Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.
Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.
C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.
Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.
En définitive, la Commission européenne n’a pas eu peur de fâcher Donald Trump et vient de condamner Apple et Meta à payer respectivement 500 et 200 millions d’euros d’amende pour avoir violé les règles du Digital Markets Act.
La Commission européenne vient d'annoncer l'infliction d'une amende de 500 millions d'euros à l'encontre Apple pour non respect du Digital Markets Act (DMA), plus spécifiquement pour les limitations de l'App Store qui empêche les développeurs de rediriger leurs utilisateurs vers des canaux...
Les premiers écouteurs de Sennheiser avec des fonctionnalités de suivi de santé sont actuellement en promotion au meilleur tarif observé depuis le lancement.
À l’heure où l’or flirte avec les 3000 euros l’once, la Chine continue d’innover avec un nouveau type d’automate : des distributeurs de recyclage d’or, capables d'analyser et de fondre vos bijoux, puis d’envoyer l’argent directement sur votre compte bancaire.
La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.
À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.
Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.
Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.
La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.
Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.
L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.
Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.
Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.
Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.
Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :
La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.
En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.
Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :
La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.
De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.
XProtect est à jour.
Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS. Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).
Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.
Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple. ↩︎
En plein rétropédalage, Apple a bien été contrainte de revoir sa communication sur Apple Intelligence, et ce, après une enquête officielle. Cette dernière n’a pas tenu face aux exigences de transparence, et la firme vient d’être épinglée par la National Advertising Division aux États-Unis.
Le nouvel iPhone très fin que la rumeur ne cesse de décrire pour l'automne prochain s'annonce comme l'une des grandes attractions de cette future gamme.
Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.
Des maquettes de cet iPhone « Air » circulent et sont arrivées entre les mains d'Unbox Therapy. Même s'il ne s'agit que d'une maquette, la tenue en main semble assez étonnante. Il ne ferait que 5,65 mm d'épaisseur (hors bloc optique) alors qu'un iPhone 16, plutôt fin en main, mesure 7,8 mm tandis que les 16 Pro et 16 Pro Max sont épais de 8,25 mm.
Maquette de l'iPhone 17 « Air ».
Deux questions se posent à ce stade. D'abord la rigidité du châssis au vu du précédent qu'avait créé l'iPhone 6 qui mesurait 6,9 mm. Apple avait dû le renforcer pour le 6s. Ensuite il y a l'autonomie puisque la batterie va nécessairement disposer d'une place plus réduite. Il semble que ce modèle est prévu pour recevoir le modem C1 d'Apple, dont l'une des qualités est sa moindre dépense énergétique. L'iPhone « Air » n'aurait aussi qu'un seul objectif à la manière de l'iPhone 16e.
Maquette des iPhone 17 « Air » et 17 Pro Max.Maquettes des iPhone 17 « Air » et 17 Pro.
Cette année devrait être l'occasion d'un concours de finesse au sommet puisque Samsung a officiellement annoncé, lors de la présentation de ses Galaxy S25, qu'il prévoit de lancer un modèle particulièrement mince, le Galaxy Edge.
La chronologie des médias française a encore frappé : le Napoléon de Ridley Scott, sorti au cinéma en novembre 2023, vient d'être mis en ligne sur le service Apple TV+ d'Apple, qui a financé le long métrage. C'est significativement plus tard que dans les autres pays, qui ont pu profiter de ce biopic dès le 1er mars 2024. La bonne nouvelle, si vous aimez le travail du britannique, c'est que la version longue qui avait été proposée sur Apple TV+ dès la fin du mois d'août 2024 est aussi en ligne chez Apple.
Image Apple.
Ce décalage est lié aux lois françaises : Apple a une fenêtre de diffusion de 17 mois après la sortie en salle, même si le film a été produit par la société. D'autres services ont une fenêtre plus courte (9 mois pour Disney+ par exemple), mais elle dépend en partie des investissements dans l'écosystème du cinéma français. Même si Apple produit quelques séries et films français (comme Les Gouttes de Dieu ou plus récemment Carême), ce n'est visiblement pas suffisant pour réduire la fenêtre de diffusion.
