10 ans de l'Apple Watch : Apple offre un pin's en édition limitée

Alex Berger, producteur de la série La Maison, semble ne pas avoir apprécié sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnée à Variety, n’hésitant pas à qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de l’univers », rien de moins.
S’attaquant à un sujet représentant l’un des clichés parfaits de la France à l’étranger, la série faisait entrer le spectateur dans les coulisses d’une maison de haute-couture, dont le créateur phare, joué par Lambert Wilson, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’une vidéo compromettante. S’ensuit une lutte de pouvoirs, à la fois interne à l’entreprise et avec des concurrents coriaces.
Avec un casting 100 % français, la série était une première pour Apple TV+, qui n’avait quasiment jusqu’alors à son catalogue que des séries anglophones. Le pari était risqué, et semble avoir échoué : autant La Maison a eu son petit succès en France, autant la mayonnaise n’a pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet échec principalement sur le dos d’une absence totale de marketing de la part d’Apple :
Ce qui fait la réussite d’un show, c’est le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boîte de l’univers niveau marketing – la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la télévision. Ils ne font aucun marketing, et c’était un gros problème pour nous avec La Maison. Nous avons réalisé une excellente série, qui a eu un succès extraordinaire en France et dans d’autres pays d’Europe, mais ils n’en ont fait aucune promotion. Ça m’a rendu fou.
Avec un tel constat, Variety a demandé au producteur ce qui l’a incité à faire un partenariat avec Apple :
Nous avions de l’espoir. [...] Apple TV+ n’avait jamais réalisé de série en Europe, à part Slow Horses qui bien que tournée au Royaume-Uni reste très américaine. J’espérais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement déchanté, au point que nous nous sommes demandés pourquoi Apple désirait tellement se tirer une balle dans le pied.
Quoi qu’il en soit, La Maison s’est arrêtée à la fin de sa première saison, et n’a pas été reconduite. Et avec de telles déclarations, il est facile d’imaginer que le producteur ne fera pas appel à Cupertino pour ses prochaines idées...
En 2020, Apple s’était associée avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancré dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a été annoncée, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.
L’original suivait le capitaine Krause, fraîchement nommé de l’US Navy, devant guider un convoi dans l’Atlantique, traversant les barrières formées par les U-boat allemands. Le film avait été plutôt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.
Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers l’autre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans l’océan Pacifique. L’équipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la réalisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.
Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le ménage dans ses gammes, et a décidé de cibler les thermostats connectés de sa filiale Nest : les premières et secondes générations sont abandonnées par l’entreprise, et n’auront plus le droit à la moindre mise à jour de sécurité à partir du 25 octobre 2025.
Si la première n’a pas été vendue en Europe, ce n’est pas le cas de la seconde, qui voit donc son support s’arrêter avant la fin de cette année. Tous les propriétaires devraient normalement recevoir un mail d’avertissement, leur proposant par la même occasion un bon de 50 % de réduction pour passer chez... tado°.
Pourquoi une réduction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisième génération ou la version E ? Tout simplement parce que Google a décidé d’abandonner le marché européen.
Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la décision du fait « des systèmes de chauffage européens très spécifiques et aux matériels et logiciels variés, rendant difficile la fabrication d’un appareil convenant à des configurations très diverses ».
En conséquence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusqu’à épuisement des stocks, et disparaîtra du marché européen des thermostats connectés une fois ceux-ci vidés.
La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :
Bien entendu, la marque ayant décidé d’abandonner le marché européen, les appareils toujours supportés ne sont qu’en sursis, avant que la marque ne décide qu’ils sont trop vieux pour être mis à jour... voilà une piqûre de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grâce à un serveur externe est à la merci du constructeur.
Certains diront qu’il n’y a pas de petits profits... d’autres qu’il est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a été donné. Qu’on le veuille ou non, le pin’s dédié aux 10 ans de l’Apple Watch et au « Close your rings Day » à peine distribué dans les Apple Store a fini... sur eBay.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la somme demandée est plutôt élevée pour un bout de métal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 €, et certains poussent le vice jusqu’à le proposer pour plus de 50 € !
Ce type d’opportunisme se reproduisant à chaque fois qu’Apple décide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...
