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Reçu aujourd’hui — 3 décembre 2025

Lepton - Valve veut faire tourner vos jeux Android sous Linux et c'est pas con

Par :Korben
3 décembre 2025 à 14:59

Vous vous rappelez de Proton , cette couche de compatibilité magique qui permet de jouer à des jeux Windows sur Linux ?

Hé bien Valve récidive avec Lepton, qui fait exactement la même chose… mais pour Android. Et devinez quoi, c’est basé sur Waydroid , ce projet open source qui permet de faire tourner Android dans un conteneur Linux.

L’idée derrière tout ça, c’est le Steam Frame , le fameux casque VR que Valve va sortir début 2026 et contrairement au Steam Deck qui utilise un processeur AMD x86, ce bidule tourne avec un Snapdragon 8 Gen 3 et 16 Go de RAM. Oui vous l’aurez compris, c’est de l’ARM !

Du coup, plutôt que de demander aux développeurs de porter leurs jeux un par un (ce qu’ils ne font jamais, on les connait ces branleurs ^^), Valve a décidé de supporter directement les APK Android. Ainsi, les devs qui ont déjà sorti leur jeu VR sur Meta Quest pourront donc le balancer sur Steam sans effort supplémentaire. C’est pas con, hein ? (à prononcer avec l’accent ch’ti). Et d’ailleurs, Walkabout Mini Golf sera le premier jeu Android officiel sur Steam. Si vous l’avez déjà acheté sur Steam, vous aurez donc accès à la version Android le jour du lancement du Steam Frame… pas besoin de repasser à la caisse et ça c’est cool !

Et alors pourquoi ça s’appelle Lepton ?

Hé bien parce que Valve aime bien les particules apparemment. Proton, Lepton… bientôt Neutron ? En attendant, le logo est une grenouille, ce qui n’a aucun rapport avec les particules mais on va pas chipoter.

Une fois encore, ce qui me fait vraiment kiffer dans cette histoire, c’est toujours cette même stratégie de Valve qui fait exactement comme avec le Steam Deck. En gros, leur move c’est que si les studios ne veulent pas développer en natif Linux, c’est pas grave… Ils feront tourner eux-même ce qu’ils ont déjà au catalogue. Avec Proton, ils ont récupéré tout le catalogue Windows et avec Lepton, ils vont récupérer tout le catalogue Meta Quest. Et comme le GPU du Steam Frame est 25% plus puissant que celui du Quest 3 (et même 30% en pratique parce que Meta bride un peu le sien), les jeux tourneront potentiellement mieux.

Reste maintenant une question que tout le monde se pose : Est-ce que Lepton arrivera sur Steam Deck ? Bah oui, ce serait logique car le Steam Deck a un écran tactile, des contrôleurs intégrés…etc et ce serait donc parfait pour les jeux Android. M’enfin, pour l’instant, Valve n’a rien confirmé, mais franchement ce serait bête de s’en priver.

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Lepton - Valve veut faire tourner vos jeux Android sous Linux et c'est pas con

Par :Korben
3 décembre 2025 à 14:59

Vous vous rappelez de Proton , cette couche de compatibilité magique qui permet de jouer à des jeux Windows sur Linux ?

Hé bien Valve récidive avec Lepton, qui fait exactement la même chose… mais pour Android. Et devinez quoi, c’est basé sur Waydroid , ce projet open source qui permet de faire tourner Android dans un conteneur Linux.

L’idée derrière tout ça, c’est le Steam Frame , le fameux casque VR que Valve va sortir début 2026 et contrairement au Steam Deck qui utilise un processeur AMD x86, ce bidule tourne avec un Snapdragon 8 Gen 3 et 16 Go de RAM. Oui vous l’aurez compris, c’est de l’ARM !

Du coup, plutôt que de demander aux développeurs de porter leurs jeux un par un (ce qu’ils ne font jamais, on les connait ces branleurs ^^), Valve a décidé de supporter directement les APK Android. Ainsi, les devs qui ont déjà sorti leur jeu VR sur Meta Quest pourront donc le balancer sur Steam sans effort supplémentaire. C’est pas con, hein ? (à prononcer avec l’accent ch’ti). Et d’ailleurs, Walkabout Mini Golf sera le premier jeu Android officiel sur Steam. Si vous l’avez déjà acheté sur Steam, vous aurez donc accès à la version Android le jour du lancement du Steam Frame… pas besoin de repasser à la caisse et ça c’est cool !

Et alors pourquoi ça s’appelle Lepton ?

Hé bien parce que Valve aime bien les particules apparemment. Proton, Lepton… bientôt Neutron ? En attendant, le logo est une grenouille, ce qui n’a aucun rapport avec les particules mais on va pas chipoter.

Une fois encore, ce qui me fait vraiment kiffer dans cette histoire, c’est toujours cette même stratégie de Valve qui fait exactement comme avec le Steam Deck. En gros, leur move c’est que si les studios ne veulent pas développer en natif Linux, c’est pas grave… Ils feront tourner eux-même ce qu’ils ont déjà au catalogue. Avec Proton, ils ont récupéré tout le catalogue Windows et avec Lepton, ils vont récupérer tout le catalogue Meta Quest. Et comme le GPU du Steam Frame est 25% plus puissant que celui du Quest 3 (et même 30% en pratique parce que Meta bride un peu le sien), les jeux tourneront potentiellement mieux.

Reste maintenant une question que tout le monde se pose : Est-ce que Lepton arrivera sur Steam Deck ? Bah oui, ce serait logique car le Steam Deck a un écran tactile, des contrôleurs intégrés…etc et ce serait donc parfait pour les jeux Android. M’enfin, pour l’instant, Valve n’a rien confirmé, mais franchement ce serait bête de s’en priver.

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L'archéologie numérique - Fouiller là où plus personne ne cherche

Par :Korben
3 décembre 2025 à 11:13

Vous cherchez un vieux driver obscur de 2003, une démo technique jamais rééditée, ou ce vieux shareware DOS que personne n’a archivé ? Pas de souci, vous allez sur Google qui vous crache 3 liens morts et vous renvoie sur Reddit ou je ne sais où ailleurs… et vous abandonnez l’idée en vous disant que ça n’existe plus.

Mais sachez que pendant que vous galérez sur le web de surface, il existe tout un écosystème de réseaux zombies où les fichiers continuent de circuler comme si de rien n’était. eMule tourne toujours (oui), et des index FTP affichent carrément des milliards de fichiers encore dispo.

Bienvenue dans l’archéologie numérique pratique où aujourd’hui, on va apprendre à fouiller là où personne ne cherche plus. Et petit rappel utile, je vais vous parler ici uniquement de fichiers publics et légitimes (genre des drivers, des freewares, des docs, des archives de projets…etc), et pas de téléchargement illégal.

Mais avant de plonger dans ces réseaux, parlons un petit peu avant de sécurité parce que vous allez quand même télécharger des fichiers d’origines douteuses. Donc, utilisez une VM Linux légère (Ubuntu 22.04 LTS dans VirtualBox, ou une install minimal), avec un VPN avec kill-switch activé, un antivirus avec scan automatique, et un gestionnaire de téléchargement comme JDownloader2 avec des filtres activés.

Alors, pourquoi isoler sa machine AVANT de télécharger, me direz-vous ?

Hé bien parce qu’un fichier vérolé dans une VM, vous effacez la VM. Alors qu’un fichier vérolé sur votre machine principale, vous commencez à négocier avec votre week-end.

On commence donc par le web indexé étendu. Google indexe beaucoup de choses c’est vrai, mais pas tout (et pas partout). Et les opérateurs de recherche, c’est juste l’art de poser les bonnes contraintes : site:, guillemets, filetype:, intitle:… c’est documenté noir sur blanc chez Google donc je vous laisse lire tout ça , mais voici un exemple…

`site:vogonsdrivers.com "Voodoo3" driver`

ou

`site:catalog.update.microsoft.com "nom du périph"`

…pour tomber sur des pages que personne ne linke plus, mais qui existent encore. Et si vous voyez un “Index of /” sur un serveur, traitez ça comme un miroir public, mais surtout pas comme une invitation à aspirer tout le disque au risque de vous faire ban ou de voir le site se mettre en croix.

Bonus moteur de recherche rien que pour vous, Yandex peut parfois remonter des résultats différents (langues, régions, caches), mais oubliez le mythe “anti-DMCA magique” car Yandex retire aussi les liens qui vont vers du contenu sous copyright.

Voilà, utilisez plusieurs moteurs de recherche pour multiplier les angles de recherche. C’est un bon début.

Ensuite, Archive.org que vous connaissez tous, ne se limite pas aux vieilles versions de sites web. Le move le plus propre c’est de coller l’URL d’origine dans la Wayback Machine et vous remonterez le temps. Et si vous voulez jouer au chirurgien (URLs mortes, patterns, dates), il y a même une API CDX qui interroge l’index des captures, comme ça, un driver disparu en 2008 a peut-être été crawlé. Ou pas. Mais bon, ça prend 30 secondes à vérifier donc pourquoi se priver ?

Il restait aussi, c’est vrai, des dinosaures qui traînaient comme Uloz.to, longtemps cité comme “cimetière vivant”, mais qui malheureusement a annoncé la fin du partage public en 2023. En revanche, pour les vieux drivers et outils, vous avez des spots nettement plus propres tels que VOGONS Drivers (vintage hardware) et même le Microsoft Update Catalog pour des drivers connus.

Mais attention au piège des faux liens car sur certains vieux hébergeurs et pages louches, une grosse partie des résultats récents sont des redirections vers des sondages, des installateurs chelous ou des malwares. La règle c’est donc de privilégier les uploads anciens, de vérifier la taille du fichier, et de comparer avec une taille attendue. Par exemple, une ISO de 150 Ko, c’est un fake évident ! Et si un hash est disponible sur un forum, vérifiez-le (idéalement en SHA-256).

Bon, et maintenant on va passer à un truc vraiment puissant : l’archéologie FTP.

Mamont’s Open FTP Index et son moteur de recherche affichent plus de 4,29 milliards de fichiers listés. La plupart de ces serveurs ont été configurés dans les années 2000 et certains traînent encore en mode portes ouvertes du coup, on y trouve des sauvegardes de sites web morts, des miroirs de projets, des archives de docs, de vieilles photos et parfois des drivers perdus. C’est l’Internet Archive version anarchique et non-curée.

Vous pouvez par exemple chercher par extension (.zip, .rar, .7z), vous triez par date, et vous privilégiez les serveurs qui ressemblent à des miroirs publics (projets, universités, labos). Et si vous voulez un index avec stats visibles, y’a une alternative qui s’appelle NAPALM FTP Indexer et qui annonce environ 459 millions de fichiers répartis sur 1 437 serveurs FTP, avec une date d’update affichée.

Par contre, petit piège classique, y’a beaucoup de serveurs FTP publics qui bloquent l’accès web, mais acceptent les clients FTP. Donc si un index affiche un lien mort, essayez avec un client FTP en lecture seule (FileZilla, lftp…). Sur l’anonymous FTP, quand c’est activé. Le combo classique c’est user: anonymous (et parfois un mail en mot de passe, juste pour la forme). Et une fois encore, ce qui est accessible n’est pas toujours prévu pour être siphonné donc prenez uniquement ce dont vous avez besoin.