Alors que le mois de mai et les weekend prolongés sont en approche, certains pourraient avoir envie de se balader ou de se remettre au dessin. Ça tombe bien l'iPad Pro M4 est en promotion, aussi bien le format 11 pouces que 13 pouces !
On connaissait déjà les dimensions précises du futur iPhone 17 Air, mais c'est la première fois qu'on le voit en vidéo, tout du moins sous la forme d'un modèle industriel nous permettant d'apprécier sa grande finesse par rapport aux modèles Pro. C'est Unbox Therapy qui nous propose le...
On avait déjà parlé de Siri et de sa connexion pas toujours heureuse avec ChatGPT, sans parler de la nécessité de s'abonner à ce dernier si on a trop d'échanges. Je recommande d'essayer l'App iOS ChatGPT en mode vocal: vous allez voir à quel point Siri est largué! Il y a aussi d'autres offres toutes aussi avancées...
Les développements semblant ne pas avancer, ce que j'observe sur mon iPhone sous iOS 15 Béta, Craig Federighi a donné l'ordre aux ingénieurs d'Apple d'utiliser tout ce qu'ils pouvaient, y-compris des IA/LLM "open-source" (techniquement à poids ouverts/open weights).
C'est un revirement complet puisqu'en 2023, Apple ne comptait que sur ses forces vives et n'autorisait en aucun cas l'usage d'IA/LLM extérieure à Apple... Il y a du pragmatisme, mais très tardif.
Autant quand j'ai travaillé pour deux projets d'Apple, pour Siri et lui faire identifier les émotions, et Apple Intelligence™ pour une localisation du Québecois, j'étais enthousiaste, autant j'ai l'impression à l'usage que Apple fait du surplace. Et que ni Siri ni Apple Intelligence™ n'apportent rien de vraiment concret pour changer ou mieux révolutionner nos usages. La révolution viendra donc d'ailleurs!
Meta entend bien profiter du flou qui règne autour de TikTok et ses filiales. La maison mère d’Instagram vient de lancer Edits, une nouvelle application mobile conçue pour faciliter la création de vidéos depuis un smartphone. Sans l'ombre d'un doute, il s'agit de se positionner en concurrent direct de Capcut !
C'est une étude pour le moins surprenante réalisée par Morgan Stanley et relayée par MacRumors : 80% des utilisateurs américains de l'iPhone seraient prêts à payer pour Apple Intelligence, d'après les résultats d'un sondage réalisé auprès d'un panel de 3 300 personnes se voulant...
Après un démarrage tonitruant à la tête de la commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), Elon Musk annonce qu’il réduira son implication dès mai 2025. Cette décision pourrait être motivée par les difficultés actuelles de Tesla, mais aussi par les critiques croissantes sur son rôle dans l’administration Trump.
Suite au scandale ayant suivi l'annonce du retard des fonctionnalités de Siri présentées en juin dernier dans le cadre d'Apple Intelligence, Apple a réagi par la nomination de Mike Rockwell à la tête du développement de Siri. Selon Mark Gurman sur Bloomberg, Mike Rockwell aurait déjà...
Apple serait-elle tentée par le summer body ? Dans tous les cas, elle semble prête à tout pour affiner l'iPhone 17 Air. Dans une vidéo publiée cette semaine, Unbox Therapy dit avoir mis la main sur un modèle factice et en profite pour partager ses premières impressions.
Tesla a publié ses résultats financiers pour le premier trimestre 2025 et comme on pouvait s’y attendre, ils sont mauvais. Certes, le constructeur présente un résultat globalement positif avec des bénéfices de 399 millions de dollars, mais d’une part c’est bien loin des 1,1 milliards de bénéfices du premier trimestre 2024 et surtout, l’entreprise a uniquement évité le déficit grâce aux crédits carbone. En vendant ses crédits pour 595 millions de dollars sur le trimestre, la firme d’Elon Musk reste dans la zone positive, une vieille astuce qui n’était plus nécessaire depuis bien des années. Sans eux, Tesla aurait perdu 189 millions de dollars au cours du trimestre.
