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La Chine envoie des supercalculateurs dans l’espace
Alors que les États-Unis d’Amérique semblent reculer sur le plan du spatial public, se rapprochant d’une annulation pure et simple d’une grande part des missions Artemis et Gateway pour se recentrer sur un futur plus lointain et l’arrivée de l’humain sur Mars, la Chine de son côté explore sous toutes les coutures les possibilités offertes par l’immensité de l’espace.

Ainsi, après avoir lancé sa propre station habitée Tiangong (天宮, pour palais céleste), envoyé des sondes et un rover sur la lune, récupéré des échantillons du sol de notre satellite naturel, annoncé vouloir y envoyer des humains... voilà que le pays décide d’envoyer des supercalculateurs dans l’espace !
C’est dans un communiqué officiel que l’agence spatiale chinoise indique vouloir mettre en orbite une constellation de 12 satellites dédiés aux calculs et au traitement de données, représentant 744 TOPS (téra opérations par seconde) chacun, pour une puissance combinée de 5 péta-OPS. Une fois la constellation complétée par d’autres satellites, la puissance totale a pour but d’atteindre les 1000 péta-OPS.
Pour communiquer, les satellites utilisent des liaisons par laser à 100 Gbps, permettant de mettre en commun une capacité de stockage de 30 To. Le premier groupe de satellite fait partie d’un projet appelé « Constellation de Calcul des Trois Corps », clin d’œil à l’œuvre de science-fiction de Liu Cixin, qui s’est lui-même appuyé sur le problème à n corps de mécanique orbitale pour écrire son livre.
Mais au final, dans quel but envoyer des supercalculateurs en orbite ? La Chine y voit plusieurs intérêts : dans un premier temps, réduire la quantité de données devant être envoyée sur terre : étant donné le nombre limité d’antennes permettant de rapatrier les données des sondes spatiales, seulement 10 % des informations produites par ces engins sont récupérées pour être traitées.
Effectuer les calculs directement dans l’espace a aussi une importance stratégique : les données peuvent ainsi être traitées, vérifiées et chiffrées sans avoir besoin de passer par une transmission radio préalable, et les calculateurs utilisés sont moins vulnérables à une éventuelle attaque du pays.
Pour finir, la Chine élimine en mettant ces supercalculateurs dans l’espace le souci de leur alimentation en énergie et en eau de refroidissement : les satellites sont directement alimentés par des panneaux solaires qui ne seront jamais impactés par des nuages, et le pays semble avoir trouvé une solution au souci de refroidissement des processeurs dans l'espace.
Avec ce projet, la Chine lance un pavé dans la marre, et les grandes puissances spatiales que représentent les USA et l’Europe ne devraient pas mettre trop longtemps à suivre le mouvement, que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, cette constellation donnant un avantage certain à l’Empire du milieu dans le domaine spatial.
Apple investit tous les supports pour faire la promotion de son film F1
Alors que le producteur de « La Maison » qualifiait récemment Apple de « pire boîte marketing de l’univers », s’énervant que l’entreprise ne fasse quasiment aucune communication sur sa série, abandonnée suite au peu de succès qu’elle a rencontré, il semblerait qu’Apple l’ait entendu, ou en tout cas ait revu sa manière de communiquer... quitte à aller à l’opposé pour F1.

À l’occasion de la première séance de diffusion privée du film, dédiée aux membres du sport mécanique le plus regardé au monde, Apple multiplie les publicités, en duo avec les communicants du grand cirque de la F1. Ainsi, certains ont eu la surprise de recevoir un e-mail d’Apple leur précisant qu’ils pouvaient désormais réserver une place pour aller voir le film. De son côté, l’équipe de comm de la F1 faisait de même.

Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Les utilisateurs de l’app F1 ont ainsi eu droit à une notification leur rappelant la sortie du film, et Apple a transformé Plans pour intégrer le tracé du circuit de Monaco à l’occasion de l’épreuve qui s’y tiendra le 25 mai, y plaçant des F1 tout autour et de nombreux panneaux faisant la promotion du film.

Une fois ajoutée la promotion du film sur le compte X de la F1 (celui d’Apple étant à l’abandon depuis plusieurs mois, aucun post n’y figure), celle faite dans l’app du sport directement, les publicités qui ne manqueront pas d’être affichées un peu partout, et les teams qui en parlent de leur côté, il est clair qu’Apple veut que la planète entière sache que son film sort !
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OpenAI se paie l’entreprise de Jony Ive et d’anciens designers d’Apple pour 6,5 milliards de dollars
Pendant qu’Apple coince sur la façon de faire une intelligence artificielle qui fonctionne correctement, que Humane disparaît dans les limbes de Hewlett-Packard, OpenAI suit son petit bonhomme de chemin, et engage le plus gros achat de son histoire, en rachetant « io ».
Si le nom est quasiment inconnu du grand-public, l’homme à la tête de l’entreprise d’appareils motorisés par IA est loin d’être un anonyme : nul autre que Jony Ive ! Alors qu’Apple coince sévèrement sur son intelligence artificielle maison, les plus superstitieux pourraient y voir un mauvais augure, Jobs ayant toujours considéré Ive comme son « partenaire spirituel ».
Reste que pour racheter ce petit studio de design, OpenAI a mis les grands moyens : pas moins de 6,5 milliards de dollars ont été alignés ! Avec cette acquisition, l’entreprise d’IA compte mettre un pied dans le matériel, et proposer ses propres appareils intégrant ChatGPT. Pour le prix, OpenAI récupère non seulement Ive, mais aussi Tang Tan (responsable de nombreux designs d’iPhone jusqu’en 2024), Scott Cannon, Mark Newson (qui est connu pour un nombre conséquent de collaborations avec Ive, dont l’Apple Watch) et même Evans Hankey, qui a remplacé Ive depuis son départ d’Apple jusqu’en 2023, où il l’a suivi. De « LoveFrom » à « io », toutes les équipes de design de Jony Ive représentent maintenant la branche design matériel d’OpenAI.
Ive a bien entendu fait part de sa satisfaction, suite au rachat d’io :
J’ai de plus en plus la sensation que tout ce que j’ai appris depuis ces 30 dernières années m’a guidé vers cet instant. [...] C’est une relation et une façon de travailler ensemble qui, je pense, permettra la création de très nombreux produits.
De son côté, Sam Altman n’en dit pas moins, indiquant que Jobs serait « très fier » de cette décision de Ive.
[Créer un produit de cette qualité] n’a jamais été tenté avant dans le matériel grand-public. [...] L’IA est un tel bond en avant pour les consommateurs qu’elle nécessite un tout nouveau form factor pour en tirer le maximum.
Si Apple doit redoubler d’efforts suite à cette annonce d’une incursion dans le matériel grand-public d’OpenAI avec un aussi grand nom du design industriel, Altman ne voit pas un danger imminent pour l’iPhone :
De la même manière que le smartphone n’a pas tué l’ordinateur portable, je ne pense pas que nos premiers produits tueront le smartphone. [...] C’est un appareil radicalement différent.
Ive abonde en ce sens, rappelant que le smartphone tel qu’il est est « un remarquable outil multi-usages », et que la prochaine création du duo permettra aux personnes de se connecter à l’IA « par de toutes nouvelles manières ».
Le duo n’a pas peur non plus en voyant les échecs récents dans l’industrie, avec l’Ai Pin de Humane ou le Rabbit r1. « Ces produits étaient vraiment mauvais », indique ainsi Ive à Bloomberg, appuyant sur le fait qu’il y avait « une absence de créativité dans la façon dont ces produits étaient pensés ».
Les premiers fruits de la nouvelle équipe sont attendus d’ici fin 2026 au plus tôt. De quoi s’impatienter, Altman indiquant que « l’attente vaut le coup » ?
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Raycast permet d’exploiter un modèle local pour utiliser l’IA gratuitement et sans serveurs
Raycast, un lanceur multitâches pour le Mac et maintenant l’iPhone, n’a pas loupé le train de l’IA. Bien au contraire, c’est désormais une fonctionnalité majeure de l’app, qui propose d’accéder facilement à de nombreux modèles, jusque-là tous en ligne. Ces intelligences artificielles génératives sont toutes payantes, ce qui explique aussi que cette fonction est réservée aux abonnés « Pro », qui demande une centaine d’euros par an. Néanmoins, si vous ne voulez pas payer, ou alors que dépendre d’un serveur distant pour ces tâches ne vous enchante guère, la dernière version de Raycast apporte une réponse intéressante.

