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Une consultation inédite en France sur TikTok ! Allez-vous y répondre ?

Alors que les préoccupations liées à l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes se multiplient, la commission d’enquête parlementaire sur TikTok passe à la vitesse supérieure. Les députés à l’origine de cette mission inédite lancent une grande consultation citoyenne ouverte à tous les Français, utilisateurs ou non de l’application chinoise.
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Free offre la carte SIM aux abonnés Freebox pour le forfait 5G, au lieu de faire payer 10 €

Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.

La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.

Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.

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QEMU passe en version 10 et gagne quelques fonctions graphiques sur les Mac

QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.

UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.

QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.

Windows XP avec UTM, via QEMU.

La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.

Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.

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Apple considère maintenant l'iPhone 6S 32 Go comme "obsolète"


Mon iPhone 6S sorti de son stockage

L'iPhone 6S 32 Go vient d'être classé "obsolète" par Apple.
Ce qualificatif signifiant que l'appareil ne dispose plus que d'aucun support matériel ni logiciel par Apple et ses points de service. Des réparateurs indépendants le supportent encore.

À ce sujet il est étrange que les version 16 Go, 64 Go et 128 Go soient encore considérées comme "vintage" ou "ancien" par Apple, avec un support matériel dans la limite des pièces détachées disponibles, et la dernière version d'iOS étant la 15.8.4 qui résout des problèmes de sécurité.

C'est probablement l'iPhone qui aura la plus longue durée de vie, avec pourtant des débuts difficile puisqu'au cœur du BatteryGate, les batteries qui s'usaient bien trop vite et qui même à 80% ou au-dessus ne répondaient plus aux spécifications et lors des pointes de demande en courant faisaient redémarrer l'appareil.
Puis Apple qui a ralenti silencieusement les iPhone via une mise-à-jour de iOS sans informer leurs utilisateurs, et tout fait pour ne pas avoir à remplacer ses batteries.

Mon fidèle iPhone 6S (64Go) a été un des premiers touché et sa batterie remplacée gratuitement hors-garantie. Le plus amusant est que cette seconde batterie est encore dedans et vaillante avec 84% de capacité nominale restante...
Quand je pense à la recharger!

Pour moi l'iPhone qui aura eu la plus longue durée de vie, celui aussi pour lequel j'ai le plus d'affection!


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L'iPhone 16e se vendrait plutôt bien

Voici de tout premiers chiffres plutôt encourageants pour l'iPhone 16e : il aurait représenté 7% des ventes d'iPhone aux États-Unis au premier trimestre de cette année 2025 d'après les statistiques de CIRP. C'est mieux que l'iPhone SE qui pointait à 5% sur le même trimestre de l'année...

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Meta améliore l’intelligence artificielle intégrée aux lunettes Ray-Ban pour les utilisateurs européens

Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.

La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.

La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.

L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.

Image Meta.

À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.

Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

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Intel face à la crise de l’IA : peut-elle encore rattraper Nvidia et AMD ?

C’est une nouvelle secousse majeure dans l’univers des semi-conducteurs. Intel s’apprête à supprimer plus de 20 % de ses effectifs, soit environ 20 000 postes, selon Bloomberg. L’annonce officielle est attendue cette semaine, à la veille de la présentation des résultats financiers du premier trimestre 2025. Deuxième vague de licenciements en moins d’un an Cette restructuration s’inscrit dans la stratégie mise en place par l...
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Kernel Panic : 20 ans d’Intel, merci et bon débarras ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.

Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.

L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin

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Comment Intel fait piétiner les Mac

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200 médias français attaquent Meta en justice

C’est un front inédit dans le paysage médiatique français. Près de 200 médias, publics et privés, ont décidé d’assigner en justice Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, pour pratiques publicitaires illégales. Ils entendent remettre en cause son modèle économique reposant sur le ciblage ultraprécis des utilisateurs, rendu possible par la collecte massive -et selon eux illégale- de données
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OpenAI voudrait bien acheter Chrome, si le navigateur de Google était à vendre

OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.

