement mensuel est habituellement facturĂ© 10,99 ⏠par mois.
GeForce Now est souvent considĂ©rĂ© comme le meilleur service de streaming du marchĂ©. Son fonctionnement est diffĂ©rent de celui du Game Pass de Xbox : lâabonnement ne donne accĂšs Ă aucun jeu, mais permet de lancer certains titres de sa bibliothĂšque Steam ou Epic. Plus de 2000 jeux sont compatibles, avec une liste disponible Ă ce lien, sachant que les abonnĂ©s au PC Game Pass de Microsoft peuvent lancer leurs jeux directement depuis GeForce Now. La formule Performance est pensĂ©e pour jouer en 1440p avec du ray tracing. Les files dâattente sont presque inexistantes et la session peut durer jusquâĂ 6 heures dâaffilĂ©e.
Une offre gratuite est disponible si vous voulez essayer, mais celle-ci comporte des publicitĂ©s et implique une longue file dâattente. La session de jeu est limitĂ©e Ă une heure. Une offre « Ultime » donnant accĂšs aux performances dâune 4080 est Ă©galement proposĂ©e pour 22 ⏠par mois, malheureusement sans aucune promotion.
Orange et Free ont dĂ©clarĂ© publiquement leur intĂ©rĂȘt pour SFR dans l'hypothĂšse oĂč Altice France mettrait bientĂŽt son opĂ©rateur sur le marchĂ©. Orange s'est exprimĂ© le premier par la voix de sa directrice Christel Heydemann lors de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du groupe. Elle a d'abord rappelĂ© que la place de leader d'Orange l'empĂȘchait d'ĂȘtre trop gourmand : « Comme on est numĂ©ro un sur le marchĂ© français, ce n'est pas nous qui pouvons ĂȘtre Ă la manĆuvre. On serait sur des parts de marchĂ© dominantes dans tous les secteurs ». Le dossier reste nĂ©anmoins intĂ©ressant par quelques « combinaisons possibles », des aspects qui n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©taillĂ©s.
Iliad n'a pas la mĂȘme problĂ©matique de position sur le marchĂ© français. InterrogĂ© sur le mĂȘme sujet lors de la prĂ©sentation des rĂ©sultats trimestriels, Thomas Reynaud, le directeur gĂ©nĂ©ral du groupe a marquĂ© un intĂ©rĂȘt plus vif : « Si la consolidation permet de diffuser notre modĂšle Ă plus de Français, alors nous serons au rendez-vous », en ajoutant aussitĂŽt : « Mais nous serons trĂšs pragmatiques par rapport Ă cette question ». Sous-entendu peut-ĂȘtre : pas Ă n'importe quel prix et dans n'importe quelles conditions.
Il y a deux jours, BFM Business Ă©voquait des discussions entre Bouygues TĂ©lĂ©com et Free pour le partage des 19,4 millions d'abonnĂ©s sur mobile de SFR et des 6,1 millions de clients sur le fixe. Orange regarderait du cĂŽtĂ© des clients d'entreprise et de certaines frĂ©quences mobiles. Assez pour se muscler mais pas trop pour ne pas allumer un feu rouge chez lâAutoritĂ© de la concurrence. Il ne faut pas non plus exclure l'intĂ©rĂȘt d'acteurs Ă©trangers, comme cela a Ă©tĂ© aussi suggĂ©rĂ©.
Altice France : tout se met en place pour une possible vente de SFR
Apple Retail France va demander une certification QualiRépar qui permettra à ses clients d'obtenir jusqu'à 50 ⏠d'économie sur la réparation d'un vieux matériel. L'annonce a été faite lors d'une réunion du CSE de l'entreprise et relayée par l'un des représentants CFDT d'Apple Retail France (ARF). Depuis plusieurs mois il était demandé à ARF d'obtenir la certification QualiRépar du dispositif du « bonus réparation ». Le principe a été acté, a indiqué l'un des représentants syndicaux à l'issue de cette réunion.
Cette certification permet d'obtenir une remise allant jusqu'à 50 ⏠sur la réparation d'un matériel hors garantie. Dans sa derniÚre mouture datant de janvier 2024, le bonus réparation couvre plusieurs catégories de matériels vendus par Apple.