La version 1.99 qui est désormais disponible ajoute en effet la possibilité d’utiliser un grand modèle de langage exécuté en local. Cette capacité repose sur Ollama, qui est certainement la solution la plus populaire pour télécharger et exécuter une IA générative sur son ordinateur. Tous les modèles proposés par Ollama sont compatibles avec Raycast, même s’il faudra prendre soin d’en choisir un qui soit adapté à ses besoins et surtout à la puissance de son ordinateur. Certains modèles sont aussi équipés pour la vision, c’est-à-dire la possibilité d’analyser une image, ce qui est utile pour exploiter toutes les fonctionnalités du lanceur. D’autres sont plus adaptés pour les outils, ce qui sert pour les extensions AI de l’app.
Sur mon Mac Studio de 2021, le modèle de base avec une puce M1 Max et 32 Go de mémoire vive, j’ai obtenu de bons résultats avec le Gemma3:4b. Ce modèle basé sur Gemini de Google s’exécute suffisamment rapidement pour que ce soit viable et demande autour de 4 Go de mémoire vive, ce qui me permet d’éviter la saturation avec les autres apps et le système. La version 12B serait sans doute plus fiable et plus compétente, même si la vitesse d’exécution est vite un point bloquant.
Quoi qu’il en soit, c’est une excellente option pour tester les IA intégrées à Raycast, surtout si vous avez un Mac suffisamment puissant. Aucun abonnement n’est nécessaire si on se limite aux modèles en local, ce qui est appréciable. En revanche, on ne peut toujours pas utiliser son propre compte OpenAI ou bien une clé d’API fournie par un autre fournisseur, il faut toujours payer Raycast Pro pour utiliser les modèles en ligne.
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SynthID Detector : le futur portail de Google pour détecter les contenus générés par IA
Google n’a pas abandonné SynthID, son système de filigrane invisible permettant de rendre facilement détectables les contenus générés par IA. L’entreprise vient de lancer un portail permettant d’identifier les fausses images sur lequel il a été accolé, mais aussi les vidéos ou pistes audio créées avec les services de Google.
Le fonctionnement est assez simple : l’outil va analyser le contenu à la recherche du filigrane avant de mettre en évidence les endroits les plus susceptibles d’avoir été générés par IA. Google indique que plus de 10 milliards de contenus ont déjà été marqués par SynthID. L’annonce est faite alors que l’entreprise vient de déployer une grosse mise à jour pour Imagen et Veo, ses modèles de génération d’images et de vidéos.

Veo, Imagen : Google améliore ses outils de générations d’images et de vidéos
On notera que ce SynthID Detector fonctionne également avec du texte. OpenAI avait tenté de lancer un système de détection similaire, mais s’était pris les pieds dans le tapis. Son outil a été enterré en quelques mois à cause de son faible taux de précision. On attendra de voir si Google fait mieux, la plateforme étant pour le moment en bêta auprès de quelques testeurs. Elle sera proposée à un plus grand nombre par la suite.
Google n’est pas la seule à avoir eu l’idée d’accoler un filigrane invisible à ses contenus IA. L’association Content Authenticity Initiative initiée par Adobe propose les Content Credentials, des métadonnées permettant de tracer l’authenticité d’un cliché. Le système a déjà été intégré dans certains logiciels comme Lightroom ou Photoshop. Si l’idée est bonne, elle reste malgré tout inefficace contre les créations de systèmes open source installés localement comme Stable Diffusion.
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Altice France : tout se met en place pour une possible vente de SFR
Altice France est en passe d'achever la phase de restructuration de sa dette alors que bruissent des rumeurs de sa recherche d'un acquéreur pour SFR.

L'opérateur va entrer en procédure de sauvegarde accélérée, a indiqué une source proche dossier à l'AFP qui confirme une information de BFM Business. Un accord a été trouvé avec 90 % des créanciers qui ont accepté de réduire de 8,6 milliards d'euros le montant de dette qui avait atteint 25 milliards. Cet accord s'est fait en échange d'une participation de 45 % et Drahi a conservé le contrôle de l'entreprise. La procédure de sauvegarde accélérée est une étape qui fait partie de cette opération avec comme objectif la mise en place de cette nouvelle dette et la finalisation de cet accord à la rentrée prochaine.

Patrick Drahi sauve SFR en lâchant 45 % du capital à ses créanciers
Parallèlement, le groupe de Patrick Drahi chercherait à vendre une majorité du capital d'Altice France, affirmait hier Bloomberg. Des informations financières ont été transmises à des repreneurs potentiels. D'après d'autres sources, des opérateurs du Moyen-Orient comme Emirates Telecommunications Group (qui possède la marque commerciale E& ou Etisalat) ainsi qu'un fonds d'investissement pourraient être intéressés. Les concurrents français de SFR étudieraient également le dossier, parmi d'autres candidats.

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Les échanges d'informations en seraient toutefois à un stade préliminaire, Patrick Drahi pouvant aussi préférer d'autres options, comme de racheter des parts à ses créanciers pour organiser d'une vente de plus grande importance. Quoi qu'il en soit, rien ne pourra être fait avant l'automne et l'achèvement de la restructuration de cette dette.
Tous les iPhones volés dans le monde arrivent... au même endroit !
Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
Deux visions s’opposent dans le monde du développement mobile. D’un côté, les développeurs ne misant que sur la création d’applications complètement natives reposant sur Swift et les outils natifs d’Apple comme Xcode. De l’autre, ceux préférant les frameworks multi-plateformes tels Flutter et le langage Dart, permettant de facilement déployer une app sur iPhone comme sur Android.
Les avantages et les défauts sont nombreux, ce qui fait débat. Le code natif a de multiples atouts, mais est forcément plus restrictif dès que l’on sort de l’écosystème Apple. Flutter permet de réduire les coûts de développement et de maintenance, mais impose quelques limites difficiles à ignorer. Est-il l’heure d’abandonner Swift et Xcode pour se tourner vers les frameworks multi-plateformes ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie du développeur Clément Sauvage et de Maxime Britto, créateur de l’école de programmation Purple Giraffe.
Bonne écoute !
De grosses promos sur les montres Garmin : Fenix 7 à seulement 379€ !
Les Parcs Nationaux américains sont le nouveau temple du sexy sur TikTok
Apple versus Epic Games : Microsoft a choisi son camp
Veo, Imagen : Google améliore ses outils de générations d’images et de vidéos
Google a dévoilé de nombreuses nouveautés liées à l’IA lors de sa grande conférence I/O, avec du neuf pour la génération d’images et de vidéos. Le modèle Imagen 4 est désormais disponible pour tous via l’app Gemini et à travers les applications Google Workspace. Google a surtout amélioré la gestion du texte, ce qui devrait simplifier la création de flyers ou de cartes.

Les modèles de générations d’images ont pendant longtemps été très mauvais pour reproduire du texte, produisant un gloubiboulga incompréhensible. OpenAI avait commencé à corriger le tir dès 2023 avec DALL-E 3, mais la technologie restait assez perfectible. GPT-4o a amélioré les choses en début d’année, et Google cherche désormais à se mettre au niveau. La firme de Mountain View affirme qu’Imagen est nettement plus performant en orthographe et en typographie. Il devrait également mieux se débrouiller avec des détails fins, comme les tissus complexes, les gouttes d'eau et le pelage des animaux.

