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Où l’on s’essaie à dresser un panorama des logiciels comptables libres. À l’origine de cette dépêche, une recherche d’un logiciel de paye libre où il a semblé que cela pouvait être utile.
Il s’agit bien de logiciels de comptabilité pour un usage professionnel ou associatif, pas de gestion de finances personnelles qui ont fait l’objet d’une autre dépêche il y a quelque temps. Évidemment, il n’y a aucune prétention à l’exhaustivité, mais plus à donner un panel de logiciels avec quelques idées pour choisir le vôtre, le cas échéant. N’hésitez pas à les essayer quand c’est possible et à croiser les informations pour vous faire votre opinion. Les fiches sont succinctes, mais c’est l’occasion pour vous d’écrire plein de nouvelles dépêches puisque la plupart de ces logiciels n’ont pas eu de présentations récentes sur LinuxFr.org.
Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Voici des courtes présentations avec des points forts et des points faibles qui se dégagent des expériences des rédacteurs et rédactrices. Pour vous aider à faire un choix, cette liste est suivie d’explications plus générales.
Compta libremen com est un logiciel de compta en partie double, simple et efficace. Il utilise une interface web sans fioritures. Le logiciel est écrit en Perl et s’appuie sur Postgresql et mod_Perl, avec un serveur Apache. Un fork amical fournit une image Docker et quelques améliorations. Libremen propose une offre en ligne.
Commentaires de l’auteur recueillis par courriel : on a un peu d’aide à la saisie, il y a les raccourcis claviers (calcul du numéro de pièce, recopie de la ligne précédente) et aussi les fenêtres déroulantes pour les numéros de compte, plus le fait que le navigateur enregistre les dernières saisies ; je crois avoir documenté toutes les fonctions, la documentation est dite “minimum”, le logiciel est minimaliste par essence, donc la doc aussi :-)
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | documents TVA, export FEC |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui, champ “Libre” |
Imports | écritures en CSV |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | non |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, minimum |
Forum | non |
Le logiciel existe en deux versions, Diacamma Asso pour les associations et Diacamma Syndic pour les copropriétés. Diacamma utilise une interface web, avec un serveur intégré. Un installeur est fourni pour Windows, macOSX et Linux (Debian conseillée). Le CHATONS Sleto propose une offre en ligne.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | non |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents, documents et + |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui, simplifiée |
Imports | écritures comptables, articles, contacts |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | non |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | restreint aux connectés, gratuit |
Dolibarr est un puissant ERP pour tous types d’entreprises et d’associations. Il existe des pré-sélections des modules nécessaires à votre activité. Dolibarr utilise une interface web avec des serveurs web et SQL. Un installeur est fourni pour Windows et des paquets pour plusieurs distributions Linux. Beaucoup d’offres d’hébergement existent. Il réunit une forte communauté, surtout francophone. Le développement est très actif.
Notez qu’on parle souvent de Dolibarr sur LinuxFr.org et qu’un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents, documents, stock, et plein d’autres |
Comptabilité | simplifiée ou en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | des journaux, du Grand Livre, et des écritures sous différents formats |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Une solution en ligne de gestion d’exploitation agricole.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un puissant ERP créé en Inde, le fork Dokos est la version française. Écrit en Python et JavaScript au-dessus d’une base Postgresql. Modulaire, il se positionne comme Odoo (voir ci-dessous). Comparons-les : l’interface est plus austère, la renommée moindre entraîne peu de contributeurs tiers à proposer des modules, l’équipe est plus petite, mais tout aussi dynamique, ERPNext évolue vite, il est basé sur le framework FRAPPÉ qui est stable et permet d’extraire les applications de l’ERP, l’ensemble est intégralement libre.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, documents, stock et plein d’autres modules |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Même équipe qu’ERPNext. C’est juste le morceau comptable d’ERPNext, refait en application de bureau et portable par dessus SQLite. Pour les petites entreprises.