Et si vous cherchez des fichiers vraiment rares, on ne peut pas ignorer le P2P décentralisé. C’est vrai que tout le monde est passé au streaming, mais il reste une communauté silencieuse qui fait tourner eMule depuis 2004 et comme le réseau Kad (Kademlia) fonctionne sans serveur central côté recherche, ça change tout en termes de résilience. Aujourd’hui c’est plus niche, mais c’est justement là que des fichiers ultra-spécifiques survivent.

Si vous voulez rester clean, téléchargez eMule depuis la source officielle . Ah et sous Mac et Linux, y’a aMule aussi. Ça me rappelle tellement de souvenirs !

Bien sûr, les fichiers rares peuvent mettre des jours à arriver et contrairement à BitTorrent où vous voyez “50 seeders”, eMule affiche juste “En attente” donc télécharger un fichier rare demande de la patience. Laissez tourner, et vous verrez bien… c’est souvent la condition du succès.

BitTorrent avec BiglyBT , c’est l’évolution moderne de tout ça puisque ce client supporte DHT, et il a une intégration I2P et Tor via plugin. La fonctionnalité “Swarm Discoveries” sert également à découvrir des torrents.

Gnutella et Shareaza, par contre, c’est le réseau zombie. Très peu d’utilisateurs, mais certaines archives uniques n’existent que là donc si vous avez épuisé eMule et BitTorrent, tentez Shareaza en dernier recours.

Une technique un peu old-school mais qui marche encore (dans les cas légitimes) c’est également l’URL guessing. Donc littéralement deviner les URLs. Vous trouvez site.com/download/v1.0.zip, mais il vous faut la v0.9. Testez site.com/download/v0.9.zip, puis v1.1, v2.0. Beaucoup de projets laissent traîner des anciennes versions sans les lier publiquement.

Et pour finir, Usenet qui est payant c’est vrai, un peu complexe, mais parfois très efficace. Usenet existe depuis 1980 et fonctionne comme un système distribué de serveurs qui se répliquent des messages. Aujourd’hui, côté binaire, faudra passer par un provider (rétention, vitesse, complétion) comme Eweka ou Newshosting. Y’a aussi des indexeurs NZB pour chercher comme NZBgeek, ou NZBfinder.

Votre succès avec Usenet dépend de deux paramètres très terre-à-terre : la rétention (combien de temps c’est gardé) et la complétion (si toutes les pièces existent). Un fichier de 2010 peut être incomplet si des parties ont sauté alors si la complétion est basse, vous perdez votre temps. Par contre, si elle est haute, Usenet est un bulldozer.

Je le redis encore une fois, ne JAMAIS double-cliquer sur un .exe récupéré dans la nature. Vérifiez les signatures quand il y en a, comparez les hashes, et testez d’abord en VM isolée. Hé oui, VirusTotal peut aider, mais un upload n’est pas forcément privé donc évitez d’y envoyer des fichiers sensibles, et ne confondez pas 0 détection avec 0 risque.

Voilà, cet Internet profond dont je parle n’a rien à voir avec le dark web, Tor et tout ça… C’est simplement l’Internet d’avant Google qui continue de tourner en silence avec ses miroirs, ses archives, ses réseaux P2P sans tête, et ses serveurs oubliés. Tout ça fonctionne encore, mais personne ne les explore vraiment. Grâce à cet article, vous venez donc d’apprendre à fouiller ces cyber ruines où 99% des gens ne pensent jamais à chercher.

Pour aller plus loin dans l’archéologie numérique, j’ai compilé les sources qui m’ont aidé à préparer ce modeste guide : Lost Media Wiki Forum pour la communauté, Mamont et NAPALM FTP Indexer pour l’archéo FTP, Internet Archive + CDX API pour la Wayback, la doc eMule et Steiner et al. (IMC 2007) pour Kad, BiglyBT + Swarm Discoveries pour BitTorrent, VOGONS Drivers et Software Heritage pour la préservation propre.

Cascii - Un éditeur de diagrammes ASCII qui tient dans un fichier HTML

Par :Korben
3 décembre 2025 à 10:01

Dessiner des schémas en ASCII art, c’est un peu le sport national des devs qui documentent leur code dans des fichiers texte. Sauf que jusqu’ici, soit on se tapait ça à la main caractère par caractère, soit on passait par des outils en ligne qui demandent de se créer un compte et gardent vos diagrammes sur leurs serveurs. Heureusement, Cascii règle le problème puisqu’il s’agit d’un éditeur graphique complet qui tient dans un seul fichier HTML !

Et comme Cascii est écrit en JavaScript pur, y’a aucune dépendance, aucun framework, aucun npm install…etc. Vous téléchargez juste le fichier HTML, vous l’ouvrez dans votre navigateur, et c’est parti mon kiki.

Et pour l’installer, une commande suffit :

curl https://cascii.app -o cascii.html && open cascii.html

Ahaha ouais c’est la commande curl la plus nulle de l’histoire des commandes curl mais ça vous montre que je n’abuse pas.

Côté fonctionnalités, on a donc tout ce qu’il faut pour dessiner des diagrammes propres. Des lignes libres, des lignes en escalier, des carrés, des cercles, des losanges, du texte, des tableaux. Un système de calques permet d’organiser les éléments et de les grouper. Le plus malin, je trouve, c’est les “jointures intelligentes” qui connectent automatiquement les formes entre elles… parce que dessiner des flèches qui arrivent pile au bon endroit à la main, c’est l’enfer. Même comme ça, je suis pas doué, cela dit…

Ne le jugez pas…

L’éditeur propose plusieurs charsets tels que ASCII classique ou Unicode pour ceux qui veulent des lignes plus jolies et il y a 3 styles de lignes (pointillées, solides fines, solides épaisses) ainsi que des flèches directionnelles. Côté thèmes, du sombre, du clair, ou un mode “console” pour les nostalgiques du terminal.

La sauvegarde se fait automatiquement dans le stockage local du navigateur, donc même si vous fermez l’onglet par erreur, votre travail n’est pas perdu et pour partager ou archiver, il y a un export en Base64 qui permet de tout récupérer plus tard. Si vous utilisez la version hébergée sur cascii.app, vous pouvez aussi générer des liens courts pour partager vos créations.

Le projet est sous licence Apache 2.0 et le code source est dispo sur GitHub et pour les raccourcis clavier, c’est du classique : Ctrl+Z pour annuler, Ctrl+C/V pour copier-coller, Ctrl+G pour grouper des éléments, Shift+Click pour la multi-sélection. L’historique est illimité donc vous pouvez revenir en arrière autant que vous voulez.

Voilà, si vous documentez du code, dessinez des architectures système ou avez juste besoin de faire un petit schéma rapide sans sortir l’artillerie lourde, Cascii fera le job !

La Chine ouvre sa première station-service de l'espace (et personne n'était au courant)

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:39

Pendant que vous faisiez le plein à 1,80 € le litre, la Chine faisait pareil… mais à 36 000 kilomètres d’altitude. Les satellites Shijian-21 et Shijian-25 viennent en effet de se séparer après plusieurs mois de câlin orbital, marquant ce qui semble être le premier ravitaillement en carburant réussi en orbite géostationnaire. Une première mondiale dont Pékin n’a quasiment rien dit officiellement…

Cette belle histoire commence en janvier 2025 quand Shijian-25 décolle de Xichang à bord d’une Long March 3B. Sa mission officielle est la suivante “Vérification de technologies de ravitaillement et d’extension de vie des satellites”. Le 2 juillet, il s’amarre à son copain Shijian-21, un autre satellite lancé en 2021 qui avait déjà fait parler de lui en tractant un vieux satellite Beidou hors service vers un “cimetière orbital” en 2022. Cette manœuvre avait malheureusement vidé ses réservoirs… et c’est pile ce qu’il fallait pour tester le ravitaillement !

Les deux satellites sont restés accouplés pendant des mois, tellement proches qu’ils étaient impossibles à distinguer depuis le sol, puis le 29 novembre, a eu lieu leur séparation.

Entre temps, ils ont effectué ce qu’un ancien officiel du Space Command américain appelle “La plus grande manoeuvre jamais réalisée en orbite géostationnaire” c’est à dire un changement de vitesse de plus de 330 mètres par seconde. Quand on sait que chaque manœuvre en GEO coûte une fortune en carburant, ça donne une idée de la quantité de propergol transférée.

Oh mon Dieu une image générée par IA, quelle horreur, enfer et damnation ! 🤪

Et ce qui est ouf c’est que la Chine n’a rien communiqué à ce sujet. Aucune déclaration officielle n’a été faite depuis le lancement de Shijian-25 et les seules infos qu’on a viennent d’observations optiques et de tracking radar réalisés par des passionnés et des agences occidentales. Cette opacité met les Américains sur les nerfs, et ça aussi on le sait car pendant toute l’opération, deux satellites de surveillance US (USA 270 et USA 271) se sont positionnés de chaque côté des satellites chinois pour admirer le spectacle. Sympa l’ambiance !

Parce que oui, cette technologie a des applications militaires évidentes et l’orbite géostationnaire héberge les satellites de communication, de météo, d’observation… et surtout d’alerte antimissile. Alors pouvoir ravitailler un satellite signifie aussi pouvoir s’en approcher, le manipuler, voire le neutraliser.

Côté civil, c’est aussi une révolution potentielle puisqu’un satellite géostationnaire coûte des centaines de millions de dollars et sa durée de vie est souvent limitée par son carburant, pas par son électronique. Du coup, pouvoir le ravitailler permettrait d’étendre sa mission de plusieurs années, voire décennies. La Chine pourrait même développer un réseau de stations-service orbitales qui transformerait complètement l’économie spatiale.

Les États-Unis et d’autres pays travaillent sur des technologies similaires, mais la Chine vient donc de prendre une sacrée longueur d’avance. Et le fait qu’elle l’ait fait dans un silence quasi-total en dit long sur sa stratégie qui est de montrer ses capacités techniques sans les revendiquer, en laissant les autres spéculer…

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Android - Deux failles 0-day exploitées, mettez à jour maintenant !

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:09

Google vient de publier son bulletin de sécurité de décembre 2025 et c’est pas joli joli. Au programme, 107 vulnérabilités corrigées dont deux 0-day activement exploités dans des attaques ciblées. Donc si vous avez un smartphone Android, allez vérifier vos mises à jour immédiatement !

Les deux failles qui posent problème s’appellent CVE-2025-48633 et CVE-2025-48572. La première permet de voler des informations sur votre appareil et la seconde offre une escalade de privilèges… autrement dit, un attaquant peut prendre le contrôle de votre téléphone. Et ces deux vulnérabilités touchent le Framework Android, c’est à dire le cœur du système et elles affectent les versions 13, 14, 15 et 16. Donc en gros, à peu près tout le monde.