Google a aussi lancé un nouveau modèle de génération de vidéo baptisé Veo 3, qui a comme principal intérêt de pouvoir créer du son (ce qu’OpenAI ne propose pas encore avec Sora). L’entreprise a partagé quelques vidéos montrant les résultats, qui semblent assez impressionnants. Elle affirme que le modèle se débrouille très bien pour la gestion de la physique ou la synchronisation labiale. Cette nouveauté n’est pour le moment accessible qu’aux États-Unis pour les abonnés à l’onéreux forfait Ultra à 249 $ par mois.
Le modèle précédent Veo 2 a été amélioré : les utilisateurs peuvent désormais plus facilement gérer la caméra, demander au service d’imaginer ce qui se passe à l’extérieur d’une image ou encore ajouter/supprimer des éléments. L’entreprise a également lancé Flow, un logiciel de montage par IA combinant Veo, Imagen et Gemini afin de créer des vidéos complexes avec des invites textuelles. La nouveauté est réservée aux utilisateurs américains avec un abonnement Pro ou Ultra.
Le marché lucratif à Shenzhen des iPhone volés à l'Ouest
« L'immeuble des iPhone volés », c'est ainsi qu'a été baptisé un building de Huaqiangbei, près de Shenzhen en Chine, par des personnes dont le terminal a été dérobé puis tracé au moyen de l'app Localiser. L'endroit est rempli de vendeurs d'électronique, mais le quatrième étage s'est fait une spécialité de la revente d'iPhone d'occasion provenant d'Europe et des États-Unis raconte le Financial Times.
Certains de ces iPhone sont arrivés là après avoir été remplacés chez des opérateurs par des clients venus s'équiper d'un nouveau modèle. Mais l'endroit est aussi connu pour être une destination de choix pour quantités d'iPhone dérobés ou arrachés des mains de leurs propriétaires. Le quotidien prend exemple d'un londonien que deux voleurs à vélo électrique ont dépouillé de son téléphone en pleine rue.
Comme d'autres dans son cas, Sam Amrani a pu suivre avec Localiser le périple de son iPhone 15 Pro au fil d'adresses dans Londres — dont celle d'un réparateur indépendant — avant de le voir apparaître, au bout d'une semaine, à Hong Kong puis dans le quartier de Huaqiangbei.

D'après des chiffres de police britannique datant de février, le vol de smartphones à Londres est une véritable petite industrie qui pèse 50 millions de livres (59 millions d'euros) par an. Lors d'une opération, 1 000 appareils et 230 arrestations ont eu lieu en une semaine. Leurs homologues à Paris et New York ont également constaté une hausse des vols de portables. Les mesures déployées par les fabricants ne semblent pas décourager les malandrins.
Shenzhen est un endroit privilégié pour ces téléphones, car le marché de la récupération de chacun de leurs composants y est particulièrement actif, expliquent des vendeurs. Des pièces détachées aux matériaux, tout est bon dans l'iPhone et ses cousins. Même un téléphone verrouillé dans son activation après son vol vaut le coup d'être démonté, quitte à gagner des peccadilles avec.

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Ces iPhone venus de l'Ouest ont deux autres qualités aux yeux des clients chinois, d'une part ils peuvent donner accès aux App Store étrangers et d'autre part les modèles américains bloqués sur une SIM par leur opérateur sont plus abordables.
Un acheteur venu du Pakistan pour trouver 300 iPhone a expliqué au Financial Times chercher de tels modèles américains qui sont soumis à des taxes douanières inférieures. Ces téléphones sont par ailleurs plutôt utilisés pour toutes choses autres que passer des coups de fil. Un autre acheteur cherchait à repartir avec 100 à 200 iPhone 13 Pro Max afin de les écouler chez lui en Libye où il peut espérer dégager un bénéfice de 70 $ pièce.
Six vendeurs interrogés par le quotidien financier ont affirmé n'avoir aucune idée de la manière dont ces iPhone américains étaient parvenus jusque dans leur vitrine. Même rengaine à un autre étage spécialisé dans la revente de pièces de téléphone dont le verrouillage d'activation ou la présence d'un code empêche l'utilisation.
Interrogé sur ce marché de produits aux origines douteuses, du personnel de la direction du centre commercial a évacué les questions et répondu que ces vendeurs étaient des entreprises privées et que leurs affaires ne regardaient qu'elles.

Au fil de conversations avec des vendeurs, il apparaît qu'une large part de ces téléphones transite par Hong Kong où ils sont proposés en gros lors de ventes aux enchères en ligne sur WhatsApp, WeChat ou Facebook. Des cartons remplis d'iPhone emballés dans du papier bulle, marqué d'une étiquette « Has ID » ou « No ID » selon l'état du verrouillage, attendent de repartir vers d'autres pays comme la Turquie, les Philippines ou tout simplement à l'intérieur de la Chine.
Ces vendeurs ne se cachent absolument pas et font une promotion tout ce qu'il y a de plus public de leur commerce. Un avantage clef de Hong Kong est son statut de port franc, dépourvu de taxes douanières, contrairement à d'autres destinations en Chine continentale. Selon le volume de ces lots, ces téléphones peuvent arriver cachés dans des valises, dans une voiture ou grâce aux services de sociétés spécialisées dans la logistique lorsque la quantité est importante.
Enfin, la valeur des téléphones ayant leur verrouillage d'activation enclenché étant considérablement moindre, les vendeurs tentent de convaincre leurs propriétaires par messagerie de supprimer le verrou. Il n'y a pas d'autre moyen de forcer l'accès. Mais quand bien même la conversation finirait dans une impasse et le téléphone resterait bloqué, il y aura toujours un marché pour lui, assure l'un des vendeurs, « un énorme marché ».
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Microsoft accuse Apple d’avoir freiné l’arrivée d’une boutique mobile Xbox
Microsoft planche depuis de nombreux mois sur un Xbox Store pour l’iPhone et les téléphones Android. Si la sortie a pendant un temps été envisagée au mois de juillet 2024, le projet n’a cessé d’être repoussé et rien n’est disponible pour le moment. Il semblerait qu’Apple ne soit pas étrangère à ce retard : Microsoft a déposé un recours en justice en faveur d'Epic Games dans lequel elle reproche à Cupertino de lui avoir mis des bâtons dans les roues.

Le document a été signé suite au retour en fanfare de Fortnite sur l’App Store américain, permis par un récent revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. La Justice américaine a forcé Cupertino à autoriser les liens vers des moyens de paiements externes aux États-Unis. Microsoft voulait proposer quelque chose de similaire avec son Xbox Store, mais affirme que son système alternatif a été bloqué par Apple. L’entreprise explique :
Avant la dernière ordonnance du tribunal de district, Microsoft n'avait pas été en mesure de mettre en œuvre les paiements externes (ni même d'informer les clients de l'existence d'autres méthodes d'achat) en raison des nouvelles politiques anti-steering [NDLR : de restrictions sur les redirections] d'Apple, qui limitent la communication de Microsoft avec les utilisateurs et lui imposent un coût économique encore plus élevé qu'avant l'injonction.
Microsoft va-t-elle enfin lancer sa boutique ? La firme de Redmond ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué : Apple a fait appel à son procès, ce qui pourrait rebattre les cartes dans quelques mois. Microsoft explique donc vouloir attendre d’être sûre du jugement avant de déployer quoi que ce soit pour éviter de devoir tout débrancher en cas de nouveau retournement de situation.
Microsoft prend son mal en patience et reste assise sur un solide catalogue de jeux mobiles. Le groupe a racheté Activision-Blizzard et est propriétaire de licences comme Call of Duty ou Candy Crush. L’idée était dans un premier temps de lancer une boutique via le web avant de proposer des jeux tiers, faisant de la boutique une alternative à l’App Store.
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La Magic Mouse USB-C en promo à 65 € (- 24 %)
Amazon fait des offres flash sur des périphériques Apple. La Magic Mouse blanche est en promo à 65 € (- 24 %) et la version noire est à 85 € (- 29 %). Eh oui, la finition noire coûte plus cher, c’est comme ça. Ce sont les tarifs quasiment les plus bas à ce jour.
Dans les deux cas, il s’agit de la souris de dernière génération équipée d’un port USB-C pour la recharge. Un câble USB 2 tissé est fourni. La Magic Mouse fonctionne aussi bien avec les Mac qu'avec l'iPad. Elle se connecte à ces appareils en Bluetooth.

Amazon fait également une réduction de 24 % sur le Magic Keyboard, qui coûte ainsi 90 €. C’est le modèle compact avec port USB-C mais sans Touch ID qui est disponible à ce prix. Il est livré avec un câble USB 2 tissé pour la recharge.
AI Mode : comment Google va transformer son moteur de recherche avec Gemini
Google Search continue sa mue en moteur de recherche basé sur l’IA. Google a profité de sa conférence I/O pour présenter les nouveautés à venir pour son service, qui va bientôt s’enrichir d’un onglet « mode IA ». Celui-ci a l’apparence d’un chatbot et carbure grâce au tout frais Gemini 2.5. Si la fonction était pour le moment réservée aux abonnés de certaines formules d’IA de Google, l’entreprise a annoncé qu’elle allait la déployer à tous ses utilisateurs aux États-Unis.

