Après l'animation autour de Wallace & Gromit en 2024, Apple semble vouloir lancer une tradition de projections hivernales sur son siège londonien, qui se situe depuis 2023 dans la mythique ancienne centrale électrique au charbon de Battersea. L'entreprise vient de lancer une campagne appelée...
Pendant une semaine entière, France Télévisions invite les spectateurs à un voyage hors du temps. Du lundi 3 au dimanche 9 novembre 2025, les chaînes publiques diffuseront en direct les grandes marées du Mont-Saint-Michel, dans un dispositif exceptionnel, une expérience contemplative à mi-chemin entre documentaire et poésie visuelle.
Elon Musk accélère sur son projet d'application à tout faire et prépare X Chat, une messagerie autonome. Lors d'une intervention publique, il a promis un système de sécurité inspiré de la technologie Bitcoin et surtout l'absence de publicité, visant directement WhatsApp et sa gestion des données privées.
Shein, une plateforme de vente en ligne chinoise très connue (et très populaire) ne fait pas que vendre des produits de mauvaise qualité et dangereux (comme des chargeurs USB), elle vendait aussi des « poupées sexuelles à caractère pédopornographique ».
Nous ne parlons pas de ce genre de poupées. Image PickPik.
C'est un constat de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qui explique avoir constaté la commercialisation de poupées sexuelles d'apparence enfantine. Selon le communiqué, « leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus. ». Les faits ont été signalés au procureur de la République, mais aussi à l'ARCOM, le régulateur compétent en la matière. Comme le rappelle le ministère de l'Économie dans son communiqué, « la diffusion, via un réseau de communications électroniques, de représentations à caractère pédopornographique, est passible de peines pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende. » Le ministère indique aussi que des contenus pornographiques liés à des poupées adultes sont aussi accessibles, sans mesures de filtrage efficace.
Shein pourrait être interdit
Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a indiqué dans une interview à nos confrères de BFM TV que l'accès à Shein pourrait être bloqué en cas de récidive. Ce n'est pas une première : le site Wish, assez proche de Shein dans la philosophie, avait été déréférencé en France en 2021. Contrairement au déréférencement, Shein pourrait même directement bloqué dans nos contrées grâce à la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), à la manière de certains sites pornographiques.
Ambiance tendue dans le Monde à l'Envers. Millie Bobby Brown aurait accusé David Harbour de harcèlement et d'intimidation sur le tournage. Une plainte qui aurait déclenché une enquête interne de plusieurs mois chez Netflix, juste avant la production de l'ultime saison.
iOS 26 apporte un nouveau Lecteur d’accessibilité bien pratique assez semblable au mode lecteur de Safari. La différence entre les deux ? Le petit dernier fonctionne dans n’importe quelle app, ce qui permet de lire de longs textes provenant de n’importe où dans de meilleures conditions.
Ici avec un fichier .txt d’un article de Nicolas. À gauche dans Fichiers, à droite dans le Lecteur d’accessibilité.
Ce lecteur est à aller activer dans les Réglages, rubrique Accessibilité puis Lire et énoncer. On peut ensuite l’invoquer en ajoutant un raccourci au centre de contrôle, ou plus simplement grâce au Raccourci Accessibilité en appuyant trois fois sur le bouton latéral de l’iPhone. La fonction est également disponible sur iPadOS et sur macOS (le raccourci est alors ⎋ + ⌘).
Ce lecteur peut transformer n’importe quel texte à l’écran en version plus lisible. Dans le cas d’un article, il se base sur le texte à l’écran et en dessous. Il ne prendra donc pas en compte le début d’un article si vous l’activez à mi-chemin. Il a fonctionné dans la majorité des apps que j’ai essayées, d’une grosse annonce sur Leboncoin à différentes apps de presse. En revanche, impossible de le démarrer sur un long post Reddit.
Une fois démarré, il est possible de personnaliser le texte en cliquant sur le menu « … » en haut à droite. Le lecteur propose plusieurs thèmes de base, comme un mode sombre ou livre avec un fond jaune pour imiter une page papier. On peut modifier plus en détail chacun d’entre eux, par exemple pour changer la couleur du texte ou de l’arrière-plan, la taille du texte, la police… Les réglages sont très complets, permettant d’ajuster l’espacement des lignes ou des caractères ou encore de modifier la couleur des liens.
