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Le M1 pas assez musclé pour Apple Intelligence ?

Comme le rapporte Macrumors, Apple a modifié la page des produits compatibles avec Apple Intelligence.

Auparavant, tous les Mac ARM étaient compatibles. Dorénavant ceux dotés d'une puce M1 ne le sont plus, le processeur M2 étant le minimum.
Chose étrange, les iPad avec un M1 restent compatibles.

On pourra dire qu'Apple veut une expérience optimale pour ses utilisateurs.
Mon expérience me fait penser qu'il s'agit d'une limitation artificielle visant à pousser au renouvellement alors que le M1 est encore très largement assez puissant pour 99% des usages de particuliers. Je me doutais qu'un finirait à en arriver à cela. Pour Apple, Apple Intelligence est un nouveau moyen de programmer l'obsolescence de produits.

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Funko en péril ? Les figurines Pop ! pourraient tirer leur révérence..

Véritable symbole de la pop culture des années 2010, Funko traverse aujourd’hui sa plus grave crise. Le fabricant des célèbres figurines Pop ! a prévenu ses investisseurs qu’il pourrait ne plus être en mesure de poursuivre ses activités au-delà de 2026, après une chute spectaculaire de ses ventes et une dette qui s’alourdit.
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ChatGPT perd une bataille, et doit payer pour les paroles de chansons

Un tribunal de Munich vient de statuer qu'OpenAI a enfreint le droit d'auteur allemand en utilisant des paroles de chansons protégées pour entraîner ChatGPT. Cette décision, suite à une plainte de la GEMA, pourrait forcer les géants de l'IA à rémunérer les créateurs de contenu en Europe.
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Les smartphones Android trichent tellement dans les benchmarks que les développeurs en profitent pour accélérer les émulateurs

Quand un fabricant sort un smartphone Android qui a la même puce que tous ses concurrents, il essaye de trouver un moyen de se démarquer dans le domaine des performances. Et si certains mettent du refroidissement liquide et un ventilateur… d'autres trichent. La majorité des constructeurs s'est déjà fait prendre la main dans le pot de miel, car c'est assez simple à mettre en place et ça se remarque facilement. La méthode est basique : modifier le comportement du système sur puce quand un benchmark (Geekbench, Antutu, etc.) ou un jeu populaire (Genshin Impact, PUBG) est lancé.

Se faire passer pour Genshin Impact améliore les performances dans certains cas.

Quand le programme est détecté — souvent via un simple identifiant —, le système sur puce peut fonctionner à une fréquence plus élevée, mettre une valeur de consommation maximale plus élevée, désactiver les mécanismes de throttling, etc. C'est une méthode qui ne va pas tromper les testeurs aguerris, qui possèdent parfois des versions modifiées des benchmarks pour éviter ce problème, mais elle permet à un utilisateur lambda de dire « Mon smartphone a le meilleur score sur AnTuTu1. »

Le Redmagic 11 Pro intègre un vrai refroidissement liquide et un ventilateur, pour les joueurs les plus acharnés

Le Redmagic 11 Pro intègre un vrai refroidissement liquide et un ventilateur, pour les joueurs les plus acharnés

Les développeurs d'émulateurs en profitent

Nos confrères d'Android Autorithy montrent que cette triche parfois institutionnalisée (du côté de certains fabricants chinois) a donné des idées à des développeurs. GameHub Lite, un émulateur pour Android qui permet de lancer des jeux PC prévus pour Windows, a par exemple des versions qui contiennent AnTuTu, PUBG ou Ludashi (un autre programme de test) dans le nom de l'app.

Cet émulateur propose des versions spécifiques.

Sur Reddit, une personne donne des détails. AnTuTu permet d'obtenir plus de performances dans l'absolu, mais avec un risque d'échauffement. Comme la solution est prévue pour un test de performances court, les mécaniques de protection matérielles pourraient s'activer. PUBG (un célèbre jeu) active des optimisations différentes, une sorte d'équivalent au mode jeu d'iOS ou macOS. Le but est de désactiver ce qui est inutile, de monter (un peu) les fréquences d'utilisation et de laisser le plus de puissance possible pour le système sur puce.

Apple ne triche pas (jusqu'à preuve du contraire)

Dans le cas d'Apple, iOS (et les autres) ne triche a priori pas, et la société n'a jamais été prise la main dans le sac. Il y a quelques optimisations pour les jeux, comme le mode jeu ou le mode Performance de certains Mac, mais tout est explicite et documenté. Notons que dans le monde PC, la triche existe aussi, mais elle est devenue assez rare. Quelques fabricants tendent à envoyer des cartes graphiques et autres processeurs sélectionnés pour leurs bonnes performances aux testeurs (il y a toujours une marge sur les fonctions liées aux fréquences variables) et quelques fabricants de cartes mères tentent encore parfois de modifier subtilement les fréquences pour paraître plus rapides2, mais c'est une méthode qui se détecte facilement.

Les fabricants détectent aussi PUBG.

  1. Tout en ayant une brûlure au premier degré sur la main parce que les mécanismes de protection sont désactivés.  ↩︎

  2. Si la fréquence de base est de 100 MHz (par exemple), il suffit que la carte mère affiche 100 MHz, mais que les composants fonctionnent à 102 ou 103 MHz. Une petite différence qui va permettre d'être le premier dans les tests.  ↩︎

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macOS Tahoe : des problèmes de sauvegarde Time Machine sur des NAS

Avec l’abandon programmé des Time Capsule, le recours à un NAS s’impose comme une solution logique pour effectuer une sauvegarde Time Machine sans fil. Encore faut-il que cela fonctionne correctement, ce qui n’est pas toujours le cas. Depuis la sortie de macOS Tahoe 26, des utilisateurs rencontrent des difficultés pour sauvegarder leur Mac sur leur NAS.