Image MacGeneration.
La production et la vente de véhicules électriques sont en baisse sur le trimestre : avec 362 615 véhicules produits et 336 681 ventes, le constructeur affiche des baisses respectives de 16 et 13 % par rapport à l’année précédente. La partie énergie de l’entreprise s’en sort mieux, avec notamment une croissance très importante du stockage d’énergie grâce aux grosses batteries Megapack (10,4 GWh déployés sur le trimestre, c’est deux fois et demi mieux que l’an dernier), sans apporter pour autant les revenus nécessaires pour compenser la baisse sur les voitures, qui restent pour le moment le cœur du business de Tesla.
Comme toujours, l’entreprise essaie de justifier sa contre-performance, en évoquant notamment la nouvelle Model Y qui est en train de sortir par vagues. Si les versions haut de gamme sont désormais disponibles, il faudra attendre le prochain trimestre pour que la version de base la plus populaire soit commercialisée et même le troisième trimestre pour savoir enfin si les clients attendaient bien cette voiture ou si la marque a perdu de son attrait. Le communiqué de presse de Tesla tente d’expliquer objectivement ses difficultés actuelles, sans critiquer ouvertement son CEO pour des raisons évidentes.
Tesla ne rappelle pas directement le rôle pourtant central de son propre patron dans la politique américaine actuelle, mais il est évident qu’Elon Musk est en grande partie responsable de la situation actuelle. La guerre commerciale lancée par Donald Trump et qui aura des conséquences négatives pour Tesla comme tous les autres constructeurs automobiles. L’autre incertitude est évoquée à travers un joli euphémisme : « l’évolution du climat politique », une manière de rappeler qu’Elon Musk n’est plus du tout aussi populaire des deux côtés de l’océan Atlantique, avec de vraies conséquences sur les ventes, même si elles sont difficiles à chiffrer précisément. Au lieu de le reconnaître, le milliardaire a préféré s’en prendre aux manifestants qui viennent régulièrement devant ses boutiques, une opposition qu’il juge payée par ses ennemis.
Livraison des premières Model Y nouvelle génération devant l’usine allemande de Tesla, près de Berlin. Image Tesla.
Plus raisonnable, le communiqué de presse associé aux résultats note qu’une nouvelle estimation pour l’année 2025 sera donnée au prochain trimestre. Alors que Tesla a produit et vendu moins de voitures en 2024 qu’en 2023, pour la première fois de son histoire, l’entreprise espérait un retour à la croissance en 2025. C’est raté pour le premier trimestre et il faudrait trois mois exceptionnels pour espérer redresser le tir. On verra ce qu’il en est début juillet et on saura alors sans doute si l’année en cours sera globalement positive ou négative pour Tesla. L’arrivée de voitures moins chères, toujours promises dans le courant du premier semestre, pourrait inverser la tendance, même si la marque a d’autres problèmes désormais que des prix trop élevés.
Suivant la présentation des résultats, Elon Musk s’est aussi exprimé sur la conduite autonome, qu’il promet imminente depuis dix ans. Il a réitéré sa promesse d’un lancement de taxis autonomes à Austin, Texas, autour du mois de juin, même s’il ne s’agit pas du Cybercab totalement autonome promis à l’automne. À la place, l’entreprise utilisera des Model Y qui seront limitées géographiquement et qui sont actuellement « entrainées » pour cet exercice, une approche qui rappelle furieusement celle de Waymo. Si l’on n’a pas encore les détails, il semble bien que les promesses ne seront pas tenues, avec sans doute une supervision humaine à distance et une cartographie précise de la zone, deux prérequis pourtant maintes fois critiqués par le dirigeant. Il s’agira de toute manière d’un service très limité, avec dix à vingt véhicules prévus au lancement.