Ce lecteur propose une fonction pour écouter le texte avec un petit lecteur audio. On peut avancer la lecture ou la reculer grâce à une petite barre de lecture, mais on peut aussi la masquer si l’on n’en a pas besoin. Il utilise la voix robotique choisie dans les paramètres d'accessibilité, on peut cliquer sur un endroit du texte pour commencer la lecture à cet endroit-là. Il est possible d’activer une option pour automatiquement lire le contenu à voix haute dès l’apparition du lecteur. On peut ensuite passer sur une autre app tout en profitant d’une lecture en arrière-plan.
Le concept est avant tout pensé pour les gens ayant des problèmes de vue, mais pourra également servir pour une lecture plus confortable de certains textes. Je l’ai par exemple trouvé utile pour lire un long fichier .txt qui ne peut pas être ouvert par une application de base sur téléphone. On pourra aussi l’utiliser pour se créer des articles « à écouter » sur une app de presse, même s’il faudra penser à télécharger les voix d'accessibilité « de qualité » afin d’avoir une expérience agréable.
Une société américaine, Substrate, veut s'attaquer à la gravure des puces avec une nouvelle solution qui devrait permettre (si tout se passe bien) de réduire le coût de la gravure de façon importante. Leur solution ? De la lithographie aux rayons X, ce qui demande quelques explications.
Des *wafers*. Image MacGeneration
La fabrication d'une puce passe parce ce que l'on appelle un wafer, un composant circulaire sur lequel les puces vont être gravées. La technologie utilisée pour graver les transistors sur la surface du wafer porte le nom de lithographie, et les techniques de gravure modernes reposent sur de la lithographie EUV (Extreme Ultraviolet). De façon très schématique, la machine doit découper le substrat pour dessiner les transistors, avec une précision extrême. Si les usines qui fabriquent les puces sont essentiellement asiatiques (notamment à Taiwan et en Corée), les machines qui permettent la lithographie, elles, proviennent d'un seul grand fabricant : le néerlandais ASML. Les machines en question sont particulièrement onéreuses (plusieurs centaines de millions de dollars) mais nécessaires : ASML est la seule société qui maîtrise cette technologie. Et les évolutions de la technologie devraient encore faire exploser les coûts.
La solution de Substrate
Substrate emploie une technologie différente, à base de rayons X. L'idée n'est pas nouvelle, mais n'avait jamais été mise en œuvre à grande échelle. La société explique qu'elle permet de créer des puces de classe 2 nm (la technologie la plus avancée actuellement, qui n'est pas encore employée en masse) pour un coût plus faible que les solutions d'ASML. Selon eux, alors que la technologie à base d'ultraviolets va augmenter largement les coûts, leur solution est meilleure. Ils anticipent des usines à 50 milliards de dollars en 2030, et des wafers à 100 000 $, contre 25 milliards et 30 000 $ actuellement (pour un wafer en 2 nm). Le coût du wafer a un impact direct sur le prix des puces car il a un coût fixe. Si le prix du wafer augmente, celui des puces aussi, même si le résultat dépend en partie du rendement et de la taille des puces, des points que nous avons expliqués dans un dossier.
Subtsrate montre pour le moment de la gravure en 12 nm. Image Substrate.
Avec sa technologie aux rayons X, Substrate espère descendre le prix du wafer aux alentours de 10 000 $ en 2030, soit un prix plus faible qu'actuellement (et beaucoup plus bas que ce qu'ils anticipent). Visiblement, la société américaine a donc réussi à maîtriser les problèmes que la lithographie aux rayons X amène, comme le fait qu'elle nécessite une source de rayons X stables et efficaces.
Si la solution semble intéressante, Substrate reste encore visiblement assez loin de la production en masse. La production actuelle, pour des essais, serait en 12 nm, ce qui est déjà dans l'absolu une prouesse. Mais selon les spécialistes de SemiAnalysis, si leurs assertions sont vraies, la lithographie aux rayons X pourrait modifier largement les rapports de force, sur un marché qui dépend largement d'ASML et dont les coûts actuels explosent.
