Vue lecture
Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet
Aqara commercialise trois nouveautés aujourd’hui en Europe, dont en France, à commencer par le « Kit de Protection de Caméra Y100 », soit quatre produits du fabricant rassemblés en un seul ensemble. Pour 140 €, vous obtiendrez ainsi la caméra de sécurité G3 Hub, qui fera justement office de hub Zigbee pour les trois autres accessoires : le détecteur de mouvements P1, le détecteur d’ouverture maison et le détecteur de vibrations T1. Rien que la caméra seule vaut 110 €, alors l’offre est intéressante si vous avez besoin de ces accessoires. L’idée étant de proposer un système de sécurité complet, avec une caméra pour la pièce principale et les trois autres détecteurs pour gérer les ouvertures et une pièce secondaire.

Le thermostat W100 a été annoncé à l’occasion du CES et il est désormais disponible pour 40 €. Il ne s’agit pas d’un thermostat filaire destiné à remplacer celui qui était fourni avec une chaudière, c’est un modèle sans fil (alimentation par deux piles bouton CR2450 fournies) qui mesure la température et le taux d’humidité à son emplacement, affiche ces valeurs sur son écran noir et blanc de 3,4 pouces et intègre trois boutons qui peuvent réaliser des actions. Ces boutons pourront être configurés via la domotique pour contrôler un système de chauffage (chaudière connectée, tête thermostatique…) ou de climatisation.
Si l’appareil est associé à la tête thermostatique E1 d’Aqara (article), vous aurez une expérience complète, avec affichage de la consigne directement sur l’écran. Si vous avez le hub M3 (article) de la marque, vous pourrez aussi lui apprendre les commandes infrarouges pour contrôler le split d’une pompe à chaleur. Sans cela, il faudra passer par la domotique, sachant que l’appareil est compatible HomeKit ou Home Assistant en Zigbee, ainsi que Matter via Thread, mais vous n’aurez pas de retour visuel sur l’écran. L’affichage secondaire en bas nécessite d’être en mode Zigbee, associé à un pont Aqara et d’utiliser une autre mesure effectuée par un appareil de la marque.

On termine les nouveautés avec le hub M100, un petit appareil vendu 20 € qui prend le format d’une clé USB et qui gère les appareils Zigbee d’Aqara ainsi que les produits Matter en Thread. Il n’est pas cher et compact et gère en contrepartie seulement 20 accessoires connectés, mais si cela vous suffit, c’est une bonne alternative aux hubs plus complets et encombrants.
Refurb : le retour du MacBook Air M1 à 709 € face aux M2 et M4 en promotion
Surprise, le MacBook Air M1 est réapparu sur le refurb d'Apple dans deux configurations avec 8 et 16 Go de RAM. Il est devenu rare de voir ce modèle dans l'offre en reconditionné sur l'Apple Store. On peut même se demander si ce ne sont pas des modèles neufs de fonds de stocks puisque cette génération n'est plus en vente.
Il y a trois variantes proposées bien en dessous des 900 €. À titre de comparaison, la Fnac vend 699 €, en reconditionné, un M1 avec 8/256 Go. Chez Apple il y a ces versions :
- MacBook Air M1 en 8/256 Go à 709 € (argent et or)
- MacBook Air M1 en 16/256 Go à 819 € (gris sidéral)

Les 16 Go sont évidemment recommandés, mais si la machine se destine à un usage très standard de web, streaming vidéo ou de bureautique au sens large, les 8 Go tiendront le coup. C'est le premier portable équipé des puces Apple Silicon (novembre 2020), il est donc vif et doté d'une excellente autonomie.

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte
On peut évidemment préférer des configurations avec un M2, mais elles commencent à se faire rares. Il y en a encore à la Fnac, tel ce MacBook Air M2 avec 16/256 Go pour 1 114 € ou cet autre avec 16/512 Go pour 1 229 € et celui-ci avec 16/1 To à 1 459 €. Sinon on file directement sur la génération du moment, le M4, avec Amazon qui vend les 16/256 Go en promotion à 1 107 € et la même avec 512 Go de stockage à 1 380 €.

Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?
Avec son IA Firefly, Adobe met un coup d'accélérateur à la création visuelle
Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud
L'IA continue de se répandre partout dans les logiciels d'Adobe qui lance aujourd'hui une série de nouvelles fonctions. De Photoshop à InDesign en passant par Premiere Pro ou Illustrator, rares sont les applications de l'éditeur à ne pas recevoir leur injection d'intelligence via Firefly pour accélérer les étapes de création ou guider l'utilisateur dans ses recherches d'idées.

La première salve d'annonces aujourd'hui à la conférence Adobe MAX de Londres concerne Firefly, l'application de création d'images et de vidéo par IA générative. Adobe va l'ouvrir à d'autres modèles et d'abord ceux d'OpenAI, de Google (Imagen 3 et Veo2) et de Flux. Dans un second temps seront ajoutés les modèles de Pika, Luma, Runway, Ideogram et fal.ai. Une véritable trousse à outils dans laquelle faire son choix en fonction d'un projet ou d'un rendu souhaité. Firefly proposera toujours en premier des solutions maison, avec notamment les nouveaux Firefly Image 4 et Image 4 Ultra mais ils ne sont plus exclusifs.

Firefly se dote d'un « Boards » (maintenant en bêta publique), un espace de travail sur lequel on jette ses idées et des ressources graphiques afin de cogiter et travailler sur un projet. Il dispose de fonctions collaboratives pour étudier à plusieurs des storyboards, des maquettes, etc. Adobe a annoncé par ailleurs l'arrivée prochaine d'une app mobile pour Firefly.


Dans la collection d'applications du Creative Cloud, plusieurs d'entre elles ont reçu de nouvelles fonctions rimant avec l'IA. Dans Photoshop on peut s'appuyer sur une ou plusieurs images de référence afin d'en produire une autre qui reprendra la structure, le style et les grandes caractéristiques de ces modèles.
La suppression d'un arrière-plan compliqué ou entremêlé avec le sujet au premier plan est encore améliorée. Deux démonstrations ont été faites avec un sujet sur fond noir qui portait un pull à col roulé tout aussi sombre puis un poisson pris dans un filet de pêche qu'il fallait séparer du fond de mer à l'arrière. L'opération n'a pris que quelques secondes. Il s'agit à chaque fois de préserver les détails visuels dans l'élément que l'on veut conserver.




Photoshop a du neuf également pour l'ajustement des couleurs, mais un point davantage mis en avant a été le nouveau panneau Actions (en bêta) qui se dote d'un agent d'IA. Photoshop en profite, mais le principe est amené à se diffuser ailleurs dans la suite d'applications d'Adobe. L'utilisateur peut demander à cet agent de réaliser certaines opérations de retouche ou de manipulation de texte à sa place. L'agent sert aussi de conseil, en proposant des actions supposément pertinentes sur une image, comme de supprimer un élément disgracieux dans un coin ou un sujet.

Adobe fait miroiter des nouveautés d’IA pour Photoshop, Premiere, Express et Acrobat
L'IA s'occupera d'exécuter les actions tout en montrant le processus à l'écran (avec les palettes correspondantes). Adobe le présente ainsi comme une manière de gagner du temps mais aussi d'apprendre et de découvrir des fonctions et possibilités du logiciel (vidéos).
Illustrator utilise l'IA et les prompts textuels pour lancer la création d'un motif. Le logiciel devrait être aussi plus vif, Adobe parle d'une accélération allant jusqu'à x5 sur certains effets parmi les plus prisés. InDesign se sert de Firefly et des prompts textuels pour générer des contenus. Adobe facilite aussi l'insertion d'équations mathématiques complexes dans une maquette. Pour Lightroom, c'est l'arrivée de la fonction Select Landscape pour la sélection automatique, suivie de la création d'un masque, pour des zones ou objets types dans une photo (ciel, plante, eau, etc.) qui est mise en tête des nouveautés. En plus d'une collection d'actions rapides pour gagner du temps sur des tâches récurrentes.