Le CISA américain (l’agence de cybersécurité) a ajouté ces deux CVE à son catalogue des vulnérabilités activement exploitées. Et quand le CISA bouge son popotin, c’est que c’est du sérieux. Google parle d’exploitation “limitée et ciblée”, ce qui signifie probablement des attaques de type spyware contre des cibles spécifiques… journalistes, activistes, ce genre de profils, mais rien n’empêche ces failles de se démocratiser maintenant qu’elles sont publiques.

À côté de ces deux 0-day, le bulletin corrige aussi une faille critique (CVE-2025-48631) qui permet un déni de service à distance sans avoir besoin de privilèges particuliers. En clair, quelqu’un peut faire planter votre téléphone à distance. C’est toujours sympa à faire ^^.

Ensuite, le reste du bulletin, c’est 34 failles dans le Framework, 13 dans le composant System, plus une cinquantaine de vulnérabilités réparties entre le kernel, les GPU Arm Mali, et les composants MediaTek, Qualcomm et Unisoc. Quatre failles kernel critiques permettent une élévation de privilèges via pKVM et IOMMU… bref, c’est le festival !

Pour vérifier si vous avez le patch, allez dans Paramètres > À propos du téléphone > Version Android (ou Informations sur le logiciel selon les marques). Vous devez avoir au minimum le niveau de correctif du 1er décembre 2025. Si vous êtes en dessous, forcez la vérification des mises à jour ou attendez que votre constructeur daigne pousser le patch… ce qui peut prendre quelques jours à quelques semaines selon la marque.

Les Pixel ont déjà reçu la mise à jour et pour Samsung, OnePlus et les autres, ça dépend du modèle et de la région. Et les téléphones qui ne reçoivent plus de mises à jour de sécurité sont évidemment exposés indéfiniment à ces failles, sauf si vous les rootez pour y mettre un Android custom du genre LineageOS ou GrapheneOS (Il est à la mode celui là en ce moment.. ahahaha).

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L'IA qui mate votre caca ou comment toucher le fond (de la cuvette)

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:03

J’ai découvert un truc qui m’a laissé sur le cul (c’est le cas de le dire). Kohler, le fabricant de sanitaires américain, vient de lancer Dekoda . Il s’agit d’une caméra à 599 dollars que vous collez sur le rebord de vos toilettes pour photographier vos beaux étrons. Je vous jure que je n’invente rien, allez voir le site !

Voici grosso merdo (oui, ça va être la thématique de cet article ^^) le pitch commercial : Analyser vos déjections avec de l’IA pour suivre votre santé intestinale. Tout un programme !

La caméra capture des images de vos joyeuses productions fécales après chaque passage, les envoie à une app iPhone (Android arrivera plus tard parce que bon, les utilisateurs Android peuvent bien attendre pour faire analyser leur merde), et l’intelligence artificielle vous dit si tout va bien au sein de vos entrailles. Le système se base sur l’échelle de Bristol, qui est une classification médicale qui note vos selles de 1 (crottes de bique) à 7 (diarrhée de compétition).

Et bon appétit !

Côté fonctionnalités, Dekoda peut détecter la présence de sang dans les urines ou les selles… ce qui effectivement peut indiquer des problèmes allant de l’infection au cancer. L’app suit également vos tendances sur la durée et vous alerte si quelque chose cloche. Le truc peut même analyser votre niveau d’hydratation en scrutant votre pipi.

Mais attention, le vrai problème n’est pas que cette caméra existe. Le problème c’est la sécurité de vos données intimes car Kohler affirme que tout est protégé par un “chiffrement de bout en bout” (E2E), sauf que quand on creuse un peu, c’est du pipeau. Un chercheur en sécurité a mis en évidence que ce fameux E2E… c’est juste du HTTPS classique. La “deuxième extrémité” du chiffrement, c’est Kohler lui-même qui peut déchiffrer vos photos de toilettes comme bon lui semble. Donc, l’argument commercial de chiffrement E2E est un mensonge.

Et ça va encore plus loin puisque dans les conditions d’utilisation, vous acceptez que vos données “dé-identifiées” servent à entraîner leurs algorithmes d’IA et soient potentiellement partagées avec des tiers pour “améliorer les produits et services”. En gros, quelque part dans un datacenter, vos cacas anonymisés servent à éduquer des modèles de machine learning gratuitement. Comme c’est romantique.

Et si un jour, il y a fist de données, euh pardon, fuite de données, le monde entier pourra associer ces jolies photos à votre nom, et en extraire de l’info médicale sensible qui pourrait intéresser votre assureur ou votre employeur.

Le dispositif se fixe sur la plupart des cuvettes sans outil, par contre si vous avez des toilettes noires ou foncées, ça risque de ne pas fonctionner car les capteurs ont besoin de réflexion lumineuse pour fonctionner.

Côté tarifs, en plus des 599 dollars pour l’appareil, il faut également prendre un abonnement entre 70 et 156 dollars par an pour l’analyse IA de votre caca.

Alors certes, surveiller sa santé intestinale c’est important et les changements dans les selles peuvent effectivement être des indicateurs précoces de problèmes de santé mais entre ça et installer une caméra connectée dans vos toilettes et que toute parte sur les serveurs d’une entreprise américaine avec un “chiffrement” bidon… y’a peut-être un juste milieu.

Genre, regarder vous-même comment ça se passe de temps en temps ?

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SMART Report Viewer - Vérifiez la santé de vos disques en ligne

Par :Korben
3 décembre 2025 à 08:31

Vous voulez savoir si votre SSD est sur le point de rendre l’âme mais vous avez la flemme d’installer un énième logiciel ? SMART Report Viewer règle le problème puisqu’il permet d’analyser vos rapports SMART directement dans votre navigateur.

En gros, vous exportez les données SMART de votre disque avec un outil comme smartctl ou CrystalDiskInfo, vous glissez le fichier dans l’interface web, et hop… l’analyse se fait entièrement côté client.

Pour rappel, les données SMART (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology), c’est ce que votre disque collecte sur lui-même en permanence : Nombre de secteurs réalloués, heures de fonctionnement, cycles d’allumage, erreurs de lecture… Tous ces indicateurs qui permettent de voir venir une panne avant de perdre vos photos de vacances ou votre collection de photos de… enfin bref.

SMART Report Viewer supporte les disques NVMe et SATA, ce qui couvre à peu près tout ce qu’on trouve dans nos machines aujourd’hui, donc que vous ayez un vieux HDD mécanique qui grince depuis 2015 ou un SSD NVMe tout neuf, ça devrait passer.

L’avantage d’un outil web par rapport aux logiciels classiques comme CrystalDiskInfo ou GSmartControl, c’est surtout sa portabilité puisque vous pouvez analyser un rapport depuis n’importe quel PC, y compris celui d’un pote qui vous demande de jeter un œil à son disque qui fait des trucs suspect.

Pour récupérer vos données SMART, le plus simple reste smartmontools. Sous Linux ou macOS, un petit sudo smartctl -a /dev/disk0 > rapport.txt et c’est réglé. Sous Windows, CrystalDiskInfo permet d’exporter les infos et ensuite vous balancez le fichier sur SMART Report Viewer et vous avez votre diagnostic.

Pas de repo GitHub visible donc difficile de savoir comment l’analyse est faite côté code mais vous pouvez vérifier que tout se passe dans le navigateur puisqu’en coupant votre connexion après avoir chargé la page, ça marche toujours.

Bref, encore un petit outil pratique qui ne fait qu’une chose et la fait bien !

Cupertino - Plus de code iOS pourri avec vos assistants IA

Par :Korben
3 décembre 2025 à 07:25

Vous développez une app SwiftUI et Claude vous balance du NavigationView alors qu’Apple recommande NavigationStack depuis la sorite d’iOS 16 ? Ou encore il vous sort @ObservableObject et @Published alors qu’on est passé à @Observable ?

Bienvenue dans le club des devs qui passent plus de temps à corriger les hallucinations de leur IA qu’à coder…

Ce problème, Aleahim, un développeuse macOS, en a eu marre alors elle a créé Cupertino, un serveur MCP qui donne accès à Claude à plus de 22 000 pages de documentation Apple en local. Plus besoin d’aller sur le net, et surtout plus d’excuses pour mélanger du code iOS 12 avec du SwiftUI moderne.

Ainsi, au lieu de laisser Claude deviner les API (et se planter une fois sur deux), on lui file l’accès direct à la vraie doc. Les 261 frameworks Apple sont là, indexés dans une base SQLite locale, avec un moteur de recherche full-text qui répond en moins de 100ms. SwiftUI, UIKit, AppKit, Foundation, Core ML, ARKit… tout y est.

L’écosystème se découpe ensuite en plusieurs repos GitHub. D’abord le serveur MCP principal qui fait le boulot d’indexation, ensuite un repo avec la doc pré-crawlée (parce que se taper 20 heures de téléchargement, merci mais non merci), et une collection de 606 projets d’exemple Apple officiels pour la route.

De quoi transformer Claude en assistant qui connaît VRAIMENT la plateforme.

Si ça vous intéresse, sachez qu’avant de vous lancer, faut être sur macOS 15 minimum avec Xcode 16 et Swift 6.2+. Côté espace disque, prévoyez 2-3 GB. Et si vous avez déjà bidouillé dans le terminal, que vous connaissez Git et que vous avez Claude Code installé, vous êtes bons. Comptez environ une quinzaine de minutes pour tout mettre en place.

Et rassurez-vous, je ne vous laisse pas tomber, on va attaquer l’installation ensemble. D’abord, récupérez le projet et compilez-le :

git clone https://github.com/mihaelamj/cupertino.git
cd cupertino
make build
sudo make install

Cette commande compile le projet Swift en mode release (ne faites pas attention aux warning éventuels) et copie le binaire dans /usr/local/bin/. Vous devriez ensuite voir un message du genre “Build complete” suivi des chemins où le binaire est déployé.

Maintenant passons sur la doc. Plutôt que de crawler vous-même les serveurs Apple pendant une journée entière, je vous recommande de récupérer la version pré-packagée. Ça prend 5 minutes au lieu de 20 heures, et franchement la vie est trop courte :

git clone https://github.com/mihaelamj/cupertino-docs.git ~/.cupertino-docs

Mais si vous tenez absolument à avoir la doc fraîche du jour (maniaque de la mise à jour, je vous vois), vous pouvez crawler ça vous-même :

# Swift Evolution, ~5 minutes
cupertino fetch --type evolution

# Doc complète, ~20-24h
cupertino fetch --type docs

# Sample code Apple, ~4 minutes
cupertino fetch --type samples

Le crawler utilise un délai de 0,5 seconde entre chaque requête pour ne pas se faire blacklister par Apple. D’où les 20 heures…

Ensuite, il faut construire l’index à l’aide de la commande suivante :

cupertino save

Puis lancer le serveur MCP comme ceci :

cupertino serve

Maintenant, passons à la connexion avec Claude Code. Alors pourquoi Claude Code, parce que c’est celui que j’utilise, c’est le meilleur, c’est mon préféré ❤️.

