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iOS 26 : une version spéciale pour les iPhone 17 Pro et Pro Max
La nouvelle batterie MagSafe reprend la même batterie que l'iPhone Air

Pub Apple : l'iPhone 17 Pro aime le vent, la boue et globalement s'en prendre plein la figure
Pas certain que la majorité des propriétaires du nouvel iPhone 17 Pro se reconnaisse dans la pub d'Apple mise en ligne alors que sort son dernier haut de gamme : un smartphone pour les vidéastes affrontant des conditions de tournage éprouvantes. Mais qui peut le plus, peut le moins, se diront les clients qui l'utiliseront plutôt lors des fêtes d'anniversaire.

iPhone 17 Pro : une transformation musclée
C'est ainsi qu'Apple positionne ce nouveau Pro face à l'iPhone Air et à l'iPhone 17 qui s'est bien musclé cette année en récupérant notamment ProMotion et l'écran toujours allumé. L'écart s'est resserré entre les deux gammes, le Pro gardant néanmoins l'avantage sur la photo et la vidéo, comme le souligne la pub.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3
iPhone Air, iPhone 17, Pro et Pro Max : les surprises des derniers tests d’autonomie
La question de l'autonomie est un thème récurrent concernant l'iPhone Air. De ce que l'on peut en lire ici ou là, elle est meilleure qu'attendu, mais est-elle suffisante ? Il faudra sans doute un peu de recul pour apporter une réponse définitive à cette question. Reste que, si l'on n'est pas certain de cela avec une batterie toute neuve, qu'en sera-t-il dans deux ans…

Revue de tests de l’iPhone Air : le design séduit, les compromis interrogent
Un comparatif riche en surprises
Une nouvelle série de tests réalisée par Tom's Guide donne cependant un éclairage nouveau sur ce sujet. Nos confrères ont mis au point un protocole, qui consiste en une navigation web continue via 5G, avec l’écran réglé à 150 nits de luminosité. Un éclairage plutôt faible donc.

Voici les résultats d'autonomie obtenus avec l'ensemble de la gamme. Tous les iPhone ont bien entendu commencé ce test avec 100 % de batterie.
- iPhone Air : 12 heures et 2 minutes
- iPhone 17 : 12 heures et 47 minutes
- iPhone 17 Pro : 15 heures et 32 minutes
- iPhone 17 Pro Max : 17 heures et 54 minutes
Il y a quand même plus de 5 heures d'autonomie de différence entre un iPhone Air et un iPhone 17 Pro Max. À son comparatif, Tom's Guide a ajouté deux autres modèles : le Galaxy S25 Edge qui est l'iPhone Air de Samsung. Le smartphone du coréen tient 11 heures et 48 minutes, soit 16 minutes de moins que son concurrent. Ainsi que le Galaxy S25 Ultra que l'on pourrait davantage comparer à un iPhone 17 Pro. Là encore, le modèle de Samsung avec 14 heures et 27 minutes fait moins bien d'environ une heure que son concurrent.
Par rapport aux chiffres avancés par Apple, l'iPhone Air finit assez proche de l'iPhone 17. Cette faible différence peut s’expliquer par la puce modem C1X, qu’on imagine plus économe que celle de Qualcomm, qui équipe les autres modèles de la gamme.
Autre constatation intéressante, la différence plus marquée qu'attendu entre l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro. Quasiment trois heures de différence, c'est énorme. Il y a un facteur qui a sans doute contribué à ce fossé et qu'il convient de minimiser un peu pour les utilisateurs européens. L'iPhone 17 Pro testé était un modèle américain sans lecteur de carte SIM, et donc, par conséquent, avec une batterie légèrement plus grosse. Cela n'explique pas les 3 heures des différences, mais cela joue sans doute un rôle.