Adobe en avait déjà parlé pour Premiere Pro il y a quelques jours. Les utilisateurs ont désormais la possibilité d'allonger très légèrement des plans lorsqu'il manque une poignée de secondes dans une scène. Les images seront générées par le logiciel. Cela marche en qualité 4K et sur les vidéos en orientation Portrait. Adobe insiste par ailleurs sur les capacités de traduction en 27 langues des sous-titres et un moteur de recherche intelligent au sein de téraoctets de contenus vidéo.

Quand FCP génère des dessins, Premiere Pro rallonge les vidéos avec son extension générative
On peut citer Express, taillé pour la création de contenus fixes ou non, à destination des réseaux sociaux, qui peut générer une animation à partir d'un visuel statique. Adobe a montré l'exemple d'une photo de bouquet de fleurs qui se transforme en une vidéo où chacune s'ouvre. Il y a d'autres fonctions comme le nettoyage d'une piste audio, la génération de vidéos qui pourront servir par exemple de fond pour un clip ou la génération d'une série d'images à partir d'un visuel de référence pour évaluer des variantes possibles.

Enfin, sur le volet des droits attachés à une œuvre. Une nouvelle app gratuite, en bêta, Adobe Content Authenticity permet d'associer son nom à une réalisation pour l'authentifier et intégrer un lien qui sera associé à votre compte LinkedIn. Les créateurs de ces contenus auront en outre la possibilité d'ajouter un tag qui interdit l'exploitation de l'œuvre pour l'entrainement des IA génératives.
Switch 2 : Nintendo annonce 2,2 millions de précommandes au Japon et se prépare à une pénurie
La Switch 2 n’est pas encore dans les rayons qu’elle cartonne déjà. Nintendo a ouvert une loterie permettant de précommander la console au Japon et a enregistré 2,2 millions de participants, soit un chiffre bien au dessus des attentes. Celui-ci dépasse « significativement » les quantités de machines pouvant être livrées pour le lancement officiel le 5 juin prochain. Un nombre important de potentiels clients sera donc laissé sur le côté, ce dont la firme « s’excuse profondément ».

« Face à cette demande, nous prenons actuellement des mesures pour renforcer davantage nos chaînes de production », a déclaré le CEO Shuntaro Furukawa. « Nous prévoyons de produire et d'expédier un nombre substantiel de Nintendo Switch 2 à l'avenir. Nous nous excusons sincèrement pour le temps qu'il nous faudra pour répondre pleinement à vos attentes et nous vous demandons de bien vouloir faire preuve de compréhension », a-t-il ajouté dans une publication Twitter.
La présentation de la Switch 2 a été mouvementée étant donné qu’elle a été faite alors que le président américain annonçait d’importants droits de douane à travers le monde, forçant Nintendo à retarder les précommandes aux États-Unis et au Canada. Même sans cela, le prix a choqué plus d’un joueur : la machine coûtera 470 € seule, soit 140 € de plus que le premier modèle. Certains fans se sont dits déçus du manque de jeux prévus pour cette nouvelle machine, qui n’arrivera dans un premier temps qu’avec un seul titre exclusif, Mario Kart World.

Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dès le lancement ?
Notons que si le prix de la Switch 2 est en hausse, Nintendo ne compte pas pénaliser ses clients japonais à cause de la faiblesse du yen. Le consolier a prévu une Switch 2 spéciale pour son marché maison, qui ne fonctionnera qu’en japonais et qui n’acceptera que les comptes Nintendo locaux. Elle sera disponible exclusivement dans l’archipel pour 50 000 yens, soit environ 308 €. Les Japonais bilingues pourront tout de même acheter la version standard, vendue au même prix que partout dans le monde.
Si les précommandes sont ouvertes depuis un bout de temps dans l’Hexagone ou en Angleterre, elles ont été lancées dans la journée aux États-Unis. Selon The Verge, les sites de nombreux revendeurs étaient en rade face à la demande et sont désormais en rupture de stock. En France, vous pouvez précommander la machine à la Fnac, chez Boulanger ou chez Cdiscount, ce dernier proposant le tarif le plus avantageux en ce moment avec Cultura (440 €).
Et si l'iPhone 17 perdait sa carte SIM physique ?