Et c’est là que tout se joue, une seule commande :

claude mcp add cupertino --scope user -- /usr/local/bin/cupertino

Le --scope user fait que le serveur sera dispo dans tous vos projets, pas juste celui où vous êtes. Vous devriez voir : “Added stdio MCP server cupertino with command: /usr/local/bin/cupertino to user config”.

Et maintenant pour vérifier que tout marche, lancez Claude Code avec claude puis tapez /mcp. Vous devriez voir cupertino dans la liste avec 3 outils : search_docs, list_frameworks et read_document. Vous pouvez aussi lancer cupertino doctor dans le terminal pour un diagnostic complet qui vérifie que le serveur MCP, le répertoire de doc et l’index de recherche sont bien en place.

Testez en demandant à Claude de chercher quelque chose dans la doc Apple. Genre “NavigationStack iOS 16”. Il devrait utiliser l’outil search_docs et vous retourner la vraie documentation avec les bons exemples de code… pas du deprecated.

Si vous avez l’erreur “command not found: cupertino”, le binaire n’est pas dans votre PATH. Vérifiez que /usr/local/bin y est bien ou relancez sudo make install. Si c’est “Database not found”, vous n’avez pas de doc indexée. Retournez chercher le repo cupertino-docs ou lancez le crawl. Et si le serveur ne se connecte pas à Claude Code, fermez Claude Code complètement et relancez-le car les serveurs MCP se chargent au démarrage.

Voilà… Pour les devs Apple qui en ont marre de corriger les suggestions de Claude, Cupertino la formation Apple qu’il manquait à votre assistant IA !

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L'archéologie numérique - Fouiller là où plus personne ne cherche

Par :Korben
3 décembre 2025 à 11:13

Vous cherchez un vieux driver obscur de 2003, une démo technique jamais rééditée, ou ce vieux shareware DOS que personne n’a archivé ? Pas de souci, vous allez sur Google qui vous crache 3 liens morts et vous renvoie sur Reddit ou je ne sais où ailleurs… et vous abandonnez l’idée en vous disant que ça n’existe plus.

Mais sachez que pendant que vous galérez sur le web de surface, il existe tout un écosystème de réseaux zombies où les fichiers continuent de circuler comme si de rien n’était. eMule tourne toujours (oui), et des index FTP affichent carrément des milliards de fichiers encore dispo.

Bienvenue dans l’archéologie numérique pratique où aujourd’hui, on va apprendre à fouiller là où personne ne cherche plus. Et petit rappel utile, je vais vous parler ici uniquement de fichiers publics et légitimes (genre des drivers, des freewares, des docs, des archives de projets…etc), et pas de téléchargement illégal.

Mais avant de plonger dans ces réseaux, parlons un petit peu avant de sécurité parce que vous allez quand même télécharger des fichiers d’origines douteuses. Donc, utilisez une VM Linux légère (Ubuntu 22.04 LTS dans VirtualBox, ou une install minimal), avec un VPN avec kill-switch activé, un antivirus avec scan automatique, et un gestionnaire de téléchargement comme JDownloader2 avec des filtres activés.

Alors, pourquoi isoler sa machine AVANT de télécharger, me direz-vous ?

Hé bien parce qu’un fichier vérolé dans une VM, vous effacez la VM. Alors qu’un fichier vérolé sur votre machine principale, vous commencez à négocier avec votre week-end.

On commence donc par le web indexé étendu. Google indexe beaucoup de choses c’est vrai, mais pas tout (et pas partout). Et les opérateurs de recherche, c’est juste l’art de poser les bonnes contraintes : site:, guillemets, filetype:, intitle:… c’est documenté noir sur blanc chez Google donc je vous laisse lire tout ça , mais voici un exemple…

`site:vogonsdrivers.com "Voodoo3" driver`

ou

`site:catalog.update.microsoft.com "nom du périph"`

…pour tomber sur des pages que personne ne linke plus, mais qui existent encore. Et si vous voyez un “Index of /” sur un serveur, traitez ça comme un miroir public, mais surtout pas comme une invitation à aspirer tout le disque au risque de vous faire ban ou de voir le site se mettre en croix.

Bonus moteur de recherche rien que pour vous, Yandex peut parfois remonter des résultats différents (langues, régions, caches), mais oubliez le mythe “anti-DMCA magique” car Yandex retire aussi les liens qui vont vers du contenu sous copyright.

Voilà, utilisez plusieurs moteurs de recherche pour multiplier les angles de recherche. C’est un bon début.

Ensuite, Archive.org que vous connaissez tous, ne se limite pas aux vieilles versions de sites web. Le move le plus propre c’est de coller l’URL d’origine dans la Wayback Machine et vous remonterez le temps. Et si vous voulez jouer au chirurgien (URLs mortes, patterns, dates), il y a même une API CDX qui interroge l’index des captures, comme ça, un driver disparu en 2008 a peut-être été crawlé. Ou pas. Mais bon, ça prend 30 secondes à vérifier donc pourquoi se priver ?

Il restait aussi, c’est vrai, des dinosaures qui traînaient comme Uloz.to, longtemps cité comme “cimetière vivant”, mais qui malheureusement a annoncé la fin du partage public en 2023. En revanche, pour les vieux drivers et outils, vous avez des spots nettement plus propres tels que VOGONS Drivers (vintage hardware) et même le Microsoft Update Catalog pour des drivers connus.

Mais attention au piège des faux liens car sur certains vieux hébergeurs et pages louches, une grosse partie des résultats récents sont des redirections vers des sondages, des installateurs chelous ou des malwares. La règle c’est donc de privilégier les uploads anciens, de vérifier la taille du fichier, et de comparer avec une taille attendue. Par exemple, une ISO de 150 Ko, c’est un fake évident ! Et si un hash est disponible sur un forum, vérifiez-le (idéalement en SHA-256).

Bon, et maintenant on va passer à un truc vraiment puissant : l’archéologie FTP.

Mamont’s Open FTP Index et son moteur de recherche affichent plus de 4,29 milliards de fichiers listés. La plupart de ces serveurs ont été configurés dans les années 2000 et certains traînent encore en mode portes ouvertes du coup, on y trouve des sauvegardes de sites web morts, des miroirs de projets, des archives de docs, de vieilles photos et parfois des drivers perdus. C’est l’Internet Archive version anarchique et non-curée.

Vous pouvez par exemple chercher par extension (.zip, .rar, .7z), vous triez par date, et vous privilégiez les serveurs qui ressemblent à des miroirs publics (projets, universités, labos). Et si vous voulez un index avec stats visibles, y’a une alternative qui s’appelle NAPALM FTP Indexer et qui annonce environ 459 millions de fichiers répartis sur 1 437 serveurs FTP, avec une date d’update affichée.

Par contre, petit piège classique, y’a beaucoup de serveurs FTP publics qui bloquent l’accès web, mais acceptent les clients FTP. Donc si un index affiche un lien mort, essayez avec un client FTP en lecture seule (FileZilla, lftp…). Sur l’anonymous FTP, quand c’est activé. Le combo classique c’est user: anonymous (et parfois un mail en mot de passe, juste pour la forme). Et une fois encore, ce qui est accessible n’est pas toujours prévu pour être siphonné donc prenez uniquement ce dont vous avez besoin.

Et si vous cherchez des fichiers vraiment rares, on ne peut pas ignorer le P2P décentralisé. C’est vrai que tout le monde est passé au streaming, mais il reste une communauté silencieuse qui fait tourner eMule depuis 2004 et comme le réseau Kad (Kademlia) fonctionne sans serveur central côté recherche, ça change tout en termes de résilience. Aujourd’hui c’est plus niche, mais c’est justement là que des fichiers ultra-spécifiques survivent.

Si vous voulez rester clean, téléchargez eMule depuis la source officielle . Ah et sous Mac et Linux, y’a aMule aussi. Ça me rappelle tellement de souvenirs !

Bien sûr, les fichiers rares peuvent mettre des jours à arriver et contrairement à BitTorrent où vous voyez “50 seeders”, eMule affiche juste “En attente” donc télécharger un fichier rare demande de la patience. Laissez tourner, et vous verrez bien… c’est souvent la condition du succès.

BitTorrent avec BiglyBT , c’est l’évolution moderne de tout ça puisque ce client supporte DHT, et il a une intégration I2P et Tor via plugin. La fonctionnalité “Swarm Discoveries” sert également à découvrir des torrents.

Gnutella et Shareaza, par contre, c’est le réseau zombie. Très peu d’utilisateurs, mais certaines archives uniques n’existent que là donc si vous avez épuisé eMule et BitTorrent, tentez Shareaza en dernier recours.

Une technique un peu old-school mais qui marche encore (dans les cas légitimes) c’est également l’URL guessing. Donc littéralement deviner les URLs. Vous trouvez site.com/download/v1.0.zip, mais il vous faut la v0.9. Testez site.com/download/v0.9.zip, puis v1.1, v2.0. Beaucoup de projets laissent traîner des anciennes versions sans les lier publiquement.

Et pour finir, Usenet qui est payant c’est vrai, un peu complexe, mais parfois très efficace. Usenet existe depuis 1980 et fonctionne comme un système distribué de serveurs qui se répliquent des messages. Aujourd’hui, côté binaire, faudra passer par un provider (rétention, vitesse, complétion) comme Eweka ou Newshosting. Y’a aussi des indexeurs NZB pour chercher comme NZBgeek, ou NZBfinder.

Votre succès avec Usenet dépend de deux paramètres très terre-à-terre : la rétention (combien de temps c’est gardé) et la complétion (si toutes les pièces existent). Un fichier de 2010 peut être incomplet si des parties ont sauté alors si la complétion est basse, vous perdez votre temps. Par contre, si elle est haute, Usenet est un bulldozer.

Je le redis encore une fois, ne JAMAIS double-cliquer sur un .exe récupéré dans la nature. Vérifiez les signatures quand il y en a, comparez les hashes, et testez d’abord en VM isolée. Hé oui, VirusTotal peut aider, mais un upload n’est pas forcément privé donc évitez d’y envoyer des fichiers sensibles, et ne confondez pas 0 détection avec 0 risque.

Voilà, cet Internet profond dont je parle n’a rien à voir avec le dark web, Tor et tout ça… C’est simplement l’Internet d’avant Google qui continue de tourner en silence avec ses miroirs, ses archives, ses réseaux P2P sans tête, et ses serveurs oubliés. Tout ça fonctionne encore, mais personne ne les explore vraiment. Grâce à cet article, vous venez donc d’apprendre à fouiller ces cyber ruines où 99% des gens ne pensent jamais à chercher.

Pour aller plus loin dans l’archéologie numérique, j’ai compilé les sources qui m’ont aidé à préparer ce modeste guide : Lost Media Wiki Forum pour la communauté, Mamont et NAPALM FTP Indexer pour l’archéo FTP, Internet Archive + CDX API pour la Wayback, la doc eMule et Steiner et al. (IMC 2007) pour Kad, BiglyBT + Swarm Discoveries pour BitTorrent, VOGONS Drivers et Software Heritage pour la préservation propre.

