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JOURNAL D’ORION : "un air de déjà vue "
La Chine interdit à ses géants de la tech les puces Nvidia, et Huawei annonce prendre la relève
Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudraient en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.

Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine
Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.
Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.
Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?
Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :
Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.
Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.
Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.
Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.
Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.
En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.
Mise à jour à 23h30 : en plus de la présentation du nouveau processeur proposé par T-Head le 16 septembre, s'ajoute ce soir la conférence de Huawei. En effet, le constructeur chinois a présenté deux grosses nouveautés concernant les fermes à calcul dédiées à l'intelligence artificielle : les SuperPods et les SuperClusters. Les SuperPods sont divisés en deux gammes, les Atlas 950, composés de 8 192 NPU (Neural Processing Unit) Ascend, et les Atlas 960, qui en comportent 15 488. Selon les calculs de Huawei, l'Atlas 950 a 56,8 fois plus de NPU que le système Nvidia NVL144, nouveau né de la marque, et aurait ainsi 6,7 fois plus de puissance de calcul. La marque se compare même aux prochains NVL576 de Nvidia, et annonce d'avance rester en tête.

Ces SuperPods peuvent ensuite être assemblés en SuperClusters, avec l'Atlas 950 SuperCluster, composé de plus de 500 000 NPU Ascend, et l'Atlas 960 SuperCluster, qui en comporte lui plus d'un million. Ce dernier serait capable d'atteindre les 4 ZFLOPS (Zeta-Flops) en calcul FP4, et permettrait à Huawei de développer des modèles d'IA à plus de 1000 milliards de paramètres.
Huawei ne compte pas s'arrêter là, et annonce que chaque année sortira une nouvelle version de ses NPU, indiquant pouvoir doubler la capacité de calcul à chaque génération. La marque compte ainsi rattraper rapidement le retard sur Nvidia, dans un premier temps en multipliant le nombre de NPU, avant d'augmenter drastiquement leur puissance unitaire chaque année.
Décidément très en forme, Huawei a aussi présenté un serveur « généraliste » destiné à remplacer les habituels serveurs d'Oracle ou d'IBM vus dans les grandes entreprises, avec le Taishan 950 SuperPod. Supportant la virtualisation et les process Stark, Huawei indique une amélioration de 30 % dans les calculs en temps réel et une utilisation 20 % plus efficace de la mémoire en environnement virtualisé. Pour augmenter drastiquement ses performances, Huawei a travaillé sur l'interconnexion de chaque élément, en utilisant un nouveau protocole d'interconnexion maison appelé UnifiedBus. Le patron de la marque promet une latence de seulement 2,1 microsecondes, sur une distance maximum de 200 mètres. De quoi faire des clusters toujours plus grands, pour encore plus de performances : « Le protocole UnifiedBus permet à plus de 10 000 NPU de fonctionner comme une seule machine unifiée ».
Entre T-Head et les annonces de Huawei, la Chine montre qu'elle a fait de l'IA et de la souveraineté nationale au niveau des supercalculateurs l'une de ses priorités absolues. La bataille est lancée, et promet d'être âpre et sans merci.
Une première mise à jour pour les AirPods Pro 3
À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.

Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les corrections apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.
Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.
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iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, une mise à jour dès la sortie de boîte avant un iOS 26.0.1 pour corriger des soucis de photo
Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.

Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.

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Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.
Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.
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Apple devrait sortir l'adaptateur secteur 40 W dynamique en Europe, mais sous quelle forme ?
Le nouvel adaptateur secteur 40 W dynamique d'Apple, qui peut fournir 60 W pendant un temps limité, n'est disponible qu'aux États-Unis pour le moment. Mais Apple a indiqué à nos confrères de Numerama qu'il allait être proposé dans nos contrées dans le futur. Reste évidemment une question : sous quelle forme ?