Sous le nom sympathique et tarabiscoté de Galette (Gestionnaire d’Adhérents en Ligne Extrêmement Tarabiscoté mais Tellement Efficace) se cache un logiciel à destination des associations.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents |
Comptabilité | simplifiée ou en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
GnuCash figure dans la bibliothèque logicielle de la plupart des distributions Linux. C’est un logiciel qui fait aussi bien la comptabilité personnelle que la comptabilité professionnelle. Il propose des fonctionnalités de CRM de base : gestion des adresses des clients et des fournisseurs.
Interface | Bureau (Gtk) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un logiciel qui fonctionne tout seul et qui est souvent fourni dans les distributions Linux. Il est surtout utilisable pour les finances personnelles, mais il propose un mode comptabilité libérale et peut être utilisé par des micro-entreprises.
Interface | Bureau (GTK-3) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Laurux intègre les outils classiques de gestion d’entreprise : comptabilité, facturation, gestion de stock et tous les composants nécessaires aux prises de décisions cohérentes. Développé en Gambas avec Qt à destination des PME, son auteur a aussi voulu créer un logiciel simple d’installation et d’utilisation livré avec toute la documentation utile. L’auteur fournit une attestation individuelle de conformité, obligatoire dans la loi française. Son forum communautaire est accueillant.
Interface | Bureau (Qt) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, point de vente |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | plein de formats |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Ledger est un outil en ligne de commande, qu’on nourrit avec de simples fichiers textes. La puissance de la ligne de commande en fait tout l’intérêt. Développé en C++ il a été porté sur de nombreux autres langages. Ledger ne fait que la comptabilité en partie double. Plusieurs extensions facilitent son utilisation, sans entraver la rapidité de saisie.
Interface | Console (terminal) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Au départ centré sur la compta, Noalyss est devenu un logiciel de gestion d’entreprise très complet. Noalyss utilise une interface web avec des serveurs web et Postgresql. Des paquets et une procédure d’installation existent pour Linux, Windows et MacOSX. Activement développé en Belgique, sa communauté importante est conviviale.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | ? |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, documents, etc. |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | ? |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Aide | docu, wiki, tutos |
Communauté | forum, liste |
Odoo est un puissant ERP, modulaire, utilisé par des micro-entreprises comme des multinationales. L’entreprise Odoo connaît une croissance rapide depuis vingt ans, et emploie plus de 2000 personnes dans le monde. Le fondateur d’Odoo poste régulièrement des dépêches annonçant les nouvelles versions d’Odoo sur LinuxFr.org, et un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau. Odoo est écrit en Python et utilise Postgresql, son interface est écrite en XML et Javascript. Il est facile à installer.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, stocks, documents et plein d’autres modules |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
OpenConcerto est un progiciel de gestion intégrée (PGI ou ERP). Sa cible : les entreprises, grandes ou petites. C’est une application java à installer sur chaque poste utilisateur. Guillaume Maillard, son auteur, est un vieil habitué de LinuxFr.org.
Interface | Bureau (version Web prévue en 2023) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, paye, documents |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | FEC (DGFIP), EBP, Sage, Relation experts (Coala), Quadratus, Cegid CCMX |
Transmission automatisée | SEPA |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un logiciel principalement destiné aux associations, qui peut aussi être utilisé par des micro-entreprises. On l’utilise via un navigateur, il y a même une application pour mobile. C’est un logiciel complet de gestion d’association : membres, cotisation, comptabilité, communication.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Tryton est un puissant ERP pour entreprises de toutes tailles. Il est accessible via un client Web, une application native ou bien une ligne de commande en Python. L’application cliente est dispo pour Windows, Mac et Linux, le serveur est empaqueté pour plusieurs distributions Linux. Comme Odoo dont il est un fork, Tryton est basé sur une architecture trois tiers écrite en Python (et un peu de ECMAScript version 6) avec PostgreSQL comme base de données. Les auteurs nous parlent régulièrement de Tryton sur LinuxFr.org.
Interface | Bureau, Web, Console |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, projet, etc. |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | CSV, AEB43, CODA, OFX ou CAMT.053 |
Exports | FEC ou CSV |
Transmission automatisée | Chorus, SEPA |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui |
Forum | oui |
Bien entendu, il manque plein de logiciels. On s’est limité à ceux qu’on a pu tester. Si ce petit résumé ne vous suffit pas ou n’est plus à jour, voici des sites avec des listes complémentaires (merci d’indiquer en commentaire si vous en connaissez d’autres).