Cascii - Un éditeur de diagrammes ASCII qui tient dans un fichier HTML

Par :Korben
3 décembre 2025 à 10:01

Dessiner des schémas en ASCII art, c’est un peu le sport national des devs qui documentent leur code dans des fichiers texte. Sauf que jusqu’ici, soit on se tapait ça à la main caractère par caractère, soit on passait par des outils en ligne qui demandent de se créer un compte et gardent vos diagrammes sur leurs serveurs. Heureusement, Cascii règle le problème puisqu’il s’agit d’un éditeur graphique complet qui tient dans un seul fichier HTML !

Et comme Cascii est écrit en JavaScript pur, y’a aucune dépendance, aucun framework, aucun npm install…etc. Vous téléchargez juste le fichier HTML, vous l’ouvrez dans votre navigateur, et c’est parti mon kiki.

Et pour l’installer, une commande suffit :

curl https://cascii.app -o cascii.html && open cascii.html

Ahaha ouais c’est la commande curl la plus nulle de l’histoire des commandes curl mais ça vous montre que je n’abuse pas.

Côté fonctionnalités, on a donc tout ce qu’il faut pour dessiner des diagrammes propres. Des lignes libres, des lignes en escalier, des carrés, des cercles, des losanges, du texte, des tableaux. Un système de calques permet d’organiser les éléments et de les grouper. Le plus malin, je trouve, c’est les “jointures intelligentes” qui connectent automatiquement les formes entre elles… parce que dessiner des flèches qui arrivent pile au bon endroit à la main, c’est l’enfer. Même comme ça, je suis pas doué, cela dit…

Ne le jugez pas…

L’éditeur propose plusieurs charsets tels que ASCII classique ou Unicode pour ceux qui veulent des lignes plus jolies et il y a 3 styles de lignes (pointillées, solides fines, solides épaisses) ainsi que des flèches directionnelles. Côté thèmes, du sombre, du clair, ou un mode “console” pour les nostalgiques du terminal.

La sauvegarde se fait automatiquement dans le stockage local du navigateur, donc même si vous fermez l’onglet par erreur, votre travail n’est pas perdu et pour partager ou archiver, il y a un export en Base64 qui permet de tout récupérer plus tard. Si vous utilisez la version hébergée sur cascii.app, vous pouvez aussi générer des liens courts pour partager vos créations.

Le projet est sous licence Apache 2.0 et le code source est dispo sur GitHub et pour les raccourcis clavier, c’est du classique : Ctrl+Z pour annuler, Ctrl+C/V pour copier-coller, Ctrl+G pour grouper des éléments, Shift+Click pour la multi-sélection. L’historique est illimité donc vous pouvez revenir en arrière autant que vous voulez.

Voilà, si vous documentez du code, dessinez des architectures système ou avez juste besoin de faire un petit schéma rapide sans sortir l’artillerie lourde, Cascii fera le job !

La Chine ouvre sa première station-service de l'espace (et personne n'était au courant)

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:39

Pendant que vous faisiez le plein à 1,80 € le litre, la Chine faisait pareil… mais à 36 000 kilomètres d’altitude. Les satellites Shijian-21 et Shijian-25 viennent en effet de se séparer après plusieurs mois de câlin orbital, marquant ce qui semble être le premier ravitaillement en carburant réussi en orbite géostationnaire. Une première mondiale dont Pékin n’a quasiment rien dit officiellement…

Cette belle histoire commence en janvier 2025 quand Shijian-25 décolle de Xichang à bord d’une Long March 3B. Sa mission officielle est la suivante “Vérification de technologies de ravitaillement et d’extension de vie des satellites”. Le 2 juillet, il s’amarre à son copain Shijian-21, un autre satellite lancé en 2021 qui avait déjà fait parler de lui en tractant un vieux satellite Beidou hors service vers un “cimetière orbital” en 2022. Cette manœuvre avait malheureusement vidé ses réservoirs… et c’est pile ce qu’il fallait pour tester le ravitaillement !

Les deux satellites sont restés accouplés pendant des mois, tellement proches qu’ils étaient impossibles à distinguer depuis le sol, puis le 29 novembre, a eu lieu leur séparation.

Entre temps, ils ont effectué ce qu’un ancien officiel du Space Command américain appelle “La plus grande manoeuvre jamais réalisée en orbite géostationnaire” c’est à dire un changement de vitesse de plus de 330 mètres par seconde. Quand on sait que chaque manœuvre en GEO coûte une fortune en carburant, ça donne une idée de la quantité de propergol transférée.

Oh mon Dieu une image générée par IA, quelle horreur, enfer et damnation ! 🤪

Et ce qui est ouf c’est que la Chine n’a rien communiqué à ce sujet. Aucune déclaration officielle n’a été faite depuis le lancement de Shijian-25 et les seules infos qu’on a viennent d’observations optiques et de tracking radar réalisés par des passionnés et des agences occidentales. Cette opacité met les Américains sur les nerfs, et ça aussi on le sait car pendant toute l’opération, deux satellites de surveillance US (USA 270 et USA 271) se sont positionnés de chaque côté des satellites chinois pour admirer le spectacle. Sympa l’ambiance !

Parce que oui, cette technologie a des applications militaires évidentes et l’orbite géostationnaire héberge les satellites de communication, de météo, d’observation… et surtout d’alerte antimissile. Alors pouvoir ravitailler un satellite signifie aussi pouvoir s’en approcher, le manipuler, voire le neutraliser.

Côté civil, c’est aussi une révolution potentielle puisqu’un satellite géostationnaire coûte des centaines de millions de dollars et sa durée de vie est souvent limitée par son carburant, pas par son électronique. Du coup, pouvoir le ravitailler permettrait d’étendre sa mission de plusieurs années, voire décennies. La Chine pourrait même développer un réseau de stations-service orbitales qui transformerait complètement l’économie spatiale.

Les États-Unis et d’autres pays travaillent sur des technologies similaires, mais la Chine vient donc de prendre une sacrée longueur d’avance. Et le fait qu’elle l’ait fait dans un silence quasi-total en dit long sur sa stratégie qui est de montrer ses capacités techniques sans les revendiquer, en laissant les autres spéculer…

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Android - Deux failles 0-day exploitées, mettez à jour maintenant !

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:09

Google vient de publier son bulletin de sécurité de décembre 2025 et c’est pas joli joli. Au programme, 107 vulnérabilités corrigées dont deux 0-day activement exploités dans des attaques ciblées. Donc si vous avez un smartphone Android, allez vérifier vos mises à jour immédiatement !

Les deux failles qui posent problème s’appellent CVE-2025-48633 et CVE-2025-48572. La première permet de voler des informations sur votre appareil et la seconde offre une escalade de privilèges… autrement dit, un attaquant peut prendre le contrôle de votre téléphone. Et ces deux vulnérabilités touchent le Framework Android, c’est à dire le cœur du système et elles affectent les versions 13, 14, 15 et 16. Donc en gros, à peu près tout le monde.

Le CISA américain (l’agence de cybersécurité) a ajouté ces deux CVE à son catalogue des vulnérabilités activement exploitées. Et quand le CISA bouge son popotin, c’est que c’est du sérieux. Google parle d’exploitation “limitée et ciblée”, ce qui signifie probablement des attaques de type spyware contre des cibles spécifiques… journalistes, activistes, ce genre de profils, mais rien n’empêche ces failles de se démocratiser maintenant qu’elles sont publiques.

À côté de ces deux 0-day, le bulletin corrige aussi une faille critique (CVE-2025-48631) qui permet un déni de service à distance sans avoir besoin de privilèges particuliers. En clair, quelqu’un peut faire planter votre téléphone à distance. C’est toujours sympa à faire ^^.

Ensuite, le reste du bulletin, c’est 34 failles dans le Framework, 13 dans le composant System, plus une cinquantaine de vulnérabilités réparties entre le kernel, les GPU Arm Mali, et les composants MediaTek, Qualcomm et Unisoc. Quatre failles kernel critiques permettent une élévation de privilèges via pKVM et IOMMU… bref, c’est le festival !

Pour vérifier si vous avez le patch, allez dans Paramètres > À propos du téléphone > Version Android (ou Informations sur le logiciel selon les marques). Vous devez avoir au minimum le niveau de correctif du 1er décembre 2025. Si vous êtes en dessous, forcez la vérification des mises à jour ou attendez que votre constructeur daigne pousser le patch… ce qui peut prendre quelques jours à quelques semaines selon la marque.

Les Pixel ont déjà reçu la mise à jour et pour Samsung, OnePlus et les autres, ça dépend du modèle et de la région. Et les téléphones qui ne reçoivent plus de mises à jour de sécurité sont évidemment exposés indéfiniment à ces failles, sauf si vous les rootez pour y mettre un Android custom du genre LineageOS ou GrapheneOS (Il est à la mode celui là en ce moment.. ahahaha).

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L'IA qui mate votre caca ou comment toucher le fond (de la cuvette)

Par :Korben
3 décembre 2025 à 09:03

J’ai découvert un truc qui m’a laissé sur le cul (c’est le cas de le dire). Kohler, le fabricant de sanitaires américain, vient de lancer Dekoda . Il s’agit d’une caméra à 599 dollars que vous collez sur le rebord de vos toilettes pour photographier vos beaux étrons. Je vous jure que je n’invente rien, allez voir le site !

Voici grosso merdo (oui, ça va être la thématique de cet article ^^) le pitch commercial : Analyser vos déjections avec de l’IA pour suivre votre santé intestinale. Tout un programme !

La caméra capture des images de vos joyeuses productions fécales après chaque passage, les envoie à une app iPhone (Android arrivera plus tard parce que bon, les utilisateurs Android peuvent bien attendre pour faire analyser leur merde), et l’intelligence artificielle vous dit si tout va bien au sein de vos entrailles. Le système se base sur l’échelle de Bristol, qui est une classification médicale qui note vos selles de 1 (crottes de bique) à 7 (diarrhée de compétition).

Et bon appétit !

Côté fonctionnalités, Dekoda peut détecter la présence de sang dans les urines ou les selles… ce qui effectivement peut indiquer des problèmes allant de l’infection au cancer. L’app suit également vos tendances sur la durée et vous alerte si quelque chose cloche. Le truc peut même analyser votre niveau d’hydratation en scrutant votre pipi.

Mais attention, le vrai problème n’est pas que cette caméra existe. Le problème c’est la sécurité de vos données intimes car Kohler affirme que tout est protégé par un “chiffrement de bout en bout” (E2E), sauf que quand on creuse un peu, c’est du pipeau. Un chercheur en sécurité a mis en évidence que ce fameux E2E… c’est juste du HTTPS classique. La “deuxième extrémité” du chiffrement, c’est Kohler lui-même qui peut déchiffrer vos photos de toilettes comme bon lui semble. Donc, l’argument commercial de chiffrement E2E est un mensonge.