La question peut sembler bizarre, mais elle ne l'est pas. La forme des différentes prises diffère selon les pays, et l'emplacement des broches a un impact direct sur le format des chargeurs d'Apple. Si les modèles de 60 W et plus sont généralement identiques et reprennent un format apparu il y a près de 25 ans avec les PowerBook, ce n'est pas le cas des modèles plus compacts. Dans nos contrées, le modèle de 40 W devrait en pratique probablement reprendre le format du modèle de 35 W, c'est-à-dire une version miniaturisée des variantes de plus grande puissance.


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Comment jumeler une DualSense de PlayStation 5 avec un iPhone et une console en même temps
Sony a pris son temps : après une annonce en juin et une version bêta en juillet, il est enfin possible de jumeler une manette de PlayStation 5, la DualSense, avec deux appareils en même temps. Voici la marche à suivre.

Premier point, le but est ici de relier la manette à plusieurs appareils en Bluetooth. Jusqu'à maintenant, si vous vouliez jouer sur Mac, il fallait la jumeler au Mac. Pour passer sur iPhone, il fallait la jumeler sur l'iPhone et perdre la connexion avec le Mac. Et si votre manette servait aussi avec une PlayStation 5 — ce qui est probablement le cas —, chaque changement nécessitait un réappairage. Après la mise à jour, le passage d'un appareil à un autre est plus simple et ne demande pas de relancer le jumelage.
La première étape va être de mettre à jour la manette. Si vous avez une PlayStation 5, c'est dans Paramètres > Accessoires > Manette (Général). Un menu devrait vous permettre de mettre à jour le firmware. Si vous n'avez pas de console, il est possible de passer par un PC sous Windows ou une machine virtuelle sur un Mac, avec l'application PlayStation Accessories. Pas besoin de Bluetooth côté PC, un simple câble USB-C suffit. Une fois la manette branchée, l'application devrait vous proposer de mettre à jour la manette vers la version A-0630, ce qui prend quelques dizaines de secondes.

Jumeler la manette avec plusieurs appareils
Après avoir supprimé la manette de vos appareils dans les réglages Bluetooth (Réglages > Bluetooth > le petit ⓘ à droite du nom de la manette > Oublier cet appareil), éteignez la manette. Il suffit de presser le bouton PlayStation quelques secondes. Ensuite, il faut choisir l'emplacement de la manette dans la liste, avec quatre possibilités : croix, rond, carré et triangle. Pour jumeler la manette, il faut presser le bouton PlayStation et un des quatre boutons d'action simultanément.
La manette va clignoter, et elle devrait être détectable par votre appareil (iPhone, iPad, Mac, console, PC, etc.). Une fois la manette jumelée, pensez à tester la manette avec un jeu, puis éteignez-là. Vous pouvez lui donner le nom du bouton choisi, pour simplifier les choses.

Pour un second appareil, il suffit d'effectuer la même manipulation, mais avec un autre des quatre boutons.
Changer d'appareil facilement
C'est la grosse nouveauté : plutôt que de devoir recommencer l'appairage en changeant d'appareil, il suffit d'éteindre la manette (en pressant le bouton PlayStation quelques secondes, encore) et de presser la combinaison de touche choisie. Si votre Mac est la croix, il suffit de l'allumer en pressant PlayStation et croix, et la manette se connectera automatiquement au Mac. Si vous voulez rester sur le même appareil, rien ne change : il suffit d'allumer la manette avec le bouton PlayStation.

Si vous avez plusieurs appareils Apple, il est possible de définir plus facilement une couleur pour la manette depuis la sortie de macOS Tahoe ou iOS 26.