L'alimentation adaptative activée par défaut sur les iPhone 17
YouTube : l'iPhone Air fait jeu égal avec un iPhone 16 Pro Max
Autre test intéressant mené par Tom's Guide : faire fonctionner pendant cinq heures YouTube sur un téléphone portable et voir l'autonomie restante. À ce jeu-là, personne ne sera surpris d'apprendre que l'iPhone 17 Pro Max est un vrai champion.
Après cinq heures de visionnage, il reste 88 % de batterie au téléphone très haut de gamme d'Apple, contre 81 % à l'iPhone Air. C'est moins bien, mais l'iPhone poids plume d'Apple n'est pas largué. Pour son concurrent direct chez Samsung, les choses sont plus compliquées. Au bout de cinq heures, il ne reste plus que 67 % d'autonomie au Galaxy S25 Edge.

En extrapolant ces chiffres, l’iPhone Air tiendrait 26 heures et 19 minutes. Soit mieux que les 22 heures promises par Apple. Le Galaxy S25 Edge, lui, plafonnerait à 15 heures et 9 minutes. Reste que tout cela n’est, pour l’instant, qu’une estimation théorique.
Dernière statistique intéressante : à ce petit jeu, il restait 80 % à un iPhone 16 Pro Max, mais on imagine que la batterie de ce modèle avait déjà bien vécu.
En définitive, l’iPhone Air n’a pas à rougir face au reste de la gamme. Certes, il reste en retrait par rapport aux modèles Pro, nettement plus endurants, mais il joue dans une autre catégorie, celle de la légèreté. Et dans ce registre, il tire son épingle du jeu : non seulement il se rapproche de l’iPhone 17 classique, mais il fait surtout mieux que son rival direct de Samsung. De quoi en faire une option crédible pour de nombreux utilisateurs ?
Image accroche : MacRumors
MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?
L’année prochaine, Apple pourrait casser les codes avec un MacBook Air animé… par une puce d’iPhone. À moins de 600 $, l’idée paraît folle, mais elle pourrait séduire un public étudiant et redonner un coup de fouet aux ventes de Mac.

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars
De nombreux mystères continuent d'entourer cette hypothétique machine à commencer par son prix. L'autre point d'interrogation, c'est de savoir quel système sur puce cette machine embarquerait. Jusqu'à présent, il était plutôt question d'un système sur puce A18. C'était en tout cas l'hypothèse avancée par Ming-Chi Kuo, qui semble plutôt bien informé sur ce dossier.

Reste que tout le monde n'est pas de cet avis. Mobile Phone Chip Expert croit savoir que ce MacBook Air serait doté d'une puce A19 Pro. Mais avec 5 core GPU comme l'iPhone Air ou 6 core GPU comme l'iPhone 17 Pro ? La question reste ouverte.
8 ou 12 Go de RAM pour ce MacBook Air ?
Si MacRumors relaie cette rumeur de ce compte Weibo qui a plutôt bonne réputation, c'est parce qu'il avait affirmé très tôt que certains iPhone 17 auraient 12 Go de RAM.
La différence peut paraitre minime, mais elle est loin d'être anodine. 12 Go de RAM, cela devrait être suffisant pour faire fonctionner Apple Intelligence dans de bonnes conditions.
Les premiers tests de l'A19 Pro montrent un gain de performance assez net, notamment au niveau du GPU. Sur le test « Metal », qui mesure les performances graphiques, le GPU grimpe à 45 657 points, contre environ 33 000 pour l’A18 Pro. Soit un bond de 37 %, très proche des 40 % annoncés lors de la keynote. Chaque cœur du GPU intègre désormais un accélérateur neuronal, de quoi muscler les usages liés à l’IA.

Côté processeur, la progression est plus contenue : +13 à 15 % selon les mesures, avec toujours six cœurs au total, dont deux hautes performances. Apple préfère comparer l’A19 Pro au CPU du 15 Pro, histoire de mettre en avant un gain plus flatteur de 20 %.