La fin du protocole AFP va aussi frapper les NAS

Rappelons d’abord que les NAS sont eux aussi concernés par la dépréciation du protocole AFP. Si vous utilisez encore ce vieux protocole réseau pour votre sauvegarde Time Machine, un message d’avertissement vous informera qu’il ne sera plus pris en charge à partir de macOS 27.

« Disque non recommandé pour les sauvegardes » : le message d’avertissement sur macOS 26 en cas d’utilisation d’AFP. Image MacGeneration.

Contrairement à Apple qui n’offre aucune solution de repli pour ses Time Capsule, les fabricants de NAS permettent généralement de basculer vers le protocole SMB plus récent afin de conserver la compatibilité avec Time Machine. Puisque l’option dépend du système d’exploitation du NAS, un modèle très ancien peut toutefois en être privé. Vous trouverez des explications ici pour Synology et là pour QNAP.

Des problèmes en SMB

Si, comme moi, vous pensez bien faire en remplaçant AFP par SMB dès maintenant, gare à vous : des utilisateurs font état de problèmes avec Time Machine en SMB sur macOS Tahoe. Les sauvegardes ne se terminent pas ou bien divers messages d’erreur apparaissent, comme « Disque de sauvegarde indisponible ». Les témoignages s’accumulent aussi bien sur les forums d’Apple que sur ceux des grands fabricants : 1, 2, 3, 4

Une cause a été identifiée : comme l’explique QNAP, les sauvegardes peuvent échouer si le nom du Mac, le nom du fichier de sauvegarde ou le chemin du dossier partagé contient des caractères spéciaux ou non-ASCII, tels que des lettres accentuées (ä, ø, é) ou des caractères non latins (chinois, japonais, coréen).

La solution consiste alors à supprimer ces caractères des noms concernés. Cela a suffi à résoudre le problème pour certains utilisateurs, mais pas pour tous. Les causes restantes demeurent obscures et on espère simplement qu’Apple réglera ces bugs avant de tourner définitivement la page d’AFP. D’ici-là, si vous utilisez toujours AFP, ne vous précipitez pas sur SMB, car un retour à AFP est impossible en cas de problème.

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu'il faut savoir sur les fonctions de sauvegarde, synchronisation, VPN…

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Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Voici encore une histoire malheureuse pour la domotique dépendante de serveurs tiers. Comme nous le signale un lecteur, les robots aspirateurs de Neato ont été déconnectés, comme leur fabricant l’a annoncé par mail à tous ses clients. Ces appareils dépendaient de serveurs mis en place par leur concepteur pour fonctionner normalement et l’arrêt de ces services en ligne va considérablement réduire leur intérêt. Leur propriétaire actuel a beau souligner que les robots pourront toujours aspirer, il faudra les contrôler en utilisant les boutons physiques sur l’appareil, ce qui n’est pas du tout l’objectif quand on achète un produit connecté.

Image iGeneration, photo de base Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0.

Neato Robotics a été fondée en Californie il y a vingt ans et c’est l’un des pionniers des robots domestiques. Suite à son achat en 2017 par Vorwerk, firme allemande surtout connue pour le fameux robot de cuisine Thermomix, sa gamme de produits devait être vendue en Europe, mais la marque a finalement disparu en 2023. À l’époque, son propriétaire s’était engagé sur un maintien des services en ligne pour cinq ans, une promesse assez généreuse qui n’a pas été tenue malheureusement. Deux ans plus tard, Vorwerk ferme précipitamment les serveurs, ce qu’elle justifie en évoquant de nouvelles conditions.

« Les normes de cybersécurité, les obligations de conformité et les cadres réglementaires ont considérablement évolué » depuis la promesse initiale, voilà l’explication donnée par l’entreprise dans sa communication officielle. Plutôt que de mettre à jour l’infrastructure, Vorwerk préfère tout fermer sans préavis. Si on peut imaginer qu’une importante faille de sécurité a été découverte, on n’en saura pas plus à ce stade. Tout ce que l’on sait, c’est que les clients sont mis devant le fait accompli. Notre lecteur nous a d’ailleurs indiqué avoir reçu un deuxième mail dans la foulée, pour le prévenir de la suppression immédiate de son compte Neato, preuve sûrement de l’urgence de la situation.

C’est en tout cas un bon rappel de l’importance de la domotique qui fonctionne en local sans dépendre d’un serveur. Encore un, puisque les exemples se sont multipliés ces dernières années et continuent de s’accumuler. Plus récemment, les pannes successives de deux hébergeurs majeurs dont dépendent de nombreux fabricants de produits connectés ont servi de piqûre de rappel.

Ce fabricant de literie connectée rappelle pourquoi la domotique devrait toujours être locale

Ce fabricant de literie connectée rappelle pourquoi la domotique devrait toujours être locale

Pour les robots aspirateurs, la situation est un petit peu compliquée par l’absence de propositions réellement locales. Le standard Matter gère cette catégorie de produits et on peut ainsi les intégrer à Maison d’Apple, entre autres, avec un contrôle local. Néanmoins, il ne couvre pas toutes les fonctionnalités de ces appareils très sophistiqués, capables notamment de créer un plan de votre logement pour nettoyer différemment chaque pièce, voire chaque zone spécifique à l’intérieur des pièces. Tout ce travail en amont et le contrôle avancé de ces robots passe toujours par l’app fournie par le fabricant et repose sur des serveurs également gérés par le constructeur.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Malgré tout, si les produits de Neato avaient une option en local comme Matter, l’arrêt des serveurs décidé par Vorwerk aurait été nettement moins gênant. La domotique aurait permis de maintenir le contrôle à distance et surtout les automatisations, clé de la domotique. À défaut, les clients qui ont encore un robot aspirateur conçu par Neato devront appuyer sur un bouton physique placé sur l’appareil à chaque fois qu’ils souhaitent nettoyer leur logement… ou changer d’équipement.