VideoProc Converter AI passe la seconde avec une mise à jour qui promet de simplifier (et d’accélérer) le traitement des vidéos et photos sur Windows comme sur macOS. Sans révolutionner le secteur, l’outil affine sa proposition et s’offre une belle réduction au passage.
Le marché des logiciels de traitement vidéo et photo n’a jamais manqué d’options, souvent plus complexes les unes que les autres. VideoProc Converter AI, lui, joue depuis ses débuts la carte de la simplicité, en combinant plusieurs fonctions essentielles sous une même interface. Montage léger, conversion, compression, téléchargement, capture d’écran… tout y passe, sans fioritures.
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Avec cette nouvelle mise à jour, l’éditeur renforce surtout deux aspects : la vitesse et l’intelligence artificielle. L’upscaling vidéo, par exemple, serait jusqu’à 80 % plus rapide. Une promesse qui, dans les faits, allège sensiblement le temps passé à retravailler d’anciens fichiers SD, DVD ou VHS pour leur redonner un peu de lustre. L’algorithme optimise le tout : il réduit le bruit, affine les contours, restaure les détails manquants. Le tout sans exiger de maîtriser les arcanes du montage vidéo.
Autre ajout marquant : l’interpolation d’images par IA. Concrètement, cela permet d’augmenter le nombre d’images par seconde (FPS) d’une vidéo, jusqu’à 120 voire 240 FPS. Le rendu est plus fluide, particulièrement sur les séquences lentes ou les vidéos sportives. De quoi donner un coup de polish à vos montages, sans pour autant s’aventurer dans les réglages complexes.
Côté photo, VideoProc ne reste pas en retrait. L’outil embarque désormais des fonctionnalités d’amélioration d’image par intelligence artificielle. Il est possible d’upscaler une image jusqu’en 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de détails, ce qui s’avère utile pour le recadrage ou l’impression grand format.
L’IA s’occupe également de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inédites, elles gagnent en accessibilité ici : un simple clic suffit, là où d’autres logiciels réclament une prise en main plus approfondie.
Au-delà de ces nouveautés dopées à l’IA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel d’outils classiques :
Mention spéciale à deux fonctionnalités réservées pour l’instant à Windows : la stabilisation vidéo par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue à la volée (GoPro, smartphones, drones), et la réduction du bruit audio. Des ajouts prévus prochainement sur macOS.
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Petit bonus : la licence inclut six mois d’accès à Aiarty Image Matting, un outil pour modifier les arrière-plans des photos (suppression, flou, remplacement).
Les détenteurs de licences existantes de VideoProc peuvent mettre à jour gratuitement, tandis que les nouveaux utilisateurs peuvent profiter de l'offre temporaire, calée sur les promotions de Pâques.
VideoProc Converter AI ne révolutionne pas le traitement vidéo, mais il continue d’affiner une formule qui parle à ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoût caché. Cette mise à jour majeure joue la carte de l’efficacité, en facilitant les tâches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidéos ou photos, il mérite au moins un essai !
Profitez de l’offre de Pâques : jusqu'à 62 % de réduction sur la licence à vie. Un paiement unique, et vous en êtes propriétaire pour toujours avec mises à jour gratuites à vie.
L'opération de réduction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achève ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nécessaire d'être adhérent. Sont concernés les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.
Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.
Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple
Quarante-neuf, c’est le nombre de luminaires proposés par Govee après la présentation des Outdoor Garden Lights, de drôles de lampes de jardin qui prennent la forme d’arbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur d’Anker, n’en finit plus de décliner sa gamme de produits connectés avec Matter.
Si le nom du produit est au pluriel, c’est que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimètres de hauteur. Ces lampes d’ambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdâtre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusqu’à 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mêlant plusieurs couleurs, mais aussi d’émettre une lumière blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).
L’application de Govee permet de créer jusqu’à 64 scénarios d’éclairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilité avec de nombreuses applications de domotique, dont celle d’Apple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre l’eau et les poussières. Govee annonce une disponibilité immédiate au prix de 169,99 €, mais propose déjà une réduction de 30 €.
Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce n’est plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour être signalé. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station d’accueil renferme un nettoyeur amovible, ça, c’est carrément original. Et c’est une des deux nouveautés inscrites au catalogue d’Eufy.
La filiale d’Anker consacrée à la domotique présente deux nouveaux robots-aspirateurs, l’Omni E25 et l’Omni E28, dotés d’une brosse à double rouleau et du système de nettoyage HydroJet à double raclette. Les deux modèles sont très similaires : leur système d’aspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillère se nettoient automatiquement en aspirant l’eau projetée à la surface du sol, et le bras CornerRover se déploie pour aspirer dans les coins.
L’Omni E28 se distingue toutefois avec une station d’accueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapés que le robot ne peut pas atteindre. La tête du nettoyeur vaporise de l’eau afin que la brosse puisse déloger les poussières qui seront ensuite aspirées. La station d’accueil se charge de vider le bac à poussières et le réservoir d’eau sale, ainsi que de réinjecter de l’eau propre et du détergent.
Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un système de navigation Lidar capable de repérer les obstacles avant de taper dedans… ou de rouler dessus. L’Omni E28 sera commercialisé à la mi-mai pour 999 €, quinze jours avant l’Omni E25, qui est annoncé à 899 €. Jusqu’au 14 mai, Eufy propose de réserver un exemplaire pour 1 €, en échange d’une ristourne de 150 €.
Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'améliorant. La réduction de 100 € de la mi-avril passe à 110. C'est intéressant, mais très encadré puisqu'un seul modèle en deux tailles est proposé à 789 € au lieu de 899 €.
[Mise à jour] Boulanger fait le même prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modèle décrit précédemment.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
« Préparez-vous à l’intelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsés par Intel », dit la publicité de Microsoft, mais ce que Microsoft n’avait pas dit, c’est que la publicité avait elle-même été créée avec l’aide de l’intelligence artificielle. La firme de Redmond a révélé le pot aux roses cette semaine, c’est-à-dire trois mois après la première publication de la vidéo. Tout le monde n’y a vu que du feu.
« Lorsque nous avons commencé à créer les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier était décliné dans cinq arrangements avec 26 impressions différentes ». Depuis trois ans, son équipe évalue la possibilité d’incorporer les intelligences artificielles génératives dans son processus créatif, une démarche qui a trouvé son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.
Après avoir défini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisé un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des différents plans en courts prompts, ces « incantations » qu’un deuxième chatbot traduisait en images. Cette « danse itérative », pour reprendre les termes de Microsoft, s’est ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers d’allers-retours, un pas après l’autre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement économisé 90 % du temps et du cout » habituels.
Le résultat est convaincant tant que l’on n’y regarde pas de trop près, mais il faut dire que les hallucinations les plus évidentes ont été remplacées par des clips tournés plus traditionnellement. La marque des outils d’intelligence artificielle générative — écriture déformée, objets multipliés, ombres plates — est sensible, mais on ne peut pas dire qu’elle soit évidente au premier coup d’œil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicités pour Copilot.
Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrête la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire à réduction de bruit offrant la meilleure qualité sonore à moins de 500 €, pour lancer celle du Px7 S3, qui s’annonce comme le digne successeur d’une excellente lignée. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.
Bowers & Wilkins a redessiné son casque pour améliorer le confort d’utilisation, qui est le point faible des modèles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse à mémoire de forme plus généreuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de l’arceau assurent une meilleure conformité aux crânes divers et variés. L’arrangement des boutons de contrôle de la lecture et du volume a été revu pour « améliorer les interactions ».
Pour la première fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus d’énergie et d’ampleur ». Le fabricant a complètement changé ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la résolution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la dernière révision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.
Bowers & Wilkins assure avoir amélioré son système de réduction active du bruit, qui n’a jamais été mauvais, mais n’est pas aussi perfectionné que ceux de Sony et de Bose. L’autonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi d’écouter de la musique. Le Px7 S3 est annoncé en blanc, noir et bleu à 429 €, mais devrait rapidement être disponible à moins de 300 €.
Razer lance sa première souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-être pas un type de souris que l'on imagine prisé par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inévitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un éclairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'à 16,8 millions de couleurs grâce à 18 zones d'éclairage placées sous sa base.