A19 Pro : les premiers benchmarks laissent entrevoir de gros gains des performances graphiques

L'A19 et l'A19 Pro des iPhone 17 accélèrent largement l'IA et c'est une avancée majeure
Quoiqu'il arrive, cette machine devrait afficher des performances suffisantes pour la majorité des utilisateurs. Dans notre article consacré à cette question, nous estimions qu'un Mac A18 Pro offrirait au moins des performances équivalentes à une puce M1 de 2020.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?
Enfin un successeur pour l'iBook ?
Quoi qu'il en soit, ces puces partagent également les mêmes défauts. Ni l’A18 Pro ni l’A19 Pro ne prennent en charge Thunderbolt. Résultat : les MacBook équipés de ces puces se contenteraient de ports USB-C classiques. Extérieurement, rien ne les distingue, mais les débits seraient limités à 10 Gbit/s. Autre restriction : un seul écran externe serait supporté nativement, même si des adaptateurs DisplayLink devraient permettre d’aller plus loin.

Mais ce n'est pas le type de clientèle visée par cette machine. Outre le prix, Apple semble plus que jamais miser sur la couleur pour s'attirer les faveurs d'une clientèle jeune. Ce MacBook Air pourrait être décliné en argent, bleu, rose ou jaune. Cette machine pourrait être un joli clin d'œil à la première génération d'iBook sortie en 1999.
Bref, entre son tarif inédit et une palette de couleurs qui s’annonce plus vive que jamais, ce MacBook Air pourrait devenir l’ordinateur de référence pour les étudiants… et la nouvelle star des Apple Store
Promo : le MacBook Air M2 16/256 Go à 799 €
Le MacBook Air M2 se retrouve à seulement 799 € à la Fnac et chez Amazon dans sa configuration 13" avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. C'est uniquement pour le modèle noir.

La gamme est passée sur les M3 puis le M4 (comparaison des caractéristiques) mais cette génération reste plus que apte pour des besoins très variés. Le M2 est rapide, l'autonomie est aussi bonne que sur les modèles du moment et ce MacBook Air est aussi agréable d'utilisation (clavier, trackpad…) que les autres.
Les 16 Go de RAM conviendront pour Apple Intelligence, seul le stockage peut être faible en fonction de la manière dont on utilise son portable, si on stocke beaucoup en local plutôt que de dépendre de services dans le nuage. S'il s'agit de remplacer un vieux portable Intel, jetez un œil à l'occupation de son SSD pour estimer ce qui est nécessaire.
Si vous voulez plutôt aller vers la dernière génération, le MacBook Air 13" M4 démarre à 999 € en 16/256 Go.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne
Déjà une mise à jour logicielle pour les nouveaux AirPods Pro 3

iPhone 17 et Air : une mise à jour d'iOS 26 dès la sortie de la boîte

Nvidia et Intel annoncent un partenariat à 5 milliards pour concurrencer AMD
Après l’arrivée de l’État fédéral dans les comptes d’Intel, voilà maintenant Nvidia : le fabricant de GPU et NPU bien connu pour dominer le monde de l’intelligence artificielle annonce investir 5 milliards de dollars dans la firme au logo bleu, et démarre un partenariat à la fois pour les serveurs et les PC grand public.