Sur les ordinateurs fixes, les tout-en-un comme les iMac ou les portables, 50 ⏠seront dĂ©duits de la facture. Pour les iPad ce sera 25 âŹ, pour une enceinte c'est 20 ⏠et pour les moniteurs externes c'est 30 âŹ. En janvier dernier, le seuil de dĂ©clenchement de ce bonus sur les ordinateurs a Ă©tĂ© abaissĂ© de 180 Ă 150 âŹ. S'agissant des iPhone, la remise est au maximum de 25 ⏠sur les batteries, les microphones, une lentille photo, un haut-parleur et surtout les Ă©crans cassĂ©s.
Le bonus réparation accepte les écrans cassés de smartphones
Quelques conditions d'Ă©ligibilitĂ© sont imposĂ©es pour bĂ©nĂ©ficier du bonus lors de sa rĂ©paration. Parmi elles il faut que le produit appartienne Ă un particulier, qu'il puisse ĂȘtre authentifiĂ© (numĂ©ro de sĂ©rie visible ou IMEI), qu'il ne s'agisse pas d'une contrefaçon ou que son Ă©tat empĂȘche la rĂ©paration. De mĂȘme, un Ă©cran rayĂ© n'Ă©quivaut pas Ă un Ă©cran cassĂ© si l'on peut toujours utiliser normalement son tĂ©lĂ©phone.
Le bonus réparation a été mis en place en décembre 2022 dans le cadre de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise à encourager la réparation pour prolonger la durée d'utilisation d'un appareil. Son financement provient des producteurs des produits éligibles. Ce qui a pu freiner Apple jusque-là . D'autres acteurs de l'environnement Apple avaient rejoint ce dispositif, comme des réparateurs indépendants, des revendeurs agréés (LDLC) ou des chaßnes telles que Fnac/Darty, Leclerc, Save, etc.
Mozilla rĂ©duit encore la voilure et annonce de nouvelles fermetures de services annexes pour mieux se concentrer sur le cĆur de son business, son navigateur web. Le plus gros changement est la fermeture Ă venir de Pocket, ce service de lecture diffĂ©rĂ©e qui appartient au crĂ©ateur de Firefox depuis 2017. Cela fait plusieurs annĂ©es maintenant que lâentreprise a plus ou moins dĂ©laissĂ© le service, comme en tĂ©moigne lâarrĂȘt de lâapp pour macOS courant 2023, si bien que ce ne sera pas tout Ă fait une surprise. NĂ©anmoins, la fin est assez brutale pour les derniers utilisateurs, qui devront trouver une alternative avant lâĂ©tĂ©.
En effet, Mozilla compte fermer dĂ©finitivement Pocket dĂšs le 8 juillet 2025, soit dans 46 jours. Ă partir de cette date, le site et les apps ne permettront plus de lire le contenu dĂ©jĂ mis de cĂŽtĂ© et il ne sera plus possible dâajouter des liens dans le service. Le site restera malgrĂ© tout accessible au-delĂ , uniquement pour exporter ses donnĂ©es. Les utilisateurs pourront le faire jusquâau 8 octobre 2025, aprĂšs quoi Mozilla Ă©teindra tous les serveurs de Pocket et surtout supprimera toutes les donnĂ©es associĂ©es. La fondation remboursera tous les abonnĂ©s Premium, qui payaient pour des fonctionnalitĂ©s supplĂ©mentaires, au prorata de la durĂ©e restante Ă partir du 8 juillet.
Plusieurs changements ont dĂ©jĂ eu lieu pour prĂ©parer la fin de Pocket, Ă commencer par le retrait des apps mobiles et des extensions dans les navigateurs. Si vous nâaviez pas installĂ© la version mobile du service, câest trop tard. Si vous lâaviez dĂ©jĂ dans votre navigateur web ou sur un smartphone, les rĂšgles sont les mĂȘmes que pour le site : vous pourrez les utiliser jusquâĂ la fin du service, mais ne comptez pas sur de nouvelles mises Ă jour. LâintĂ©gration dans Firefox est elle aussi inactive, le bouton permettant dâajouter un article ne sâaffiche plus. LâAPI de Pocket, utilisĂ©e par de nombreuses apps et mĂȘme Raccourcis dâApple, restera quant Ă elle active jusquâĂ lâautomne.