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Minisforum lance son premier PC ARM, qui ne concurrence pas le Mac mini

Minisforum est une société spécialisée dans les PC compacts à bas prix, et elle a décidé de s'attaquer à un marché un peu particulier : celui des PC ARM. Et si le MS-R1 est intéressant sur le papier, ne serait-ce que parce qu'il a peu de concurrence, il fait tout de même pâle figure face à un Mac mini M4.

Le mini PC. Image Minisforum.

Le mini PC intègre une puce ARM peu connue, le CP8180 de chez Cix Technology. C'est un système sur puce assez limité, équipé de douze cœurs en 8+4. Huit des cœurs sont des Cortex A720, le milieu de gamme d'ARM de 2023 qui est employé généralement comme « cœur à tout faire » dans les smartphones, avec une fréquence de 2,6 GHz (ce qui est faible dans l'absolu). Les quatre autres cœurs sont des Cortex A520, l'entrée de gamme d'ARM dans les puces basse consommation, à 1,8 GHz et sans cache de niveau 2. C'est un système sur puce significativement moins puissant que la puce M4 d'Apple, avec dans le meilleur des cas environ 1/3 des performances sur un cœur et 1/4 sur plusieurs. Dans les faits, le processeur est du niveau des puces Intel N1xx, mais pour un prix nettement plus élevé.

Le GPU intégré est un Immortalis G720 doté de dix cœurs. Sur le papier, le GPU issu de chez ARM (gamme Mali) est au mieux au niveau du GPU d'une puce M1, mais l'accélération vidéo ne semble pas disponible ici. Le système sur puce intègre un NPU avec une puissance de 28 TOPS, ce qui n'est pas énorme mais suffisant pour de nombreux usages.

Un SoC assez limité. Image Minisforum.

Les premiers essais montrent que le TDP de 28 W est respecté, malheureusement. C'est en effet une valeur élevée pour un système sur puce ARM, et l'alimentation de 180 W fournie le montre bien.

Un peu plus modulaire que le Mac mini, avec des limites

La machine est modulaire, tout du moins en partie. Elle intègre un emplacement M.2 PCI-Express 4.0 (x4) pour un SSD et un second pour une carte Wi-Fi, qui peut aussi être employé pour un SSD, mais en 2x (donc avec un débit maximal de 4 Go/s). L'ordinateur intègre un connecteur PCI-Express 16x, mais il est câblé en 8x. Le volume du mini PC empêche l'installation d'une carte graphique haut de gamme, tout comme la puissance de l'alimentation, et — surtout — les pilotes GNU/Linux pour les GPU restent rares sur les plateformes ARM. Mais si vous avez des cartes d'extension ou envie d'installer un troisième SSD, c'est une solution pratique.

Pour la RAM, c'est de la LPDDR5-5500 qui est de la partie. LPDDR oblige, elle est soudée, avec un choix au moment de l'achat (32 ou 64 Go). La largeur du bus n'est pas indiquée, mais la fréquence est assez faible : elle se situe entre les premiers Mac M1 et les modèles M2. La marque explique qu'il est possible d'activer la correction d'erreur (ECC) mais elle n'est pas prise en charge nativement : si elle est activée, une partie de mémoire vive est perdue (1/8).

Le mini PC. Image Minisforum.

La connectique est assez large : une prise jack 3,5 mm, une sortie vidéo HDMI 2.0, quatre prises USB-A (2.0, 480 Mb/s), trois prises USB-A (USB 3.2, 10 Gb/s) et deux prises USB-C compatible DisplayPort pour la vidéo. Point intéressant, les deux prises Ethernet sont compatibles 10 Gb/s.

Pas de Windows

Un point important va venir de l'OS : une distribution GNU/Linux (Debian 12). Windows 11 n'est visiblement pas de la partie, et les distributions compilées pour les puces ARM restent rares. Minisforum met en avant un point, la présence d'un UEFI, ce qui doit simplifier l'installation des distributions.

Le mini PC est vendu à partir de 530 €, avec 32 Go de RAM, mais sans stockage. Il faut compter 600 € avec un SSD de 1 To, 640 € avec 64 Go de RAM et 720 € avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Pour le prix d'un Mac mini M4, vous aurez donc quatre fois plus de RAM et quatre fois plus de stockage, mais des performances sans commune mesure et de nombreuses limites liées au système d'exploitation.

En l'état, son existence est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent s'essayer aux plateformes basées sur des puces ARM, mais il s'agit tout de même plutôt d'un ordinateur pour ceux qui veulent découvrir la plateforme ou qui ont un but précis qui se contente de performances limitées. Pour un usage grand public, trouver un des rares mini PC à base de Snapdragon X Elite ou un PC portable (même si les prix sont plus proches de 1 000 €) a plus de sens. Ou — si macOS ne vous gêne pas —, vous tourner vers un Mac mini M4.

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Le gestionnaire de paquets Homebrew 5 prend officiellement en charge macOS 26

Homebrew 5 est disponible et cette mise à jour majeure du gestionnaire de paquets est aussi la première à prendre officiellement en charge macOS 26. L’outil en ligne de commande qu’on utilise par défaut dans le terminal fonctionnait en réalité déjà avec Tahoe et ce, dès la première bêta sortie en juin dernier comme j’ai pu le constater sur mon Mac. Néanmoins, des messages indiquaient que le nouveau système d’exploitation d’Apple n’était pas géré officiellement et des bugs pouvaient exister. Ce n’est plus le cas avec cette version, qui devrait s’installer automatiquement lors de votre prochaine utilisation du gestionnaire.