Répétant que des millions de Tesla seront autonomes dès cette année, Elon Musk a aussi promis que la conduite autonome apportera une vraie contribution financière à l’entreprise en 2025. La conduite autonome est une promesse vendue aux clients 7 500 € en France, avec une arrivée prévue dès cette année « si la réglementation le permet », une échappatoire bien pratique. Le CEO a aussi prédit que la Model Y saura sortir de l’usine de production et se rendre au domicile de son nouveau propriétaire sans intervention humaine avant la fin de l’année. Rappelons qu’il promettait en octobre 2016 qu’une Tesla pourrait traverser les États-Unis sans intervention humaine à la fin de l’année 2017…
Ces promesses répétées continuent de fonctionner néanmoins. En dépit des mauvaises nouvelles, l’action TSLA a maintenu son niveau et a même légèrement augmenté après la publication des résultats financiers du trimestre. Au-delà de la conduite autonome, le monde de la finance a peut-être apprécié l’une des annonces d’Elon Musk, qui a jugé que son travail gouvernemental était désormais quasiment terminé et qu’il allait pouvoir consacrer plus de temps à Tesla à compter du mois de mai. Le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) est pourtant loin, très loin, d’avoir atteint les objectifs annoncés lors de sa création1, mais on n’est pas à une promesse ratée près.
Le site officiel du projet annonce 160 milliards d’économies, un chiffre critiqué par de nombreux observateurs. Même s’il était vrai, Elon Musk avait promis 2 000 milliards d’économies annuelles lors de la création du DOGE… ↩︎
Mike Rockwell, le nouveau responsable du développement de Siri, a commencé à réorganiser son équipe affirmeBloomberg, avec l'objectif de remettre sur les rails l'assistant d'Apple. Rockwell conserve pour autant la supervision du développement de visionOS, il aurait par ailleurs recruté des cadres de cette équipe pour la direction de Siri. Celle-ci était jusque-là sous la supervision de Robby Walker.
Mike Rockwell. Image Apple.
La restructuration ne concerne pas que les hauts postes, mais aussi les groupes en charge de la reconnaissance vocale, l'expérience utilisateur, la capacité de compréhension de l'assistant, ses performances. Cette remise à plat a été décidée il y a un mois devant le retard accumulé par Apple avec la nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC de juin dernier. Celle-ci ne s'est jamais matérialisée dans ses fonctions les plus attendues et les plus avancées techniquement, car dépendante de l'IA.
Fin mars, Bloomberg affirmait que John Giannandrea, monsieur IA chez Apple, était remplacé par Mike Rockwell. Officiellement Giannandrea reste en charge de l'IA chez Apple, comme en témoigne toujours la page des cadres dirigeants qui n'a pas connu de changement jusque-là. Apple n'a rien dit publiquement de ces tumultes internes et n'a pas plus commenté ces informations.
Dans les faits, Giannandrea axerait désormais ses efforts sur d'autres aspects de l'IA chez Apple, comme le développement de grands modèles, l'infrastructure et les procédures de test et de mesure des performances. Robby Walker restait aussi associé à Siri, mais il aurait perdu des centaines d'ingénieurs au profit de Mike Rockwell.
Craig Federighi à la WWDC24, présentant Siri. Source Apple.
Rockwell a fait venir Ranjit Desai, l'un des hauts responsables du Vision Pro pour s'occuper d'une large part de l'ingénierie de Siri. D'après Rockwell, les compétences de Ranjit Desai dans les systèmes de haute performance et de faible latence, est de nature à amener Siri à des niveaux de performances inédits.
Parmi les déplacements de responsables de l'équipe Vision Pro vers Siri, on peut noter celle d'un Français, Olivier Gutknecht, qui prend en charge l'expérience utilisateur et l'intégration poussée du futur Siri avec les apps tierces, l'une des promesses de l'été dernier encore non tenues.
De manière générale, la description faite par Bloomberg est celle d'une prise de contrôle complète de Siri par des équipes du Vision Pro et de visionOS.
Les ampoules Philips Hue devraient bientôt s'intégrer un peu plus facilement avec Matter, un protocole qui unifie en théorie les communications dans le monde de la domotique. En effet, la FCC — une agence américaine qui valide les différents produits commercialisés sur le sol du pays — a mis en ligne de nouvelles références qui intègrent directement un code Matter.
Ce schéma issu de la FCC montre bien un code Matter.