Ce mode IA peut synthétiser les informations recherchées et les approfondir quand on discute avec lui de manière naturelle. Des nouveautés vont arriver, comme la « Recherche approfondie » : celle-ci transforme un prompt en plusieurs recherches avant de résumer les différents résultats pour un compte-rendu brassant plus large. La recherche par vidéo va faire son apparition, permettant de « montrer » quelque chose à l’IA avec sa caméra (sans enregistrer la vidéo). Google pourra alors donner des informations sur ce qu’il voit, ou proposer une liste de ressources trouvées sur le net.
Google Search va également s’enrichir du « Projet Mariner », qui peut effectuer des actions sur différents sites à votre place. On pourra par exemple demander « Trouve-moi deux tickets pour le concert de tel artiste » avant que le service ne compare les prix sur les nombreuses plateformes et n'affiche les meilleures options. L’utilisateur pourra alors facilement compléter la transaction en suivant les différents liens remontés. Le concept va tout d’abord être lancé pour des billets d’évènements (concerts, spectacles) et des réservations de restaurants.
D’autres ajouts ont été mentionnés par Google, comme pour les sessions shopping. L’IA pourra surveiller le prix d’un produit ou permettre d’essayer différentes tenues grâce à l’IA : il suffira d’envoyer une photo pour que Gemini génère un rendu réaliste. Le mode IA pourra également se souvenir des différentes recherches ou se connecter à certains services comme Gmail pour donner des résultats plus personnalisés. Enfin, Google Search pourra représenter certaines données sous la forme de graphiques ou de diagrammes pour des résultats plus digestes.
Tout cela est intéressant, mais ne sera malheureusement pas disponible en France dans l’immédiat. L’Hexagone n’a pour le moment même pas droit aux « AI Overviews », qui affiche dans un encart des résultats de recherche générés par IA. La fonction va être déployée dans 200 nouveaux pays, mais Google a confirmé à Frandroid qu’une « incertitude juridique » empêchait son arrivée en France pour le moment.
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Genius Scan 8 renomme automatiquement les documents numérisés
Comment une application peut-elle rester pertinente quand iOS intègre sa fonction principale ? En innovant ! Genius Scan 8 simplifie une étape rébarbative de la numérisation des documents : le renommage des fichiers.
Sitôt le document pris en photo, l’application peut suggérer un nom pertinent à lui appliquer. D’après nos essais avec toutes sortes de papiers (facture, carte de visite, page de livre, article de magazine, documentation technique…), les titres proposés sont toujours corrects. Ils décrivent bien en deux ou trois mots la nature et/ou le contenu du document scanné.

Dans la vue « Renommer », la fonction Genius Renaming affiche ses suggestions sous le nom par défaut du fichier, qui est constitué de la date et de l’heure de la prise de vue. Cela permet donc de choisir la meilleure proposition. Mais on peut aller plus vite : en restant dans la fenêtre d’édition du fichier, un tap sur l’icône d’étoile remplace d’un coup le nom par défaut par la première suggestion. Plus rapide encore : dans les options de l’application, on peut choisir de renommer immédiatement tous les fichiers à l’aide de Genius Renaming.
La fonction, qui est optionnelle, fait appel à un modèle d’IA d’OpenAI. Cette approche a deux inconvénients : une connexion internet est obligatoire et les données des documents sont envoyées à un tiers, OpenAI donc. Grizzly Labs souligne que seul le contenu extrait par la reconnaissance optique de caractères est transmis, pas les fichiers eux-mêmes, mais cela reste moins confidentiel qu’une analyse qui se ferait en local.

Après avoir pesé les pour et les contre, le studio français a jugé que l’utilisation d’un grand modèle de langage tournant sur un serveur était la meilleure option à sa disposition. « La fonctionnalité nécessite un réseau de type LLM qui sont des réseaux très gros. Il est possible de faire tourner certains de ces réseaux en local, mais les plus petits (qui ne marchent pas aussi bien d'après nos tests) pèsent 600 Mo et outre l'espace "disque" que ça pourrait occuper, il faudrait aussi charger le réseau en mémoire, ce qui prend du temps et est compliqué sur mobile », nous explique Bruno Virlet.
Apple ne propose aucune solution adaptée dans le cas présent. Elle fournit bien un cadre pour l’IA, Core ML, mais ce sont aux développeurs d’apporter leurs modèles. Quant à Apple Intelligence, les apps tierces ne peuvent pas tirer parti de cette matière grise… pour l’instant. iOS 19 pourrait en effet permettre aux développeurs d’exploiter les modèles intégrés à iOS.
Concernant le choix d’OpenAI, Grizzly Labs dit l’avoir fait après avoir mis en concurrence plusieurs IA : « Mistral nous intéressait en tant qu'option "souveraine", mais les résultats n'étaient pas du tout aussi bons même après beaucoup de temps à tuner le prompt. Cela dit nous avons développé la fonctionnalité de telle sorte que nous puissions changer le LLM par la suite, mais nous voulons être transparents sur le fait qu'OpenAI est utilisé pour le moment. »

Genius Renaming est compris dans l’abonnement Genius Ultra à 44,99 €/an qui inclut d’autres fonctions avancées, comme des automatisations, du stockage en ligne et des options de sécurité. Genius Scan 8 peut aussi s’utiliser sans frais en se contentant de ses fonctions de base.
Cette cadre d'Apple est l'une des femmes les plus puissantes du monde des affaires
Les drones d'Amazon livrent des iPhone et AirPods en 60 min chrono
Le service de livraison par drones d'Amazon a le feu vert pour acheminer des produits Apple, Samsung et quelques autres accessoires. Depuis 12 ans, Amazon travaille sur Prime Air, un service de livraison par drone qui ne s'embarrasse pas des problèmes de circulation. Ce qui au départ pouvait être perçu comme un coup de pub devient plus tangible avec l'autorisation de vol accordée en octobre dernier aux États-Unis par la Federal Aviation Administration.

Le mois suivant Amazon a lancé ses drones sur deux zones — les débuts sont modestes — situées au Texas (College Station) et en Arizona (autour de Phoenix) où les clients peuvent recevoir un article en une heure maximum. Plus de 60 000 produits sont éligibles — leur poids ne doit pas dépasser les 2,2 kg, les piles seraient l'article le plus souvent demandé par drone. Amazon vient d'obtenir l'autorisation d'inclure dans cette sélection des iPhone, des AirTags, des AirPods, des Samsung Galaxy, ses sonnettes Ring et une marque particulière de thermostats de cuisson.
Comparativement aux premiers tests de livraison, la partie technique s'est améliorée de plusieurs manières. Initialement le client devait disposer au sol un large QR code que le drone utilisait comme cible pour lâcher son colis (l'appareil ne se pose pas, il reste en vol stationnaire le temps de l'opération).


Dorénavant, la dernière génération de drone, le MK30, plus gros qu'une personne de taille adulte, utilise un point GPS marqué par le client sur une carte au moment de sa commande. Cet emplacement devient un point de largage par défaut pour les livraisons suivantes, comme on choisit un locker, et il peut être ajusté si nécessaire.

Prime Air a déterminé des zones de livraison dépourvues d'obstacles de grandes dimensions (immeubles, arbres…). Puis, au sein de ces grands périmètres, des parcelles planes sont sélectionnées dès lors qu'elles ne posent pas de risques pour le lâcher du colis (une pelouse plutôt qu'une piscine…). Le drone peut estimer son temps de vol et sa livraison auprès du client avec une précision de 5 minutes si rien ne vient perturber son vol.
Exciting update in drone delivery from Amazon: Prime Air is now expanding its selection to include popular electronics with lithium-ion batteries, like phones, AirTags, and even grilling thermometers.
— Amazon (@amazon) May 20, 2025
Customers who are in eligible areas for drone delivery in Texas and Arizona… pic.twitter.com/wQSpUTE4tu
L'appareil ne sortira pas par tous les temps — même si le colis est protégé en étant enfermé dans un compartiment comme un mini avion-cargo — mais il est conçu pour opérer sous une pluie légère. La météo des 75 prochaines minutes est étudiée sur les zones admissibles pour présenter ou non l'option d'une livraison par drone sur la page de commande. Enfin, la nuisance sonore a été réduite de 50 %, indique Amazon qui la compare à celle que l'on peut entendre dans un lotissement classique.
Le déploiement de ce mode de livraison devrait se poursuivre vers d'autres régions des États-Unis tandis que le Royaume-Uni et l'Italie sont les deux pays étrangers qui testent cette solution et devraient avoir l'option cette année.

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes
WhatsApp : cette arnaque s’affiche dans votre fil de discussion officiel
Une nouvelle arnaque sévit sur WhatsApp, capable de tromper même les plus prudents. Derrière cette supercherie ? L’usurpation du numéro officiel de l’application. Un piège redoutable, alimenté par la circulation incontrôlée de vos données personnelles.

WhatsApp est réputée pour son chiffrement. Pourtant, la messagerie n’échappe pas aux arnaques, surtout quand elles s’appuient… sur votre propre historique.
En 2025, des cybercriminels parviennent à envoyer des messages frauduleux depuis le même fil de discussion que celui utilisé par WhatsApp pour vous transmettre ses codes. Et si cela fonctionne, c’est parce que vos informations personnelles sont déjà dans la nature.
L’arnaque WhatsApp qui piège dans votre propre conversation
Pas de nouveau numéro suspect. Pas d’alerte visuelle. Le message apparaît dans le fil de discussion officiel de WhatsApp, celui que vous connaissez déjà. Il vous invite à “confirmer votre identité” en cliquant sur un lien et en entrant un code. Derrière cette apparence légitime : une attaque d’ingénierie sociale extrêmement bien huilée.
En réalité, il ne s’agit pas de WhatsApp, mais de cybercriminels qui usurpent son numéro pour prendre le contrôle de votre compte. Objectif : accéder à vos messages, récupérer d’autres données… ou se faire passer pour vous auprès de vos contacts pour étendre l’arnaque.
Le vrai problème : vos données sont déjà exposées
Si ces attaques fonctionnent si bien, c’est parce que les escrocs ne tirent pas au hasard. Ils ciblent. Grâce aux innombrables bases de données piratées — opérateurs, sites d’emploi, prestataires santé — ils savent qui vous êtes, quel est votre numéro, parfois même votre fournisseur mobile ou votre localisation approximative.
C’est ce qu’on appelle du phishing ciblé. Et tant que vos données restent disponibles dans des fichiers revendus sur des forums clandestins, vous resterez dans la ligne de mire.
Supprimer ses données des mauvaises mains : c’est possible
C’est ici qu’un service comme Incogni entre en jeu.

Développé par les créateurs de Surfshark, Incogni réclame la suppression de vos données personnelles auprès de centaines de courtiers en données (data brokers), ces entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.

Une fois votre demande activée, Incogni gère tout pour vous : envoi des requêtes, suivi, relances… Vous suivez les résultats dans un tableau de bord clair et complet.

Concrètement, moins vos données sont accessibles, moins vous serez ciblé par des campagnes comme celles vues sur WhatsApp. C’est simple, légal, et incroyablement efficace.
Tarifs : combien ça coûte de disparaître du radar des arnaqueurs ?
Incogni propose une formule mensuelle à 14,48 €, ou 7,29 €/mois en optant pour un paiement annuel (87,48 € par an). Une offre famille est aussi disponible à 15,49 €/mois (facturée à l’année), et pour ceux qui veulent une couverture maximale, la formule Unlimited permet une suppression personnalisée illimitée dès 12,99 €/mois.
Tous les forfaits incluent la gestion des demandes, le suivi, un support 24h/24 et une garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.
Le bon combo : supprimer vos données et sécuriser votre messagerie
En parallèle, pensez à activer la vérification en deux étapes dans WhatsApp (Paramètres > Compte > Vérification en deux étapes). Vous réduisez ainsi les risques de prise de contrôle même en cas de tentative ciblée. Et surtout, ne cliquez jamais sur un lien transmis via un SMS ou un message WhatsApp, même s’il semble provenir d’un contact connu.
Synology lance la BeeStation Plus : 8 To pour remplacer Google Photos (et Netflix) à la maison
Avec Android XR, Google veut se (re)lancer sur le marché des lunettes connectées
Google ne compte pas laisser à Meta le marché des lunettes connectées et a présenté hier un prototype tournant sur Android XR, son futur système pensé pour la réalité augmentée. En plus de pouvoir prendre des photos ou jouer de la musique, celui-ci fait la part belle à l’IA et à Gemini, qui est sollicitée pour tout un tas de fonctions.
Le prototype de lunettes est assez similaire aux Meta Ray-Ban, étant donné qu’on y trouve des caméras et des haut-parleurs dans les branches. La grosse nouveauté vient de la présence d’un petit écran dans le verre affichant les messages ou notifications. Gemini est le point fort du produit étant donné qu’il s’occupe de gérer les différentes actions du quotidien, que l’on peut lui demander rapidement par la voix (« Active le mode ne pas déranger et envoie un message »). On peut également demander à l’assistant de chercher des informations sur le net, qui seront lues dans le haut-parleur et appuyées par une image à l’écran. Les caméras lui permettent de pouvoir prendre en compte ce que voit le porteur.
Google a mis en avant les capacités de mémoire de Gemini, qui peut par exemple se souvenir de la marque inscrite sur une tasse de café vue plus tôt dans la journée. La traduction en direct sera au programme, bien que la démo sur scène quelque peu périlleuse ait montré qu’il ne s’agissait pour le moment que d’un prototype. Aucun produit commercial n’a été présenté pour l’instant, mais Google a confirmé travailler avec les marques Gentle Monster et Warby Parker.
La présentation a également été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le Projet Moohan, créé en collaboration avec Samsung et Qualcomm. The Verge a pu l’essayer et le présente comme une version plus légère du Vision Pro. Le casque embarque des fonctions pour transformer n’importe quelle vidéo en vidéo spatiale, et peut « transporter » l’utilisateur n’importe où dans le monde grâce à une intégration avec Google Maps. Les développeurs pourront commencer à construire des apps pour cette nouvelle plateforme dans le courant de l’année. Le casque est toujours prévu pour 2025.
Avec ce nouveau Gemini, Google veut exploser Siri
Gemini va s’intégrer à Chrome pour analyser les pages web
Chrome ne pouvait décemment pas y échapper. Comme quasiment tous les autres produits de Google, le navigateur va intégrer Gemini. Activable depuis un bouton en haut de la fenêtre, l’IA va servir à analyser les pages web.

Quand Apple Intelligence se contente de résumer le contenu ouvert dans Safari, Gemini va pouvoir répondre à toutes les questions que vous vous posez sur l’article consulté. L’assistant sera accessible par le bais d’une petite fenêtre flottante.
Lors d’une démo faite à la presse, Google a montré que Gemini était capable de résumer les principales caractéristiques d’un sac de couchage sur un site de vente. À la question « ce sac est-il un bon choix pour camper dans l’État du Maine ? », l’IA a fourni une réponse (a priori pertinente) en tirant des infos de la page ouverte, mais aussi d’autres sources sur le web.
La démonstratrice a ensuite ouvert la fiche d’un autre sac pour illustrer la capacité de Gemini à générer un tableau comparatif entre plusieurs produits. Et de montrer au passage que les discussions démarrées avec l’IA dans un onglet peuvent se poursuivre dans un autre.
L’intégration de Gemini dans Chrome commence à être déployée aux États-Unis sur Windows et macOS en langue anglaise pour les abonnés à Google AI Pro ou Google AI Ultra, le nouvel abonnement à 249 $/mois.
Par la suite, Gemini pourra même contrôler lui-même la navigation. Si vous avez les mains prises, pendant que vous faites la cuisine par exemple, vous pourrez lui demander de faire défiler le site web jusqu’à la liste des ingrédients et convertir les unités comme vous le souhaitez.
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Promo MacBook Pro M4, M4 Pro et M4 Max : où trouver les meilleurs prix ?
Google Chrome va bientôt pouvoir automatiquement changer vos mots de passe en fuite
Google a profité de sa conférence I/O pour annoncer un paquet de nouveautés, avec dans le lot un changement intéressant pour Chrome : le navigateur va pouvoir automatiquement modifier les mots de passe compromis. Une alerte va s’afficher lorsque l’internaute tente de se connecter sur un site avec des identifiants dans la nature. Elle proposera une option pour le remplacer par une alternative plus sécurisée avant de mettre à jour le trousseau.
Tout comme Safari, Chrome peut depuis longtemps vous prévenir si votre mots de passe a été diffusé dans une fuite de donnée. Cependant, l’utilisateur doit toujours le changer manuellement, ce qui peut vite être rébarbatif. Google a confirmé à The Verge que cette nouveauté ne permettrait pas de modifier régulièrement un mot de passe en arrière-plan sans alerter l’internaute. « Nous sommes très attachés à ce que l'utilisateur reste maître de la modification de son mot de passe », a déclaré la Vice-Présidente de Chrome Parisa Tabriz.
Un billet de blog précise que la nouveauté ne fonctionnera que sur « les sites compatibles ». Elle a été annoncée à l’occasion du Google I/O afin de laisser aux développeurs le temps de se préparer. Elle sera lancée auprès du grand public plus tard dans l’année. Google n’est pas le premier a avoir cette idée, le gestionnaire Dashlane ayant lancé une fonction similaire en 2014, mais elle a été débranchée quelques années après à cause de la complexité de la maintenance.
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Une mise à jour logicielle pour les AirPods Max

Avec iOS 19, Apple ouvre Apple Intelligence aux apps tierces
Fortnite de retour sur l'App Store aux États-Unis

Apple cède et valide le retour (partiel) de Fortnite
Face à ChatGPT, Google veut révolutionner la recherche en ligne avec son “AI Mode”
Après 5 ans d'absence, Fortnite revient sur l'App Store américain
« Fortnite est de retour! » clament les notes de version du titre phare d'Epic Games sur l'App Store américain. Alors que les regards étaient tournés vers les multiples annonces de Google lors de la conférence des développeurs, Apple a validé Fortnite sur sa boutique américaine, 5 ans après l'en avoir retiré. Le titre est également disponible à nouveau en Europe, quelques jours après un retrait plus technique que politique.
Il y a deux jours, la juge avait sermonné Apple, l'obligeant à s'exécuter dans les plus brefs délais, soit en justifiant une prolongation de l'absence du jeu, soit en le validant. Le lendemain, Apple et Epic Games signaient une déclaration commune indiquant qu'ils avaient trouvé une solution à leurs différends.

En août 2020, Apple avait supprimé le jeu de sa boutique partout dans le monde après un passage en force d'Epic Games. Ce dernier avait lancé la vente de ses V-Bucks, la monnaie virtuelle interne à Fortnite, en donnant le choix d'utiliser les In-Apps d'Apple — comme il y était obligé au vu des règles de l'App Store — ou de passer par un paiement direct auprès d'Epic Games. La nouvelle option contournait le système de paiement d'Apple et la commission qui y est rattachée. C'était une déclaration de guerre pure et simple sur fond de contestation du montant de cette commission et du principe de l'exclusivité des In-Apps.

Après de multiples péripéties qui ont vu l'App Store commencer à s'ouvrir, mais avec des mesures qui restaient contraignantes pour les éditeurs souhaitant s'émanciper des In-Apps, Apple a finalement mordu la poussière au début du mois aux États-Unis. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a tapé du poing sur la table et considéré que les règles mises en place après un précédent jugement étaient insuffisantes et a obligé Apple à renoncer à « toute commission ou tout frais sur les achats effectués par les consommateurs en dehors de l’application ».
Epic Games et d'autres, comme Spotify ou Amazon (avec la vente de livres dans son app Kindle), se sont engouffrés dans cette brèche inédite qui a mis un coup d'arrêt à l'exclusivité de l'utilisation des In-Apps sur l'App Store. Revenu sur l'App Store, Fortnite propose à nouveau deux méthodes pour acheter des V-Buck : via un In-App d'Apple ou directement auprès d'Epic Games. Dans le deuxième cas — qui envoie vers un site web — il n'y a plus de message d'avertissement de l'App Store et le client paye le même prix mais il lui est proposé de récupérer 20% de sa dépense sous la forme d'une récompense (et Epic Games ne reverse plus rien à Apple).

Au début du mois de mai, Apple avait fait appel de ce jugement et demandé une pause urgente dans son application le temps de faire valoir ses arguments. Dans l'attente, Fornite s'est installé à la première place du classement des jeux gratuits sur l'App Store américain.
Nouvelle mise à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C
Les mises à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C s’enchaînent. Le casque a droit à une version 7E108 dont on ne sait rien pour l’instant, ce qui signifie généralement que les changements sont mineurs.

Vous pouvez vérifier le firmware installé sur votre AirPods Max USB-C dans les réglages d’iOS. La mise à jour s’effectue toute seule quand votre casque est en charge et à proximité de votre iPhone, iPad ou Mac. Si vous êtes pressé, voici la marche à suivre pour forcer l’opération :
- Vérifiez que votre iPhone, iPad ou Mac est à jour et dispose de la dernière version d’iOS, d’iPadOS ou de macOS.
- Assurez-vous que vos AirPods Max se trouvent dans la portée Bluetooth de votre iPhone, iPad ou Mac et que celui-ci est connecté à un réseau Wi-Fi.
- Branchez le câble de charge sur le dessous de l’écouteur droit, puis branchez l’autre extrémité du câble sur un chargeur ou un port USB.
- Patientez au moins 30 minutes pendant que le programme interne se met à jour.
- Reconnectez vos AirPods Max à votre iPhone, iPad ou Mac.
Le précédent firmware (7E101) distribué début avril était important car il a débloqué l’utilisation du port USB-C comme sortie audio et autorisé la lecture en lossless en filaire. Cette version avait été précédée par une mouture (7E99) retirée aussi vite qu’arrivée à cause d’un problème avec iOS. Comme quoi, l’actualité des firmwares peut être trépidante.
L’AirPods Max USB-C est en promo en ce moment sur Amazon à 539 € au lieu de 579 € dans certains coloris. Le modèle de première génération (Lightning) a, lui, un firmware différent, en l’occurence le numéro 6F25.
Gemini Live ouvre grand ses yeux pour décrire le monde en temps réel, y compris sur iPhone
Après avoir donné une voix et des oreilles à Gemini, Google lui donne des yeux. Gemini Live, le mode vocal de l’IA accessible dans l’app mobile, peut maintenant voir le monde en exploitant la caméra de votre iPhone ou de votre smartphone Android. Cette fonctionnalité est déployée pour tous les utilisateurs à partir d’aujourd’hui (elle n’est pas encore arrivée chez nous pour le moment).
Avec cette nouvelle capacité visuelle, l’IA est capable de décrire en temps réel votre environnement et de répondre (plus ou moins bien) à toutes les questions contextuelles que vous lui posez. Jusqu’à présent, cette fonction était réservée aux Pixel. Google avait d’ailleurs utilisé cette exclusivité pour se moquer de l’iPhone dans une publicité.
Les iPhone compatibles avec Apple Intelligence ont une fonction similaire, Visual Intelligence, mais celle-ci est largement en retrait sur deux points essentiels : il faut d’abord prendre une photo de l’élément visé pour qu’il soit analysé, et c’est souvent ChatGPT qui est appelé à la rescousse pour l’interprétation. En plus de la caméra de l’iPhone, Gemini Live peut aussi disséquer ce qui se trouve sur son écran.
Dans les prochaines semaines, l’assistant deviendra encore plus pratique en communiquant avec d’autres services de Google. Par exemple, rien qu’en pointant un carton de rendez-vous, il pourra ajouter l’événement directement dans Google Calendar. Des intégrations sont également prévues avec Google Maps, Tasks et Keep.