La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.

Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.

L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

Naturellement, l’échange dans une cours de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.

Google Chrome : ça vaut combien ?

Google Chrome : ça vaut combien ?

Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de rechercher proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.

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Google Fi fête ses 10 ans et montre que la France a de l'avance dans le domaine de la téléphonie mobile

Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.

Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.

La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.

Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.

Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.

Sosh frappe fort : 200 Go de 4G pour 10 €, les rivaux contre-attaquent

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Intel pourrait licencier environ 20 000 personnes de plus

Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.

Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.

Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarqué Next. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.

Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.


  1. Contre environ 35 $ il y a un an.  ↩︎

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Ce pays où le législateur est une IA

Après avoir investi massivement dans les technologies d’intelligence artificielle, les Émirats arabes unis franchissent un nouveau cap. Le pays a annoncé vouloir s’appuyer sur l’IA non seulement pour rédiger de nouvelles lois, mais aussi pour réviser et modifier la législation existante. Cette initiative sans précédent à l’échelle mondiale suscite forcément autant de fascination que d’inquiétude.
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Apple Intelligence, un succès ? Vraiment ?

Top ou flop ? Si beaucoup questionnent les choix d'Apple en matière de développement et de déploiement d'Intelligence Artificielle, Morgan Stanley penche pour la première solution ! Selon les résultats de la dernière enquête AlphaWise, les fonctionnalités dopées à l’IA intégrées dans les appareils Apple auraient été très bien accueillies par les utilisateurs américains, et ce, au-delà des prévisi
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iHostage : comment Netflix a filmé sa prise d'otage dans un Apple Store ?

Depuis le 18 avril, Netflix diffuse iHostage, un thriller inspiré de faits réels, à savoir l’incroyable prise d’otages de février 2022, qui a eu lieu dans un Apple Store situé en plein centre d'Amsterdam. La plateforme dévoile aujourd'hui les coulisses de ce film, réalisé par Bobby Boermans, et plus particulièrement du magasin en question.
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Smash Smash, une app qui permet de se défouler (virtuellement) sur l’écran de son Mac

Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.

Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.

C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.

Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.

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DMA : l'UE inflige une amende de 500 millions d'euros à Apple

La Commission européenne vient d'annoncer l'infliction d'une amende de 500 millions d'euros à l'encontre Apple pour non respect du Digital Markets Act (DMA), plus spécifiquement pour les limitations de l'App Store qui empêche les développeurs de rediriger leurs utilisateurs vers des canaux...

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Google ne changera rien pour les cookies tiers dans Chrome : l'abandon est bien abandonné

La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.

Rien ne change pour les cookies. CC BY 2.0, Kimberly Vardeman.

À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.

Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.

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DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.

Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.

L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.

Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.


Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :

Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.

Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.


Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.

Toutes les différences entre la « version européenne » d’iOS et celle pour le reste du monde

Toutes les différences entre la « version européenne » d’iOS et celle pour le reste du monde

Notifications d

Notifications d'iOS, alternative à AirDrop et à AirPlay : l’Europe demande à Apple de rendre iOS plus interopérable

200 millions pour Meta

Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :

La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.

En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :

La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

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Apple a mis à jour XProtect, l'anti-malware de macOS

De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.

XProtect est à jour.

Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS (uniquement sous macOS Sequoia). Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).

Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.


  1. Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple.  ↩︎

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Apple épinglée pour publicité trompeuse autour d’Apple Intelligence

En plein rétropédalage, Apple a bien été contrainte de revoir sa communication sur Apple Intelligence, et ce, après une enquête officielle. Cette dernière n’a pas tenu face aux exigences de transparence, et la firme vient d’être épinglée par la National Advertising Division aux États-Unis.
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L'iPhone 17 Air fait vraiment fin face aux autres modèles

Le nouvel iPhone très fin que la rumeur ne cesse de décrire pour l'automne prochain s'annonce comme l'une des grandes attractions de cette future gamme.

Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.

Des maquettes de cet iPhone « Air » circulent et sont arrivées entre les mains d'Unbox Therapy. Même s'il ne s'agit que d'une maquette, la tenue en main semble assez étonnante. Il ne ferait que 5,65 mm d'épaisseur (hors bloc optique) alors qu'un iPhone 16, plutôt fin en main, mesure 7,8 mm tandis que les 16 Pro et 16 Pro Max sont épais de 8,25 mm.

Maquette de l'iPhone 17 « Air ».

Deux questions se posent à ce stade. D'abord la rigidité du châssis au vu du précédent qu'avait créé l'iPhone 6 qui mesurait 6,9 mm. Apple avait dû le renforcer pour le 6s. Ensuite il y a l'autonomie puisque la batterie va nécessairement disposer d'une place plus réduite. Il semble que ce modèle est prévu pour recevoir le modem C1 d'Apple, dont l'une des qualités est sa moindre dépense énergétique. L'iPhone « Air » n'aurait aussi qu'un seul objectif à la manière de l'iPhone 16e.

Maquette des iPhone 17 « Air » et 17 Pro Max.
Maquettes des iPhone 17 « Air » et 17 Pro.

Cette année devrait être l'occasion d'un concours de finesse au sommet puisque Samsung a officiellement annoncé, lors de la présentation de ses Galaxy S25, qu'il prévoit de lancer un modèle particulièrement mince, le Galaxy Edge.

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Le Napoléon de Ridley Scott est disponible sur Apple TV+, bien après les autres pays du monde

La chronologie des médias française a encore frappé : le Napoléon de Ridley Scott, sorti au cinéma en novembre 2023, vient d'être mis en ligne sur le service Apple TV+ d'Apple, qui a financé le long métrage. C'est significativement plus tard que dans les autres pays, qui ont pu profiter de ce biopic dès le 1er mars 2024. La bonne nouvelle, si vous aimez le travail du britannique, c'est que la version longue qui avait été proposée sur Apple TV+ dès la fin du mois d'août 2024 est aussi en ligne chez Apple.

Image Apple.

Ce décalage est lié aux lois françaises : Apple a une fenêtre de diffusion de 17 mois après la sortie en salle, même si le film a été produit par la société. D'autres services ont une fenêtre plus courte (9 mois pour Disney+ par exemple), mais elle dépend en partie des investissements dans l'écosystème du cinéma français. Même si Apple produit quelques séries et films français (comme Les Gouttes de Dieu ou plus récemment Carême), ce n'est visiblement pas suffisant pour réduire la fenêtre de diffusion.

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

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Vidéo : la finesse de l'iPhone 17 Air et le bloc photo des modèles Pro

On connaissait déjà les dimensions précises du futur iPhone 17 Air, mais c'est la première fois qu'on le voit en vidéo, tout du moins sous la forme d'un modèle industriel nous permettant d'apprécier sa grande finesse par rapport aux modèles Pro. C'est Unbox Therapy qui nous propose le...

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IA : Apple ne semble pas pouvoir s'en sortir seule pour Siri

On avait déjà parlé de Siri et de sa connexion pas toujours heureuse avec ChatGPT, sans parler de la nécessité de s'abonner à ce dernier si on a trop d'échanges.
Je recommande d'essayer l'App iOS ChatGPT en mode vocal: vous allez voir à quel point Siri est largué! Il y a aussi d'autres offres toutes aussi avancées...

Je vous avais aussi narré, probablement maladroitement, mon aventure comme Annotateur de Données pour Siri, dans le projet destiné à lui permettre d'identifier les émotions de ses utilisateurs pour modifier ses réponses en conséquences.
J'aurais parié sur septembre 2025 pour cette avancée, mais rien n'est moins sûr!

Les développements semblant ne pas avancer, ce que j'observe sur mon iPhone sous iOS 15 Béta, Craig Federighi a donné l'ordre aux ingénieurs d'Apple d'utiliser tout ce qu'ils pouvaient, y-compris des IA/LLM "open-source" (techniquement à poids ouverts/open weights).