Si les prix exacts ne sont pas connus, Substrate espère vendre ses machines de lithographie environ dix fois moins cher que celles d'ASML pour les prochaines technologies de gravure (2 nm et moins). La société américaine pourrait surtout devenir un acteur important dans le monde de la gravure, et détrôner les fondeurs asiatiques. Même si TSMC et Samsung possèdent des usines aux États-Unis, les technologies les plus avancées restent réservées à leurs pays d'origine (Taiwan et la Corée du Sud) et le troisième fondeur important, Intel, est nettement en retard sur les deux autres. Selon nos confrères, il reste quelques doutes sur les possibilités réelles de Substrate, qui sont un peu trop belles pour être vraies. Un doute notamment lié au fait que la société donne peu de détails sur sa technologie, en partie parce qu'il y a de gros risques d'espionnage industriel dans ce domaine. Et il y a évidemment un écueil important à prendre en compte : passer de la production de puces de tests dans des laboratoires à une production en masse avec un rendement suffisant pour que tout devienne rentable n'est pas une évidence dans ce domaine.
Le constructeur japonais Mazda va former un pool d'émissions avec sa co-entreprise chinoise Changan. L'objectif est simple : utiliser les ventes de voitures électriques chinoises, pour compenser ses propres modèles thermiques et ainsi éviter les lourdes amendes de l'Union Européenne.
Voilà bien une annonce qui se fait attendre. Mais apparemment, Apple prévoit de lancer sa nouvelle version de Siri dès mars 2026, accompagnée d’une refonte majeure de l’écosystème Apple Intelligence. Même Tim Cook s'y est engagé ! Ce lancement marquera une étape clé dans la stratégie d’Apple en matière d’intelligence artificielle, après une première intégration partielle dans iOS 18 et iOS 26.
Les gros utilisateurs de PDF se sont rendus compte d’un changement avec l’arrivée de macOS 26 Tahoe : l’app Aperçu arrondit les bords des PDF. Une modification qui n’est pas passée inaperçue et qui a été relevée sur les forums d’Apple comme par le média japonais Applech2. Apple a rétropédalé avec macOS 26.1, qui ramène des bords carrés plus traditionnels.
Un PDF sous macOS 26…
« Comment désactiver les coins arrondis dans l'aperçu lors de la visualisation d'un fichier PDF ? » se demande un utilisateur du forum d’Apple. Il affirme que les PDF doivent toujours avoir la même apparence, peu importe la façon dont on les ouvre. « Arrondir les coins d'un document est totalement inutile et compromet la conception d'un PDF », appuie-t-il, jugeant le changement « inacceptable ».
Son commentaire a été appuyé par plus de 145 autres utilisateurs, tandis que 190 ont répondu avoir le même problème. Un fil Reddit sur le même sujet a amassé plus de 200 votes, où beaucoup recommandent de passer par un autre logiciel de lecture de PDF. Un utilisateur très remonté déclarait dès la première bêta du système :
Ils ont complètement massacré Aperçu.app. Ce qui était un outil stable et fiable est devenu le projet portfolio d'un graphiste débutant. Arrondir les coins des pages d'un PDF, c'est de la folie pure.
…et sous macOS 26.1.
Le changement mis en place par Apple ne concernait que les PDF, et les images restaient affichées normalement sur macOS 26. Si certains commentaires véhéments prêtent à sourire, le changement a pu gêner certains gros utilisateurs s’en servant par exemple pour visionner des fichiers avec deux pages côte à côte ou des mots croisés (la grille disparaît dans les angles). Certain ont également observé des plantages lors des annotations, ce qui devrait s’arranger sur macOS 26.1. Notons cependant qu’Apple arrondit toujours les angles dans Coup d’œil, même sur la future mise à jour.
Aperçu a eu droit à pas mal de changements cette année, à commencer par une déclinaison iPad et iPhone. La version pour tablette fait la part belle aux effets Liquid Glass grâce à une loupe présente sur la page d’accueil comme un petit easter-egg.