La fondation a aussi annoncĂ© lâarrĂȘt de Fakespot, un systĂšme de dĂ©tection de faux avis quâelle avait achetĂ© il y a deux ans et qui faisait pourtant partie dâune stratĂ©gie Ă©noncĂ©e lâan dernier pour ne pas rater le train des intelligences artificielles. Finalement, lâintĂ©gration dans Firefox sera coupĂ©e dĂšs le 10 juin, puis le service fermera entiĂšrement Ă compter du 1er juillet. On ne pourra alors plus utiliser le site web, ni les apps mobiles, ni les extensions intĂ©grĂ©es aux autres navigateurs.
AprĂšs ces nouvelles coupes, Mozilla espĂšre pouvoir continuer son travail sur son navigateur web. La fondation compte toujours y intĂ©grer des fonctionnalitĂ©s basĂ©es sur les intelligences artificielles, tout en faisant progresser les bases de Firefox. Dans son annonce, elle met notamment en avant les onglets affichĂ©s verticalement, une option ajoutĂ©e au printemps Ă lâapp, ou encore les groupes dâonglets, que lâon connaissait bien dans dâautres navigateurs.
Alors quâOpenAI a fait le buzz cette semaine avec le rachat du designer historique dâApple, les oreilles indiscrĂštes de Mark Gurman donnent des nouvelles de Cupertino concernant les prochains appareils amenĂ©s Ă intĂ©grer lâintelligence artificielle pour lutter contre Meta.
Ainsi, les lunettes connectĂ©es dâApple, concurrentes directes des Ray-Ban Meta, seraient en bonne voie pour une sortie prĂ©vue Ă la fin de lâannĂ©e 2026 : des prototypes devraient ĂȘtre assemblĂ©s dâici la fin de cette annĂ©e par les sous-traitants, afin dâĂȘtre testĂ©s sous toutes les coutures.
Ces binocles devraient intĂ©grer le mĂȘme type de matĂ©riel que les concurrentes Ray-Ban Meta, tout en Ă©tant « mieux construites ». Elles intĂšgreraient des camĂ©ras, micros et Ă©couteurs nĂ©cessaires Ă lâinteraction avec Siri, et permettraient entre autres la rĂ©ception dâappels tĂ©lĂ©phoniques, la lecture de musiques, des traductions en temps rĂ©el ou encore permettre Ă lâutilisateur dâavoir des directions GPS.
Le but ultime reste des lunettes Ă rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, mais la pomme considĂšre que la technologie nâest pas encore prĂȘte. Il sâagira cependant de ne pas rester Ă la traĂźne, Meta considĂ©rant 2027 pour une sortie de lunettes intĂ©grant un Ă©cran translucide, permettant au porteur de voir des notifications, des images ou autres en surimpression de la vue rĂ©elle.
Concernant les autres projets, si les Ă©couteurs avec camĂ©ra intĂ©grĂ©e seraient toujours de la partie, Mark Gurman croit savoir que lâintĂ©gration dâune camĂ©ra dans les Apple Watch a Ă©tĂ© annulĂ©e cette semaine, bien que le projet soit assez avancĂ©.
Ces accessoires connectĂ©s restent fortement dĂ©pendants de lâavancĂ©e de Siri, qui devra ĂȘtre prĂȘt Ă lâusage au minimum au moment de la sortie des lunettes connectĂ©es... ce qui nâest pas gagnĂ© dâavance.
Alors que le procĂšs pour abus de position dominante de Google se poursuit, de nouvelles informations arrivent sur le fonctionnement interne de lâentreprise, et sur la façon dont certaines dĂ©cisions sont prises. Et le dernier document produit devant la cour de justice a de quoi faire grincer des dents Ă la presse et aux sites dâinformation en gĂ©nĂ©ral.
Câest Bloomberg qui relate la diffusion de ce document, montrant que Google a imaginĂ© quelques temps donner le choix aux sites de presse et dâinformation concernant leur nouveau service de recherche amĂ©liorĂ© par intelligence artificielle : autoriser ou non lâIA Ă venir fouiller dans les donnĂ©es des sites.