C'est un revirement complet puisqu'en 2023, Apple ne comptait que sur ses forces vives et n'autorisait en aucun cas l'usage d'IA/LLM extérieure à Apple...
Il y a du pragmatisme, mais très tardif.

Autant quand j'ai travaillé pour deux projets d'Apple, pour Siri et lui faire identifier les émotions, et Apple Intelligence™ pour une localisation du Québecois, j'étais enthousiaste, autant j'ai l'impression à l'usage que Apple fait du surplace.
Et que ni Siri ni Apple Intelligence™ n'apportent rien de vraiment concret pour changer ou mieux révolutionner nos usages. La révolution viendra donc d'ailleurs!

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Meta s'attaque à Capcut avec Edits, son app de montage vidéo

Meta entend bien profiter du flou qui règne autour de TikTok et ses filiales. La maison mère d’Instagram vient de lancer Edits, une nouvelle application mobile conçue pour faciliter la création de vidéos depuis un smartphone. Sans l'ombre d'un doute, il s'agit de se positionner en concurrent direct de Capcut !
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Aux États-Unis, beaucoup seraient prêts à payer pour Apple Intelligence

C'est une étude pour le moins surprenante réalisée par Morgan Stanley et relayée par MacRumors : 80% des utilisateurs américains de l'iPhone seraient prêts à payer pour Apple Intelligence, d'après les résultats d'un sondage réalisé auprès d'un panel de 3 300 personnes se voulant...

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Tesla ou Maison Blanche ? Le choix d’Elon Musk !

Après un démarrage tonitruant à la tête de la commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), Elon Musk annonce qu’il réduira son implication dès mai 2025. Cette décision pourrait être motivée par les difficultés actuelles de Tesla, mais aussi par les critiques croissantes sur son rôle dans l’administration Trump.
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Apple Intelligence : Mike Rockwell réorganise les équipes de Siri

Suite au scandale ayant suivi l'annonce du retard des fonctionnalités de Siri présentées en juin dernier dans le cadre d'Apple Intelligence, Apple a réagi par la nomination de Mike Rockwell à la tête du développement de Siri. Selon Mark Gurman sur Bloomberg, Mike Rockwell aurait déjà...

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L'iPhone 17 Air serait incroyablement fin [vidéo]

Apple serait-elle tentée par le summer body ? Dans tous les cas, elle semble prête à tout pour affiner l'iPhone 17 Air. Dans une vidéo publiée cette semaine, Unbox Therapy dit avoir mis la main sur un modèle factice et en profite pour partager ses premières impressions.
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Tesla aurait de nouveau perdu de l’argent au premier trimestre 2025 sans les crédits carbone

Tesla a publié ses résultats financiers pour le premier trimestre 2025 et comme on pouvait s’y attendre, ils sont mauvais. Certes, le constructeur présente un résultat globalement positif avec des bénéfices de 399 millions de dollars, mais d’une part c’est bien loin des 1,1 milliards de bénéfices du premier trimestre 2024 et surtout, l’entreprise a uniquement évité le déficit grâce aux crédits carbone. En vendant ses crédits pour 595 millions de dollars sur le trimestre, la firme d’Elon Musk reste dans la zone positive, une vieille astuce qui n’était plus nécessaire depuis bien des années. Sans eux, Tesla aurait perdu 189 millions de dollars au cours du trimestre.

Image MacGeneration.

La production et la vente de véhicules électriques sont en baisse sur le trimestre : avec 362 615 véhicules produits et 336 681 ventes, le constructeur affiche des baisses respectives de 16 et 13 % par rapport à l’année précédente. La partie énergie de l’entreprise s’en sort mieux, avec notamment une croissance très importante du stockage d’énergie grâce aux grosses batteries Megapack (10,4 GWh déployés sur le trimestre, c’est deux fois et demi mieux que l’an dernier), sans apporter pour autant les revenus nécessaires pour compenser la baisse sur les voitures, qui restent pour le moment le cœur du business de Tesla.