Homebrew 5 en action, avec la nouvelle présentation qui affiche une progression lors du téléchargement des paquets. Image MacGeneration.

Pour rappel, Homebrew permet d’installer des programmes qu’on exploite également dans le terminal ou même des apps graphiques pour le Mac. Il s’installe dans une session de terminal et permet ensuite de télécharger un programme avec une commande brew install suivie de son nom. Par exemple brew install ffmpeg permet d’ajouter cet excellent couteau-suisse capable de convertir n’importe quel fichier multimédia sur son ordinateur. Pour mettre à jour tout ce que le gestionnaire de paquets a configuré dans macOS, il faudra deux commandes : brew update met à jour sa base de données, puis brew upgrade installe les nouveautés.

Avec la version 5, il y a deux changements notables de ce côté. D’une part, Homebrew va désormais télécharger les mises à jour en parallèle, en ouvrant plusieurs connexions, ce qui permet de gagner du temps. On peut désactiver ce fonctionnement avec une variable d’environnement, mais c’est une bonne manière de réaliser l’opération nettement plus rapidement, sans effet négatif a priori. D’autre part, le programme indique la progression du téléchargement avec un indicateur du poids total à charger et l’état actuel. Si les paquets sont en général petits, moins de 10 Mo pour la plupart, cela reste une information utile pour les connexions lentes.

Les développeurs de Homebrew ont formalisé leur gestion des versions majeures de macOS, on pourra retrouver le détail à cette adresse. Pour faire simple, macOS 10.15 ne sera plus pris en charge à partir de septembre 2026, tandis que les Mac Intel seront officiellement dépréciés. À partir de septembre 2027, Homebrew ne pourra plus fonctionner sur les Mac Intel, seuls les modèles Apple Silicon sous macOS 11 seront compatibles avec le programme. Puisque le code est ouvert, un fork (variante sur la même base) sera peut-être créé d’ici là pour les utilisateurs qui souhaitent conserver leur Mac Intel et continuer à utiliser le gestionnaire.

Homebrew est un outil gratuit et open-source, qui existe aussi sous Linux.

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L’iPhone Pocket est-il la nouvelle chaussette à iPod ?

Hier, Apple a rêvé une nouvelle collaboration avec Issey Miyake, une maison qu'affectionnait tout particulièrement Steve Jobs. Le couturier est d'ailleurs à l'origine de son légendaire pull col roulé ! Mais ici on est plutôt au niveau des pieds, ou plutôt des accessoires avec un bien curieux objet baptisé iPhone Pocket.
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La charge rapide détruit-elle vraiment votre batterie ? On a enfin la réponse.

Faut-il privilégier la charge lente la nuit ? La chaîne YouTube HTX Studio a mené une expérience de 167 jours sur 40 smartphones (iPhone et Android) pour enfin trancher le débat. Spoiler : les résultats sur l'impact de la charge rapide (jusqu'à 120W) sur la santé de la batterie sont, au mieux, négligeables.
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Le Mac Studio M4 Max, grand oublié

J'ai un Mac mini M4 32 Go/256 Go, une configuration surprenante qui a fait coulé de l'encre sur les forums, mais qui me convenait bien comme machine connectée 24h/24, pour mes usages.

Je n'ai pas besoin d'une CPU plus puissante, mais pour les modèles d'IA LLM génératifs j'aimerais qu'ils aillent bien plus vite, et je joue à Monte-Carlo (comprenne qui pourra) ce qui me nécessite une GPU plus rapide avec Metal. C'est la GPU qui lance les dés.

La première limite tient à la bande-passante mémoire, la seconde uniquement à la puissance pure de la GPU.
J'ai alors examiné les Mac mini M4 Pro puis par curiosité le Mac Studio M4 Max "de base". Je le sous-estimait. Trop haut-de-gamme pour moi.

Quoi de plus avec un Mac Studio M4 Max face au Mac mini M4 Pro

Par rapport au Mac mini M4 Pro, le Mac Studio M4 Max apporte énormément de choses, oublions un instant CPU, bande-passante mémoire ou GPU. Je vais y revenir.

D'abord pour les monteurs vidéos, 2 moteurs d'encodage vidéo au lieu d'un et aussi 2 moteurs de décodage et d'encodage ProRes au lieu d'un.
Ensuite le support de 4 écrans 6K au lieu de 3, mais je n'en vois pas l'utilité, en revanche le support d'un moniteur 6K en plus du moniteur 8K supporté par le M4 Pro.
1 port Thunderbolt 5 en sus, 2 ports USB type A, le 10Gb Ethernet d'office, et un lecteur SDXC.

Le Mac mini M4 Pro de base

La version de base est 24 Go / 512 Go. Très respectable. Dans un format tout rikiki!

Le Mac Studio coûte 35% plus cher (2299€ contre 1699€), et si le Mac mini M4 Pro de base vous suffit, pourquoi payer plus cher?

Le mac mini M4 Pro proche du Mac Studio M4 Max

Si en revanche on prend un Mac mini M4 Pro 24 Go / 512 Go, on upgrade la CPU à 14 cœurs et la GPU à 20 cœurs, on est seulement 10% moins cher que le Mac Studio M4 Max.

Il se trouve que si la CPU est à un niveau similaire, la bande-passante mémoire et la GPU se tapent un +50%, sans parler de toutes les IO, encodeurs ou décodeurs offerts.
Ah oui, le Mac Studio M4 Max a 36 Go de RAM pour ce prix là, 12 Go en plus!

Même si vous ne recherchez que les performances CPU sur un Mac mini M4 Pro, il est fort à parier que soit vous apprécierez les IO, encodeurs, décodeurs ou la RAM en sus, et fort probablement le prix de revente !