Si le document parlait de laisser le choix indĂ©pendamment du rĂ©fĂ©rencement dans le moteur de recherche « standard », cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© rapidement Ă©cartĂ©e par Alphabet. Ă la place, les plateformes nâont quâun choix possible, tout ou rien : soit accepter le rĂ©fĂ©rencement ET lâIA, soit sortir totalement de Google.
Ce « pack » est une maniĂšre de forcer la main aux plateformes, leur faisant comprendre quâelles ont tout intĂ©rĂȘt Ă autoriser lâIA de Google Ă fouiller dans leurs articles, mĂȘme si Mountain View sâen dĂ©fend, indiquant que le document est une « rĂ©flexion prĂ©liminaire », et non la dĂ©cision finale :
Les plateformes de presse en ligne ont toujours eu le contrĂŽle sur la façon dont leur contenu est mis Ă disposition de Google, y compris depuis la montĂ©e en puissance de lâIA dans la recherche en ligne, permettant de mettre en valeur les sites utiles et en leur apportant du trafic. Ce document est une rĂ©flexion prĂ©liminaire sur les options possibles dans un environnement en constante Ă©volution, et ne reflĂšte en rien les possibilitĂ©s rĂ©elles ou les dĂ©cisions finales.
Pour les associations regroupant les plateformes de publication amĂ©ricaines, la pilule est difficile Ă avaler, et celles-ci parlent de lâAI Mode de Google comme Ă©tant « la dĂ©finition mĂȘme du vol ». En effet, si Google dans sa version standard fournit des liens permettant dâaccĂ©der Ă lâarticle complet, la sortie de son intelligence artificielle de recherche vole les rĂ©ponses trouvĂ©es dans les articles sans mĂȘme avoir besoin dâaccĂ©der Ă celui-ci, flouant ainsi le site de presse en ligne :
Les liens affichĂ©s dans les rĂ©sultats Ă©taient la derniĂšre chose permettant aux sites dâavoir du trafic et donc des revenus. Maintenant Google prend juste le contenu de force et lâutilise sans aucun retour, câest la dĂ©finition mĂȘme du vol. Le DOJ doit prendre les choses en main pour bloquer cette domination dâinternet par une seule et unique entreprise.
Si la presse en ligne française et europĂ©enne a fait entendre sa voix depuis bien plus longtemps que ses homologues amĂ©ricains, il semble que ce soit la goutte de trop pour ces derniers, qui comptent bien faire valoir leur droit Ă une juste rĂ©tribution, plutĂŽt que dâĂȘtre flouĂ©s par lâIA de Google.
Un chercheur en sĂ©curitĂ©, Jeremiah Fowler, a fait une dĂ©couverte comme on les dĂ©teste : un fichier non protĂ©gĂ© de 47,42 Go, laissĂ© Ă la portĂ©e de nâimporte qui sur un serveur web, contenant la bagatelle de 184 millions de mots de passe !
Câest sur Website Planet quâil fait Ă©tat de cette dĂ©couverte, indiquant ne pas avoir tĂ©lĂ©chargĂ© la totalitĂ© de lâarchive, mais avoir effectuĂ© des screenshots de quelques entrĂ©es afin de vĂ©rifier leur authenticitĂ©. AprĂšs quelques Ă©changes avec les propriĂ©taires de certains couples adresse mail/mot de passe, il a ainsi pu confirmer que les donnĂ©es Ă©taient bien rĂ©elles.
Les mots de passe stockĂ©s touchent divers serveurs, dont ceux dâApple, dâAmazon, de Microsoft ou encore de Facebook ou Instagram, mais aussi des banques, des plateformes de santĂ© ou gouvernementales.
ImmĂ©diatement aprĂšs la dĂ©couverte, le chercheur a signalĂ© cette prĂ©sence incongrue Ă lâhĂ©bergeur du site, qui a fermĂ© lâaccĂšs en attendant de plus amples vĂ©rifications. Le propriĂ©taire du site Ă©tant masquĂ©, Fowler a Ă©tĂ© dans lâimpossibilitĂ© de lâidentifier.