Comme toujours, l’entreprise essaie de justifier sa contre-performance, en évoquant notamment la nouvelle Model Y qui est en train de sortir par vagues. Si les versions haut de gamme sont désormais disponibles, il faudra attendre le prochain trimestre pour que la version de base la plus populaire soit commercialisée et même le troisième trimestre pour savoir enfin si les clients attendaient bien cette voiture ou si la marque a perdu de son attrait. Le communiqué de presse de Tesla tente d’expliquer objectivement ses difficultés actuelles, sans critiquer ouvertement son CEO pour des raisons évidentes.

Tesla ne rappelle pas directement le rôle pourtant central de son propre patron dans la politique américaine actuelle, mais il est évident qu’Elon Musk est en grande partie responsable de la situation actuelle. La guerre commerciale lancée par Donald Trump et qui aura des conséquences négatives pour Tesla comme tous les autres constructeurs automobiles. L’autre incertitude est évoquée à travers un joli euphémisme : « l’évolution du climat politique », une manière de rappeler qu’Elon Musk n’est plus du tout aussi populaire des deux côtés de l’océan Atlantique, avec de vraies conséquences sur les ventes, même si elles sont difficiles à chiffrer précisément. Au lieu de le reconnaître, le milliardaire a préféré s’en prendre aux manifestants qui viennent régulièrement devant ses boutiques, une opposition qu’il juge payée par ses ennemis.

Livraison des premières Model Y nouvelle génération devant l’usine allemande de Tesla, près de Berlin. Image Tesla.

Plus raisonnable, le communiqué de presse associé aux résultats note qu’une nouvelle estimation pour l’année 2025 sera donnée au prochain trimestre. Alors que Tesla a produit et vendu moins de voitures en 2024 qu’en 2023, pour la première fois de son histoire, l’entreprise espérait un retour à la croissance en 2025. C’est raté pour le premier trimestre et il faudrait trois mois exceptionnels pour espérer redresser le tir. On verra ce qu’il en est début juillet et on saura alors sans doute si l’année en cours sera globalement positive ou négative pour Tesla. L’arrivée de voitures moins chères, toujours promises dans le courant du premier semestre, pourrait inverser la tendance, même si la marque a d’autres problèmes désormais que des prix trop élevés.

Suivant la présentation des résultats, Elon Musk s’est aussi exprimé sur la conduite autonome, qu’il promet imminente depuis dix ans. Il a réitéré sa promesse d’un lancement de taxis autonomes à Austin, Texas, autour du mois de juin, même s’il ne s’agit pas du Cybercab totalement autonome promis à l’automne. À la place, l’entreprise utilisera des Model Y qui seront limitées géographiquement et qui sont actuellement « entrainées » pour cet exercice, une approche qui rappelle furieusement celle de Waymo. Si l’on n’a pas encore les détails, il semble bien que les promesses ne seront pas tenues, avec sans doute une supervision humaine à distance et une cartographie précise de la zone, deux prérequis pourtant maintes fois critiqués par le dirigeant. Il s’agira de toute manière d’un service très limité, avec dix à vingt véhicules prévus au lancement.

À bord de Waymo : on n

À bord de Waymo : on n'a pas attendu Tesla pour monter dans un robotaxi

Répétant que des millions de Tesla seront autonomes dès cette année, Elon Musk a aussi promis que la conduite autonome apportera une vraie contribution financière à l’entreprise en 2025. La conduite autonome est une promesse vendue aux clients 7 500 € en France, avec une arrivée prévue dès cette année « si la réglementation le permet », une échappatoire bien pratique. Le CEO a aussi prédit que la Model Y saura sortir de l’usine de production et se rendre au domicile de son nouveau propriétaire sans intervention humaine avant la fin de l’année. Rappelons qu’il promettait en octobre 2016 qu’une Tesla pourrait traverser les États-Unis sans intervention humaine à la fin de l’année 2017…

