Le Parlement géorgien a adopté, le 11 décembre, de nouvelles mesures drastiques pour empêcher la tenue de manifestations pro-européennes. Selon la loi, adoptée en moins de 48 heures, toute manifestation non déclarée cinq jours à l’avance sera jugée illégale et passible de 20 jours de prison. Tout refus d'obtempérer avec la police est aussi passible de 15 jours en détention provisoire. En Géorgie, où le régime autoritaire se consolide, tout est fait pour mettre fin aux revendications européennes.
Le Parlement géorgien a adopté, le 11 décembre, de nouvelles mesures drastiques pour empêcher la tenue de manifestations pro-européennes. Selon la loi, adoptée en moins de 48 heures, toute manifestation non déclarée cinq jours à l’avance sera jugée illégale et passible de 20 jours de prison. Tout refus d'obtempérer avec la police est aussi passible de 15 jours en détention provisoire. En Géorgie, où le régime autoritaire se consolide, tout est fait pour mettre fin aux revendications européennes.
Une proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise mercredi au président américain, Donald Trump, a annoncé ce jeudi le chancelier allemand Friedrich Merz lors d'une conférence de presse avec le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.
Les discussions autour d’un plan de sortie du conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuivent tous azimuts. Le chancelier allemand Merz recevait ce matin à Berlin le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte. Friedrich Merz a évoqué de nouvelles propositions de Kiev sur des concessions territoriales de l’Ukraine.
Ce 11 décembre, Matteo Salvini comparait devant la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire du blocage en mer, durant près de trois semaines, du navire de l’ONG espagnole Open Arms avec 147 migrants à bord. L'affaire remonte à l’été 2019, époque où le chef de la Ligue d’extrême droite italienne était ministre de l’Intérieur.
Pour la première fois depuis douze ans, les deux grandes centrales syndicales sont mobilisées pour faire barrage au projet de réforme de la loi du travail du gouvernement de droite. Un projet qui traduit un grave recul des droits des travailleurs, estiment les syndicats. Santé, éducation, transports sont les secteurs les plus affectés.
Pour la première fois depuis douze ans, les deux grandes centrales syndicales sont mobilisées pour faire barrage au projet de réforme de la loi du travail du gouvernement de droite. Un projet qui traduit un grave recul des droits des travailleurs, estiment les syndicats. Santé, éducation, transports sont les secteurs les plus affectés.
Les liens entre l’administration Trump, et au-delà le mouvement MAGA d’un côté, et l’extrême-droite européenne de l’autre se renforcent. Le parti d'extrême droite allemand AfD, qui salue le récent document de Donald Trump anticipant un « effacement civilisationnel » de l'Europe, a annoncé mercredi une visite aux États-Unis d'une vingtaine de parlementaires pour rencontrer des membres du Parti républicain.
Les liens entre l’administration Trump, et au-delà le mouvement MAGA d’un côté, et l’extrême-droite européenne de l’autre se renforcent. Le parti d'extrême droite allemand AfD, qui salue le récent document de Donald Trump anticipant un « effacement civilisationnel » de l'Europe, a annoncé mercredi une visite aux États-Unis d'une vingtaine de parlementaires pour rencontrer des membres du Parti républicain.
En mars 2025, le Premier ministre d’extrême droite Viktor Orban faisait voter une loi liberticide par son parti. Une loi qui sanctionnait les rassemblements faisant la promotion des thèmes LGBTQ+ et qui interdisait donc la Marche des fiertés. Bravant l’interdiction, plus de 350 000 personnes ont participé à la Pride de Budapest le 28 juin dernier, un record d'affluence en 30 ans de Pride magyare. La police hongroise a menacé de poursuites le principal organisateur, le maire de la capitale, un opposant à Viktor Orban. Mais sans mettre ses menaces à exécution. En revanche, elle s’en prend à l’organisateur d’une autre Marche des fiertés organisée au sud de la Hongrie, le 4 octobre dernier. Il s’agit d’un jeune enseignant. Il risque des poursuites pénales.
En mars 2025, le Premier ministre d’extrême droite Viktor Orban faisait voter une loi liberticide par son parti. Une loi qui sanctionnait les rassemblements faisant la promotion des thèmes LGBTQ+ et qui interdisait donc la Marche des fiertés. Bravant l’interdiction, plus de 350 000 personnes ont participé à la Pride de Budapest le 28 juin dernier, un record d'affluence en 30 ans de Pride magyare. La police hongroise a menacé de poursuites le principal organisateur, le maire de la capitale, un opposant à Viktor Orban. Mais sans mettre ses menaces à exécution. En revanche, elle s’en prend à l’organisateur d’une autre Marche des fiertés organisée au sud de la Hongrie, le 4 octobre dernier. Il s’agit d’un jeune enseignant. Il risque des poursuites pénales.