Un modèle d'intelligence artificielle développé par Google viendrait bien au secours d'Apple Intelligence l'année prochaine : selon Mark Gurman sur Bloomberg, Google aurait créé un modèle dérivé de Gemini spécifiquement pour les besoins d'Apple, qui l'hébergerait sur ses serveurs de...
Dans son traditionnel démontage de la nouvelle tablette d'Apple, l'iPad Pro M5, iFixit montre quelques points intéressants. On peut voir que la batterie (en deux parties) s'enlève assez facilement ou que le port USB-C est amovible. Mais il y a aussi des choses intéressantes à noter, comme le fait que les vis sont essentiellement des variantes de type JIS (Japanese Industry Standard) et pas des PH (Phillips, aucun rapport avec la société batave). Les deux empreintes sont très similaires, mais pas totalement interchangeables, et employer le mauvais tournevis peut poser des soucis.
Même si la batterie se détache facilement, le score de réparabilité n'est que de 5/10 pour l'iPad Pro M5, une valeur élevée pour un iPad mais faible dans l'absolu. La raison est simple : pour accéder à la batterie, il faut décoller l'écran, ce qui n'est pas à la portée de n'importe qui.
Une rumeur (presque) confirmée
Dans les rumeurs et bruits de couloirs de Mark Gurman, l'iPad Pro M5 devait intégrer une seconde caméra en face avant. Les iPad Pro M2 (et les précédents) avaient une caméra placée pour un usage en mode portrait, les iPad Pro M4 et M5 ont un objectif pensé pour un usage en mode paysage. Si l'iPad Pro M5 n'a finalement pas cette caméra, la vidéo d'iFixit sous-entend clairement qu'il y a la place nécessaire pour intégrer cette seconde caméra au niveau du microphone, et la découpe du châssis ne laisse pas trop de doutes.
L'emplacement du microphone pourrait parfaitement recevoir une caméra. Image iFixit.
Le fait d'abandonner un accessoire de ce type à la fin du développement n'est pas hypothétique chez Apple. Le premier iPad devait avoir un second connecteur 30 broches (en mode paysage) et l'emplacement de ce dernier est parfaitement visible quand on ouvre la tablette. Et en remontant un peu dans le temps, l'iPod touch de 3e génération devait recevoir une caméra (finalement apparue avec la 4e génération). Pour ce modèle, encore une fois, l'emplacement de la caméra est présent et de nombreux prototypes intègrent l'appareil photo en question. Il n'est donc pas exclu, dans quelques années, de découvrir un prototype d'iPad Pro M5 avec deux caméras en face avant.
Le géant chinois Shein est une fois de plus dans la tourmente après la découverte de "poupées sexuelles d'apparence enfantine" sur sa plateforme. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a saisi le procureur de la République. La haut-commissaire à l'enfance veut convoquer les géants de l'e-commerce et remonter jusqu'aux acheteurs.
Si vous êtes tenté par les MacBook Pro dotés des puces M4 Pro et M4 Max, c'est peut-être le moment de craquer grâce à une promotion permettant d'économiser au minimum une centaine d'euros et bien plus sur certaines configurations après la sortie de la version M5.
Les règles encadrant les découverts bancaires vont être profondément revues à partir du 20 novembre 2026. Cette réforme, issue d’une directive européenne (CCD2) adoptée fin 2023, vise à mieux protéger les consommateurs, mais elle suscite déjà de vives inquiétudes du côté des banques et d’une partie de la classe politique.
Apple aurait tranché dans le vif au sujet du « moteur » de Siri. Voilà des semaines qu’elle hésitait entre miser sur ses propres modèles et s’appuyer sur ceux de la concurrence. Des fuites avaient déjà révélé que Cupertino avait étudié de près les solutions d’OpenAI et de Google.
Si l’on en croit Mark Gurman, Apple aurait finalement décidé de s’appuyer en partie sur Gemini, le modèle d’intelligence artificielle de Google. Apple paierait son concurrent pour développer une version personnalisée de Gemini, hébergée sur ses serveurs Private Cloud Compute, afin d’alimenter Siri sans compromettre la confidentialité des données des utilisateurs.
Apple mise sur Google pour relancer Siri
Il ne s’agirait pas d’intégrer directement des services Google ou des fonctions Gemini dans Siri, mais d’utiliser un modèle Gemini « sur mesure » en arrière-plan pour améliorer la pertinence et la réactivité de l’assistant. Autrement dit, Siri resterait made by Apple, mais avec un moteur d’IA externe sous le capot — une première pour la marque, qui avait toujours tenu à garder le contrôle total sur ses technologies clés.
Image Apple
Cette révélation de Mark Gurman intervient quelques jours après les déclarations de Tim Cook qui a confirmé que le nouveau Siri verrait bel et bien le jour en 2026. Lors de la conférence audio suite à la publication des résultats trimestriels, le patron d’Apple avait en quelque sorte vendu la mèche, affirmant que d’autres accords dans le domaine de l’intelligence artificielle, étaient dans les tuyaux.
Les rumeurs évoquent toujours une sortie au printemps pour le nouveau Siri. Sachant qu’Apple ne peut pas se rater, la firme semble avoir opté pour la carte de la sécurité. En misant sur les technologies de Google, le timing d’Apple apparaît serré, mais jouable. Ce chantier est autant logiciel que matériel : Cupertino a récemment commencé à expédier des serveurs d’IA fabriqués aux États-Unis, destinés à ses centres de données. Petit à petit, le puzzle se met en place.
Si la décision venait à être confirmée, ce serait un nouveau coup dur pour la division IA d’Apple, en charge du développement de modèles maison. On disait cette division déjà affectée par les nombreux débauchages réalisés par Meta tout au long de l’été. La direction va devoir remobiliser ses troupes pour éviter une véritable hémorragie.
Google : un choix qui n’est pas si surprenant
Qu’Apple jette son dévolu sur les technologies de Google n’est pas très surprenant en soi. Dans ce domaine, les technologies de Google font partie du haut du panier.
D’autre part, si Apple et Google peuvent se livrer une guerre sans limites dans certains domaines, notamment sur le marché des smartphones, les deux sociétés entretiennent de bonnes relations et savent coopérer quand cela est nécessaire.
Image : iGeneration
L’exemple le plus marquant est bien entendu l’accord qui lie Safari au moteur de recherche de Google : un partenariat qui rapporte plus de 20 milliards de dollars par an à la firme de Cupertino. Avec une telle manne, Apple a largement de quoi financer les modèles de Google, qui ne doivent pas être donnés. Anthropic demandait, paraît-il, 1,5 milliard de dollars par an, un montant jugé trop élevé par Apple.
Par le passé, les deux sociétés ont montré qu’elles pouvaient collaborer dans certains domaines. En 2020, face à l’épidémie de COVID-19, les deux géants de la tech avaient travaillé main dans la main sur Exposure Notification : la fameuse API qui permettait l’usage du Bluetooth sur iOS et Android pour que les autorités sanitaires puissent mieux tracer les contacts d’une personne infectée.
Quand le logiciel trébuche, le matériel triomphe
Avec cette nouvelle version, Apple joue gros. La réputation de Siri est déjà écornée ; autant dire que la marque à la pomme n’a pas le droit à l’erreur.
Mark Gurman est d’ailleurs assez méfiant. Il précise que, malgré cet accord, rien ne garantit que cette nouvelle version « fonctionnera de manière fluide » ni qu’elle « parviendra à réparer des années de désamour autour de Siri ».
Quoi qu’il en soit, que ce soit pour Siri ou Apple Intelligence, Apple dépend plus que jamais des autres. Cette situation est à l’opposé de celle que nous connaissons sur le plan matériel. Après des années de développement, Apple a lancé cette année ses premières puces pour gérer les communications sans fil — Wi-Fi, Bluetooth ou connexions cellulaires. Si l’on en croit les dernières rumeurs, Apple ne voudrait pas s’arrêter en si bon chemin et travaillerait désormais à l’élaboration de son propre capteur photo.
Apple est-elle devenue plus forte sur le matériel que sur le logiciel ? Il faut cependant se remémorer les débuts de l’iPhone, quand Apple mettait déjà bien en avant les solutions Google — que ce soit avec YouTube ou Plans, qui embarquait alors les cartes de Google.
Dans le cas de Plans, il avait fallu des années pour qu’Apple parvienne à ne plus dépendre de Google — avec toutes les difficultés que l’on sait au début de cette transition, qui avait coûté sa place à Scott Forstall…
Lancée en Europe le mois dernier, la Model Y Standard a finalement reçu son éco-score et bénéficie ainsi en France du « Coup de pouce véhicules particuliers électriques », le dispositif officiel qui a remplacé la prime sur les véhicules électriques. Tous les foyers peuvent ainsi bénéficier d’un prix réduit de 3 180 €, ce qui permet au SUV de Tesla de débuter à 36 810 €. Selon ses revenus, on pourra même recevoir une aide plus importante encore et descendre le prix de base à 35 790 €. À ces prix, il faudra toutefois ajouter les frais de carte grise, ce qui fera probablement remonter la facture finale juste au-dessus des 37 000 €, même si le montant varie d’un département à l’autre.
Image Tesla.
Quoi qu’il en soit, autour de 37 000 € est un excellent prix fin 2025 pour qui cherche une voiture électrique avec une grande capacité et une très bonne autonomie. Si la version Standard n’affiche que 534 km d’autonomie selon la norme WLTP, elle compense avec une petite batterie qui sera rapide à charger sur les longs trajets. On ne présente plus les qualités de la Model Y en termes de capacité de stockage, elle conserve le plus grand coffre de sa catégorie, même si c’est un gros SUV par rapport à ses concurrents directs en Europe, qui souffre notamment d’un grand diamètre de braquage.
Cette variante « Standard » fait l’impasse sur plusieurs équipements qui étaient de série jusque-là sur les voitures de Tesla. Le plus spectaculaire est peut-être le toit vitré, toujours bien présent, mais caché à l’intérieur par du tissu. C’est censé améliorer l’efficience de la voiture, qui est déjà la reine de sa catégorie et qui devrait faire encore mieux avec cette variante. On attend les premiers tests en conditions réelles pour en savoir plus, mais il ne fait aucun doute que la Model Y devrait garder son avance et peut-être creuser encore un petit peu l’écart.
En contrepartie, il faudra accepter plusieurs retraits esthétiques (phares simplifiés, moins de couleurs…) et pratiques (sièges en tissu à l’avant, volant manuel, pas d’écran à l’arrière, sièges manuels à l’arrière…), même si la version européenne est bien plus intéressante que l’américaine, très dépouillée. En particulier, on ne perd pas les aides à la conduite sur le Vieux continent, si bien que la Model Y est comparable aux autres voitures de la marque sur ce point important.
La Model 3 étant produite en Chine, elle ne bénéficie pas du coup de pouce comme la Model Y qui vient d’Allemagne. Néanmoins, le constructeur réduit également son prix avec un « Bonus Tesla » de 3 100 €. À l’arrivée, le tarif est similaire au SUV, mais avec les mêmes fonctions de confort qu’avant, puisqu’il s’agit toujours de la Propulsion et non d’une version Standard. Si vous préférez les berlines, c’est aussi une excellente affaire à environ 37 000 € en prix de base.
Tesla précise que l’on pourra tester la Model Y Standard en France à partir du 8 novembre. Le configurateur en ligne promet quant à lui des livraisons entre décembre 2025 et janvier 2026.
L’Apple Store s’est enrichi d’une nouvelle option pour ceux voulant limiter les regards indiscrets sur leur téléphone : le filtre de confidentialité UltraGlass 2 de Belkin. Vendu 49,95 €, il est disponible pour iPhone 17 Pro et 17 Pro Max. Ce filtre limite l’angle de vision de la dalle, qui reste claire bien en face de l’utilisateur, mais qui s’assombrit quand on la regarde de côté.
Belkin annonce une résistance « jusqu’à 25x plus résistant que le verre classique » pour une épaisseur de 0,29 mm seulement. Il ne devrait donc pas trop se faire sentir sous le doigt tout en pouvant encaisser des chutes allant jusqu’à 2,2m. Il est livré avec un support en plastique facilitant l’installation et qui devrait limiter les risques de bulles d’air.
Ceux cherchant de quoi protéger leur nouveau téléphone sans filtre de confidentialité pourront trouver leur bonheur sur Amazon : l’UltraGlass 2 « simple » y est vendu pour 24,95 €, soit moitié moins cher. Toutefois, les commentaires des clients sont loin d’être unanimes, plusieurs d’entre eux se plaignant de bulles et d’une mise en place pas évidente. On trouve également un filtre de confidentialité « InvisiGlass Privacy » pour seulement 20 €.
Belkin est une marque reconnue dont Apple est proche, proposant par exemple de poser ses vitres de protection en magasin. Nous sommes mitigés sur leur qualité au sein de la rédaction. J’ai voulu en faire poser un sur mon iPhone 15 Pro Max à la sortie, mais il a commencé à se décoller au bout d’une petite semaine. Malgré trois (!) changements en Apple Store, je n’ai jamais réussi à en avoir un qui tienne et me suis finalement fait rembourser.
Les rumeurs voudraient qu’Apple ait travaillé sur un filtre de confidentialité, ayant même déposé un brevet pour les écrans incurvés. Elle réfléchit à une couche de protection n’étant pas ancrée physiquement dans le filtre, mais pouvant être ajustée à la demande, par exemple pour activer un mode de consultation privé. Samsung envisageait également à un tel système pour son futur Galaxy S26.
SpaceX vient de boucler son 100e lancement Starlink pour 2025, confirmant une cadence industrielle que personne ne peut suivre. Mais Elon Musk voit déjà plus loin : il suggère de transformer les futurs satellites Starlink V3 en data centers orbitaux, utilisant les liaisons laser pour créer un réseau de calcul dans l'espace.
Sauf imprévu de dernière minute, Apple devrait déployer iOS 26.1 pour tout le monde dès ce soir. Et à peine ce système sorti que la firme s’apprêterait déjà à passer à la vitesse supérieure.
Le chèque énergie 2025 entre enfin en phase de distribution. Prévue plus tardivement qu’à l’accoutumée, la campagne débute à partir de ce lundi 3 novembre, après un report dû à l’adoption tardive de la loi de finances. Cette aide publique, attribuée sous conditions de ressources, concerne 3,8 millions de foyers en France.
SwitchBot commercialise depuis quelques jours un kit prêt à l’emploi pour contrôler par la domotique un radiateur traditionnel à eau. Il se compose naturellement d’une tête thermostatique connectée, qui viendra remplacer celle déjà présente sur le radiateur. Comme celle-ci se connecte en Bluetooth par défaut, le fabricant l’a associée à son Hub mini qui vient relier la tête au réseau local et la rend compatible avec Matter, ce qui permet de l’ajouter à Maison. Pour compléter le kit, un thermostat et panneau de contrôle est glissé dans le paquet, à la fois pour mesurer la température au cœur de la pièce et pour offrir un contrôle sans domotique.
Les deux tiers du kit, avec la tête thermostatique sur le radiateur à gauche et le panneau de contrôle sur le mur à droite. Le Hub mini n’est pas sur la photo et pour cause, il n’a pas besoin d’être visible. Image SwitchBot.
L’ensemble est vendu 110 €, même si une promotion de lancement permet de réduire le prix à 88 €, à condition de cocher une case sur la fiche produit Amazon avant de l’ajouter au panier. À ce prix, vous aurez non seulement tout ce qu’il faut pour contrôler un premier radiateur, mais aussi une base pour contrôler davantage de radiateurs et potentiellement tout un logement. En effet, le système conçu par SwitchBot peut servir à gérer plusieurs têtes thermostatiques à la fois et les organiser par pièces. Le Hub mini saura les remonter toutes dans Maison d’Apple, Home Assistant ou un autre environnement compatible Matter, tandis que le panneau de contrôle peut gérer plusieurs têtes en parallèle.