Avant tout pour faciliter la saisie comptable, fastidieuse quand elle est faite sur du papier (ou des tablettes de cire à l’origine !). Toutes les formes de comptabilité demandent une rigueur, des connaissances, du calcul et du temps — c’est un métier. Le logiciel comptable facilite tout ça.
Mais aussi pour l’automatisation du suivi comptable, c’est-à-dire la production automatique de synthèses lisibles et compréhensibles. Vous pensez peut-être au bilan, mais on a couramment besoin de consulter toutes les dépenses électriques ou toutes les recettes de pub sur LinuxFr.org. On a aussi besoin d’envoyer périodiquement ces synthèses à l’administration, comme la transmission des recettes de TVA.
Enfin, la comptabilité enregistre toutes sortes d’opérations, produites par d’autres logiciels spécialisés (salaires, fabrication, factures, etc.). Intégrer tout cela dans un même outil permet de gagner du temps et d’éviter les fautes de frappe (une facture génère automatiquement les écritures comptables correspondantes). Ça donne des logiciels plus ou moins touffus, certains intégrant toute la gestion d’entreprise, voire tous les outils de travail de l’entreprise — on les nomme ERP (ou PGI en français).
Quand SAP et les AS400 régnaient en maître sur ce domaine, les ERP étaient exclusivement de très gros logiciels intégrant non seulement la gestion et la comptabilité, mais aussi la production, la vente, le décisionnel, etc. La forte adaptation aux processus de l’entreprise via un paramétrage puissant, était leur gros atout et justifiait un coût d’installation très élevé. On en est même venu à appeler «SAP» ce type de logiciels.
La langue évoluant sans cesse, de nos jours on appelle ERP tout logiciel intégrant la gestion, le point de vente, la compta et deux trois outils de moindre importance, tandis qu’on les nommait autrefois «logiciels de gestion». Mais la puissance n’est pas la même (le besoin de formation non plus !). On a donc essayé de distinguer dans la liste un puissant ERP paramétrable et adaptable aux processus de l’entreprise, d’un logiciel intégrant les outils de gestion.
Comme on va le voir, il y a beaucoup de critères, des vérifications, des questions à se poser. Les articles déjà mentionnés de LWN.net montrent assez bien les implications de vos choix. Si vous avez de quoi faire adapter l’outil à vos besoins, choisissez un ERP, puissant ou non.
Ça dépend de votre statut fiscal, lequel est déterminé par votre chiffre d’affaires sauf dans certains cas précisés par la loi, et ça dépend si vous voyez la comptabilité comme un outil de gestion ou une obligation fiscale. Vous pouvez donc tenir une comptabilité pour des raisons fiscales, pour des raisons légales ou pour des raisons pratiques (ou les trois). Mais pour les mêmes raisons, vous pouvez tenir différentes formes de comptabilité :
Sauf la première, ces comptabilités s’appuient sur une classification conventionnelle des opérations qu’on appelle le [plan comptable]]. Celui-ci varie selon les pays et votre statut juridique. L’utilisation du Plan comptable permet de produire les synthèses mentionnées plus haut — du calcul de la TVA au Bilan d’exercice.
Il y a des plans comptables tout prêts, adaptés à des activités particulières (comme les associations), mais tous dérivent d’un Plan comptable plus général. Votre logiciel doit permettre d’importer ou de créer le Plan comptable souhaité.
En passant, sachez qu’il y a des types de comptabilité, et que leur choix ne permet pas de suivre les mêmes choses. Par exemple, le monde anglo-saxon suit plutôt les finances tandis que le Vieux Continent suit plutôt les biens. Mais là, on rentre dans des débats de professionnels qu’il n’est pas nécessaire d’aborder, d’autant que les frontières (comptables) bougent en ce moment. Vérifiez ce qui est permis auprès de l’administration. Reposons notre question préalable en y répondant du point de vue pratique :
Rappelons que beaucoup de logiciels ne se limitent pas à la comptabilité pure, mais intègrent d’autres outils utiles à la gestion (graphiques des recettes, gestion de cotisations, édition de factures, transmission automatisée aux administrations, etc.). Et attention, les écrans de saisie proposés dans les logiciels sont des aides dont un utilisateur expérimenté se passe très bien.
La comptabilité est une obligation, c’est peut-être obscur, fastidieux, vous la faites à reculons, mais la vie est ce qu’elle est, nous sommes dans le système, il faut donc y passer, chaque jour, semaine, année… Alors le meilleur choix, passe aussi par la facilité d’installation, les couleurs, la facilité de prise en main, etc.
Tout dépend donc surtout de vous :
NB Si qui peut le plus, peut le moins, sachez toutefois rester modestes si vous manquez de temps et de compétences, parce que les outils intégrés demandent une certaine maîtrise. Eh oui ! plus vous intégrez de trucs, plus il faut remplir et paramétrer les trucs avant d’utiliser la partie comptable. Par exemple, sur le cas simple d’une vente, avec un outil intégré il faudra avoir créé les produits, leurs taxes, le client, son bon de commande et les moyens de paiements avant d’attaquer la partie comptable.
En application du 3° bis du I de l'article 286 du Code général des impôts (CGI), toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui effectue des livraisons de biens et des prestations de services à destination de clients particuliers et qui enregistre les règlements reçus en contrepartie au moyen d’un logiciel ou d’un système de caisse, est tenue d’utiliser un logiciel ou un système qui satisfasse aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.
Tous les détails dans l’article du Bulletin Officiel des Finances Publiques - Impôts (BOFIP) TVA - Régimes d’imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations d’ordre comptable - Obligation d’utilisation de logiciels ou systèmes de caisse sécurisés
Fichier texte tabulaire de 18 champs délimités par barres verticales ou par tabulations, ayant un nommage et un encodage précis ou éventuellement au format XML. Ce format est utilisé par la DGFiP pour pouvoir faire un contrôle automatisable de la comptabilité. Elle fournit un utilitaire de validation de format pour Windows.
En France, la loi « anti-fraude » de 2016 et l’article 286 du Code des impôts imposent une certification des logiciels de caisse (c’est-à-dire des points de vente qui collectent des espèces) pour éviter les trucages de la comptabilité via modifications du code-source. Ah ben alors fini le libre ? Mais non mon bon, les logiciels libres sont autorisés, on en a beaucoup parlé sur LinuxFr.org. Toutes les structures n’y sont pas tenues, typiquement il faut être assujetti à la TVA.
NB Depuis la loi de finance 2018, article 105, les logiciels de comptabilité n’ont pas à être certifiés.
Si vous avez encore des doutes, consultez la FAQ en français facile écrite par l’équipe de Dolibarr.
On n’en a pas beaucoup parlé alors que cette dépêche a commencé avec la recherche d’un logiciel de paie libre. Disons tout de suite qu’il est préférable de s’appuyer sur des professionnels, en effet la gestion de la paye repose sur trois piliers :
Certains logiciels ont des modules de gestion des payes (OpenConcerto pour la paie française, Odoo pour plusieurs pays…). L’avantage est de faciliter les écritures comptables. Mais attention, la gestion de la paye impose un suivi juridique et un suivi des taux des cotisations, car le cadre légal varie selon les professions, les salaires et varie aussi dans le temps. Cette actualisation permanente est faite par les professionnels (comptables et experts comptables). Sauf à bien connaître votre profession ou à être dans un cadre relativement simple (par exemple celui des intermittents du spectacle en France), vous gagnerez du temps, de l’argent et de la « légalité » en passant par des professionnels. Les options les plus courantes sont de choisir un cabinet d’expertise comptable ou un service en ligne (nettement moins cher). Lisez ou relisez les commentaires du forum.
