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Avec 1,4 million de signatures la pétition Stop Killing Games entre dans le champ d’action de l’Union européenne
La disparition des jeux vidéo d’une bibliothèque numérique, ou tout simplement parce que les serveurs ferment, est une chose tragique. Aussi tragique soit-elle, aussi bien pour les joueurs que pour l’aspect historique, elle est aussi une preuve que les jeux ne nous appartiennent pas malgré leur achat. Pour éviter de voir disparaitre des icônes, la pétition Stop Killing Games est arrivée et vient d’atteindre les 1,4 million de signatures. Au grand dam de certains studios de jeux vidéo.
En seulement dix jours, la pétition StopKillingGames a réussi à atteindre plus de 1,4 million de signatures, signifiant qu’il y a suffisamment de signatures pour que la pétition soit légitime aux yeux de la Commission européenne citoyenne. Le but de cette pétition est d’imposer aux éditeurs de laisser les jeux vidéo dans un état fonctionnel, permettant à quiconque de pouvoir continuer à y jouer en hors ligne. L’idée étant d’empêcher les studios de bloquer, à distance, des jeux vidéo comme cela fut le cas pour The Crew. Celle-ci ne vise pas à acquérir la propriété intellectuelle du jeu, pas plus qu’elle ne s’attend à ce que l’éditeur consacre de nouvelles ressources aux titres visés, mais que ceux-ci puissent encore être jouables.
Même s’il a été confirmé que certaines signatures étaient invalides, il n’en reste que le palier à atteindre pour une approbation de lecture était de 1 400 000 de signatures sur les 1 404 078 déjà récoltées.
Malgré le fait que l’initiative soit louable, les éditeurs semblent peu enclins à vouloir faire des concessions aux joueurs, comme c’est le cas avec la prise de position publique d’Ubisoft. Yves Guillemot, qui, pour rappel, a nommé son fils et son cousin à la tête de la nouvelle entreprise d’Ubisoft, a réagi à cette montée en puissance de l’initiative lors d’une assemblée avec les actionnaires. Précisant qu’Ubisoft fournira de nombreux services pour garantir qu’un jeu reste accessible et jouable 24 heures sur 24, Yves Guillemot ne fut pas tendre alors qu’un actionnaire insistait sur le fait que les joueurs ne souhaitent plus voir l’arrêt net d’un titre. Ainsi, il se pourrait que des informations sur le jeu et sur la durée pendant laquelle il pourra être jouable soient ajoutées prochainement. De même, une proposition fut réalisée dans laquelle les joueurs, pour un euro symbolique, peuvent passer à l’épisode suivant d’un titre. Cette option reviendrait alors à enterrer définitivement l’ancien volet d’une série.
Avec un tel message, Ubisoft ne semble pas avoir réellement compris le but de la pétition visant à préserver les jeux dans le temps. Reste à savoir si la pétition arrivera bien aux oreilles de la commission et quel sera le résultat.
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