Chaque tête thermostatique est fournie avec six adaptateurs qui sont censés couvrir la majorité du marché et vous trouverez un test de compatibilité sur la fiche produit pour savoir si votre radiateur est compatible. Le cas échéant, vous pouvez contacter SwitchBot et l’entreprise pourra vous proposer une solution, comme un adaptateur spécifique. L’appareil est alimenté par deux piles AA fournies qui devraient suffire pour une saison de chauffage. Une roue permet d’ajuster la consigne directement sur la tête et elle intègre quelques fonctionnalités automatiques, comme la fermeture de la vanne en cas de chute de température synonyme de fenêtre ouverte.
La tête thermostatique et les six adaptateurs fournis. Image SwitchBot.
Le panneau climatique domestique, c’est son nom, est un appareil qui propose plusieurs fonctions. Il gère la consigne des têtes thermostatiques, tout en intégrant son propre thermomètre et un hygromètre connectés, deux informations qui pourront remonter dans la domotique via Matter même si elles sont aussi affichées sur son écran rétroéclairé. Il intègre également un détecteur de mouvements qui peut servir dans des automatisations et un bouton supplémentaire, que l’on peut configurer pour contrôler un tout autre appareil, soit au sein de l’écosystème SwitchBot, soit là encore via Matter. Quatre piles AAA fournies sont nécessaires et le fabricant annonce un an d’autonomie.
L’app de SwitchBot peut contrôler l’ensemble, avec la possibilité de définir un programme de chauffe pour gérer les périodes d’absence et même d’utiliser la géolocalisation fournie par le smartphone pour couper automatiquement le chauffage en quittant le logement. On peut aussi le faire par le biais de l’environnement domotique de son choix, c’est tout l’intérêt de Matter.
Si le kit de base ne vous suffit pas, vous pourrez ajouter des têtes thermostatiques pour 36 € l’une, tandis que le panneau climatique seul est vendu uniquement chez son fabricant, pour 40 € en promotion de lancement.
Apple ne l’a pas dit officiellement, mais on peut sans trop de risque affirmer que l’année 2025 est bouclée côté Mac. La dernière nouveauté marquante restera donc le MacBook Pro M5, dévoilé en octobre.
Image : Apple
Tim Cook ne l’a pas exprimé aussi clairement lors de la publication des résultats trimestriels, mais il a laissé entendre à plusieurs reprises que le trimestre en cours ne serait pas favorable au Mac. Et pour cause : à l’automne 2024, Apple avait renouvelé une grande partie de sa gamme — MacBook Pro M4, Mac mini M4, iMac… De quoi rendre la comparaison difficile, malgré les qualités du MacBook Pro M5.
Autrement dit, si le PDG d’Apple ne s’attend pas à un grand trimestre pour le Mac, c’est qu’aucun nouveau modèle ne viendra animer la fin d’année. Il faudra patienter jusqu’au premier semestre 2026 pour voir Apple poursuivre la transition vers la puce M5, notamment sur les MacBook Air et le reste de la gamme Pro.
2026, un grand cru pour le Mac ?
2026 pourrait d’ailleurs être une grande année pour le Mac. Deux modèles en particulier attirent déjà l’attention. Le premier serait ce fameux MacBook équipé d’un processeur iPhone, qui pourrait être vendu à un prix assez inédit pour Apple. Cette machine pourrait sortir assez tôt dans l’année. Selon certains, la production de masse devrait commencer au quatrième trimestre 2025 chez Quanta.
L’autre machine qui pourrait crever l’écran, c’est le fameux MacBook Pro M6 attendu dans un an environ. Cette machine serait assez spectaculaire à tous les niveaux : nouveau processeur, nouveau design, écran tactile OLED, 5G… Apple met tout en oeuvre pour que cette machine marque une rupture avec les générations actuelles.
Notez que dans son infolettre, Mark Gurman laisse entendre que le prix de cette machine pourrait être relativement salé. Dans un premier temps, seules les déclinaisons Pro et Max auraient le droit à ce nouveau design ! Le MacBook Pro équipé d’une puce M4 Pro démarre à 2299 €…