L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design où la surface qui contient les boutons principaux et la molette a été très fortement relevée pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcément évident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre — la fatigue musculaire aussi — qu'avec un avant-bras posé à plat, comme l'imposent les souris classiques.
La souris de Razer — réservée au droitiers — ressemble beaucoup à la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont été relevés à 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posé beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prévu 8 au total, la Logitech en possède 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncée à 6 mois.
Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile — et très inconfortable pour le coup — de revenir sur un modèle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'éviter certains modèles similaires vendus bien moins cher, leur qualité de fabrication est proportionnelle. Malgré son ancienneté, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catégorie, mais elle mériterait de voir sa molette mise au niveau des modèles MX Master (plus fluides et plus agréables à manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.
La nouvelle arrivante est vendue 130 € (la Logitech est fréquemment en promotion maintenant autour de 70 € voire moins). Razer ne donne pas de détails particuliers sur la compatibilité Mac, mais elle devrait l'être au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.
Avec iOS 18.4, les fiches de l’App Store ont « gagné » un résumé des commentaires, qui donne une idée de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveauté, elle est en bêta, a démarré au États-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalité tire parti d’« un nouveau processus utilisant un grand modèle de langue (LLM) à plusieurs étapes », comme l’explique Apple sur son blog dédié au machine learning.
« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modèle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thèmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».
C’est toute l’astuce de son système… et tout le problème. Passe encore qu’elle écarte les tentatives d’arnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les appréciations les plus vives, elle déforme sciemment le sentiment général. Les résumés sont d’une tiédeur affligeante, au point que l’on doive se demander s’ils n’ont pas été créés pour marginaliser les véritables commentaires, qui gênent Apple aux entournures.
« Les utilisateurs disent que l’application est divertissante », dit le résumé de l’application TikTok, sans mentionner la litanie de remarques désobligeantes à l’encontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et d’information sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problème des LLM, c’est qu’on peut leur faire dire tout et surtout n’importe quoi.
La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprès des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.
L'été dernier, plusieurs rumeurs évoquaient déjà un passage de 8 à 12 Go, les désaccords ne portaient que sur les modèles qui en profiteraient. Pour certains, même les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.
Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l'iPhone 17 Pro Max ?
Dans sa dernière estimation, il s'attend à ce que le modèle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrée cette année. Il y a toujours débat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait également gonfler à 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour équiper l'intégralité des modèles. Une décision doit être prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera à coup sûr pour l'iPhone 18.
Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprès de qui Apple s'approvisionne.
Apple n'est jamais très bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.
Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite différence, même si historiquement iOS est un système fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivée des outils d'IA et la volonté d'Apple de faire fonctionner le plus de tâches possible en local, oblige à reconsidérer la capacité mémoire des équipements. C'est ce qui s'est passé sur les MacBook Air où les 8 Go de base ont été supprimés pour une dotation minimale de 16 Go.
Yahoo! n’est plus que l’ombre d’elle-même, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant à l’entreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gère plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsqu’elle annonce son intention « d’étudier la question » d’une acquisition de Chrome, « l’acteur stratégique le plus important du web », il vaut mieux l’écouter.
L’opérateur américain Verizon, qui avait acheté Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, n’en détient plus que 10 % après avoir vendu le reste à Apollo Global Management en 2021. Depuis le début de l’année, le fonds semble avoir retrouvé un intérêt pour son investissement, qu’il a délesté des activités moins rentables, comme le site d’actualités technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur général de Yahoo! Search, assure que l’entreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.
Or la majorité des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui n’est plus tant une barre d’adresses qu’une barre de recherches. Voilà qui explique pourquoi depuis l’été dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au développement d’un prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit décider des suites de la défaite de Google face au ministère américain de la Justice, Provost a expliqué que Yahoo! discutait avec plusieurs éditeurs pour faire l’acquisition d’un navigateur.
Autant dire que l’hypothèse d’une vente de Chrome, proposée par le ministère, intéresse particulièrement l’entreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanément tripler sa part du marché de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. L’opération couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prête à sortir le carnet de chèques. Apollo détient déjà un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi été au centre d’une procédure antitrust — Netscape.