En une semaine, Perplexity donne une leçon à Siri sur l'iPhone
Vous pouvez récupérer le pin’s créé pour les dix ans de l’Apple Watch en Apple Store
Comme promis, Apple donne des pin’s à l’occasion des dix ans de l’Apple Watch, si vous le demandez. Il vous suffit de le demander dans un Apple Store et tant que la boutique a encore des stocks, on vous tendra l’accessoire sans poser de question. Vous n’avez pas besoin d’avoir rempli les trois anneaux sur votre montre et vous n’aurez même pas besoin d’avoir une Apple Watch au poignet, d’ailleurs.

Le pin’s est en métal doré et la face avant reprend l’aspect du trophée que vous pourrez gagner à condition cette fois d’effectivement fermer les trois anneaux aujourd’hui, 24 avril 2025. Le dessin symbolise une médaille formée des trois rubans colorés utilisés par l’app Forme pour signaler vos efforts (calories en rouge, minutes d’activité en vert) et le nombre d’heures passées debout (bleu).
D’après ce que l’on nous a dit ce matin en récupérant un pin’s à l’Apple Store de la Part-Dieu, ce petit cadeau sera disponible tant qu’il reste du stock. Nous ne savons pas combien de pin’s sont prévus, mais comme il faut le demander pour le recevoir, il est probable que peu de clients seront au courant et l’opération pourrait ainsi durer plusieurs jours. Si vous habitez ou travaillez près d’une boutique, n’hésitez quand même pas à passer rapidement si vous voulez un pin’s, ils partiront peut-être vite.

Le MacBook Pro M4 de retour à 1609€ ! Profitez du meilleur prix !
Rayban Meta en Europe : de très belles nouveautés en approche !
Données personnelles : comment Incogni supprime ce que les autres ne peuvent pas
Votre nom. Votre adresse. Vos numéros de téléphone, habitudes d’achat, préférences sexuelles, dossiers judiciaires... Oui, tout ça. En accès libre, à vendre, en ligne. Bienvenue dans l’univers déroutant des courtiers en données, ces intermédiaires qui brassent vos informations personnelles comme d’autres jonglent avec des actions en bourse. Leur carburant ? Votre vie privée. Leur moteur ? La rentabilité.

Les sites de recherche de personnes, au sens anglo-saxon du terme, sont rares en France. Ici, vous ne trouverez pas de plateformes qui vendent ouvertement des fiches détaillées sur votre identité, vos proches ou vos fréquentations. La législation européenne, et en particulier le RGPD, encadre strictement ce type de pratiques. Mais cela ne signifie pas pour autant que vos données personnelles sont à l’abri...
Elles circulent. Elles transitent entre régies publicitaires, agrégateurs de données, bases marketing, outils de scoring et prestataires divers qui, tous, ont un intérêt à vous profiler. Certaines listes sont vendues, d’autres louées.
Certaines données sont croisées, enrichies, partagées. L’existence d’un fichier de prospects fragiles ou de profils à haut potentiel commercial n’a rien d’une légende urbaine. Et elle n’a rien d’illégal non plus ! Tout dépend de la façon dont l’information a été collectée.
Incogni : l’automatisme salvateur
Face à cette situation kafkaïenne, Incogni propose une solution radicale et simple : retirer vos informations personnelles de plus de 250 sites de courtiers en données, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Marketing, recrutement, atténuation des risques, recherche de personnes… tous les segments sont couverts. Là où certains services se contentent de cibler les sites visibles (les plus faciles à faire plier), Incogni) ratisse large, très large.