L’une des grandes forces du concurrent de toujours d’Intel, AMD, est d’avoir il y a maintenant plusieurs années racheté le constructeur de cartes graphiques ATI, créateur des fameuses Radeon. La synergie créée par ce rachat a permis la création entre autres de puces combinées CPU/GPU, dont les célèbres Ryzen adoptées dans les consoles PlayStation 4, 5 et probablement 6, les Xbox One et Series, mais aussi dans certaines voitures pour l’infotainment.
Pour le grand public, concurrencer les Ryzen
Pour contrer cette gamme, Nvidia et Intel annoncent vouloir travailler de concert, afin d’intégrer les GPU de Nvidia avec les CPU d’Intel, le tout sur le même support, comme l’indique Jensen Huang, le CEO de Nvidia à TheVerge :
Nous allons créer un SoC qui fusionne deux processeurs. Il fusionne le CPU x86 d’Intel et le GPU RTX de Nvidia en utilisant NVLink, et il fusionne ces dies pour aboutir essentiellement à un SoC géant, qui permettrait l’éclosion d’une nouvelle catégorie d’ordinateurs portables à GPU intégré, jamais vue auparavant dans le monde. Ce segment entier du marché est vraiment très riche et très vaste, et il est sous-exploité aujourd’hui.
L’idée est intéressante, mais aura une très forte concurrence : AMD ne s’est pas endormie sur ses lauriers, et la nouvelle gamme Ryzen AI Max combine ce qu’AMD sait faire de mieux en CPU et GPU portables et puissants, avec une mémoire partagée allant jusqu’à 128 Go. Le tout permet d’utiliser de grands modèles d’IA sur un laptop léger ou une grosse tablette, selon AMD.
Pour les serveurs, combiner les forces pour contrer la montée d’AMD
L’autre raison de ce partenariat inédit, se trouve du côté des serveurs : AMD gagne de plus en plus de parts de marché dans le domaine, ayant atteint un record de 40 % cet été. Nvidia compte combiner la puissance de calcul de ses cartes H100 et autres monstres massivement parallèles avec les meilleurs CPU d’Intel, le tout relié par le système NVLink de la marque verte.
Ainsi, Intel devrait fabriquer des processeurs x86 sur-mesure intégrant le NVLink, accélérant ainsi les transferts entre CPU et GPU/NPU, et Nvidia en retour deviendrait l’un des plus gros clients d’Intel concernant les puces pour serveurs.
Cependant, chacun garde ses particularités
Toutes ces synergies semblent bien pensées, mais il ne faut pas croire pour autant que chacune de ces entreprises perdra son identité au long terme : Nvidia a annoncé que ce partenariat ne mettra pas un terme à ses avancées dans le domaine des CPU Arm pour les serveurs, MediaTek ayant même laissé entrevoir la possibilité de vendre une version destinée aux stations de travail sur la base des travaux de Nvidia.
De son côté, Intel a assuré qu’ils n’abandonneraient pas leur gamme de cartes graphiques grand public avec leurs GPU Arc, même s’il paraît difficile et peu rentable pour la firme de continuer à développer à fonds perdus des GPU maison quand Nvidia peut fournir des solutions bien plus performantes à côté.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle alliance mérite le plus grand intérêt : si Intel paraissait à l’agonie depuis plusieurs années, l’arrivée inespérée de Nvidia pour venir l’épauler à la fois financièrement et technologiquement pourrait sonner la fin de la récréation pour AMD, et la création d’un nouveau géant du secteur.
Un 14 juillet avec le Président de la République : quand le Vision Pro s’invite aux Journées européennes du patrimoine
Si vous aviez prévu de visiter le Palais de l’Élysée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, une surprise vous attend : un petit stand avec des Vision Pro. L’Élysée s’est en effet rapproché de l’entreprise Immersive Flashback pour réaliser un petit film en VR pensé pour le casque d’Apple. Intitulé « Un 14 juillet avec le Président de la République », il a été filmé lors du défilé militaire de cet été.

Le court-métrage d’environ 7 minutes propose plusieurs plans inédits, dont un dans le bureau du Président ou encore à l’arrière de sa voiture pendant la descente des Champs-Élysées. Il a été capté grâce à des caméras Blackmagic embarquant 2 capteurs 8K optimisée pour le casque d’Apple. Les équipes ont dû faire face à quelques défis techniques, par exemple pour limiter les risques de cinétose sur les plans en mouvement. Aucune version à visionner à la maison n’est prévue dans l’immédiat. Le film reposant sur une app fonctionnelle, une diffusion plus large n’est pas à écarter par la suite.