Slate est le nom d’un nouveau constructeur automobile aux États-Unis et même s’il n’affiche aucune ambition européenne à ce stade, son arrivée reste intéressante pour deux raisons. La première est en réalité la moins importante : Jeff Bezos, le patron d’Amazon, serait l’un des financiers derrière le projet, même si ce n’est pas officiel. Surtout, le véhicule imaginé par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui n’est prévu par défaut que pour deux personnes et qui est volontairement épuré. La start-up a méticuleusement retiré tout ce qui coûte cher dans une voiture moderne, pour proposer un véhicule autour des 20 000 $.
Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes américaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros l’équivalent d’un Scenic. On est nettement plus proche des modèles d’antan que de la production actuelle et c’est un choix fort du constructeur, qui considère que les véhicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le côté pratique a été privilégié, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prévue pour deux personnes seulement. Côté rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre à l’avant, qui revendique 200 l, pas très loin d’un coffre de citadine.
Pour économiser les coûts, Slate a repris la formule qui a fait le succès de Tesla, mais en version radicalisée. La production se concentrera sur un véhicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience qu’un pick-up de deux places ne suffira pas à convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le véhicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermé. L’idée est loin d’être nouvelle, c’est même un classique dans l’industrie (on pense à Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la même base), sauf qu’ici, le client achète un kit SUV et il pourra l’installer lui-même sur la base de pick-up s’il le souhaite.
Slate a poussé très loin le concept de la liberté de réparation. Même si un réseau de réparateurs agréés est prévu, le constructeur compte proposer à ses clients des tutoriels vidéo pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la réparer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalités. Pour y parvenir et également pour réduire les coûts, le constructeur a aussi opté pour une unique carrosserie en plastique2, composée de pièces indépendantes faciles à remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prévue pour être recouverte par un film (wrap), ce qui permettra d’avoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le véhicule ne sera jamais peint de manière traditionnelle.
La simplification passe aussi par un intérieur bien vide, pour ne pas dire dépouillé. On retrouve quand même un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gérer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit écran derrière pour afficher les informations essentielles et quelques contrôles pour la climatisation, mais c’est tout. Pas d’écran central pour l’infodivertissement, puisqu’il n’y a pas d’infodivertissement ni même de haut-parleurs. À la place, Slate a prévu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant d’idées qui évoquent l’Ami de Citroën, même si le format n’a rien à voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, c’est un autre coût majeur des véhicules modernes qui a été éliminé ici.
Sur le plan technique, Slate a prévu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placé sur l’essieu arrière qui ne devrait pas offrir d’accélérations exceptionnelles, mais qui devrait faire l’affaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractée prévues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacité de 52,7 kWh, ce qui est très peu sur ce segment et le constructeur espère en tirer 240 km d’autonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP européenne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prévus après achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espérer alors atteindre autour des 390 km d’autonomie.
À un tel tarif, il ne faut pas s’attendre à des performances décoiffantes, ce qui est aussi le cas côté charge, avec la promesse d’un 20 à 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate préfère insister sur la recharge à domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bénéficier et qui pourra apparemment monter à 11 kW, un bon point. Malgré la conception légère, le constructeur insiste aussi sur la sécurité de son véhicule et vise les cinq étoiles aux crash-tests, même si les mesures n’ont pas encore été effectuées.
Slate a ouvert des précommandes aux États-Unis et le constructeur espère livrer les premiers exemplaires dès la fin de l’année 2026. Le prix final n’est pas encore connu, en partie parce que l’annonce d’un tarif inférieur à 20 000 $ dépend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacé par Donald Trump. Quoi qu’il en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ à l’arrivée, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.
La présence de Jeff Bezos dans l’ombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte déjà plusieurs centaines d’employés d’après son site, ne se contente pas d’un vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. Malgré tout, on a vu tant de marques disparaître avant même de livrer un seul véhicule que la prudence reste de mise.
À titre de comparaison, c’est 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur ! ↩︎
Au-delà des matières premières, les pièces de métal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent d’énormes machines et donc d’énormes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol américain dans des usines beaucoup plus petites et pas spécialement dédiées à la voiture. ↩︎
Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.
D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.
Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone
Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.
Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.
Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis