Au menu : le retrait de la Légion d'honneur de Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron très actif à l'international, le Parti socialiste toujours aussi divisé, et Rima Hassan érigée en héroïne par La France insoumise
"Le gouvernement a décidé, à partir de ce soir, d'ouvrir toutes les stations de métro pour que les gens puissent s'y abriter en cas d'attaque", rapporte notre correspondant à Téhéran Siavosh Ghazi. Les mosquées vont également servir d'abri. Face à la perspective de combats qui s'enlisent, "beaucoup d'habitants de Téhéran commencent à quitter la capitale" pour éviter les frappes israéliennes.
Depuis son arrivée sur le devant de la scène politique israélienne au début des années 1990, le chef du Likoud ne cesse d'affirmer que le régime de Téhéran représente une « menace existentielle » pour l’État hébreu.
Israël a bombardé dimanche des sites militaires et des dépôts de carburant en Iran, où le gouvernement a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles serviraient d'abris à la population, au 3e jour d'un conflit inédit entre les deux pays ennemis.
Au troisième jour de la guerre, Iraniens et Israéliens ont intensifié leurs attaques. Dans son action, "Benjamin Netanyahu a fait trois paris, analyse notre correspondante Noga Tarnopolsky : il parie que le régime iranien va s'affaiblir au point de céder, que l'offensive va redorer son image auprès des citoyens israéliens, et qu'il parviendra à rallier Donald Trump à sa cause."
Emmanuel Macron a exprimé dimanche son désaccord avec la volonté de Donald Trump d'annexer le Groenland, estimant que "ce n'est pas ce qui se fait entre alliés", à son arrivée pour une visite du territoire autonome danois.
Donald Trump s'est montré ravi de la grande parade militaire dont il avait rêvé, samedi à Washington lors d'une journée marquée par d'importantes manifestations contre sa politique à travers les Etats-Unis.
À Gaza, la population civile craint d'être oubliée par la communauté internationale qui faisait jusqu'alors pression sur Benjamin Netanyahu pour arrêter la guerre. L'enclave est pilonnée sans relâche par Israël : au moins 41 personnes ont été tuées samedi 14 juin selon la défense civile - plus de la moitié des victimes tentaient d'accéder à un point de distribution alimentaire.
Au troisième jour de la guerre, Iraniens et Israéliens ont intensifié leurs attaques. Les premières frappes israéliennes ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Des frappes "préventives", selon le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Or, "les guerres préventives sont illicites au regard du droit international", souligne notre invité Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur au Centre Thucydide de Paris-Assas.
Une partie des sites nucléaires iraniens est toujours intacte après les frappes israéliennes. "Les installations nucléaires sont enterrées très profondément, et Israël n'a pas de bombe assez puissante pour aller assez loin," explique Pascal Boniface, fondateur et directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
De New York à Los Angeles, des foules de manifestants ont défilé samedi dans les grandes villes des États-Unis pour protester contre la politique de Donald Trump, autour du cri de ralliement "No Kings" ("Pas de rois"), la plus grande mobilisation depuis le retour du républicain.
Au troisième jour de la guerre, Iraniens et Israéliens ont intensifié leurs attaques au cours de la nuit. Le "Dôme de fer" israélien n'a pas réussi à arrêter tous les missiles. "Cette stratégie iranienne de saturation du Dôme de fer semble marcher", analyse Cyril Payen, grand reporter à France 24.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche 15 juin avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires, a indiqué son bureau. Notre chroniqueur international David Delos nous en dit plus.
L'armée israélienne a mené, dimanche 15 juin au matin, une nouvelle série de frappes sur l'Iran. La stratégie du pays a "un volet militaire et un volet politique", explique notre correspondant à Jérusalem Stéphane Amar. "Les Israéliens sont favorables à un renversement du régime des mollahs."
Une représentante démocrate de l'État du Minnesota, Melissa Hortman, et son mari ont été abattus à leur domicile samedi. Un autre élu et son épouse ont été blessés par balles. Le gouverneur de cet État, Tim Walz, a dénoncé un "assassinat politiquement motivé".
Samedi, jour de l'anniversaire de Donald Trump, Washington a été le théâtre d'une grande parade militaire, pour le plus grand bonheur du président américain. Pendant ce temps-là, des centaines de manifestations baptisées "No Kings" (Pas de rois) ont été organisées à travers les États-Unis pour protester contre l'"autoritarisme" du chef de l'État.
Samedi 14 juin, jour de l'anniversaire de Donald Trump, Washington a été le théâtre d'une grande parade militaire, pour le plus grand bonheur du président américain. Pendant ce temps-là, des centaines de manifestations baptisées "No Kings" (Pas de rois) ont été organisées à travers les États-Unis pour protester contre l'"autoritarisme" du chef de l'État.
En plein affrontement avec Israël, l'Iran menace les soutiens de l'État hébreu (notamment la France, le Royaume-Uni et les États-Unis) : il verront leurs bases au Moyen-Orient frappées par Téhéran s'ils aidaient Israël à repousser les attaques iraniennes. Mais le régime des mollahs a-t-il les moyens de ses mots ? L'armée américaine est présente dans plus d'une douzaine de pays dans la région, mais aussi sur des navires sillonnant les eaux du Moyen-Orient. Une présence renforcée encore ces derniers mois pour contrer l'influence régionale de l'Iran à travers le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et plusieurs milices basées en Irak et en Syrie. Au total, 40 000 soldats américains sont répartis sur plusieurs sites et de nombreux navires de combat.
Le "Dôme de fer", système de protection israélien, hyper sophistiqué, est efficace. Mais le scénario qui se joue actuellement est celui que l'état major israélien redoutait. Pour riposter, l'Iran utilise de puissants missiles balistiques qui arrivent en masse à 500 km/h, ce qui sature le dôme de fer plutôt dimensionné pour intercepter des tirs de roquettes et des drones. Pour l'armée israélienne, c'est un enjeu stratégique. D'autant que, selon les services de renseignements américains, Téhéran disposerait d'un arsenal assez conséquent de 2 000 missiles balistiques.
Israël a effectué de nouvelles séries de frappes en Iran. Selon l'armée, les bombardements ciblaient des installations liées au projet d'armement nucléaire iranien. Ces nouveaux bombardements israéliens sont consécutifs à la riposte iranienne. Dans la soirée de samedi à dimanche, Téhéran a tiré de nouvelles salves de missiles notamment vers Haïfa, Tel Aviv et Jérusalem. Les Gardiens de la Révolution affirment avoir frappé les installations de ravitaillement des avions de combat
De New York à Los Angeles, des foules de manifestants ont défilé samedi 14 juin dans les grandes villes des États-Unis pour protester contre la politique de Donald Trump, autour du cri de ralliement "No Kings" ("Pas de rois")La correspondante de France 24 à New York Émilie Musset revient sur la mobilisation.
À VivaTech, le grand rendez-vous mondial de l’innovation à Paris, une start-up ivoirienne attire l’attention : Digital Smart Trash. Son objectif ? Réinventer la gestion des déchets grâce à l’intelligence artificielle. Moins d’émissions, plus d’efficacité pour les villes africaines. Au cœur du projet : Tenon Coulibaly, ingénieur engagé pour une Afrique verte. Une innovation qui allie technologie et écologie, et qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire un acteur clé de la tech durable. Entretien.
Longtemps recherché par la police, Ali Aboubakar, suspecté d’entretenir des liens avec l’État islamique, a été arrêté et inculpé pour possession illégale d’armes à feu. Plusieurs autres personnes auraient également été appréhendées. Les explications de notre correspondante Caroline Dumay.
Alors que la quatrième édition de l'exposition économique et commerciale Chine-Afrique s'est ouverte ce 12 juin 2025 à Changsha (centre du pays), Pékin a annoncé son intention de supprimer les droites de douane sur les produits de 53 pays africains. Eudeline Boishult nous en dit plus.
La cheffe de la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC (Monusco) s'est rendue jeudi 12 juin à Goma, pour une première visite dans cette ville stratégique de l'est du pays depuis sa prise de contrôle fin janvier par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Les précisions de notre correspondante Aurélie Bazzara-Kibangula.