Un atelier avec plusieurs Vision Pro sera en place ce week-end, au niveau de l’espace d’attente avant d’entrer dans le Palais. Une quinzaine de casques seront disponibles pour une expérience durant environ un quart d’heure (mise en route et film compris). Il sera possible de le voir à partir de mardi prochain juste en face du palais à la Maison Élysée, située au 88 rue du Faubourg Saint-Honoré. Un espace dédié avec plusieurs Vision Pro sera installé dans cet espace mélangeant salon de thé et musée ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.
Valerion illumine le festival de Deauville avec son VisionMaster Max à objectifs interchangeables
JOURNAL D’ORION : "un air de déjà vue "
La Chine interdit à ses géants de la tech les puces Nvidia, et Huawei annonce prendre la relève
Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudrait en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.

Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine
Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.
Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.
Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?
Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :
Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.
Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.
Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.
Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.
Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.
En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.
Mise à jour à 23h30 : en plus de la présentation du nouveau processeur proposé par T-Head le 16 septembre, s'ajoute ce soir la conférence de Huawei. En effet, le constructeur chinois a présenté deux grosses nouveautés concernant les fermes à calcul dédiées à l'intelligence artificielle : les SuperPods et les SuperClusters. Les SuperPods sont divisés en deux gammes, les Atlas 950, composés de 8 192 NPU (Neural Processing Unit) Ascend, et les Atlas 960, qui en comportent 15 488. Selon les calculs de Huawei, l'Atlas 950 a 56,8 fois plus de NPU que le système Nvidia NVL144, nouveau né de la marque, et aurait ainsi 6,7 fois plus de puissance de calcul. La marque se compare même aux prochains NVL576 de Nvidia, et annonce d'avance rester en tête.

Ces SuperPods peuvent ensuite être assemblés en SuperClusters, avec l'Atlas 950 SuperCluster, composé de plus de 500 000 NPU Ascend, et l'Atlas 960 SuperCluster, qui en comporte lui plus d'un million. Ce dernier serait capable d'atteindre les 4 ZFLOPS (Zeta-Flops) en calcul FP4, et permettrait à Huawei de développer des modèles d'IA à plus de 1000 milliards de paramètres.
Huawei ne compte pas s'arrêter là, et annonce que chaque année sortira une nouvelle version de ses NPU, indiquant pouvoir doubler la capacité de calcul à chaque génération. La marque compte ainsi rattraper rapidement le retard sur Nvidia, dans un premier temps en multipliant le nombre de NPU, avant d'augmenter drastiquement leur puissance unitaire chaque année.
Décidément très en forme, Huawei a aussi présenté un serveur « généraliste » destiné à remplacer les habituels serveurs d'Oracle ou d'IBM vus dans les grandes entreprises, avec le Taishan 950 SuperPod. Supportant la virtualisation et les process Stark, Huawei indique une amélioration de 30 % dans les calculs en temps réel et une utilisation 20 % plus efficace de la mémoire en environnement virtualisé. Pour augmenter drastiquement ses performances, Huawei a travaillé sur l'interconnexion de chaque élément, en utilisant un nouveau protocole d'interconnexion maison appelé UnifiedBus. Le patron de la marque promet une latence de seulement 2,1 microsecondes, sur une distance maximum de 200 mètres. De quoi faire des clusters toujours plus grands, pour encore plus de performances : « Le protocole UnifiedBus permet à plus de 10 000 NPU de fonctionner comme une seule machine unifiée ».
Entre T-Head et les annonces de Huawei, la Chine montre qu'elle a fait de l'IA et de la souveraineté nationale au niveau des supercalculateurs l'une de ses priorités absolues. La bataille est lancée, et promet d'être âpre et sans merci.
Une première mise à jour pour les AirPods Pro 3
À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.

Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les corrections apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.
Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.
iOS 26 : prise en main de la gestion des exercices intégrée à l’app Forme
iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, une mise à jour dès la sortie de boîte avant un iOS 26.0.1 pour corriger des soucis de photo
Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.

Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3
Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.
Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.
L’IA Claude refuse d'espionner pour le FBI, la Maison Blanche voit rouge
Le minuscule SSD Lexar pour iPhone (avec ou sans hub) en promo : parfait pour les iPhone 17 Pro !
Apple devrait sortir l'adaptateur secteur 40 W dynamique en Europe, mais sous quelle forme ?
Le nouvel adaptateur secteur 40 W dynamique d'Apple, qui peut fournir 60 W pendant un temps limité, n'est disponible qu'aux États-Unis pour le moment. Mais Apple a indiqué à nos confrères de Numerama qu'il allait être proposé dans nos contrées dans le futur. Reste évidemment une question : sous quelle forme ?