Alors que l’issue de la guerre apparaît toujours incertaine en Ukraine, les Européens veulent être prêts à y faire face si elle venait à s’inviter sur leur territoire. Avec en tête de cortège la Pologne, qui investit désormais près de 5% de son PIB dans les dépenses de Défense. Le pays renouvelle son arsenal vieillissant et s’apprête à échanger ses derniers MiG-29, avions de fabrication soviétiques, contre des drones ukrainiens.
Face à la baisse des dons, face aux attaques mêmes des donateurs traditionnels, comme les États-Unis, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme tire un bilan inquiétant de l’année écoulée. Parce qu’au-delà des suppressions de postes qui touchent toute l’ONU, la crise budgétaire empêche ses enquêteurs de faire leur travail, à savoir documenter les crimes internationaux.
Alors que Volodymyr Zelensky est sous pression de l’administration américaine pour qu’il accepte le plus vite possible un accord de paix avec la Russie, l'institut de recherche allemand Kiel Institute prévient que l’aide militaire à l'Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau cette année. Selon l’institut de recherche allemand, les Européens, qui fournissent désormais l'essentiel de cette aide, ne parviennent plus à compenser l'arrêt de l'aide américaine.
Mercredi 10 décembre, le Kremlin a salué les dernières déclarations de Donald Trump qui a notamment soutenu, dans un entretien au site Politico, que la Russie avait « toujours eu » l'avantage militaire sur le front en Ukraine. Le président américain y affirmait aussi que les dirigeants politiques européens étaient affaiblis par le « politiquement correct », et que certains étaient « vraiment stupides ». Les Européens choisissent de s’abstenir de commentaire.
Volodymyr Zelensky veut remettre à Washington une nouvelle version de plan de paix, écrit avec les Européens, version dont on ne sait pas grand-chose. L'autre point abordé par le président ukrainien, en déplacement en Italie, sont les élections dans son pays : Volodymyr Zelensky a répondu à Donald Trump qui l'a accusé de se servir de la guerre pour ne pas organiser une nouvelle élection présidentielle.
Près de 30 ans après la fin de la guerre civile en Irlande du Nord entre républicains irlandais et loyalistes britanniques, des enquêteurs britanniques réclament l’autorisation d’identifier nommément l’un des plus grands traîtres de l’IRA. L’agent Stakeknife, espion au profit des services britanniques, a infiltré l’Armée républicaine irlandaise et ordonné de multiples enlèvements, meurtres et autres exactions. Un rapport pointe aujourd’hui la responsabilité des services de renseignement.
Suite de la tournée de Volodymyr Zelensky en Europe, afin d'obtenir des soutiens face au plan de paix américain. Après Londres et Bruxelles lundi, le président ukrainien était à Rome ce mardi 9 décembre. Le président ukrainien a notamment rencontré le pape Léon XIV et la Première ministre Giorgia Meloni.
En République tchèque, le milliardaire Andrej Babis, victorieux aux législatives d'octobre, a été nommé Premier ministre ce matin, après avoir déjà dirigé le gouvernement entre 2017 et 2021. Avec la Hongrie et la Slovaquie, le risque d'un « front populiste » en Europe centrale inquiète.
À Vilnius, une importante manifestation a réuni 10 000 personnes, ce mardi 9 décembre, pour défendre l’audiovisuel public. Les manifestants demandent le retrait d’une proposition de loi qui simplifierait le limogeage du directeur de la radio-télévision publique LRT. Cela fait craindre une politisation du conseil d’administration du média, dénoncée par le Conseil de l’Europe ou Reporters sans frontières.
Les pays de l'Union européenne (UE) ont validé, lundi 8 décembre, un net durcissement de la politique migratoire du continent, ouvrant notamment la voie à l'envoi de migrants dans des centres situés hors de ses frontières. Ce tour de vis est défendu par l'immense majorité des 27 États membres, sous pression de la droite et de l'extrême droite. Ces mesures doivent également être approuvées par le Parlement européen.
Volodymyr Zelensky a été accueilli, lundi 8 décembre, au Royaume-Uni par le Premier ministre Keir Starmer, ainsi que le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. L'occasion pour le président ukrainien de faire le point avec ses alliés sur la situation de la guerre avec la Russie et le plan de paix proposé par les États-Unis, très favorable au Kremlin. Les quatre responsables politiques ont détaillé leurs attentes et rappelé leur soutien à Kiev.
Ce lundi 8 décembre, la Commission européenne a dénoncé les « déclarations complètement folles » d'Elon Musk après les attaques du patron de xAI, maison mère de X, qui a estimé que l'UE devrait être « abolie ».
Plusieurs membres de la Coalition des volontaires vont se retrouver ce lundi 8 décembre à Londres pour une réunion consacrée aux discussions en cours entre Washington, Moscou et Kiev pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz sont attendus dans la capitale britannique à l’invitation du Premier ministre Keir Starmer. Ils seront ensuite rejoints par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.