S’agissant de la saisie et du traitement comptable de la paie, n’importe quel logiciel de comptabilité peut le faire, les logiciels de paye étant souvent susceptibles de mâcher le travail à ce niveau-là.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Les méandres de l'espace de rédaction sont parfois mystérieux. La rédaction de certaines dépêches s'étalent parfois sur de long mois, parfois sans même comprendre pourquoi la dépêche ne part pas vers le stade de la publication. C'est ce qui est arrivé à cette dépêche qui ne suit donc pas autant qu'elle aurait pu l'actualité de la sortie de la nouvelle mouture de la microcarte de la Fondation Raspberry Pi, qui porte le nom très original de Raspberry Pi 5. Cette dépêche - qui nous offre une comparaison de cette nouvelle édition avec son illustre ancêtre ainsi qu'une investigation de ses nouveautés - reste substantielle et il nous a semblé qu'il valait mieux la publier même tardivement plutôt que de la plonger dans l'oubli éternel.
Cette dépêche ne traitera pas de l’ensemble de ce que l’on peut faire, la précédente dépêche sur les SoC faite pour la sortie de la Raspberry Pi 4 est toujours d’actualité en ce qui concerne ces sujets.
Sorti en 2019, le RPi4 avait fait forte impression—mais quasiment en constante pénurie entre 2020 et 2023, il commençait par accuser le coup par rapport à la concurrence du Rockchip RK3588 (Quad-core Cortex-A76 + Quad-core Cortex-A55).
Aussi, la Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, dont le Tableau 1 présente une synthèse des différences.
Composants | Raspberry Pi 4 | Raspberry Pi 5 |
---|---|---|
SoC | Broadcom BCM2711 | Broadcom BCM2712 |
CPU | Quad-core Cortex-A72 (1.8 GHz) | Quad-core Cortex-A76 (2.4 GHz) |
GPU | VideoCore VI (500 MHz) | VideoCore VII (800 MHz) |
Mémoire | 1, 2, 4, 8 GB LPDDR4-3200 SDRAM | 4, 8 GB LPDDR4X-4267 SDRAM |
Wi-Fi | Dual-band 802.11ac | Dual-band 802.11ac |
Bluetooth | 5.0, BLE | 5.0, BLE |
USB | 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port | 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port |
Stockage | MicroSD | MicroSD (SDR104⟹R/W↗ˣ²) + ligne PCIe pour NVME M.2 SSD |
Ethernet | Gigabit Ethernet | Gigabit Ethernet |
Puissance | Jusqu’à 7.5 W | 2 modes : jusqu’à 15 W et jusqu’à 25 W |
Gestion HDMI | 2 HDMI 2.0 (1 gérant 4k@60 Hz) | 2 HDMI 2.0 (tous les deux gérant 4k@60 Hz) |
Format vidéo | H.264 (AVC) | H.265 (HEVC) |
PCIe | Non | 1 lane PCIe pour périphériques haute performance |
Bouton d’alimentation | Non | Oui |
Tableau 1 : comparatif des Raspberry Pi 4 et 5
La Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, en particulier avec l’introduction du southbridge RP1. Voici une comparaison détaillée mettant en évidence les principales différences et l’impact du RP1 :
Le RP1 est un contrôleur d’entrée/sortie (I/O) conçu pour le Raspberry Pi 5, représentant le programme d’ingénierie le plus complexe et coûteux entrepris par Raspberry Pi, avec un développement s’étendant sur plus de sept ans et ayant coûté environ 25 millions de dollars. Ce contrôleur est le premier produit phare de Raspberry Pi à utiliser une puce conçue en interne.
— Description : Le RP1 est un southbridge de 12×12 mm avec un pas de 0.65 mm en BGA (Ball Grid Array), fournissant la majorité des capacités d’E/S pour la Raspberry Pi 5.
— Caractéristiques : Il comprend un point de terminaison PCIe 2.0 à 4 voies, un contrôleur Ethernet MAC Gigabit et deux contrôleurs hôtes USB 3.
— Améliorations : Plus du double de la bande passante USB utilisable par rapport à la Raspberry Pi 4.