Signify (la société derrière les ampoules Philips Hue) fait évoluer régulièrement ses ampoules, qui gagnent parfois de meilleures performances ou de nouvelles technologies. Les premières générations étaient uniquement ZigBee, les versions actuelles proposent du Bluetooth LE en parallèle, pour ceux qui veulent se passer d'un pont de connexion. L'intégration de Matter directement dans les ampoules (et pas uniquement dans le pont) est donc une avancée intéressante. Actuellement, il est possible d'intégrer les ampoules dans un réseau Matter, mais en passant par le pont de connexion, compatible Matter. Une ampoule directement Matter permettrait de l'intégrer dans un réseau sans forcément posséder le pont Philips.
HueBlog, qui a relevé le changement, pose tout de même une question intéressante : quelle est la technologie derrière Matter ? Matter est un protocole logiciel, qui repose ensuite sur une couche physique qui est généralement du Wi-Fi ou du Thread… mais pas du Bluetooth ou du ZigBee. Dans les faits, Philips devrait probablement fournir une mise à jour de firmware pour employer Thread en parallèle des deux autres technologies. En effet, Thread repose sur la même base technique que le ZigBee, l'IEEE 802.15.4.
De façon schématique, la partie matérielle de Thread et ZigBee est la même, mais la façon de transmettre les messages (le protocole) diffère. Une mise à jour de firmware peut donc techniquement amener la prise en charge de Thread sur un périphérique ZigBee. Matter est un protocole de plus haut niveau, qui sert ensuite à communiquer entre les objets connectés, et on parle de Matter over Wi-Fi ou de Matter over Thread. Une ampoule Hue compatible Matter over Thread pourrait donc être ajoutée directement dans un réseau Thread (avec un HomePod mini par exemple) ou même être contrôlée par un iPhone moderne, sans pont de connexion.
Reste une dernière question : est-ce que Philips va activer la compatibilité ? Un des documents de la FCC indique explicitement que seuls le Bluetooth et le ZigBee sont activés et que les autres technologies (probablement Thread) sont inactives et nécessitent une mise à jour. Malheureusement, Philips tend parfois à ne pas effectuer les mises à jour nécessaires : le pont de connexion est par exemple techniquement compatible Wi-Fi depuis plusieurs années, mais la norme n'a jamais été activée officiellement.
Accusé d’abus de position dominante, Google est de retour au tribunal pour une audience décisive. Et pour ce dossier, le groupe risque gros, puisqu'il est question de l’avenir du navigateur Chrome et, plus largement, celui de la recherche en ligne à l’ère de l’intelligence artificielle.
Free, depuis quelques années, propose l'Apple TV dans son catalogue pour remplacer ses propres boîtiers TV. L'appareil d'Apple avait disparu pendant un temps, mais il est revenu depuis le 22 avril, à un prix intéressant.
L'Apple TV et sa télécommande.
Si vous avez un abonnement Freebox Pop ou Ultra avec une offre de télévision, il est possible d'opter pour l'Apple TV comme second décodeur, dans votre espace client. Avec l'option Souscrire à l'option Multi-TV, vous pourrez choisir l'Apple TV pour 6,99 €/mois, avec un paiement échelonné sur 24 mois. C'est un achat classique, et le coût total est un peu plus faible que chez Apple : 167,76 € contre 189 € en temps normal pour cette variante dotée de 128 Go de stockage et d'une prise Ethernet. Attention, Free fournit sa propre télécommande et pas la Siri Remote habituelle, mais certains préfèrent le modèle de Free qui a l'avantage de mieux tenir en main et d'être rétroéclairé.
Si vous êtes un nouveau client chez Free, le boîtier est même moins cher : il est à 2,99 €/mois (sur 48 mois) comme boîtier TV principal au moment de la souscription, soit 143,52 € au total.
SpaceX continue à faire évoluer ses produits : une nouvelle génération de routeur (UTR-251) vient d'être validée par la FCC. Cette agence américaine doit vérifier tous les appareils qui vont être commercialisés dans le pays, et elle permet donc parfois d'avoir des informations sur des produits avant leur sortie. Ce routeur de 4e génération amène quelques petits changements par rapport au modèle actuel.