Et ça va encore plus loin puisque dans les conditions d’utilisation, vous acceptez que vos données “dé-identifiées” servent à entraîner leurs algorithmes d’IA et soient potentiellement partagées avec des tiers pour “améliorer les produits et services”. En gros, quelque part dans un datacenter, vos cacas anonymisés servent à éduquer des modèles de machine learning gratuitement. Comme c’est romantique.

Et si un jour, il y a fist de données, euh pardon, fuite de données, le monde entier pourra associer ces jolies photos à votre nom, et en extraire de l’info médicale sensible qui pourrait intéresser votre assureur ou votre employeur.

Le dispositif se fixe sur la plupart des cuvettes sans outil, par contre si vous avez des toilettes noires ou foncées, ça risque de ne pas fonctionner car les capteurs ont besoin de réflexion lumineuse pour fonctionner.

Côté tarifs, en plus des 599 dollars pour l’appareil, il faut également prendre un abonnement entre 70 et 156 dollars par an pour l’analyse IA de votre caca.

Alors certes, surveiller sa santé intestinale c’est important et les changements dans les selles peuvent effectivement être des indicateurs précoces de problèmes de santé mais entre ça et installer une caméra connectée dans vos toilettes et que toute parte sur les serveurs d’une entreprise américaine avec un “chiffrement” bidon… y’a peut-être un juste milieu.

Genre, regarder vous-même comment ça se passe de temps en temps ?

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SMART Report Viewer - Vérifiez la santé de vos disques en ligne

Par :Korben
3 décembre 2025 à 08:31

Vous voulez savoir si votre SSD est sur le point de rendre l’âme mais vous avez la flemme d’installer un énième logiciel ? SMART Report Viewer règle le problème puisqu’il permet d’analyser vos rapports SMART directement dans votre navigateur.

En gros, vous exportez les données SMART de votre disque avec un outil comme smartctl ou CrystalDiskInfo, vous glissez le fichier dans l’interface web, et hop… l’analyse se fait entièrement côté client.

Pour rappel, les données SMART (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology), c’est ce que votre disque collecte sur lui-même en permanence : Nombre de secteurs réalloués, heures de fonctionnement, cycles d’allumage, erreurs de lecture… Tous ces indicateurs qui permettent de voir venir une panne avant de perdre vos photos de vacances ou votre collection de photos de… enfin bref.

SMART Report Viewer supporte les disques NVMe et SATA, ce qui couvre à peu près tout ce qu’on trouve dans nos machines aujourd’hui, donc que vous ayez un vieux HDD mécanique qui grince depuis 2015 ou un SSD NVMe tout neuf, ça devrait passer.

L’avantage d’un outil web par rapport aux logiciels classiques comme CrystalDiskInfo ou GSmartControl, c’est surtout sa portabilité puisque vous pouvez analyser un rapport depuis n’importe quel PC, y compris celui d’un pote qui vous demande de jeter un œil à son disque qui fait des trucs suspect.

Pour récupérer vos données SMART, le plus simple reste smartmontools. Sous Linux ou macOS, un petit sudo smartctl -a /dev/disk0 > rapport.txt et c’est réglé. Sous Windows, CrystalDiskInfo permet d’exporter les infos et ensuite vous balancez le fichier sur SMART Report Viewer et vous avez votre diagnostic.

Pas de repo GitHub visible donc difficile de savoir comment l’analyse est faite côté code mais vous pouvez vérifier que tout se passe dans le navigateur puisqu’en coupant votre connexion après avoir chargé la page, ça marche toujours.

Bref, encore un petit outil pratique qui ne fait qu’une chose et la fait bien !

Cupertino - Plus de code iOS pourri avec vos assistants IA

Par :Korben
3 décembre 2025 à 07:25

Vous développez une app SwiftUI et Claude vous balance du NavigationView alors qu’Apple recommande NavigationStack depuis la sorite d’iOS 16 ? Ou encore il vous sort @ObservableObject et @Published alors qu’on est passé à @Observable ?

Bienvenue dans le club des devs qui passent plus de temps à corriger les hallucinations de leur IA qu’à coder…

Ce problème, Aleahim, un développeuse macOS, en a eu marre alors elle a créé Cupertino, un serveur MCP qui donne accès à Claude à plus de 22 000 pages de documentation Apple en local. Plus besoin d’aller sur le net, et surtout plus d’excuses pour mélanger du code iOS 12 avec du SwiftUI moderne.

Ainsi, au lieu de laisser Claude deviner les API (et se planter une fois sur deux), on lui file l’accès direct à la vraie doc. Les 261 frameworks Apple sont là, indexés dans une base SQLite locale, avec un moteur de recherche full-text qui répond en moins de 100ms. SwiftUI, UIKit, AppKit, Foundation, Core ML, ARKit… tout y est.

L’écosystème se découpe ensuite en plusieurs repos GitHub. D’abord le serveur MCP principal qui fait le boulot d’indexation, ensuite un repo avec la doc pré-crawlée (parce que se taper 20 heures de téléchargement, merci mais non merci), et une collection de 606 projets d’exemple Apple officiels pour la route.

De quoi transformer Claude en assistant qui connaît VRAIMENT la plateforme.

Si ça vous intéresse, sachez qu’avant de vous lancer, faut être sur macOS 15 minimum avec Xcode 16 et Swift 6.2+. Côté espace disque, prévoyez 2-3 GB. Et si vous avez déjà bidouillé dans le terminal, que vous connaissez Git et que vous avez Claude Code installé, vous êtes bons. Comptez environ une quinzaine de minutes pour tout mettre en place.

Et rassurez-vous, je ne vous laisse pas tomber, on va attaquer l’installation ensemble. D’abord, récupérez le projet et compilez-le :

git clone https://github.com/mihaelamj/cupertino.git
cd cupertino
make build
sudo make install

Cette commande compile le projet Swift en mode release (ne faites pas attention aux warning éventuels) et copie le binaire dans /usr/local/bin/. Vous devriez ensuite voir un message du genre “Build complete” suivi des chemins où le binaire est déployé.

Maintenant passons sur la doc. Plutôt que de crawler vous-même les serveurs Apple pendant une journée entière, je vous recommande de récupérer la version pré-packagée. Ça prend 5 minutes au lieu de 20 heures, et franchement la vie est trop courte :

git clone https://github.com/mihaelamj/cupertino-docs.git ~/.cupertino-docs

Mais si vous tenez absolument à avoir la doc fraîche du jour (maniaque de la mise à jour, je vous vois), vous pouvez crawler ça vous-même :

# Swift Evolution, ~5 minutes
cupertino fetch --type evolution

# Doc complète, ~20-24h
cupertino fetch --type docs

# Sample code Apple, ~4 minutes
cupertino fetch --type samples

Le crawler utilise un délai de 0,5 seconde entre chaque requête pour ne pas se faire blacklister par Apple. D’où les 20 heures…

Ensuite, il faut construire l’index à l’aide de la commande suivante :

cupertino save

Puis lancer le serveur MCP comme ceci :

cupertino serve

Maintenant, passons à la connexion avec Claude Code. Alors pourquoi Claude Code, parce que c’est celui que j’utilise, c’est le meilleur, c’est mon préféré ❤️.

Et c’est là que tout se joue, une seule commande :

claude mcp add cupertino --scope user -- /usr/local/bin/cupertino

Le --scope user fait que le serveur sera dispo dans tous vos projets, pas juste celui où vous êtes. Vous devriez voir : “Added stdio MCP server cupertino with command: /usr/local/bin/cupertino to user config”.

Et maintenant pour vérifier que tout marche, lancez Claude Code avec claude puis tapez /mcp. Vous devriez voir cupertino dans la liste avec 3 outils : search_docs, list_frameworks et read_document. Vous pouvez aussi lancer cupertino doctor dans le terminal pour un diagnostic complet qui vérifie que le serveur MCP, le répertoire de doc et l’index de recherche sont bien en place.

Testez en demandant à Claude de chercher quelque chose dans la doc Apple. Genre “NavigationStack iOS 16”. Il devrait utiliser l’outil search_docs et vous retourner la vraie documentation avec les bons exemples de code… pas du deprecated.

Si vous avez l’erreur “command not found: cupertino”, le binaire n’est pas dans votre PATH. Vérifiez que /usr/local/bin y est bien ou relancez sudo make install. Si c’est “Database not found”, vous n’avez pas de doc indexée. Retournez chercher le repo cupertino-docs ou lancez le crawl. Et si le serveur ne se connecte pas à Claude Code, fermez Claude Code complètement et relancez-le car les serveurs MCP se chargent au démarrage.

Voilà… Pour les devs Apple qui en ont marre de corriger les suggestions de Claude, Cupertino la formation Apple qu’il manquait à votre assistant IA !

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Reçu hier — 2 décembre 2025

Test du UGREEN FineTrack G : la meilleure alternative aux AirTags pour l’écosystème Android ?

Par :Korben
2 décembre 2025 à 14:58
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

J’ai dû abandonner mon iPhone habituel pour une quinzaine de jours, le temps de prendre en main et de tester en profondeur le tout nouveau smartphone Realme GT8 Pro pour Mac4Ever . Si la transition vers Android s’est faite sans heurts sur mes usages quotidiens, un manque s’est rapidement fait sentir : la localisation de mes affaires.

Mes AirTags étant devenus inopérants dès lors que j’ai changé de carte SIM, il me fallait une solution équivalente et fiable compatible avec l’OS de Google. C’est dans ce contexte que j’ai mis la main sur le pack de quatre traceurs UGREEN FineTrack G , une solution qui promet de combler ce vide avec quelques arguments techniques intéressants.

Au premier contact, le produit ne dépayse pas. On retrouve un petit galet en plastique gris, discret et léger, conçu pour se glisser dans un portefeuille, une valise ou s’accrocher à un trousseau de clés via son encoche intégrée. Cependant, une différence majeure saute aux yeux dès l’inspection du boîtier : la présence d’un port USB-C sur la tranche !

Contrairement à la quasi-totalité de ses concurrents, y compris chez Apple, UGREEN a fait le choix audacieux d’intégrer une batterie lithium-polymère rechargeable plutôt que de nous obliger à utiliser des piles boutons CR2032 jetables. Le constructeur annonce une autonomie d’environ un an par charge, un point que je n’ai évidemment pas pu vérifier sur deux semaines, mais la simple possibilité de recharger le traceur avec le même câble que mon téléphone est un confort indéniable qui évite la gestion des piles de rechange.

L’installation et la configuration passent par l’application Google de localisation, qui sert de passerelle pour l’enregistrement du produit. La procédure est élémentaire : un appui sur le bouton central du traceur suffit à l’activer, et le téléphone le détecte presque instantanément via Bluetooth. Une fois appairé, le dispositif rejoint le réseau “Localiser mon appareil” de Google.

C’est ici que réside tout l’intérêt du produit face aux anciens traceurs Bluetooth classiques. Le FineTrack G ne se contente pas de votre propre connexion ; il s’appuie sur le maillage gigantesque des centaines de millions d’appareils Android en circulation pour relayer la position de votre objet de manière sécurisée et anonyme. Durant mon test, la localisation s’est avérée précise et la mise à jour de la position sur la carte a été réactive, même lorsque le traceur était hors de portée de mon propre Realme GT8 Pro.