Mais que faire si vos données figurent sur des sites encore plus obscurs, non référencés dans la base d’Incogni ? Et si c’est une page de forum, un ancien site vitrine ou un article de blog qui révèle votre numéro de téléphone ? C’est là qu’entre en scène la fonctionnalité qui change la donne.
Supprimer l’insupprimable : bienvenue dans le monde des suppressions personnalisées
Les Custom Removals (suppressions personnalisées) sont une option premium disponible via les formules Incogni Unlimited et Family Unlimited). Concrètement, cela signifie que vous pouvez faire retirer vos données personnelles de sites qui ne sont pas couverts automatiquement par le service. La procédure ? Ultra claire :
- Vous soumettez le lien exact de la page à problème, directement depuis votre tableau de bord.
- L’équipe d’experts d’Incogni l’analyse pour valider qu’il entre bien dans le cadre légal d’intervention.
- Si c’est le cas, le travail commence. Selon la nature du site, la suppression peut prendre jusqu’à 45 jours.
- Une fois la demande finalisée, vous êtes notifié par mail.
Vous pouvez soumettre autant de liens que vous le souhaitez, ils seront simplement traités dans l’ordre d’arrivée. Et surtout, vous suivez tout en temps réel grâce à votre tableau de bord personnalisé.
Même les meilleurs ont leurs limites. Certaines données sont juridiquement inamovibles, comme les archives gouvernementales (comme les jugements de tribunal), les publications d’actualité sur des procédures pénales, les réseaux sociaux, blogs et forums (sauf exception bien encadrée).
Mais en dehors de ces cas précis, les Custom Removals peuvent véritablement faire le ménage là où les robots automatiques s’arrêtent.
Combien de temps faut-il pour retrouver un semblant d’anonymat ?
Tout dépend du site ciblé. En moyenne, comptez entre deux semaines et un peu plus d’un mois. Mais chaque étape est traçable depuis votre tableau de bord. Vous recevez une notification quand le traitement commence, quand il est terminé, ou en cas de rejet (avec explication à la clé). Loin de l’opacité des plateformes traditionnelles, Incogni joue la transparence jusqu’au bout.

Pourquoi opter pour cette option avancée ?
Parce que vos données ne vivent pas toutes au même endroit. Parce que certains contenus embarrassants, dangereux ou invasifs n’apparaissent pas sur les listes standardisées des courtiers. Et parce qu’en matière de vie privée, la moindre fuite peut devenir un raz-de-marée.
Les suppressions personnalisées sont l’équivalent numérique d’un détective privé qui se charge de faire disparaître ce que vous ne voulez plus voir en ligne.
Cerise sur le gâteau : tous les forfaits Incogni sont couverts par une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous n’avez donc rien à perdre — à part vos traces numériques.
Concrètement, combien ça coûte ?
Le plan Unlimited commence à 12,99 €/mois (billed annually). Le plan Family Unlimited, lui, s’adresse aux foyers entiers, pour 25,49 €/mois. Dans tous les cas, vous économisez plus de 50 % sur une facturation mensuelle. L’investissement est modeste au regard du temps, de l’énergie et du stress économisés.
Grok va vous regarder dans les yeux (ou presque)
Perplexity s'attaque à Siri avec un assistant vocal pour iOS

Remind Me Faster ajoute rapidement des tâches à Rappels en français
Remind Me Faster (6 €) est une app bien pratique pour ajouter plus rapidement des tâches dans Rappels qu’en utilisant l’interface intégrée à l’app d’Apple. Elle propose notamment un système de langage naturel bien plus développé pour caler les rappels à la bonne date, elle permet aussi de sélectionner une liste de rappels par du texte ou même d’activer un rappel associé à un lieu en analysant le texte que vous lui donnez. Cette petite app m’a permis d’adopter Rappels et d’abandonner ses concurrents, en simplifiant considérablement l’ajout de tâches.
Son principal défaut jusque-là était de n’être proposée qu’en anglais, si bien qu’il fallait saisir les dates et autres consignes en langage naturel dans cette langue. Le développeur vient de corriger le tir et la version 5.6 a été traduite en français (ainsi qu’en allemand). Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles dimanche à 18h » ou bien « Passer la tondeuse dans 2 jours » et l’app se chargera de définir les bons rappels en fonction de vos demandes.