Moi moi moi

Oui car il s'agit de moi, de ma configuration de Mac mini M4 32 Go / 256 Go, et pas de vous, de vos propres besoins qui sont forcément différents et que je respecte.

Je pourrais prendre un Mac mini M4 Pro, mais 48 Go, plus cher en fait que le Mac Studio M4 Max dont les 36 Go de RAM me suffiraient (LLM génératifs 30b). Plus cher et plus lent!

En revanche, le Mac Studio M4 Max me parait parfait pour mon usage, 4 Go de RAM en plus, mais surtout 3 fois plus rapide que mon Mac mini M4 et 50% plus rapide qu'un Mac mini M4 Pro 14 cœurs CPU/20 cœurs GPU pour mes usages, pour un prix très proche !

Je pense que le Mac Studio M4 Max est largement sous-estimé !
Il n'est pas sur le Refurb Apple, je vais peut-être attendre le Mac Studio M5 Max ou me faire un cadeau de Noël....

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Vision Pro : les manettes de PS VR2 sont désormais en vente sur l’Apple Store américain

visionOS 26 a apporté la prise en charge des manettes de PS VR2, le casque de réalité virtuelle de Sony pensé pour la PS5. Si l’idée a de quoi intriguer, Cupertino et Sony ne commercialisaient jusqu’à présent pas de version indépendante de l’accessoire, limitant fortement son intérêt. C’est désormais chose faite : les manettes de PS VR2 peuvent être achetées sur l’Apple Store… aux États-Unis. On imagine qu’elles arriveront prochainement sur le versant français de la boutique.

Le duo de manettes est vendu pour 250 $ aux États-Unis, ce qui devrait se traduire par quelques dizaines d’euros de plus en France pour inclure les différentes taxes. Elles seront disponibles en boutique à partir du 17 novembre. Le coffret comprend les manettes, un socle de recharge, un câble d'alimentation, un adaptateur secteur et deux adaptateurs USB.

L’Apple Store devient donc le seul endroit où l’on peut se procurer ces manettes de manière indépendante, Sony ne les commercialisant pas à l’unité. Pas sûr que ce soit une bonne affaire : le casque complet passe souvent sous la barre des 400 € en périodes de promotion, qui sont assez régulières. Sony a plus ou moins arrêté de développer des exclusivités pour son casque suite à des ventes en deçà de ses attentes. Si vraiment vous êtes curieux, le PS VR2 est assez facilement trouvable d’occasion dans les 300 €.

Grâce à la prise en charge de ces manettes, Apple compte permettre de jouer un peu plus facilement sur le Vision Pro. Il faut dire que le casque reposait jusqu’à présent uniquement sur le suivi des mains, ce qui est assez limité. Faute de boutons et de suivi complètement adapté, la plupart des jeux restent très basiques.

Cependant, les jeux visionOS tirant parti de ces manettes devraient rester rares pour l’instant. Apple n’a malheureusement pas signé de contrat avec Sony pour porter certaines grosses exclusivités. Le seul titre présenté à la WWDC était Pickle Pro, un jeu à 9 € permettant de s’entraîner au pickleball dans son salon. L’app Ping Pong Club a été mise à jour pour profiter de la nouveauté.

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Pour les fêtes, Apple va vous permettre de refuser des convives non désirés !

À l’approche des fêtes de fin d’année, Apple continue d’améliorer son application Apple Invitations, destinée à simplifier l’organisation d’événements entre amis, collègues ou en famille. La version 1.6, désormais disponible, introduit une fonction très attendue : la possibilité pour les invités d’indiquer le nombre d’adultes et d’enfants qu’ils amèneront à un événement.
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Aqara FP300 : le premier détecteur de présence sur pile pour Matter est disponible à 42,5 € en promo

Annoncé en début d’année à l’occasion du CES 2025, le FP300 est désormais commercialisé par Aqara et on peut l’acheter dès maintenant sur Amazon pour 50 € (code promo à la fin de l’article). Cet appareil est un détecteur de présence, et non de mouvements, qui fonctionne sur piles et qui est compatible nativement avec l’app Maison d’Apple grâce à Matter. C’est une première et sur le papier, c’est une excellente option pour qui veut automatiser les éclairages connectés en fonction de la présence dans une zone.

Image iGeneration.

Jusque-là, on ne pouvait pas avoir les deux. La détection de présence repose sur un radar qui consomme beaucoup plus que les ondes infrarouges qui équipent les détecteurs de mouvements. Les produits compatibles avec Maison (HomeKit ou Matter) dans cette catégorie exigeaient ainsi une alimentation permanente. S’il y avait bien des détecteurs de présence sur piles, ceux-là nécessitaient une domotique ouverte comme Home Assistant. Le FP300 réunit les deux et peut être ajouté à la domotique sans hub intermédiaire grâce à Matter via Thread.

Aqara m’a envoyé un exemplaire il y a plusieurs semaines, pour que je puisse le tester sur la durée et me former une opinion. Un test complet sera ainsi proposé dans la journée pour les abonnés au Club iGen et sans trop en révéler, je peux dire qu’il est très positif. La promesse théorique est bien maintenue en pratique et le FP300 peut remplacer un autre détecteur de présence comme le FP2 là où vous n’avez pas d’alimentation à portée de mains.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez commander le FP300 dès maintenant pour 50 €. Aqara réduit le prix pour le lancement et on peut l’acheter à 42,5 € à condition de saisir le code promo FP300EU11 avant de passer commande sur Amazon. L’offre sera valide jusqu’au 14 novembre et le produit étant actuellement en stock, vous pourrez le recevoir avant la fin de la semaine.