En matière de recherche de proximité, le dispositif est très efficace pour retrouver des clés égarées dans un appartement. L’application permet de déclencher une sonnerie via le haut-parleur intégré au traceur. Avec une puissance annoncée de 80 dB, le son produit est suffisamment fort pour être entendu distinctement même si l’objet est enfoui au fond d’un sac ou coincé entre les coussins d’un canapé.

L’application propose également une interface visuelle pour vous guider lorsque vous êtes à portée Bluetooth, même si on ne retrouve pas la précision millimétrique de la technologie Ultra-Wideband  présente sur les AirTags. Mais bon, pour un usage courant, le système de bip sonore couplé à l’indication de proximité remplit parfaitement son rôle.

Au final, après ces deux semaines de test en compagnie de mon nouveau Realme GT8 Pro, le bilan de ces UGREEN FineTrack G est franchement positif. Vendus en lot de quatre à un tarif très correct, ils offrent un rapport qualité-prix difficile à battre sur le marché actuel. L’intégration au réseau Google est fluide, la fabrication est sérieuse, et le choix de la batterie rechargeable via USB-C est un gros plus. Pour tout utilisateur Android cherchant une solution fiable pour surveiller ses affaires sans se ruiner en piles, c’est une recommandation facile, et vous pouvez les trouver ici sur Amazon .

Et puisque vous savez lu jusque ici, pensez aussi à lire le test de cet Android Realme GT8 Pro que j’ai trouvé excellent !

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Test du UGREEN FineTrack G : la meilleure alternative aux AirTags pour l’écosystème Android ?

Par :Korben
2 décembre 2025 à 14:58
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

J’ai dû abandonner mon iPhone habituel pour une quinzaine de jours, le temps de prendre en main et de tester en profondeur le tout nouveau smartphone Realme GT8 Pro pour Mac4Ever . Si la transition vers Android s’est faite sans heurts sur mes usages quotidiens, un manque s’est rapidement fait sentir : la localisation de mes affaires.

Mes AirTags étant devenus inopérants dès lors que j’ai changé de carte SIM, il me fallait une solution équivalente et fiable compatible avec l’OS de Google. C’est dans ce contexte que j’ai mis la main sur le pack de quatre traceurs UGREEN FineTrack G , une solution qui promet de combler ce vide avec quelques arguments techniques intéressants.

Au premier contact, le produit ne dépayse pas. On retrouve un petit galet en plastique gris, discret et léger, conçu pour se glisser dans un portefeuille, une valise ou s’accrocher à un trousseau de clés via son encoche intégrée. Cependant, une différence majeure saute aux yeux dès l’inspection du boîtier : la présence d’un port USB-C sur la tranche !

Contrairement à la quasi-totalité de ses concurrents, y compris chez Apple, UGREEN a fait le choix audacieux d’intégrer une batterie lithium-polymère rechargeable plutôt que de nous obliger à utiliser des piles boutons CR2032 jetables. Le constructeur annonce une autonomie d’environ un an par charge, un point que je n’ai évidemment pas pu vérifier sur deux semaines, mais la simple possibilité de recharger le traceur avec le même câble que mon téléphone est un confort indéniable qui évite la gestion des piles de rechange.

L’installation et la configuration passent par l’application Google de localisation, qui sert de passerelle pour l’enregistrement du produit. La procédure est élémentaire : un appui sur le bouton central du traceur suffit à l’activer, et le téléphone le détecte presque instantanément via Bluetooth. Une fois appairé, le dispositif rejoint le réseau “Localiser mon appareil” de Google.

C’est ici que réside tout l’intérêt du produit face aux anciens traceurs Bluetooth classiques. Le FineTrack G ne se contente pas de votre propre connexion ; il s’appuie sur le maillage gigantesque des centaines de millions d’appareils Android en circulation pour relayer la position de votre objet de manière sécurisée et anonyme. Durant mon test, la localisation s’est avérée précise et la mise à jour de la position sur la carte a été réactive, même lorsque le traceur était hors de portée de mon propre Realme GT8 Pro.

En matière de recherche de proximité, le dispositif est très efficace pour retrouver des clés égarées dans un appartement. L’application permet de déclencher une sonnerie via le haut-parleur intégré au traceur. Avec une puissance annoncée de 80 dB, le son produit est suffisamment fort pour être entendu distinctement même si l’objet est enfoui au fond d’un sac ou coincé entre les coussins d’un canapé.

L’application propose également une interface visuelle pour vous guider lorsque vous êtes à portée Bluetooth, même si on ne retrouve pas la précision millimétrique de la technologie Ultra-Wideband  présente sur les AirTags. Mais bon, pour un usage courant, le système de bip sonore couplé à l’indication de proximité remplit parfaitement son rôle.

Au final, après ces deux semaines de test en compagnie de mon nouveau Realme GT8 Pro, le bilan de ces UGREEN FineTrack G est franchement positif. Vendus en lot de quatre à un tarif très correct, ils offrent un rapport qualité-prix difficile à battre sur le marché actuel. L’intégration au réseau Google est fluide, la fabrication est sérieuse, et le choix de la batterie rechargeable via USB-C est un gros plus. Pour tout utilisateur Android cherchant une solution fiable pour surveiller ses affaires sans se ruiner en piles, c’est une recommandation facile, et vous pouvez les trouver ici sur Amazon .

Et puisque vous savez lu jusque ici, pensez aussi à lire le test de cet Android Realme GT8 Pro que j’ai trouvé excellent !

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Mario Kart Super Circuit - Un patch corrige un bug vieux de 24 ans

Par :Korben
2 décembre 2025 à 13:40

Si vous aviez une Game Boy Advance en 2001, vous avez forcément joué à Mario Kart Super Circuit. C’était LE jeu pour les trajets en bus trop longs, les vacances à la mer chiantes avec les parents, les heures à tuer le weekend… Eh bien figurez-vous que pendant tout ce temps, on jouait à un jeu “cassé” sans même le savoir.

Le truc, c’est que Mario Kart Super Circuit affiche bien 60 fps… mais uniquement pour les personnages et les décors. Le circuit lui-même, qui tourne avec l’effet Mode 7 comme sur Super Nintendo, ne se rafraîchissait qu’à 30 fps. Et c’est un détail que personne n’a vraiment remarqué pendant presque un quart de siècle.

Et là, y’a un moddeur du nom d’Antimattur qui a décidé de fouiller dans le code et a découvert un truc assez dingue… Le jeu calculait déjà les paramètres du circuit à 60 fps en interne, mais quelqu’un chez Nintendo a décidé de ne les lire qu’à 30 fps. Alors pourquoi ? Hé bien mystère et boule de gomme… Les théories vont de l’économie de batterie (les piles AA du GBA original, c’était pas la fête) à une optimisation pour l’écran LCD qui bavait tellement que le 60 fps aurait peut-être été bizarre… On ne sait pas vraiment.

Ce nouveau patch fait seulement 15 octets et selon son créateur, un tiers de ces octets sont pour le mot “patch”. Un simple changement d’adresse et hop, le jeu fait enfin ce qu’il aurait dû faire depuis 2001.

La correction fonctionne sur toutes les versions du jeu (USA, Europe, Japon), et niveau performances, ça ne change strictement rien puisque le boulot était déjà fait en coulisses. Nintendo avait juste… oublié d’utiliser ses propres calculs.

Maintenant, la différence se voit surtout dans les virages serrés où le scrolling est parfaitement fluide. C’est subtil mais une fois qu’on l’a vu, difficile de revenir en arrière… Bref, si vous voulez ressortir votre GBA (ou votre émulateur, aucun jugement ^^) pour l’occaz, le patch traîne sur romhacking.net . Dégoupillez le fichier IPS qui correspond à votre région et c’est bon pour du Mario Kart qui tourne enfin comme prévu !

Source

Toyota Walk Me - Le fauteuil roulant robot qui marche comme un crabe

Par :Korben
2 décembre 2025 à 12:10

Je pense que comme moi, vous n’avez jamais vu un fauteuil roulant monter des escaliers ? Hé ça va changer en lisant cet article puisque Toyota vient de présenter un truc complètement dingue lors du Japan Mobility Show 2025. Il s’agit d’un fauteuil roulant autonome avec des pattes articulées qui lui permettent de se déplacer comme un crabe.

Le bestiau s’appelle “Walk Me” et c’est pas juste un concept de designer sous acide puisque ce machin dispose de quatre pattes repliables inspirées de la locomotion animale, notamment celle des chèvres, des crabes et des petits vieux chez Auchan le mardi matin à 8h30. Et quand je dis inspirées, c’est pas du bullshit marketing car les ingénieurs de Toyota ont vraiment étudié comment ces animaux se déplaçaient sur des terrains accidentés pour reproduire leurs mouvements.

Concrètement, quand le Walk Me grimpe un escalier, les papattes avant déterminent la hauteur de la marche et tirent la structure vers le haut, pendant que les papattes arrière maintiennent l’équilibre et poussent le corps. C’est fluide, c’est stable, et surtout, contrairement à vous qui ne pouvez rien faire sans votre femme, c’est autonome ! Donc pas besoin de quelqu’un derrière pour vous porter ou vous pousser.

Et pour éviter de se vautrer ou de percuter des obstacles, le Walk Me embarque des capteurs LiDAR et des caméras qui scannent en permanence l’environnement. Le système crée alors une représentation 3D en temps réel de ce qui l’entoure et s’adapte automatiquement comme ça, si un obstacle apparaît (genre un bébé ninja), il s’arrête tout seul !

Et le truc malin, c’est que quand vous n’avez pas besoin des pattes, elles se replient sous le siège, du coup le fauteuil devient suffisamment compact pour rentrer dans un coffre de voiture ou dans vos bagages. Le système peut même se déployer et se stabiliser tout seul sans intervention de l’utilisateur.

Bon, bien sûr, le Walk Me reste un prototype sans date de commercialisation annoncée mais sa présentation au Japan Mobility Show montre que Toyota prend au sérieux la mobilité inclusive. Y’a encore du boulot avant de voir ce genre d’engin dans les rues, mais ça donne quand même un bon aperçu d’un futur où les fauteuils roulants ne seront plus limités par les escaliers, les trottoirs défoncés ou les terrains un peu roots qu’on ne connait que trop bien en France…

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Mario Kart Super Circuit - Un patch corrige un bug vieux de 24 ans

Par :Korben
2 décembre 2025 à 13:40

Si vous aviez une Game Boy Advance en 2001, vous avez forcément joué à Mario Kart Super Circuit. C’était LE jeu pour les trajets en bus trop longs, les vacances à la mer chiantes avec les parents, les heures à tuer le weekend… Eh bien figurez-vous que pendant tout ce temps, on jouait à un jeu “cassé” sans même le savoir.

Le truc, c’est que Mario Kart Super Circuit affiche bien 60 fps… mais uniquement pour les personnages et les décors. Le circuit lui-même, qui tourne avec l’effet Mode 7 comme sur Super Nintendo, ne se rafraîchissait qu’à 30 fps. Et c’est un détail que personne n’a vraiment remarqué pendant presque un quart de siècle.