La première différence vient du Wi-Fi : la seconde génération, que nous avions testée, se limitait au Wi-Fi 5 avec des performances très moyennes. La troisième, livrée avec l'antenne actuelle, est passée au Wi-Fi 6. Cette quatrième génération, elle, est compatible Wi-Fi 6E. Cette évolution du Wi-Fi 6 ajoute une bande de fréquence (celle des 6 GHz) qui a l'avantage d'être moins encombrée que celle des 5 GHz, ce qui améliore de facto les performances dans de nombreux cas. Elle a par contre le défaut de porter un peu moins loin que les autres.
Des schémas du nouveau modèle. Image Dishytech.
L'autre différence technique visible vient des prises Ethernet : le routeur de seconde génération n'avait pas de prise Ethernet1 (la seule disponible servait à connecter l'antenne), la troisième génération en possède trois, dont une sert pour l'antenne, et la quatrième génération n'en a que deux, dont une pour l'antenne. C'est suffisant pour relier le boîtier à un switch ou pour brancher un ordinateur de bureau.
Les quelques diagrammes montrent un appareil qui se place en mode portrait (le modèle actuel est en format paysage) avec une prise barrel pour l'alimentation. L'USB-C n'est donc pas encore de la partie pour alimenter le boîtier, qui sert aussi — rappelons-le — à alimenter l'antenne. Comme Dishytech l'indique, la validation d'un routeur avant la sortie d'une nouvelle antenne n'est pas inédite : Starlink a par exemple permis d'employer le routeur de 3e génération avec une installation de 2e génération, pour étendre le réseau Wi-Fi.
De temps en temps, des prototypes font surface sur les réseaux sociaux, parfois avec des versions bêta de systèmes d'exploitation Apple. Et un iPad de première génération dans sa variante DVT — Design Validation Test, un type de prototype généralement assez proche de la version finale — montre une version bêta d'iOS 3.2 qui intègre une application inattendue : la calculette.
L'icône est en haut à gauche, la seconde en partant du coin supérieur. Image Fuji Expo.
L'iPad, au lancement, n'intégrait pas la calculette, qui a longtemps été réservée aux iPhone et aux Mac. Elle n'est apparue sur les iPad qu'avec iPadOS 18 en 2024, et c'est une des nouveautés mises en avant par Apple1. Les quelques photos montrent une app assez basique, c'est visiblement simplement la version des iPhone placée au centre de l'écran de l'iPad. Et c'est probablement la raison pour laquelle Apple ne l'avait finalement pas intégrée au lancement : une application qui ne prend qu'une petite partie de l'écran n'offre aucune valeur ajoutée.
C'est littéralement l'app iPhone centrée sur l'iPad. Image Fuji Expo.
Apple rebat les cartes chez Siri. Le nouveau patron de l’ingénierie, Mike Rockwell, amorce une profonde réorganisation pour relancer l’assistant vocal, en difficulté face à la concurrence dopée à l’IA.
Le bras de fer entre les autorités françaises et les plateformes de messagerie chiffrée continue de se durcir. Pavel Durov, fondateur de Telegram, a annoncé ce mardi que l’application pourrait quitter le marché français si le gouvernement venait à imposer l’intégration de portes dérobées dans ses services.
Grâce au DMA, la virtualisation a fait un bond en avant sur la tablette conçue par Apple. Depuis quelques jours, la boutique alternative AltStore propose d’installer AltStore Classic, une version plus ouverte de la boutique qui permet notamment d’installer des apps qui n’ont pas été autorisées par Apple. Cela implique d’utiliser un Mac pour transférer les fichiers et plusieurs manipulations pour qu’iOS accepte de lancer les apps, mais le résultat est là : grâce à cette ouverture permise par la réglementation européenne, on peut notamment installer l’outil de virtualisation UTM en activant la compilation JIT.