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Ubiquiti présente toute une gamme de NAS, dont un petit UNAS 2 qui rappelle fort la Time Capsule
Moins d’un an après son premier NAS, Ubiquiti agrandit sa gamme de stockage réseau en annonçant pas moins de quatre nouveaux produits. Le spécialiste des équipements réseau s’adresse autant aux entreprises et professionnels avec deux modèles haut de gamme et pensés pour répondre aux besoins les plus exigeants, qu’aux particuliers avec deux modèles entrée de gamme. Dont un UNAS 2 vendu 214,8 € TTC qui rappelle fortement feue la Time Capsule dernière génération.
Comme l’ancien produit d’Apple, Ubiquiti a opté pour un rectangle aux coins arrondis de polycarbonate blanc (ou noir). Toutefois, il s’agit bien ici exclusivement d’un NAS, il n’est pas question de borne Wi-Fi ou de routeur réseau. Le fabricant a simplifié au maximum la connectique avec un seul connecteur Ethernet 2,5G qui sert autant à relier l’appareil au réseau local qu’à l’alimenter, grâce au standard PoE++. Comme il n’est pas si fréquent, l’UNAS 2 est fort heureusement fourni avec un adapteur qui pourra fournir jusqu’à 60 W. Une prise USB-C est aussi de la partie, pour ajouter un stockage externe au NAS.
Le PoE++ devrait suffire à alimenter les deux disques durs 3,5 pouces que l’on peut insérer dedans pour le stockage, avec là encore une configuration ultra minimale, puisque la seule option est du RAID 1. Concrètement, toutes les données seront dupliquées sur chaque disque dur, ce qui veut dire que vous n’aurez pas plus de stockage qu’un seul élément à la fois. Il faut quand même souligner que la seule autre option serait du RAID 0, qui est aussi la moins sûre et pas forcément recommandable pour un NAS. Il n’est pas non plus possible de toucher aux disques durs à la volée, il faudra éteindre l’appareil pour cela. Les débits s’annoncent modestes et Ubiquiti prévient qu’il n’y a pas de chiffrement des données, sa puce ARM est trop légère pour ça. Pour tous ces besoins plus avancés, Ubiquiti renvoie vers sa gamme professionnelle.
Si deux disques durs ne suffisent pas, l’UNAS 4 sera vendu 408 € et comme son nom le suggère, il intègre quatre baies. Il ajoute deux emplacements pour des SSD NVMe qui feront office de cache pour accélérer les opérations. Toujours un seul port Ethernet 2.5G, cette fois avec du PoE+++ qui peut fournir jusqu’à 90 W (un adaptateur sera également fourni). On n’a pas les détails techniques, mais on suppose que davantage d’options seront proposées pour la configuration RAID et il semble que l’on pourra retirer un disque dur sans tout éteindre. Un espace sur le dessus fera aussi office de poignée, pour le transporter plus facilement.

Les UNAS Pro 4 (539 €) et UNAS Pro 8 (863 €) entrent dans une toute autre dimension. Cette fois, on passe sur un format rack, respectivement 1U et 2U, ce qui est parfait si vous avez une baie de brassage. L’alimentation est désormais redondante pour éviter les pannes et il y a trois connexions 10G, dont deux SFP+. Ils intègrent quatre ou huit emplacements pour disques durs, ainsi que deux SSD pour le cache et ils devraient ainsi être nettement plus rapides. Entre les deux extrêmes, l’UNAS Pro sorti l’an dernier est toujours vendu 550 € et il en fait déjà beaucoup, surtout si vous avez besoin de plein de stockage grâce à ses sept emplacements.
Quel que soit le matériel choisi, tous ces produits s’intègrent à l’écosystème UniFi, c’est tout l’intérêt de la gamme conçue par Ubiquiti. Tout passe par l’app UniFi Drive, qui propose de nombreuses fonctionnalités toutes centrées sur le stockage, dont la possibilité d’activer la sauvegarde Time Machine pour les Mac. Attention en revanche, ces NAS n’essaient pas de tout faire comme ceux de Synology : impossible d’installer des apps ou Docker, on se concentre sur le stockage de données avec les fonctions habituelles de gestion d’utilisateurs et de partage. La dernière version apporte un réglage pour les ventilateurs, ce qui permet d’optimiser le refroidissement ou au contraire de réduire la gêne auditive.