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Des ONG européennes s’attaquent à la notarisation : l'ultime verrou d’Apple

Si Apple a été contrainte de lâcher un peu de lest dans la distribution des applications sur ses plateformes, elle continue de garder la main sur ce qui peut — ou non — être installé sur l’iPhone. Dernier exemple en date : l’application ICEBlock, supprimée de l’App Store officiel à la suite d’une demande du gouvernement américain.

Apple retire ICEBlock de l

Apple retire ICEBlock de l'App Store, une app qui permet de signaler la présence des services de l'immigration [ Google aussi, et le DoJ réagit aux apps concernées]

Et même depuis que la législation européenne impose à la firme d’autoriser des boutiques d’applications alternatives, la situation n’a guère changé : la dernière décision reste entre les mains de Cupertino.

En cause, le système de notarisation obligatoire des applications, qui permet à Apple de bloquer un logiciel, y compris sur un marché tiers. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé récemment à iTorrent, un client BitTorrent disponible via AltStore.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Des ONG européennes montent au créneau

Face à cette situation, la Gesellschaft für Freiheitsrechte (GFF) en Allemagne et Article 19 au Royaume-Uni, avec le soutien de la Free Software Foundation Europe (FSFE), ont saisi la justice européenne.

Elles estiment que ce système constitue un mécanisme de contrôle déguisé, en contradiction avec le Digital Markets Act (DMA), et réclament la mise en place d’une notarisation indépendante, détachée du contrôle d’Apple.

La plainte met en avant trois pratiques d’Apple jugées contraires au DMA :

  • Apple interdit l’installation libre de logiciels tiers, empêchant les utilisateurs d’installer des apps sans passer par ses circuits de validation.
  • Apple empêche les boutiques d’applications tierces de fonctionner pleinement sur iOS et iPadOS, en conservant un pouvoir de contrôle technique sur leur contenu.
  • Apple ne fournit pas une interopérabilité effective et gratuite avec les fonctions de ses systèmes d’exploitation, maintenant ainsi un accès restreint aux API et services d’iOS et d’iPadOS.

La « notarisation », un verrou déguisé en sécurité

Le cœur de la plainte repose sur deux griefs principaux.

D’une part, le processus de « notarisation » — étape obligatoire pour distribuer un logiciel sur les plateformes d’Apple — incarne, selon les plaignants, le comportement de « garde-barrière » que le DMA entend précisément interdire. Toutes les applications, y compris celles diffusées en dehors de l’App Store, doivent être envoyées sur les serveurs d’Apple pour être scannées, approuvées et re-signées avant toute installation.

En pratique, Apple conserve ainsi le contrôle total sur les logiciels installables et sur les conditions de distribution imposées aux développeurs. Ce qui est présenté comme une vérification de sécurité devient, selon les associations, un instrument de contrôle, enfermant développeurs et utilisateurs dans l’écosystème propriétaire d’Apple. Dans la pratique, la situation est cependant assez différente. Si Apple a manifesté sa colère face à l’apparition d’une app porno sur AltStore PAL, elle n’a jamais empêché la distribution de Hot Tub.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

D’autre part, la plainte critique les conditions imposées pour autoriser des boutiques d’applications tierces sur iOS et iPadOS. Pour proposer un tel service, une entreprise doit soit fournir une garantie bancaire d’un million d’euros émise par un établissement noté “A” ou mieux, soit être membre du programme développeur Apple depuis au moins deux ans et justifier d’au moins un million d’installations annuelles dans l’Union européenne.

Des critères jugés injustes et disproportionnés, qui excluent de facto les acteurs à but non lucratif, les projets open source, les PME, les startups et les développeurs indépendants, rendant le marché quasiment inaccessible aux nouveaux entrants.

Une philosophie opposée à l’open-source

Pour les développeurs de logiciels libres, les implications du système de notarisation d’Apple sont particulièrement lourdes. Ce dispositif impose aux créateurs de disposer d’un compte développeur payant, d’accepter des conditions juridiques restrictives et de soumettre leurs applications compilées à un processus fermé et opaque.

Une fois validés, les programmes sont re-signés numériquement par Apple et distribués sous un régime de gestion des droits numériques (DRM).

Ce fonctionnement porte atteinte aux libertés fondamentales associées au logiciel libre. Les utilisateurs ne peuvent plus vérifier que le code source correspond bien au binaire exécuté, ni redistribuer librement une application qu’Apple refuserait de notariser.

Le paradoxe est d’autant plus flagrant que la procédure s’applique à toutes les applications exécutées sur iOS, quel que soit leur canal de distribution.

Ainsi, même les boutiques d’applications tierces n’ont aucun contrôle réel sur les logiciels qu’elles proposent, puisque la validation finale reste entre les mains d’Apple.

La solution pour les plaignants: une validation logicielle décentralisée

La plainte invite la Commission européenne à imposer des sanctions et à trouver une alternative au contrôle exercé par Apple sur la distribution des logiciels, en associant notamment les acteurs à but non lucratif au processus.

Selon les plaignants, l’alternative au système de notarisation d’Apple existe déjà — et elle fonctionne. Le modèle de validation décentralisée, tel qu’il est pratiqué par des dépôts comme F-Droid, prouve que sécurité et liberté logicielle peuvent coexister naturellement.

Plutôt que de concentrer la confiance entre les mains d’une seule autorité privée, ces systèmes la distribuent à travers des chaînes de vérification transparentes, des compilations reproductibles et des audits communautaires.

Les utilisateurs choisissent à qui accorder leur confiance, et les responsables de dépôts rendent des comptes au public, non aux « actionnaires ». Ce modèle incarne bien mieux l’esprit du DMA, fondé sur l’interopérabilité et l’ouverture, que le système de notarisation d’Apple.

La sécurité ne dépendrait plus selon eux du secret industriel, mais de la diversité, de la relecture par les pairs et de l’intégrité vérifiable.

La position d’Apple : sécurité avant tout

Apple n’a pas commenté directement cette plainte, mais la firme de Cupertino défend de longue date la notarisation comme un rempart essentiel contre les logiciels malveillants. Selon elle, ce processus vise avant tout à protéger les utilisateurs, et non à restreindre la liberté des développeurs.

Dans son communiqué annonçant les changements liés au Digital Markets Act en janvier 2024, Apple déclarait :

Les nouvelles options permettant de traiter des paiements et de télécharger des applications sur iOS ouvrent de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, la fraude et les escroqueries. C’est pourquoi Apple met en place de nouvelles protections, dont la notarisation des applications iOS, afin de réduire les risques et de garantir la meilleure expérience possible, à la fois sûre et fiable, pour les utilisateurs européens.

Selon la société, ouvrir complètement la distribution d’applications sans contrôle centralisé rendrait presque impossible la surveillance des logiciels diffusés et téléchargés.

Pour Apple, la notarisation représente donc un compromis : permettre davantage d’ouverture tout en préservant la sécurité et la confiance dans son écosystème. « Il ne s’agit pas de restreindre la liberté des développeurs, mais de protéger les utilisateurs contre les menaces nouvelles et imprévisibles », explique la firme.

Au fond, comme toujours, ce sont deux visions de l’informatique assez irréconciliables qui s’affrontent : celle d’un modèle ouvert, fondé sur la confiance distribuée, et celle d’un système fermé, misant sur le contrôle pour garantir la sécurité. Mais est-ce vraiment à une cour de justice de trancher ?

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Google s’inspire du Private Cloud Compute d’Apple pour imaginer le Private AI Compute

Google a annoncé hier le lancement du « Private AI Compute », une fonctionnalité qui rappelle le Private Cloud Compute d’Apple au-delà de son nom. L’idée du géant de la recherche est exactement la même que celle du créateur de Siri, puisque l’ambition de ces serveurs est de fournir des fonctionnalités plus avancées en matière d’intelligence artificielle grâce à la puissance du cloud, tout en maintenant la sécurité d’un traitement en local. Comme Apple, Google va exploiter un matériel proche de celui présent dans ses smartphones et faire en sorte que les informations qui transitent et sont traitées par ces ordinateurs distants ne soient pas accessibles.

Image Google.

Les serveurs dédiés au Private AI Compute reposent sur les Tensor Processing Units (TPU) créés en interne par Google et qui servent aussi de base au moteur neuronal présent dans ses smartphones Pixel. La sécurité des données est assurée par l’utilisation d’une enclave sécurisée similaire à celle des téléphones. Enfin, Google peut exploiter ses grands modèles de langage Gemini des deux côtés, sur ses smartphones et ses serveurs. Un soin particulier a été apporté à la communication entre les deux, avec un chiffrement qui doit empêcher tout accès tiers tout en permettant aux serveurs de lire les données.

Dans les grandes lignes, ce Private AI Compute est un clone du Private Cloud Compute d’Apple. L’entreprise utilise ses propres puces dans ses iPhone comme les serveurs destinés à l’IA dans le nuage, on retrouve la même enclave sécurisée des deux côtés pour assurer un chiffrement efficace et les modèles d’Apple devaient tourner tant en local que dans le cloud. Du moins, c’était le plan à l’origine.

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Depuis l’annonce en 2024, les efforts d’Apple en matière d’intelligence artificielle ont eu du mal à se concrétiser, pour utiliser un euphémisme, si bien que le Private Cloud Compute est resté largement théorique jusque-là. L’ironie, c’est que les rumeurs récentes suggèrent que la Pomme pourrait faire appel à Google pour obtenir une version spécifique de Gemini susceptible de tourner sur ses serveurs et remplacer le modèle maison.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Votre Gemini, vous le préférez sur le Private AI Compute ou le Private Cloud Compute ? L’annonce de Google n’est pas qu’un cruel rappel des retards d’Apple en la matière toutefois, c’est une validation de la stratégie sous-jacente. Mettre en place une architecture aussi similaire que possible dans les téléphones et sur les serveurs semble payante pour offrir des fonctionnalités que les puces de smartphones ne peuvent pas gérer actuellement, sans pour autant compromettre la confidentialité des données.

Vidéo Google.

Google annonce que la fonctionnalité « Magic Cue », proposée sur les Pixel 10 et qui suggère des données fournies par d’autres apps, repose désormais en partie sur le Private AI Compute, même si le modèle local reste aussi sollicité. Autre domaine où les serveurs sont appelés, le résumé des transcriptions de l’app Dictaphone se fera par ce biais pour certaines langues. Comme Apple, on peut connaître l’utilisation de l’infrastructure en ligne dans les réglages de l’appareil, comme le relève 9To5 Google.

Comme Apple enfin, Google a également publié un document technique qui détaille un petit peu plus comment le Private AI Compute fonctionne et surtout comment sa sécurité est assurée.

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Apple Invitations permet maintenant de préciser son nombre de +1

Apple Invitations a été mis à jour pour apporter une nouvelle fonctionnalité : les hôtes peuvent désormais permettre aux invités d'indiquer le nombre d'adultes et d'enfants qu'ils amènent. Apple indique que cette nouvelle version 1.6 de son application corrige également des bugs et...

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Apple va corriger un détail esthétique sur l’iPhone 18 Pro (et c'est plutôt une bonne nouvelle)

Apple préparerait une évolution subtile mais significative pour ses prochains iPhone 18 Pro, attendus à l’automne 2026. Selon le leaker chinois Instant Digital, la firme aurait retravaillé le procédé de fabrication du dos de son iPhone afin d’obtenir un rendu plus homogène et moins contrasté que cela de l’iPhone 17 Pro.
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Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

En cette fin d’année, il est beaucoup question de HomePod mini et d’Apple TV, mais un troisième larron pourrait bien s’inviter à la fête. Apple s’apprêterait en effet à dévoiler la seconde génération de son AirTag. Et cela pourrait bien être la dernière nouveauté matérielle de 2025 pour le constructeur, avant la traditionnelle trêve hivernale.

Image : iGeneration

Un lancement plusieurs fois repoussé

Les rumeurs autour de l’AirTag 2 circulent depuis des mois. Son arrivée a été évoquée à plusieurs reprises : espérée initialement pour fin 2024, la petite balise d’Apple a refait surface tout au long de l’année dans les rapports d’analystes et les fuites de code.

Cette fois, cela semble être la bonne. Ming-Chi Kuo comme Mark Gurman s’accordent à dire que cette deuxième génération verrait le jour avant la fin de l’année. Des indices trouvés dans le code d’iOS 26 semblent d’ailleurs aller dans ce sens.

iOS 26 suggère l

iOS 26 suggère l'arrivée des AirTags 2

La gestation des AirTag est, semble-t-il, un long processus. Le premier modèle avait lui aussi mis du temps à voir le jour, alors que son développement était quasiment bouclé depuis des années. Des images d’emballages laissent à penser que le premier AirTag avait été finalisé en 2019 ou 2020, alors que la balise n’a été commercialisée qu’en 2021.

Image : MacRumors

Un design proche, mais un AirTag plus affûté

Selon les informations de Mark Gurman, l’AirTag 2 conserverait le même design général que son prédécesseur. Apple miserait sur la continuité, tout en peaufinant le format : un produit qui pourrait au mieux être plus fin et plus léger, capable de s’intégrer encore plus discrètement à davantage d’objets.

Pas de révolution donc, mais un travail d’optimisation rendu possible par les progrès de miniaturisation accomplis depuis 2021.

Image : iGeneration

Trois axes d’amélioration majeurs

Les changements devraient en revanche être notables à l’intérieur. Apple aurait concentré ses efforts sur la portée, la précision et la confidentialité.

La nouvelle génération intégrerait une puce Ultra Wideband de deuxième génération, la même que celle des derniers iPhone, offrant un repérage beaucoup plus précis et une portée jusqu’à trois fois supérieure à celle du modèle actuel. En théorie, cette nouvelle puce permettrait à l’AirTag 2 d’offrir une localisation de précision allant jusqu’à 90 mètres, contre 10 à 30 mètres pour la première génération.

En parallèle, la firme chercherait à renforcer la sécurité et la confidentialité : le haut-parleur serait notamment repensé pour être plus difficile à retirer, afin d’éviter les usages malveillants. La communication sans fil profiterait également d’un meilleur signal et d’une stabilité accrue, rendant la localisation plus rapide et plus fiable.

Enfin, le nouvel AirTag pourrait bénéficier d’une meilleure intégration avec le futur casque Vision Pro. C’est en tout cas ce qu’avait avancé Ming-Chi Kuo l’année dernière, évoquant un lien plus fort entre les deux objets.

Image : iGeneration

Une mise à jour attendue, mais pas révolutionnaire

L’AirTag 2 ne bouleversera sans doute pas la formule : même design, même usage, mais une expérience encore plus fiable, plus rapide et plus respectueuse de la vie privée.

De quoi rafraîchir une gamme qui n’a pas évolué depuis quatre ans — et relancer l’intérêt avant les fêtes, notamment auprès des utilisateurs d’iPhone récents équipés de la nouvelle puce U2.

Toutefois, est-ce que cela sera suffisant pour relancer les ventes de ce produit face à la concurrence toujours plus nombreuse et nettement moins chère. Le réseau Find My d’Apple accueille toujours plus d’appareils avec des designs très différents. Nomad, par exemple, avec son dernier produit, cherche à faire passer son produit pour une véritable carte de crédit.

Nomad Tracking Card Pro : un AirTag en forme de carte bancaire

Nomad Tracking Card Pro : un AirTag en forme de carte bancaire

Mais le débat est avant tout économique. Alors qu’un AirTag à l’unité coûte en théorie 39 €, certaines marques concurrentes proposent quatre balises pour le même prix, avec en prime une recharge en USB-C.

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Apple Invitations : fini les invités surprise…

Souvenez-vous : l’année Apple avait commencé ou presque avec le lancement d’Apple Invitations, cette app que certains n’ont pas manqué de renommer le Clips de 2025

On n’y est pas encore. En attendant, Apple a publié aujourd’hui une mise à jour de sa nouvelle app. La principale nouveauté permet désormais aux hôtes de spécifier le nombre d’adultes et d’enfants que chaque participant compte amener à un événement. Une fonction toute simple, mais bienvenue pour éviter les mauvaises surprises lors d’un dîner ou d’un anniversaire.

L’application profite également de corrections de bogues et d’améliorations de performances, comme le mentionne Apple dans les notes de version.

Une app pensée pour simplifier les invitations

Pour rappel Apple Invitations permet de créer facilement des événements à partir de son iPhone, avec une description personnalisée, un fond d’écran et même un album photos partagé pour rassembler les souvenirs après la fête. Une fois l’invitation prête, l’app génère un lien à partager avec les invités, qui peuvent répondre directement depuis leur iPhone ou via le site web iCloud.com/invitations.

Prise en main d

Prise en main d'Apple Invitations : carton en vue pour cette nouvelle app ?

Réservée aux abonnés iCloud+

La création d’un événement est réservée aux abonnés iCloud+, mais toute personne recevant une invitation peut y répondre gratuitement. Apple Invitations est disponible sur iPhone et sur le web, via le site d’iCloud.

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