Les lieux sont normalement aussi gérés, « Sortir le chat arrivée maison » devrait configurer le rappel géolocalisé en fonction du lieu défini dans les paramètres de l’app. Un bug glissé dans la version finale ne semble pas reconnaître le paramètre départ/arrivée, mais vous pouvez toujours tapoter la suggestion en bas du champ de texte pour inverser la consigne. C’est la force de Remind Me Faster, qui propose aussi des contrôles très bien pensés pour modifier rapidement des paramètres à la main. Un glissement latéral change de liste et vous pouvez appuyer à plusieurs reprises sur les suggestions pour les modifier (un tap sur une heure prédéfinie ajoute une heure, un tap prolongé en retire une), pour donner deux exemples.
Toute l’app a été traduite en français, y compris les réglages qui sont bien utiles pour découvrir toutes les fonctionnalités de Remind Me Faster et comprendre comment les exploiter. Le développeur est très réactif, alors n’hésitez pas à le contacter en cas de problème. Si l’app est gratuite au téléchargement, ses fonctionnalités les plus intéressantes sont payantes : les horaires personnalisés demandent 1,99 €, tandis que la saisie en langage naturel est facturée 3,99 €. Comptez ainsi autour de 6 € pour une expérience complète, les autres achats intégrés sont esthétiques (icônes alternatives).
Remind Me Faster nécessite iOS 17.4 au minimum. Même si elle n’est pas optimisée pour macOS, elle fonctionne également très bien sur les Mac Apple Silicon (macOS 14.4 au minimum).
Des rendus bien plus séduisants pour la gamme iPhone 17
Une très involontaire journée portes ouvertes à l'Apple Store d'Amsterdam vu dans iHostage
L'Apple Store d'Amsterdam est doublement dans l'actualité ces jours-ci avec un film sur Netflix et une « journée portes ouvertes » qui n'était pas au programme. Il y a trois jours, en plein centre-ville d'Amsterdam, le grand Apple Store de la ville a été laissé ouvert par erreur.

Comme l'a raconté un visiteur, Arvin Mulder, qui espérait pouvoir acheter une Apple Watch, l'une des portes du magasin était fermée, mais une autre entrée avait été laissée ouverte. La boutique était pourtant vide de tout employé — c'était Pâques — les écrans éteints, il n'y avait absolument aucune activité dans cette boutique habituellement très animée.
@arvinmulder Apple Store Amsterdam is geopend zonder personeel #amsterdam #applestore #applestoreamsterdam #apple #closed #firstvideo #viralvideos #tik_tok #easter #netflix #ihostage @AppleStore ♬ origineel geluid - Arvin Mulder
Petit à petit, entre 15 et 20 personnes se sont trouvées à déambuler dans l'Apple Store jusqu'à ce qu'un agent de sécurité finisse par arriver du coin cuisine où il prenait une pause. De toute évidence quelqu'un avait oublié de fermer la porte. Dans l'intervalle, Arvin Mulder avait prévenu la police et il resta sur place avec d'autres personnes dans l'attente de leur arrivée, de manière à éviter tout risque de vol. Les forces de l'ordre une fois sur place, l'Apple Store fut fermé après qu'il eut été constaté que rien n'avait été dérobé.
Le hasard fait qu'il s'agit de la même boutique qui sert de cadre à un film sorti dernièrement sur Netflix : iHostage. Il raconte la prise d'otages survenue pendant quelques heures en février 2022. La même boutique, ou presque, puisque ne pouvant filmer dans les lieux, la réalisation a récréé une copie de cet Apple Store. Ils ont aussi utilisé un procédé déjà vu dans la série 1889 de Netflix — un gigantesque écran panoramique — pour recréer l'illusion réaliste des abords immédiats de la boutique visibles depuis l'intérieur.
Nintendo Switch 2 : des stocks déjà sous tension ?
L’AI Pin revient d’entre les morts avec le projet OpenPin
Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.
Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.
they tried to shut it down.
— 23 (@23box_) April 21, 2025
we brought it back.
with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.
your moment is now. join us — https://t.co/HyiRcAt0i5 https://t.co/hx2hcSDF36
L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !
Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri
Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.

Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :
Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.
Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.
Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de par son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.
Introducing Perplexity iOS Voice Assistant
— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025
Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.
Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO
La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».
Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.
Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox
Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.

Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.

L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.
Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...
Une consultation inédite en France sur TikTok ! Allez-vous y répondre ?
Free offre la carte SIM aux abonnés Freebox pour le forfait 5G, au lieu de faire payer 10 €
Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.

Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.
QEMU passe en version 10 et gagne quelques fonctions graphiques sur les Mac
QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.

QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.

La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.
Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.
Apple considère maintenant l'iPhone 6S 32 Go comme "obsolète"
Mon iPhone 6S sorti de son stockage
L'iPhone 6S 32 Go vient d'être classé "obsolète" par Apple.
Ce qualificatif signifiant que l'appareil ne dispose plus que d'aucun support matériel ni logiciel par Apple et ses points de service. Des réparateurs indépendants le supportent encore.
À ce sujet il est étrange que les version 16 Go, 64 Go et 128 Go soient encore considérées comme "vintage" ou "ancien" par Apple, avec un support matériel dans la limite des pièces détachées disponibles, et la dernière version d'iOS étant la 15.8.4 qui résout des problèmes de sécurité.
C'est probablement l'iPhone qui aura la plus longue durée de vie, avec pourtant des débuts difficile puisqu'au cœur du BatteryGate, les batteries qui s'usaient bien trop vite et qui même à 80% ou au-dessus ne répondaient plus aux spécifications et lors des pointes de demande en courant faisaient redémarrer l'appareil.
Puis Apple qui a ralenti silencieusement les iPhone via une mise-à-jour de iOS sans informer leurs utilisateurs, et tout fait pour ne pas avoir à remplacer ses batteries.
Mon fidèle iPhone 6S (64Go) a été un des premiers touché et sa batterie remplacée gratuitement hors-garantie. Le plus amusant est que cette seconde batterie est encore dedans et vaillante avec 84% de capacité nominale restante...
Quand je pense à la recharger!
Pour moi l'iPhone qui aura eu la plus longue durée de vie, celui aussi pour lequel j'ai le plus d'affection!
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L'iPhone 16e se vendrait plutôt bien

Meta améliore l’intelligence artificielle intégrée aux lunettes Ray-Ban pour les utilisateurs européens
Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.

La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.
L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.

À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.
Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances
Intel face à la crise de l’IA : peut-elle encore rattraper Nvidia et AMD ?
Kernel Panic : 20 ans d’Intel, merci et bon débarras ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.
Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.
L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.
Bonne écoute !
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OpenAI voudrait bien acheter Chrome, si le navigateur de Google était à vendre
OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.

Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.
L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web
Naturellement, l’échange dans une cour de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.

Google Chrome : ça vaut combien ?
Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de recherche proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.
Google Fi fête ses 10 ans et montre que la France a de l'avance dans le domaine de la téléphonie mobile
Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.

La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.
Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.
Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.

Sosh frappe fort : 200 Go de 4G pour 10 €, les rivaux contre-attaquent
Intel pourrait licencier environ 20 000 personnes de plus
Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.

Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarqué Next. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.
Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.
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Contre environ 35 $ il y a un an. ↩︎
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Smash Smash, une app qui permet de se défouler (virtuellement) sur l’écran de son Mac
Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.
C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.
Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.
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