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public
L’UNAS 2 est disponible dès maintenant, l’UNAS 4 le sera prochainement. L’UNAS Pro 8 est prévu en octobre et l’UNAS Pro 4 sortira d’ici la fin de l’année. Les prix affichés en gros sont hors taxe sur la boutique du fabricant et il faut prévoir des frais de port en plus.
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Sony va raboter 175 Go du SSD de la PlayStation 5 sans baisser ses prix
Il n’y a pas de petites économies. Sony s'apprête à lancer une révision de sa PS5 Digital Edition, baptisée « PS5 châssis série E ». Elle sera vendue au même prix que l’ancienne, avec un petit changement : son stockage interne va passer de 1 To à 825 Go. Une diminution de 17,5 % de l’espace libre sans réelle justification alors que la console est sortie en 2020.

La machine a eu droit à plusieurs révisions depuis son lancement, avec de petites améliorations comme l’arrivée d’un modèle « Slim » en 2023. Légèrement plus fin, celui-ci faisait passer le SSD de 835 Go de la version de lancement à 1 To. Sony revient donc sur ses pas avec cette déclinaison 2025. La différence d’environ 200 Go entre les deux n'est pas négligeable : c’est le poids de deux gros jeux. En comparaison, le dernier Call of Duty dépasse les 200 Go.
Sony n’a pas confirmé ce changement, repéré par TomsHardware sur les images de présentation des revendeurs. L'entreprise cherche sans doute à optimiser ses coûts de production sans passer par une nouvelle augmentation des prix. L’ancienne version à 1 To est toujours en vente sur Amazon, mais la fiche de sa remplaçante est déjà en ligne et ne devrait pas tarder de la remplacer. Ne traînez donc pas si vous aviez prévu un achat, par exemple pour le futur GTA VI. Ce changement ne touche que la version numérique de la console, et pas la version à lecteur CD.
La PlayStation 5 déjà vu son tarif revu à la hausse en avril dernier, passant de 449 € à 499 €. La console ne coûtait que 400 € à son lancement, et a donc augmenté de 100 € en moins de 5 ans. C’est quelque chose d’inédit dans l’histoire des consoles, le prix des machines ayant habituellement tendance à baisser au fil de l’eau.
Un premier démontage du chargeur 40 W dynamique d'Apple
Apple, en même temps que les iPhone Air, 17 et 17 Pro, a lancé un nouveau chargeur aux États-Unis. C'est un chargeur de 40 W, mais capable de fournir 60 W pendant une courte période, ce qui permet de charger un peu plus rapidement dans certains cas. En attendant une sortie en Europe1, les spécialistes de Charger Lab ont analysé ce modèle.
Premièrement, un point est bien confirmé : la possibilité d'atteindre 60 W est limitée dans le temps. Quelques tests donnaient un peu moins de 20 minutes, Charger Lab a atteint 22 minutes avant qu'il ne redescende à 40 W. Deuxièmement, ce chargeur est compact et léger : il mesure 46 x 46 x 28 mm dans sa version nord-américaine, pour 80 grammes. C'est par exemple moins que le 35 W doté de deux ports USB-C, qui mesure 49 x 49 x 28 mm pour 104 grammes. Attention, le format n'est pas directement comparable avec une éventuelle version européenne : pour des raisons pratiques liées au positionnement des broches dans les différents formats, notre variante sera probablement différente physiquement.


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Le choix d'une puissance de 40 W avec la possibilité de monter à 60 W temporairement plutôt que d'aller vers un modèle avec une puissance de 60 W directement est probablement lié à cet avantage de taille : limiter la puissance permet de proposer un modèle très compact. Le chargeur, par défaut, peut travailler avec une tension de 5 V (3 A, 15 W), 9 V (3 A, 27 W), 15 V (2,67 A, 40 W) ou 20 V (2 A, 40 W). Les appareils qui se limitent à une tension de 9 V ne pourront donc pas profiter des 40 W. Mais avec un Mac portable, par exemple, la puissance de 60 W est bien accessible.