Celle-ci est une brique essentielle pour obtenir de meilleures performances, en exploitant pleinement le matériel intégré aux produits d’Apple. La preuve avec cet utilisateur, qui a installé Windows 11 sur un iPad Air équipé d’une puce M2 grâce à cette version spécifique d’UTM. Il s’agit d’une version allégée du système d’exploitation de Microsoft qui retire de nombreuses fonctionnalités et aussi de la version ARM64, ce qui évite une couche d’émulation pour faire tourner du code x86 sur la tablette.
Même si la mise en place est complexe par rapport à une app téléchargée sur l’App Store et même si ce n’est pas une version complète de Windows 11, cela reste une ouverture intéressante pour tous ceux qui veulent exploiter pleinement leur iPad. Relativisons tout de même : d’après ce que l’on peut voir sur la vidéo, les performances sont très moyennes et ce n’est pas vraiment une option au quotidien pour faire tourner le système d’exploitation. Peut-être que les iPad équipés de puces plus puissantes feraient mieux, probablement sans pouvoir espérer faire aussi bien que sur un ordinateur traditionnel.
Le ton monte entre les opérateurs télécoms français. Bouygues Telecom et SFR viennent de déposer deux demandes d’indemnisation à l’encontre d’Orange, pour un montant total de 332 millions d’euros. Ils mettent en cause des frais engagés par les deux opérateurs pour raccorder leurs clients à la fibre optique, que le leader historique n’aurait jamais remboursés.
En quelques semaines, Cluely, une start-up fondée par un étudiant de 21 ans, est passée d’un outil de triche maison à une entreprise financée à hauteur de 5,3 millions de dollars. Il faut dire que son objet social est attractif : proposer à ses utilisateurs de ne plus jamais réfléchir seuls, y compris pendant un examen, un entretien d’embauche ou un appel commercial.
La moyenne mensuelle des utilisateurs de ChatGPT search en Europe s'est élevée à 41,3 millions de personnes, a indiqué le service.
Ce moteur de recherche, lancé en octobre dernier, s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels qui l'ont utilisé au moins une fois. Cela ferait de lui, selon les critères du Digital Services Act instauré par Bruxelles, l'un des très grands moteurs de recherche (VLOSE) dans l'Union. Il serait soumis à un contrôle plus strict de son activité, il devrait offrir davantage d'options à ses utilisateurs pour refuser tout profilage et renforcer la modération et la lutte contre la désinformation.
ChatGPT search.
En octobre 2024, OpenAI avait déjà communiqué un chiffre sur l'utilisation de cette fonction qui n'était pas encore déployée comme un outil séparé de ChatGPT. Sur les 6 mois précédents, la moyenne mensuelle des utilisateurs était de 11,2 millions de personnes.
La progression est significative. En février, OpenAI a ouvert grand les portes en ne requérant plus une inscription pour venir utiliser son moteur. On s'en sert aussi rapidement que celui de Google. Pour comparaison, toujours en février 2025, Google donnait une moyenne mensuelle de 364 millions de personnes pour son moteur Search.
Bluesky renforce sa politique d’authenticité. Le réseau social fondé par Jack Dorsey (qui a aussi créé Twitter) a annoncé qu’il allait officiellement déployer une icône bleue de vérification, dans des conditions différentes de celles posées par Elon Musk.
Placé récemment en liquidation judiciaire, l'enseigne Macway aurait été reprise par sa voisine alsacienne Pearl, nous a confié une source proche de ces sociétés. Aucun des deux sites ne rend compte de cette opération. Sur celui de Macway rien ne transparaît de la situation dans laquelle se trouve cette marque historique du monde Apple en France.
Image Pearl.
Pas plus d'informations chez Pearl. Ce dernier officie dans le même secteur au travers de son site de vente en ligne (mais il n'est pas cantonné aux produits informatiques et électroniques) et de ses quatre magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon. Macway a fortement réduit sa voilure ces dernières année et fermé ses quelques boutiques en France, ne laissant plus que le site pour des ventes en ligne. Avant que lui-même ne cesse la prise de commandes.