L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles
Google AI Ultra : un abonnement à 249 $/mois pour avoir le meilleur de Gemini et plus encore
Google ne veut pas se laisser dépasser par OpenAI… en matière de prix. Six mois après l’introduction de ChatGPT Pro à 200 $/mois, la firme de Mountain View réplique en dégainant un abonnement encore plus cher. Pour pas moins de 249,99 $/mois, Google AI Ultra, réunit tout ce que Google fait de mieux dans l’intelligence artificielle.

Le forfait rehausse les limites d’utilisation de la plupart des services et des fonctions du groupe. Par exemple, les abonnés pourront réaliser plus de Deep Research (recherches approfondies) avec Gemini, générer plus de vidéos avec Veo 2 et créer plus de projets dans NotebookLM.
Autre intérêt du forfait, accéder en premier à des nouvelles technologies, comme Veo 3, l’intégration de Gemini de Chrome et Project Mariner, un prototype d’agent qui peut aider à gérer jusqu’à 10 tâches simultanément. Pour compléter le tout, Google AI Ultra comprend YouTube Premium et 30 To de stockage en ligne. Vu le tarif mensuel, c’est bien le moins.

L’abonnement est dès à présent disponible aux États-Unis. Bon prince, Google divise le prix par deux les trois premiers mois. On ne connait pas encore la date de disponibilité de cette offre en France.
Au passage, l’abonnement Google One AI Premium est renommé Google AI Pro. Il est, lui, disponible en France à 21,99 €/mois. L’intégration de l’IA dans certaines offres a récemment provoqué une forte hausse du nombre d’abonnés chez Google.

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iOS 19 : les apps tierces pourraient tirer parti des modèles d’Apple Intelligence
Les technologies d’IA seraient amenées à se répandre dans encore plus d’applications avec iOS 19 et macOS 16. D’après Bloomberg, Apple va permettre aux développeurs tiers de tirer avantage des modèles exploités actuellement par Apple Intelligence.

Les apps tierces pourraient ainsi proposer de nouvelles fonctions « intelligentes » en exploitant les modèles qui orchestrent Image Playground (génération d’images), les outils d’écriture ou encore les résumés d’Apple Intelligence. Pour démarrer, Apple ouvrirait uniquement ses modèles inclus dans les iPhone, les iPad et les Mac, et non ceux plus avancés qui tournent sur des serveurs.
Les développeurs n’ont pas attendu Apple pour insuffler de l’IA dans leurs apps : ils ont à leur disposition des solutions techniques fournies par OpenAI, Google et d’autres depuis quelques années. Mais en donnant accès à ses modèles locaux, comme Google a déjà commencé à le faire sur Android avec Gemini Nano, Apple pourrait leur offrir une solution gratuite, parfaitement intégrée et respectueuse de la vie privée.
Encore faut-il que les modèles d’Apple Intelligence soient jugés suffisamment bons par les créateurs d’apps pour qu’ils aient leur préférence. Les résumés erronés des notifications et les images moyennes générées avec Image Playground ne plaident pas en leur faveur. Apple dévoilera-t-elle une deuxième génération de modèles plus performante au même moment ? On devrait en savoir plus dans moins d’un mois, lors de la WWDC 2025.

Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025
iOS 19 : les développeurs pourraient accéder au modèle d'IA d'Apple

Synology améliore sa BeeStation avec la version Plus de son boîtier pour du « cloud privé »
Synology vient de lancer un nouvel appareil dans sa gamme. Ce n'est pas un NAS à proprement parler, mais une nouvelle version de la BeeStation, la BeeStation Plus. L'appareil avait déjà été annoncé, il est maintenant (presque) disponible1.

La BeeStation Plus est une évolution de la BeeStation, un produit que nous avons testé. L'idée est simple : regrouper vos données dans un boîtier relié à votre réseau local avec des fonctions proches de ce que peuvent proposer les NAS Synology ou les offres de stockage dans le cloud, mais avec une interface simple. La première BeeStation propose 4 To de stockage et est animée par un système sur puce ARM (d'origine Realtek), la nouvelle repose sur une puce Intel (un Celeron J4125), 4 Go de RAM et un disque dur de 8 To. Synology annonce un gros gain de performances : l'appareil est annoncé comme 2,6 x plus rapide pour les sauvegardes des photos, 3,8 x pour le chargement des pages, 4,8 x pour la synchronisation des données.


Test de la BeeStation : le plan B de Synology
Le boîtier lui-même n'est par contre pas plus rapide pour sa connexion au réseau local : Synology reste sur de l'Ethernet à 1 Gb/s, ce qui semble un peu daté en 2025. De même, le boîtier nécessite de l'Ethernet et ne se connecte pas en Wi-Fi. Dans l'ensemble, comme notre test l'explique, il faut voir la BeeStation (et la BeeStation Plus) comme un NAS avec une moustache, un appareil avec une interface plus simple, pensée pour le grand public et pour les tâches qu'un utilisateur lambda peut attendre d'une offre de cloud… sans payer l'abonnement à cette dernière.

Le principal problème reste le prix. La BeeStation classique (4 To) vaut 257 € actuellement, alors que la BeeStation Plus, certes plus rapide et avec 8 To de stockage, monte à 444 € sur le site de Synology. Un prix élevé, qui place le boîtier en face de NAS probablement plus performants et plus complets, mais aussi plus complexes.
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Le boîtier a un prix, mais n'est pas réellement en vente. Ce qui ne saurait tarder selon la marque. ↩︎
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Le keynote inaugural de la WWDC 2025 aura lieu le 9 juin à 19 heures

Apple dévoile le planning de la WWDC 2025
Le SSD Samsung T7 Shield en promo à -42% : du stockage rapide et robuste à petit prix !
Adobe renomme sa formule Tout Creative Cloud en Amérique et augmente son prix
Adobe revoit sa formule d'abonnement la plus complète au Creative Cloud. Ces changements ne sont instaurés que sur le continent américain et rien n'est prévu — « pour le moment » — sur les autres marchés de l'éditeur. Rien n'interdit donc de penser que le changement de nom et l'augmentation de prix opérés ne traverseront pas l'océan.
La formule « Creative Cloud All Apps » (« Tout Creative Cloud » en français) est rebaptisée « Creative Cloud Pro » aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et ses prix augmentent (de même que les abonnements payés au mois) :
- L'abonnement annuel individuel passe de 59,99 $ à 69,99 $ par mois (en France il est aujourd'hui à 67 € hors promotion)
- L'abonnement annuel pour les étudiants et enseignants passe de 34,99 $ à 39,99 $ par mois (en France il est à 35,28 € par mois après la première année à 19,50 € par mois)
- L'abonnement annuel pour les entreprises passe de 89,99 $ à 99,99 $ par mois (en France il est à 77,49 € HT € par mois)
Pour faire passer la pilule, Adobe met plus d'IA dans le panier. Les utilisateurs disposent de crédits illimités (au lieu d'un maximum de 1 000) pour la génération d'images et de 4 000 crédits par mois pour la génération « Premium » d'images et de vidéos (pour travailler en 4K ou rallonger des séquences par exemple). Il sera possible aussi de sélectionner d'autres modèles d'IA que celui d'Adobe.

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud
Le basculement vers ces formules rebaptisées et plus onéreuses sera automatique pour leurs clients à partir du 17 juin ou au moment du renouvellement de leur abonnement. Adobe lance en parallèle une formule "non pro", la Creative Cloud Standard — toujours pour ces clients nord-américains et mexicains — qui ne voudrait pas de ces enrichissements.
Cette offre conserve toutes les applications, mais un accès restreint aux apps web (mode lecteur uniquement sauf pour Acrobat qui reste en illimité), aux apps mobiles ainsi qu'aux fonctions d'IA (les 1 000 crédits mensuels pour générer des images fondent à 25). Cette formule est vendue 54,99 $, mais seuls les clients de l'ancien abonnement « Creative Cloud All Apps » peuvent le sélectionner, les nouveaux venus doivent aller sur la formule Creative Cloud Pro.
Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025
Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.


La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025
Non, Elon Musk ne quitte pas Tesla (c'est même le contraire...)
La Nvidia Shield reçoit encore une mise à jour et gagne le 120 Hz dans les jeux GeForce Now
Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.

Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.

La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.


Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour
Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.
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WhatsApp a un problème avec les accusés de réception des vocaux
Plusieurs utilisateurs de WhatsApp sur iPhone notamment et parfois sur Android se plaignent d'un bug avec les accusés de réception sur les messages vocaux.
Quand bien même le message a été entendu, son statut reste sur une position de non écouté (la bulle et le micro ne passent pas du vert au bleu). C'est le cas pour le destinataire, mais aussi pour l'expéditeur du vocal qui peut penser, à tort, que son message est ignoré. On trouve plusieurs témoignages dans ces deux forums de Reddit. L'un de nos lecteurs nous l'a signalé aussi et l'a attribué à l'arrivée d'iOS 18.5, cependant des personnes ont constaté ce bug bien avant.

Nous avons pu reproduire ce comportement avec la version 25.16.4 actuellement sur l'App Store, mais il n'apparaît plus avec la bêta 25.16.75, plus récente, distribuée sur TestFlight. Dans l'attente, il y a deux moyens de passer ces vocaux en statut lu : soit les écouter depuis la version web de WhatsApp, soit utiliser le moteur de recherche de l'app, faire un tri par fichiers « Audio » et les écouter depuis cette vue.
Crucial lance le SSD externe X10 et le SSD M.2 T710
Au Computex, Crucial vient d'annoncer deux SSD. Le premier est un modèle externe en USB-C, le X10. Le second un modèle en M.2 (les barrettes) pour les PC, le T710.

Le X10 est un modèle qui reprend l'esthétique des modèles X9, X9 Pro et X10 Pro. Il est bleuté et utilise la même interface que le X10 Pro, l'USB-C. Ce modèle peut atteindre 20 Gb/s (environ 2 Go/s en pratique) mais cette norme n'est pas compatible avec les Mac et il se limitera donc à 10 Gb/s une fois branché à une machine Apple. Le boîtier est IP65 (une protection contre l'intrusion de poussières et les jets d'eau), ce qui est un peu mieux que l'IP55 des modèles précédents.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides
Dans la fiche technique disponible, Crucial annonce un débit en lecture de l'ordre de 2,1 Go/s, mais pas les performances en écriture. Compte tenu de la disparition du suffixe Pro, nous pouvons donc supposer qu'il écrit moins rapidement que le modèle X10 Pro (capable de saturer l'interface) et que (comme souvent) l'éventuel cache pseudo SLC est réduit.
Sur les capacités de 1 To, 2 To et 4 To, il a peu d'intérêt : il est proposé pour 140, 200 et 330 € chez Amazon, le même prix que le Crucial X10 Pro. Mais il a l'avantage d'exister avec une capacité inhabituelle de 6 To (420 €) et de 8 To (600 €), une nouveauté.
Un nouveau modèle PCIe 5.0
Le T710 est une évolution des T700 et T705, deux modèle PCI-Express 5.0. Ce SSD en format M.2 2280 peut atteindre 14,9 Go/s en lecture (12,4 et 14,5 Go/s sur les T700 et T705), 13,8 Go/s en écriture (11,8 et 12,7 Go/s) et monte à 2,3 millions d'IOPS (les opérations par seconde), contre 1,8 million sur le T705. L'endurance annoncée est la même, avec 2 400 TBW (2 400 To écrits sur la durée de vie du produit), ce qui ne change pas. Il est prévu avec une capacité de 1, 2 et 4 To, avec une sortie prévue en juillet 2025.

Google met NotebookLM, son assistant d'analyse de documents, sur iPhone
Google a conçu des apps iOS et Android pour NotebookLM son assistant capable de synthétiser le contenu de documents et de produire des résumés audio façon podcast. Cet outil existait en version web le voilà glissé dans une app mobile qui en reprend les principales possibilités. On peut faire cogiter NotebookLM sur des documents qu'on téléchargera sur son iPhone (par exemple des PDF ou d'autres types de fichiers) et ajouter une pincée de pages web dont on fournit l'URL ou encore l'adresse d'une vidéo YouTube.

NotebookLM va mouliner ces ressources — une connexion réseau est nécessaire — puis offrir un résumé avec les points saillants. On pourra entamer un échange pour affiner l'analyse sur un point particulier ou par exemple lui demander de créer une FAQ à partir de ces informations. Les sources originales peuvent être de plusieurs langues. Et comme pour la version web, un résumé audio peut être généré (lui-aussi a besoin d'une connexion internet).

Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents
Il prend la forme d'une conversation entre deux voix de synthèse qui échangent sur les points clefs du sujet soumis. Ces contenus audio peuvent être téléchargés pour une écoute hors-ligne et facilement partagés.

L'utilisation de l'app mobile de NotebookLM est gratuite, il faut par contre se connecter à son compte Google. Une version Plus donne accès à d'autres capacités en quantité de documents et de bloc-notes via un abonnement Google One.

Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés
Il est impossible de revenir à iOS 18.4.1, Apple ne signe plus
Comme à chaque fois qu'une nouvelle version d'iOS sort — récemment la version 18.5 et ses quelques petites nouveautés —, Apple arrête rapidement de signer la version précédente. Et c'est chose faite : il est maintenant impossible de restaurer un iPhone sur l'itération 18.4.1 d'iOS.


iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis
C'est pour Apple autant un moyen de pousser ses utilisateurs vers la dernière version du système qu'un des composants importants de la sécurité d'iOS. Les anciennes versions d'iOS peuvent contenir des failles de sécurité et la liste de celles corrigées avec iOS 18.5 est plutôt longue. Empêcher des utilisateurs de revenir à une ancienne version permet aussi à Apple d'empêcher des malandrins de convaincre un utilisateur de le faire, pour profiter d'une faille connue. Cette voie a tout de même un défaut : ceux qui veulent rester sur une ancienne version du système doivent espérer ne pas avoir de problèmes nécessitant une restauration de l'appareil.
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L'iPhone pourrait bientôt remplacer le GamePad de la Wii U de Nintendo
Une des innovations de la Wii U, la console de Nintendo qui a succédé à la Wii, était sa manette : le GamePad s'inspirait des smartphones et des consoles portables et intégrait un écran tactile de 6,2 pouces, des contrôles, un gyroscope ou une caméra. Mais avec le temps, le GamePad peut avoir été cassé, peut être tombé en panne, etc. Comme Nintendo n'a jamais proposé cet accessoire seul à la vente en dehors du Japon, un développeur (MattKC) a décidé de proposer une implémentation open source, capable de fonctionner sur du matériel plus courant… et même bientôt sur un iPhone.

Le projet Vanilla est encore considéré comme une version alpha, mais il fonctionne directement sur le Steam Deck de Valve, sur les appareils qui fonctionnent sous GNU/Linux en général, sur une Nintendo Switch modifiée ou sur un Raspberry Pi. La page du projet indique que les smartphones Android et les appareils sous Windows sont aussi pris en charge, mais avec quelques limites. Enfin, ce qui pourrait en intéresser certains ici, iOS est noté « Coming soon », ce qui implique qu'une version pour transformer un iPhone ou un iPad en GamePad est bien prévue.
Le GamePad de Nintendo a un comportement un peu particulier : il n'exécute pas directement les applications. C'est une sorte de télécommande qui reçoit de la vidéo encodée par la Wii U elle-même, avec un concept proche d'AirPlay. L'ensemble peut donc être émulé assez facilement sur un appareil qui a idéalement un écran tactile et des contrôles (le Steam Deck est évidemment parfait pour cet usage) et est capable de décoder de la vidéo en H.264.

Selon le développeur de Vanilla, le principal problème vient de la liaison entre la console et le GamePad : Nintendo emploie une version légèrement modifiée du Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4) dans la bande des 5 GHz. Ce choix particulier limite donc la compatibilité : il faut que le récepteur choisi dispose d'une puce de type SoftMAC, c'est-à-dire une puce qui implémente le Wi-Fi en partie logiciellement à travers le pilote. Les puces dites FullMAC (qui prennent en charge le protocole totalement matériellement) ne sont pas compatibles. Il y a une liste de compatibilité sur la page du projet, et c'est ce qui explique que les versions Windows et Android sont limitées : les deux systèmes d'exploitation ne permettent pas un accès bas niveau, nécessaire pour prendre en charge les modifications effectuées par Nintendo. Dans ce cas de figure, un autre appareil sous GNU/Linux (par exemple, un Raspberry Pi) peut s'occuper de la connexion elle-même, avec une carte compatible.