La question peut sembler bizarre, mais elle ne l'est pas. La forme des différentes prises diffère selon les pays, et l'emplacement des broches a un impact direct sur le format des chargeurs d'Apple. Si les modèles de 60 W et plus sont généralement identiques et reprennent un format apparu il y a près de 25 ans avec les PowerBook, ce n'est pas le cas des modèles plus compacts. Dans nos contrées, le modèle de 40 W devrait en pratique probablement reprendre le format du modèle de 35 W, c'est-à-dire une version miniaturisée des variantes de plus grande puissance.


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Comment jumeler une DualSense de PlayStation 5 avec un iPhone et une console en même temps
Sony a pris son temps : après une annonce en juin et une version bêta en juillet, il est enfin possible de jumeler une manette de PlayStation 5, la DualSense, avec deux appareils en même temps. Voici la marche à suivre.

Premier point, le but est ici de relier la manette à plusieurs appareils en Bluetooth. Jusqu'à maintenant, si vous vouliez jouer sur Mac, il fallait la jumeler au Mac. Pour passer sur iPhone, il fallait la jumeler sur l'iPhone et perdre la connexion avec le Mac. Et si votre manette servait aussi avec une PlayStation 5 — ce qui est probablement le cas —, chaque changement nécessitait un réappairage. Après la mise à jour, le passage d'un appareil à un autre est plus simple et ne demande pas de relancer le jumelage.
La première étape va être de mettre à jour la manette. Si vous avez une PlayStation 5, c'est dans Paramètres > Accessoires > Manette (Général). Un menu devrait vous permettre de mettre à jour le firmware. Si vous n'avez pas de console, il est possible de passer par un PC sous Windows ou une machine virtuelle sur un Mac, avec l'application PlayStation Accessories. Pas besoin de Bluetooth côté PC, un simple câble USB-C suffit. Une fois la manette branchée, l'application devrait vous proposer de mettre à jour la manette vers la version A-0630, ce qui prend quelques dizaines de secondes.

Jumeler la manette avec plusieurs appareils
Après avoir supprimé la manette de vos appareils dans les réglages Bluetooth (Réglages > Bluetooth > le petit ⓘ à droite du nom de la manette > Oublier cet appareil), éteignez la manette. Il suffit de presser le bouton PlayStation quelques secondes. Ensuite, il faut choisir l'emplacement de la manette dans la liste, avec quatre possibilités : croix, rond, carré et triangle. Pour jumeler la manette, il faut presser le bouton PlayStation et un des quatre boutons d'action simultanément.
La manette va clignoter, et elle devrait être détectable par votre appareil (iPhone, iPad, Mac, console, PC, etc.). Une fois la manette jumelée, pensez à tester la manette avec un jeu, puis éteignez-là. Vous pouvez lui donner le nom du bouton choisi, pour simplifier les choses.

Pour un second appareil, il suffit d'effectuer la même manipulation, mais avec un autre des quatre boutons.
Changer d'appareil facilement
C'est la grosse nouveauté : plutôt que de devoir recommencer l'appairage en changeant d'appareil, il suffit d'éteindre la manette (en pressant le bouton PlayStation quelques secondes, encore) et de presser la combinaison de touche choisie. Si votre Mac est la croix, il suffit de l'allumer en pressant PlayStation et croix, et la manette se connectera automatiquement au Mac. Si vous voulez rester sur le même appareil, rien ne change : il suffit d'allumer la manette avec le bouton PlayStation.

Si vous avez plusieurs appareils Apple, il est possible de définir plus facilement une couleur pour la manette depuis la sortie de macOS Tahoe ou iOS 26.

macOS Tahoe change plus facilement la couleur des LED des manettes de PlayStation