Le démontage en règle montre comme souvent chez Apple une conception soignée, extrêmement dense, avec de nombreux composants. Il y a notamment un capteur de température qui va être employé pour limiter automatiquement la puissance en cas de surchauffe. En attendant un test complet de Charger Lab, il est possible de voir ce chargeur de deux manières. La première, c'est de considérer que c'est un chargeur compact de 40 W qui peut atteindre 60 W, un bonus appréciable. La seconde, c'est que c'est un chargeur bridé et qu'un modèle capable de fournir 60 W en permanence aurait été un meilleur choix, quitte à ce qu'il soit plus imposant. Mais quelle que soit votre opinion, le chargeur semble bien conçu et sécurisé au premier abord.


Apple lance un chargeur USB-C de 40 W capable de monter à 60 W... mais pas en Europe
Tim Cook, invité privilégié à la visite d'État de Trump au Royaume-Uni

Donald Trump a emmené avec lui, à Londres pour une visite d'État, quelques grands patrons américains, dont Tim Cook. Le président a été reçu par la famille royale et un grand dîner a réuni hier soir au château de Windsor la délégation américaine, leurs hôtes britanniques ainsi que des invités.
Tim Cook est arrivé en accompagnant Tiffany Trump, l'une des filles du président, tandis que l'époux de celle-ci escortait la princesse de Galles. Toujours flanqué de Tiffany Trump, le patron d'Apple a été installé à une place du président américain et du roi Charles III (lire aussi Tim Cook a invité le roi Charles III pour une visite du siège anglais d’Apple et Charles III dévoilera sa playlist sur Apple Music).

Tim Cook n'était pas le seul représentant de son secteur d'activité, il y avait à la table du St Georges Hall ses homologues Marc Benioff (SalesForce), Sam Altman (OpenAI) ou bien encore Jensen Huang (Nvidia). Apple, contrairement à d'autres entreprises américaines venues à cette occasion, n'a pas fait d'annonce sur de nouveaux investissements au Royaume-Uni.

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Nothing Ear 3 : parle à ma main
Que dire des écouteurs Nothing Ear 3, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Nothing Ear 2 et semblent sortir du même moule que les Nothing Ear ? Que leurs trois microphones directionnels sont maintenant soutenus par une membrane à conduction osseuse pour affiner la captation de la voix avec les vibrations de la mâchoire et du canal auditif. Ou que leur autonomie atteint maintenant dix heures sans réduction active de bruit. Ou alors que Nothing veut sérieusement que vous parliez… au boitier des écouteurs.

Ce n’est pas une blague digne de Michaël Youn. Le boitier des Nothing Ear 3 comporte un bouton Talk, qui active le Super Mic, un « système révolutionnaire à double microphone » qui « isole votre voix et réduit les bruits environnants jusqu’à 95 dB ». Même si les trois microphones et la membrane à conduction osseuse sont mis à contribution pour capter les bruits ambiants pendant les appels, la tige des écouteurs sera toujours plus éloignée de votre bouche que le boitier, qui sert ainsi de microphone déporté.
Les utilisateurs de Nothing OS, le système Android installé sur les téléphones Nothing et CMF, pourront aussi maintenir le bouton Talk pour ouvrir l’application de prise de notes Essential Space. (Sur iOS et Android, cette pression longue déclenche l’assistant vocal.) Nothing aurait pu en profiter pour améliorer l’autonomie du boitier, mais elle reste malheureusement inférieure à 24 heures avec la réduction de bruit, un chiffre franchement médiocre désormais.
Les écouteurs Ear 3 peuvent pourtant se prévaloir d’une fiche technique intrigante. Leur puce Bluetooth 5.4 prend en charge le codec de haute qualité LDAC et la connexion multipoint, leurs tiges intègrent des capteurs de pression pour contrôler la lecture et le volume, et leur construction assure un indice de protection IP54. Les Nothing Ear 3 sont disponibles en noir et blanc au prix de 179 €.
Apple Watch : la nouvelle collection de bracelets est là (et les anciens baissent de prix)
Quand Apple dévoile ses nouveautés par milliers (ou presque), il y a deux façons de réagir : craquer… ou résister, en trouvant de petites astuces pour donner à son ancien appareil un parfum de nouveauté. On ne va pas se mentir : vous n’allez pas transformer votre iPhone en iPhone 17 Pro d’un coup de baguette magique. Enfin, certains ont essayé et plutôt bien réussi, mais il faut être sacrément bricoleur pour ça.
Phone vendors are now converting iPhone 12 to iPhone 17 pro max. pic.twitter.com/XEC7oo4vTC
— (@AsakyGRN) September 15, 2025
Pour les AirPods Pro, c'est assez simple. Les progrès en matière de réduction de bruit sont en grande partie liés aux nouveaux embouts. Au lieu de dépenser 249 € dans une paire d'écouteurs certes très sympa, la solution radin-malin consiste à faire l'acquisition d'embouts à mémoire de forme. C'est environ dix fois moins cher et la différence est spectaculaire !