Ces promesses répétées continuent de fonctionner néanmoins. En dépit des mauvaises nouvelles, l’action TSLA a maintenu son niveau et a même légèrement augmenté après la publication des résultats financiers du trimestre. Au-delà de la conduite autonome, le monde de la finance a peut-être apprécié l’une des annonces d’Elon Musk, qui a jugé que son travail gouvernemental était désormais quasiment terminé et qu’il allait pouvoir consacrer plus de temps à Tesla à compter du mois de mai. Le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) est pourtant loin, très loin, d’avoir atteint les objectifs annoncés lors de sa création1, mais on n’est pas à une promesse ratée près.

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla


  1. Le site officiel du projet annonce 160 milliards d’économies, un chiffre critiqué par de nombreux observateurs. Même s’il était vrai, Elon Musk avait promis 2 000 milliards d’économies annuelles lors de la création du DOGE…  ↩︎

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Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Mike Rockwell, le nouveau responsable du développement de Siri, a commencé à réorganiser son équipe affirme Bloomberg, avec l'objectif de remettre sur les rails l'assistant d'Apple. Rockwell conserve pour autant la supervision du développement de visionOS, il aurait par ailleurs recruté des cadres de cette équipe pour la direction de Siri. Celle-ci était jusque-là sous la supervision de Robby Walker.

Mike Rockwell. Image Apple.

La restructuration ne concerne pas que les hauts postes, mais aussi les groupes en charge de la reconnaissance vocale, l'expérience utilisateur, la capacité de compréhension de l'assistant, ses performances. Cette remise à plat a été décidée il y a un mois devant le retard accumulé par Apple avec la nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC de juin dernier. Celle-ci ne s'est jamais matérialisée dans ses fonctions les plus attendues et les plus avancées techniquement, car dépendante de l'IA.

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

Fin mars, Bloomberg affirmait que John Giannandrea, monsieur IA chez Apple, était remplacé par Mike Rockwell. Officiellement Giannandrea reste en charge de l'IA chez Apple, comme en témoigne toujours la page des cadres dirigeants qui n'a pas connu de changement jusque-là. Apple n'a rien dit publiquement de ces tumultes internes et n'a pas plus commenté ces informations.

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Dans les faits, Giannandrea axerait désormais ses efforts sur d'autres aspects de l'IA chez Apple, comme le développement de grands modèles, l'infrastructure et les procédures de test et de mesure des performances. Robby Walker restait aussi associé à Siri, mais il aurait perdu des centaines d'ingénieurs au profit de Mike Rockwell.

Craig Federighi à la WWDC24, présentant Siri. Source Apple.

Rockwell a fait venir Ranjit Desai, l'un des hauts responsables du Vision Pro pour s'occuper d'une large part de l'ingénierie de Siri. D'après Rockwell, les compétences de Ranjit Desai dans les systèmes de haute performance et de faible latence, est de nature à amener Siri à des niveaux de performances inédits.

Parmi les déplacements de responsables de l'équipe Vision Pro vers Siri, on peut noter celle d'un Français, Olivier Gutknecht, qui prend en charge l'expérience utilisateur et l'intégration poussée du futur Siri avec les apps tierces, l'une des promesses de l'été dernier encore non tenues.

De manière générale, la description faite par Bloomberg est celle d'une prise de contrôle complète de Siri par des équipes du Vision Pro et de visionOS.

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Les ampoules Hue devraient bientôt intégrer Matter nativement

Les ampoules Philips Hue devraient bientôt s'intégrer un peu plus facilement avec Matter, un protocole qui unifie en théorie les communications dans le monde de la domotique. En effet, la FCC — une agence américaine qui valide les différents produits commercialisés sur le sol du pays — a mis en ligne de nouvelles références qui intègrent directement un code Matter.

Ce schéma issu de la FCC montre bien un code Matter.