Ces informations ont probablement Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es par des malwares type « infostealers » selon lui, sâinsinuant dans les mails et autres sites et logiciels contrefaits, afin de rĂ©cupĂ©rer ensuite le plus dâaccĂšs possibles.
Le chercheur en profite pour rappeler les bonnes pratiques en matiĂšre de sĂ©curitĂ© informatique, que nous ne saurions trop vous conseiller de respecter : ne pas laisser de mail contenant des informations de connexion dans votre boĂźte mail, changer vos mots de passe frĂ©quemment, ne pas utiliser le mĂȘme mot de passe sur plusieurs sites, ou encore activer la double authentification quand câest possible. Il est facile de penser que ça nâarrive quâaux autres, jusquâau moment oĂč...
Moins glamour que le rachat dâun designer cĂ©lĂšbre et de son entreprise, mais pas dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt pour autant : Anthropic prĂ©sente la nouvelle gĂ©nĂ©ration de son intelligence artificielle, Claude 4, en deux parfums : Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4.
Alors que la firme Ă©tait dĂ©jĂ plutĂŽt avancĂ©e par rapport aux autres IA dans le domaine du code (et Apple semble ne pas sây ĂȘtre trompĂ©e en intĂ©grant Claude Ă une version interne de Xcode), Anthropic enfonce le clou avec Opus 4 : elle affiche un score de 72,5 % sur SWE-Bench et 43,2 % sur Terminal-Bench quand son concurrent le plus proche, OpenAI o3, finit respectivement Ă 69,1 % et 30,2 %.
La version plus « légÚre », Sonnet 4, réussit 72,7 % sur le SWE-Bench et 35,5 % sur le Terminal-Bench, envoyant paßtre GPT-4.1 avec ses 54,6 % et 30,3 %. Mais dans les faits, quels avantages pratiques ?
Selon Anthropic, Opus 4 « excelle dans la rĂ©solution de dĂ©fis complexes que dâautres modĂšles ne peuvent pas traiter », pouvant rester autonome pendant plusieurs heures sur des formules de haut vol sans intervention humaine, Rakuten lâayant par exemple fait travailler sept heures dâaffilĂ©e sur une tĂąche de refactorisation Ă agent unique. Anthropic annonce aussi avoir rĂ©duit de 65 % les comportements amenant Ă des raccourcis ou Ă©chappatoires par rapport Ă Sonnet 3.7.
La firme lance Ă cĂŽtĂ© de ces deux nouvelles versions Claude Code, un assistant de dĂ©veloppement disponible pour tous. Il sâintĂšgre avec JetBrains, VS Code et GitHub Actions, GitHub ayant mĂȘme annoncĂ© son intention de baser Copilot sur Sonnet 4.
Opus 4 et Sonnet 4 sont tous les deux disponibles via lâAPI dâAnthropic, mais aussi Amazon Bedrock ou Google Vertex AI, pour les versions payantes. Seul Sonnet 4 est accessible gratuitement.
Récemment, nous vous avons parlé de la forme de la lettre « a » dans l'application Notes d'Apple : alors qu'Apple emploie un « a » à double étage (double-storey en anglais) dans la majorité des cas sous macOS, c'est un « a » à simple étage (single-storey) qui est employé dans l'application Notes, ce qui peut énerver certaines personnes. Et ce petit souci du détail n'est pas nouveau : dÚs la premiÚre version du systÚme d'exploitation du Macintosh, Apple employait les deux variantes du glyphe.
Ah ! Le « a » dâApple Notes se dĂ©marque des autres et ça ne plait pas Ă tout le monde
La police par défaut du systÚme, Geneva, variait en effet selon les cas. La fonte 9 points (employée dans le Finder de l'époque) proposait un « a » simple étage à cette époque, alors que la fonte 12 points (par exemple) avait un « a » double étage. C'est trÚs visible dans un émulateur1 : le « a » diffÚre entre les deux variantes de la police.
Le point intéressant, c'est qu'Apple a modifié ce comportement dÚs le System 2.0 : dans cette version, le « a » de la fonte Geneva 9 points est bien un « a » à double étage, comme dans les autres versions.
Infinite Mac, qui est une implĂ©mentation en ligne de Mini vMac. â©ïž