Netflix a augmenté ses tarifs en France la semaine dernière et tous ceux qui sont abonnés directement au service de streaming paieront plus cher dès leur prochain renouvellement. Pour ceux qui passent par un service tiers, la situation est plus compliquée et dépend de chaque offre. Ainsi, Canal+ intègre Netflix sur certaines offres, en version Standard avec ou sans publicités selon le prix payé et comme le tarif de base de ces offres ne change pas, on peut dire que l’entreprise française a absorbé la hausse de prix pour les abonnés concernés.
En revanche, l’option Premium qui active notamment la 4K est facturée en plus de l’abonnement de base et elle va encore augmenter. Canal+ a prévenu ses abonnés d’une hausse de… 50 centimes, seulement. L’option passera de 6,5 à 7 € par mois à partir des factures de juin 2025, tandis que la hausse est déjà active pour les nouveaux-venus. C’est moins que l’augmentation de 10 % environ demandée par Netflix en direct et toujours une bonne affaire, du moins si vous voulez bénéficier des autres contenus fournis par Canal+.
Le mail de Canal+ transmis à l’un des membres de la rédaction pour l’avertir de la hausse à venir. Image iGeneration.
Du côté de chez Free, il n’y a pour le moment aucune augmentation de prévue pour les abonnés qui bénéficient de Netflix. L’offre standard avec pub reste incluse avec l’abonnement Freebox Ultra et il faut toujours ajouter respectivement 7,5 € et 14 € par mois pour passer sur l’offre Standard ou Premium. On ne sait pas si le fournisseur d’accès à internet de Xavier Niel a prévu des augmentations, cela dépend sans doute du contrat signé avec Netflix.
Chez Orange, il n’y a pas de Netflix offert de toute manière, mais les offres en fibre optique haut de gamme intègrent toujours d’une réduction de 5 € par mois sur le service de streaming. Pour l’heure, cela ne change pas non plus.
Alors que l’iPhone 16e commence à peine trouver sa place sur le marché, Apple plancherait déjà sur son successeur. Optant pour un rythme différent de l'iPhone SE (tous les 2/3 ans), la firme pencherait pour un renouvellement annuel. D'après le leaker Fixed Focus Digital sur Weibo, l’iPhone 17e serait bientôt en phase de production test, ce qui correspondrait à un lancement prévu pour 2026.
La nouvelle génération d'enceinte Bluetooth Beats Pill est actuellement proposée en promotion à un tarif proche de son prix le plus bas atteint pendant le Back Friday.
Les ventes de PC ont connu une poussée de croissance au premier trimestre et Apple a pris sa part grâce à ses MacBook Air. Le dernier relevé des compteurs effectué par Counterpoint témoigne d'une croissance de 6,7 % de la vente d'ordinateurs à travers le monde lors des trois premiers mois de l'année. 61,4 millions de machines ont été mises en vente contre 57,5 millions il y a un an.
Les injonctions de l'administration Trump sur les droits de douane ont poussé les fabricants à constituer des stocks plus importants que de coutume. Cette précipitation n'explique pas tout, ajoute Counterpoint. Lenovo, le numéro un du secteur avec 25 % des unités distribuées (+1 point sur un an) a su tabler sur ses nombreux PC marqués du label de l'IA tandis qu'Apple avec 10 % du volume (+1 point) a capitalisé sur le lancement des MacBook Air M4, la famille la plus populaire dans sa gamme de Mac.
MacBook Air M4. Image Apple.
Résultat, dans le top 5 des constructeurs, Lenovo est resté premier, Apple est quatrième avec la poussée la plus forte d'une année sur l'autre (+17 % en quantité de Mac). Cet élan pourrait ne pas durer. La reculade du président américain peu après l'annonce de droits de douane explosifs ne dissipe pas les inquiétudes et les questions sur l'avenir à court ou moyen terme. Cela pourrait forcer les fabricants à trouver d'autres sites de production ailleurs en Asie.
Xiaomi va proposer sur le marché européen un nouveau moniteur 1440p à petit prix. L’A27Qi, doté d’une dalle IPS de 27 pouces à 100 Hz, il cible plutôt un usage bureautique et multimédia avec une fiche technique simple, mais très correcte, pour un tarif autour de 150 €.