Et là, y’a un moddeur du nom d’Antimattur qui a décidé de fouiller dans le code et a découvert un truc assez dingue… Le jeu calculait déjà les paramètres du circuit à 60 fps en interne, mais quelqu’un chez Nintendo a décidé de ne les lire qu’à 30 fps. Alors pourquoi ? Hé bien mystère et boule de gomme… Les théories vont de l’économie de batterie (les piles AA du GBA original, c’était pas la fête) à une optimisation pour l’écran LCD qui bavait tellement que le 60 fps aurait peut-être été bizarre… On ne sait pas vraiment.

Ce nouveau patch fait seulement 15 octets et selon son créateur, un tiers de ces octets sont pour le mot “patch”. Un simple changement d’adresse et hop, le jeu fait enfin ce qu’il aurait dû faire depuis 2001.

La correction fonctionne sur toutes les versions du jeu (USA, Europe, Japon), et niveau performances, ça ne change strictement rien puisque le boulot était déjà fait en coulisses. Nintendo avait juste… oublié d’utiliser ses propres calculs.

Maintenant, la différence se voit surtout dans les virages serrés où le scrolling est parfaitement fluide. C’est subtil mais une fois qu’on l’a vu, difficile de revenir en arrière… Bref, si vous voulez ressortir votre GBA (ou votre émulateur, aucun jugement ^^) pour l’occaz, le patch traîne sur romhacking.net . Dégoupillez le fichier IPS qui correspond à votre région et c’est bon pour du Mario Kart qui tourne enfin comme prévu !

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Toyota Walk Me - Le fauteuil roulant robot qui marche comme un crabe

Par :Korben
2 décembre 2025 à 12:10

Je pense que comme moi, vous n’avez jamais vu un fauteuil roulant monter des escaliers ? Hé ça va changer en lisant cet article puisque Toyota vient de présenter un truc complètement dingue lors du Japan Mobility Show 2025. Il s’agit d’un fauteuil roulant autonome avec des pattes articulées qui lui permettent de se déplacer comme un crabe.

Le bestiau s’appelle “Walk Me” et c’est pas juste un concept de designer sous acide puisque ce machin dispose de quatre pattes repliables inspirées de la locomotion animale, notamment celle des chèvres, des crabes et des petits vieux chez Auchan le mardi matin à 8h30. Et quand je dis inspirées, c’est pas du bullshit marketing car les ingénieurs de Toyota ont vraiment étudié comment ces animaux se déplaçaient sur des terrains accidentés pour reproduire leurs mouvements.

Concrètement, quand le Walk Me grimpe un escalier, les papattes avant déterminent la hauteur de la marche et tirent la structure vers le haut, pendant que les papattes arrière maintiennent l’équilibre et poussent le corps. C’est fluide, c’est stable, et surtout, contrairement à vous qui ne pouvez rien faire sans votre femme, c’est autonome ! Donc pas besoin de quelqu’un derrière pour vous porter ou vous pousser.

Et pour éviter de se vautrer ou de percuter des obstacles, le Walk Me embarque des capteurs LiDAR et des caméras qui scannent en permanence l’environnement. Le système crée alors une représentation 3D en temps réel de ce qui l’entoure et s’adapte automatiquement comme ça, si un obstacle apparaît (genre un bébé ninja), il s’arrête tout seul !

Et le truc malin, c’est que quand vous n’avez pas besoin des pattes, elles se replient sous le siège, du coup le fauteuil devient suffisamment compact pour rentrer dans un coffre de voiture ou dans vos bagages. Le système peut même se déployer et se stabiliser tout seul sans intervention de l’utilisateur.

Bon, bien sûr, le Walk Me reste un prototype sans date de commercialisation annoncée mais sa présentation au Japan Mobility Show montre que Toyota prend au sérieux la mobilité inclusive. Y’a encore du boulot avant de voir ce genre d’engin dans les rues, mais ça donne quand même un bon aperçu d’un futur où les fauteuils roulants ne seront plus limités par les escaliers, les trottoirs défoncés ou les terrains un peu roots qu’on ne connait que trop bien en France…

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CM-Colors - Un petit changement de couleurs pour une accessibilité maximum

Par :Korben
2 décembre 2025 à 11:09

L’accessibilité web c’est comme le tri sélectif… tout le monde dit que c’est génial mais azy, j’ai pas le temps. Et pourtant, c’est super important car près de 80% des pages web ont des problèmes de contraste de texte.

C’est le souci noumber ouane détecté sur le million de sites analysés chaque année par WebAIM . En gros, si vous avez un site, y’a de fortes chances que certains visiteurs galèrent à lire votre contenu, et je ne vous parle pas uniquement des personnes malvoyantes, hein… y’a aussi le daltonisme qui touche environ 8% des hommes et 0,5% des femmes. Rajoutez à ça les gens qui lisent leur téléphone en plein soleil, ceux qui ont une dalle de laptop toute pourrie, et vous comprendrez vite que le problème concerne pas mal de monde.

Alors est ce que vous connaissez les normes WCAG ?

Hé bien c’est le standard international pour l’accessibilité web. Ainsi pour être conforme au niveau AA (le minimum recommandé), votre texte doit avoir un ratio de contraste d’au moins 4,5:1 avec son arrière-plan. Pour le niveau AAA (l’idéal), c’est 7:1. Et là vous vous dites “super, je vais calculer ça à la main pour mes 47 couleurs de palette, mais va bien te faire cuire le cul, Korben”. (Oui, c’est comme ça que je vous imagine quand vous lisez mes articles).

Heureusement, y’a un outil qui vient de sortir et qui va vous changer la vie : CM-Colors . Vous lui donnez vos couleurs, et il les ajuste automatiquement pour qu’elles soient accessibles, le tout en modifiant les teintes le moins possible pour garder votre design intact.

L’installation est super fastoche…. C’est du Python donc un petit pip install cm-colors et hop c’est réglé. Ensuite, vous pouvez l’utiliser soit en ligne de commande directement sur vos fichiers CSS, soit via l’API dans votre code. Par exemple, vous avez un gris #5f7887 sur un fond #e6f0f5 qui passe pas les tests, hop, CM-Colors le transforme automatiquement en #5c6f7b et maintenant c’est conforme AA. Et la différence à l’œil nu est quasi invisible. Bref, c’est nickel pour l’accessibilité !

from cm_colors import ColorPair

# Your colors
pair = ColorPair("#999999", "#ffffff")

# Fix them and preview in the terminal
fixed_color, success = pair.make_readable(show=True)

print(f"Use {fixed_color} instead of #999999")
# Output: Use #8e8e8e instead of #999999

Le truc vraiment cool, c’est que l’outil gère plusieurs niveaux de lisibilité. Y’a “Readable” qui correspond au AA, “Very Readable” pour le AAA, et même une option large_text=True pour les gros titres qui ont des exigences moins strictes. Vous pouvez donc adapter selon vos besoins et pour les devs qui bossent sur de gros projets, y’a aussi une fonction make_readable_bulk qui permet de corriger plusieurs paires de couleurs d’un coup.

from cm_colors import make_readable_bulk

my_colors = [
 ("#777", "#fff"),
 ("#888", "#000"),
]

results = make_readable_bulk(my_colors)

for color, status in results:
 print(f"{color} is {status}")

Vous lui balancez une liste de tuples (texte, fond) et il vous retourne tout ça au propre. Et si vous voulez traiter directement vos fichiers CSS, la commande cm-colors styles.css génère un nouveau fichier styles_cm.css avec toutes les couleurs corrigées. L’outil peut même générer des rapports HTML pour visualiser les changements avant/après.

Alors oui, je sais, se taper de l’accessibilité c’est un peu relou car on a toujours l’impression que c’est du temps perdu sur des détails. Mais dites vous que ça impacte vraiment l’expérience de millions d’utilisateurs, donc ça vaut le coup d’y passer 5 minutes, surtout avec un outil automatisé !

Bref, CM-Colors c’est gratuit, c’est open source sous licence GPL-3, et ça peut vous éviter pas mal de galères. Toute la documentation est ici et y’a même une démo interactive sur leur site si vous voulez tester avant d’installer.

Quand l'IA écoute et analyse les appels de millions de détenus américains

Par :Korben
2 décembre 2025 à 10:54

Securus Technologies , le géant des télécoms pénitentiaires (il en faut…), vient de déployer un système d’intelligence artificielle destiné à analyser automatiquement les communications des détenus. Quand je dis communications, on parle des appels téléphoniques, des messages, des emails, voire des appels vidéo et le but c’est de repérer des conversations où des crimes pourraient être envisagés ou planifiés, puis signaler ces passages à des agents humains.

Le modèle a notamment été entraîné sur 7 années d’appels du système pénitentiaire du Texas et comme Securus est l’un des plus gros fournisseurs du pays, son IA s’appuie sur un volume colossal de données captées dans les prisons, et autres centres de détention ICE. Les détenus, qui n’ont généralement aucune alternative pour parler à leurs proches, sont bien sûr prévenus que leurs communications sont enregistrées… mais pas forcément que ces enregistrements servent aussi à entraîner des modèles d’IA…

Pour les associations de défense des droits, c’est donc un problème très grave puisque pour communiquer avec sa famille, il faut forcement passer par ces outils, qu’on le veuille ou non, et souvent en payant. L’ACLU rappelle d’ailleurs que Securus s’est déjà fait épingler par le passé pour avoir enregistré des milliers d’appels entre détenus et avocats alors qu’ils n’en ont pas du tout le droit.

Et Securus n’est pas seul puisque LEO Technologies pousse son propre système d’analyse, Verus , déjà déployé dans des dizaines d’établissements répartis sur une dizaine d’États. Leur argument marketing c’est de détecter plus vite les menaces ou les incidents. Et dans sa grande bonté, la Floride leur a même attribué un contrat de plusieurs millions de dollars, et l’État de New York est aussi client. Bref, c’est un marché bien juteux !

Et du côté de la régulation, il y a une réforme de la FCC sortie en 2024 qui normalement, devait empêcher les entreprises de répercuter les coûts de surveillance sur les détenus et leurs familles. Mais sous la direction de Brendan Carr, nommé à la FCC sous Trump, ces protections ont été suspendues, puis partiellement annulées à la fin de cette année… Du coup, les entreprises peuvent de nouveau facturer aux détenus une partie des coûts liés à l’enregistrement, au stockage et même au développement de systèmes comme cette IA.

Ces décisions ont donc été critiquées par plusieurs organisations de défense des droits, qui estiment que la surveillance devient non seulement plus intrusive, mais aussi plus coûteuse pour des familles déjà fragilisées.

Bref, on se retrouve face à un cocktail bien connu avec d’un côté, une population captive sans alternative, des entreprises privées qui disposent de volumes gigantesques de données, et une surveillance algorithmique qui s’étend, et de l’autre, une régulation qui recule à fond la caisse.

Et tout ça se passe dans l’indifférence générale, parce que ce sont “juste” des prisonniers…

Source

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