AirPods Pro 3 : pourquoi le test des embouts n’est pas à prendre à la légère
Les nouveaux bracelets pour Apple Watch Ultra
En ce qui concerne l'Apple Watch, la solution est plus simple. Elle consiste à acheter de nouveaux bracelets. Parmi les nouveaux modèles présentés, il y a le Trail Loop en bleu pour les possesseurs d'Apple Watch Ultra qui est assez séduisant. Le bracelet est proposé au prix de 99 €. Ce n’est pas donné, mais c'est moins cher que le prix d'une Apple Watch Ultra 3. Notez bien qu'Apple propose à l'utilisateur de choisir la couleur de la fiction pour correspondre à la couleur du boitier. D'autres coloris sont disponibles : noir charbon et vert / vert fluo.

Apple a continué également à décliner les couleurs pour son bracelet Alpine Loop. Apple propose notamment une version Terracotta qui semble assez bien rendre. Ceux qui préfèrent la sobriété se tourneront peut-être davantage vers le modèle bleu clair ou noir.

On trouve également des bracelets Océan dans de nouvelles couleurs : bleu maritime et vert fluo.
Les nouveaux bracelets pour Apple Watch
Si l'été est bientôt derrière nous, Apple cherche à le prolonger quelque peu avec ce bracelet jaune fluo. Prix : 49 €. Les autres nouvelles couleurs, bleu maritime et brume violette, sont plus sages.

Très populaires, les bracelets Boucle Sport sont également déclinés en brume violette et en bleu maritime. Dans le même genre, les bracelets Nike ont également été revus. La virgule reste présente sur les boitiers avec l'inscription Run en plein milieu, histoire de vous rappeler que vous devez courir.

Les anciens bracelets en promo
Enfin, c'est aussi l'occasion de faire quelques affaires sur d'anciens bracelets. Voici quelques promotions :
- Le bracelet Ocean Bleu Glacier est proposé à 38 € au lieu de 49 € en talle extra large
- Le bracelet Sport 40 mm gris minéral à 32 € au lieu de 49 €
- Le bracelet Black Unity en taille S/M 40 mm est proposé à 34 € au lieu de 49 €
- Le bracelet sport Pride Edition 41 M/L mm est proposé à 43,44 € au lieu de 49 €
- Le bracelet boucle moderne Chartreuse 42 mm large à 104,37 € au lieu de 149 €
- Le bracelet Alpine Loop Fauve large à 82 € au lieu de 99 €
- Le bracelet Milanais noir small à 155 € au lieu de 199 €
- Le bracelet Milanais naturel 49 mm à 173 € au lieu de 199 €
Les bracelets à maillons font aussi l'objet de nombreuses promotions :
- Ardoise 42 mm : 268,20 € au lieu de 349 €
- Ardoise 46 mm : 268,20 € au lieu de 349 €
- Naturel 42 mm : 268 € au lieu de 349 €
- Naturel 46 mm : 268,20 € au lieu de 349 €
- Or 42 mm : 271 € au lieu de 349 €
- Or 46 mm : 268 € au lieu de 349 €
Les nouveaux iPhone 17, 17 Pro et Air testés par deux photographes