Israël a menacé samedi de "brûler" Téhéran et affirmé avoir la maîtrise du ciel sur tout l'ouest de l'Iran jusqu'à la capitale, au deuxième jour d'une attaque sans précédent menée sur le territoire iranien. Notre chroniqueur international Bruno Daroux nous en dit plus.
Les premiers Marines déployés à Los Angeles par Donald Trump face au mouvement de contestation contre sa politique migratoire vont débuter leurs opérations de protection d'un bâtiment fédéral à la mi-journée, a indiqué un responsable militaire américain vendredi.
Téhéran a estimé qu'il n'y avait "pas de sens" à maintenir les négociations prévues dimanche depuis l'attaque israélienne lancée contre le pays. Notre correspondant à Téhéran Siavosh Ghazi nous en dit plus.
La plupart des missiles tirés vendredi et samedi par l'Iran vers Israël, pays distants de plus de 1.500 km, ont été interceptés, selon l'armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé à les abattre, d'après un responsable américain.Mais il y a eu d'importants dégâts à des habitations et des destructions dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.
Israël et l'Iran poursuivent, samedi 14 juin, leurs échanges de frappes meurtrières. "Les options pour la République islamique d'Iran sont très limitées, car plus l'escalade va continuer, plus Israël va infliger des pertes importantes à l'Iran", explique Thomas Juneau, professeur adjoint à l'École supérieure d'affaires publiques d'Ottawa.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré samedi qu'il n'y avait "pas de sens" à ce que l'Iran maintienne dimanche des pourparlers prévus avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, au vu de l'attaque israélienne lancée contre le pays.
Israël a frappé l'Iran vendredi 12 au matin, des "frappes préventives", selon son gouvernement. Or, "la guerre préventive n'existe pas dans le droit international, indique notre invitée Azadeh Kian, professeure et directrice du CEDREF. Je suis choquée par la prise de position de notre président Macron qui soutient ces attaques. Si un pays démocratique comme la France ne soutient pas le droit international, qui d'autre va le faire ?"
Le pape Léon XIV a appelé samedi l'Iran et Israël "à la responsabilité et à la raison" et à "soutenir la cause de la paix" après les attaques israéliennes contre l'Iran et les ripostes de ce dernier.
"C'est un véritable moment de bascule, puisque les Israéliens ont frappé de façon massive le territoire iranien", explique notre correspondante à Jérusalem Claire Duhamel. "Désormais, officiellement, Gaza devient un front secondaire. Le premier front, c'est l'Iran."
L'accident du Boeing 787 d'Air India jeudi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, a fait au moins 279 morts, soit la catastrophe aérienne la plus meurtrière au monde depuis 2014, selon un nouveau bilan publié samedi.
Les cours du pétrole ont bondi vendredi en réaction à l'escalade au Moyen-Orient entre Israël et l'Iran, les opérateurs craignant des perturbations de la production et de l'acheminement de l'or noir.
Des sirènes d'alerte ont retenti dans tout Israël, y compris à Tel Aviv et à Jérusalem, poussant les habitants à se précipiter dans des abris tandis que des vagues successives de missiles iraniens traversaient le ciel et que des intercepteurs israéliens tentaient de les bloquer. Noga Tarnopolsky, notre correspondante à Jérusalem, nous en dit plus.
Israël et l'Iran se sont mutuellement attaqués samedi 14 juin avec des missiles et des frappes aériennes après l'attaque surprise lancée vendredi par l'État hébreu contre la République islamique dans le cadre de l'opération "Lion dressé". "Je pense que Netanyahu a forcé la main non seulement de Donald Trump, mais finalement, de tous ses alliés", analyse notre grand reporter James André.
Israël et L'Iran se sont mutuellement attaqués samedi matin avec des missiles et des frappes aériennes après la vaste offensive lancée vendredi par l'Etat hébreu contre Téhéran pour l'empêcher de développer l'arme atomique dans le cadre de l'opération "Rising Lion" ("Lion dressé").