Signify (la société derrière les ampoules Philips Hue) fait évoluer régulièrement ses ampoules, qui gagnent parfois de meilleures performances ou de nouvelles technologies. Les premières générations étaient uniquement ZigBee, les versions actuelles proposent du Bluetooth LE en parallèle, pour ceux qui veulent se passer d'un pont de connexion. L'intégration de Matter directement dans les ampoules (et pas uniquement dans le pont) est donc une avancée intéressante. Actuellement, il est possible d'intégrer les ampoules dans un réseau Matter, mais en passant par le pont de connexion, compatible Matter. Une ampoule directement Matter permettrait de l'intégrer dans un réseau sans forcément posséder le pont Philips.

HueBlog, qui a relevé le changement, pose tout de même une question intéressante : quelle est la technologie derrière Matter ? Matter est un protocole logiciel, qui repose ensuite sur une couche physique qui est généralement du Wi-Fi ou du Thread… mais pas du Bluetooth ou du ZigBee. Dans les faits, Philips devrait probablement fournir une mise à jour de firmware pour employer Thread en parallèle des deux autres technologies. En effet, Thread repose sur la même base technique que le ZigBee, l'IEEE 802.15.4.

De façon schématique, la partie matérielle de Thread et ZigBee est la même, mais la façon de transmettre les messages (le protocole) diffère. Une mise à jour de firmware peut donc techniquement amener la prise en charge de Thread sur un périphérique ZigBee. Matter est un protocole de plus haut niveau, qui sert ensuite à communiquer entre les objets connectés, et on parle de Matter over Wi-Fi ou de Matter over Thread. Une ampoule Hue compatible Matter over Thread pourrait donc être ajoutée directement dans un réseau Thread (avec un HomePod mini par exemple) ou même être contrôlée par un iPhone moderne, sans pont de connexion.

Reste une dernière question : est-ce que Philips va activer la compatibilité ? Un des documents de la FCC indique explicitement que seuls le Bluetooth et le ZigBee sont activés et que les autres technologies (probablement Thread) sont inactives et nécessitent une mise à jour. Malheureusement, Philips tend parfois à ne pas effectuer les mises à jour nécessaires : le pont de connexion est par exemple techniquement compatible Wi-Fi depuis plusieurs années, mais la norme n'a jamais été activée officiellement.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

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Faut-il démanteler Google ?

Accusé d’abus de position dominante, Google est de retour au tribunal pour une audience décisive. Et pour ce dossier, le groupe risque gros, puisqu'il est question de l’avenir du navigateur Chrome et, plus largement, celui de la recherche en ligne à l’ère de l’intelligence artificielle.
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Free (re)propose l'Apple TV à petit prix comme second décodeur ou pour accompagner la Freebox Pop

Free, depuis quelques années, propose l'Apple TV dans son catalogue pour remplacer ses propres boîtiers TV. L'appareil d'Apple avait disparu pendant un temps, mais il est revenu depuis le 22 avril, à un prix intéressant.

L'Apple TV et sa télécommande.

Si vous avez un abonnement Freebox Pop ou Ultra avec une offre de télévision, il est possible d'opter pour l'Apple TV comme second décodeur, dans votre espace client. Avec l'option Souscrire à l'option Multi-TV, vous pourrez choisir l'Apple TV pour 6,99 €/mois, avec un paiement échelonné sur 24 mois. C'est un achat classique, et le coût total est un peu plus faible que chez Apple : 167,76 € contre 189 € en temps normal pour cette variante dotée de 128 Go de stockage et d'une prise Ethernet. Attention, Free fournit sa propre télécommande et pas la Siri Remote habituelle, mais certains préfèrent le modèle de Free qui a l'avantage de mieux tenir en main et d'être rétroéclairé.

Si vous êtes un nouveau client chez Free, le boîtier est même moins cher : il est à 2,99 €/mois (sur 48 mois) comme boîtier TV principal au moment de la souscription, soit 143,52 € au total.

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