— Documentation RP1 : RP1 Datasheet
— L’article d’Eben Upton pour annoncer le RP1 : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5 (ce court article est accompagné d’une vidéo YT de 35 minutes à ce sujet, mais dont le contenu est reproduit textuellement en suivant un lien)
— Lien direct vers la vidéo YT : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5
Le RP1 constitue une avancée importante, puisque les GPIOs “physiques” de la carte ne sont plus directement reliées aux GPIOs du microprocesseur et de leurs fonctions possibles (SPI/I2C/UART/I2S) attribuées par le fondeur dans le silicium.
Afin de permettre de mieux visualiser les évolutions des performances Alasdair Allan a fait un benchmark complet dont certains éléments sont repris ici.
Tout d’abord une analyse des performances du CPU avec geekbench. Les Figures 1 et 2 montrent une augmentation des performances en single core d’approximativement 2.2x,
Figure 1. : Comparaison des performances single core entre RPi4 et 5
Figure 2. : Comparaison des performances multi core entre RPi4 et 5
Compilation de différents benchmarks entre RPi 4 et 5
Benchmark | Unités | Raspberry Pi 4 | Raspberry Pi 5 | Augmentation de Performance |
---|---|---|---|---|
Sysbench Mono-Thread | MBps | 699 | 1041 | x1,49 |
Sysbench Multi-Thread | MBps | 2794 | 4165 | x1,49 |
Stress-ng Mono-Thread | op/s | 104,78 | 182,68 | x1,74 |
Stress-ng Multi-Thread | op/s | 413,12 | 737,21 | x1,78 |
Bzip Mono-Thread | secondes | 44,98 | 20,53 | x2,19 |
Bzip Multi-Thread | secondes | 28,59 | 14,36 | x1,99 |
Gimp Redimensionner | secondes | 67,01 | 29,95 | x2,24 |
Gimp Rotation | secondes | 77,24 | 32,77 | x2,36 |
Gimp Niveaux Auto | secondes | 80,52 | 34,64 | x2,32 |
Gimp Masque Flou | secondes | 115,16 | 49,71 | x2,32 |
Speedometer 2.1 | score | 20,5 | 62,5 | x3,05 |
Glmark2 | score | 97 | 202 | x2,08 |
Openarena Timedemo | FPS | 8,77 | 27,05 | x3,08 |
RAMspeed Écriture | MBps | 4391 | 29355 | x6,69 |
RAMspeed Lecture | MBps | 5902 | 27931 | x4,73 |
HDparm Lecture | MBps | 43,81 | 90,05 | x2,06 |
dd Écriture | MBps | 34,49 | 61,23 | x1,78 |
Iozone 4 K Écriture RAND | MBps | 9,38 | 15,22 | x1,62 |
Iozone 4 K Lecture RAND | MBps | 4,71 | 4,6 | x0,98 |
Temps de démarrage | secondes | 33,4 | 19,1 | x1,74 |
La Figure 3. issue du travail d’Adafruit permet de mettre à jour le graphique sur la vitesse performance de la commutation des I/O proposé dans la dépêche sur la RPi4. La Figure 4. quant à elle montre une légère amélioration de la performance par Watt sur le nouveau modèle.
Figure 3. Évolution de la vitesse de commutation d’une sortie numérique
Figure 4. Évolution de la performance en fonction de la puissance électrique
— Interfaces: Le RP1 fournit deux interfaces USB 3.0 et deux interfaces USB 2.0, ainsi qu’un contrôleur Ethernet Gigabit.
— Source: Circuit Digest – The New Raspberry Pi 5 is here
Le Gigabit Ethernet fourni par le RP1 est en tout point semblable à celui du RBPi4 (voir : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5:
Liam 13:21: So we’ve got the Ethernet MAC but not the PHY. So the Ethernet’s brought out to an RGMII interface, which then connects to an on-board Ethernet PHY.
Eben 13:35: And this is a fairly similar architecture to Raspberry Pi 4, except that in that case, the MAC was in the Broadcom device, but there was still an external – in fact exactly the same external – PHY, [BCM]54213. Cool. So that’s the overall structure of the design.
Ces interfaces d’entrée/sortie vidéo peuvent être qualifiées d’historiques dans l’écosystème RaspberryPi puisqu’elles sont présentes depuis la version 1. Le RBPi5 apporte toutefois une nouveauté assez remarquable par rapport à ses prédécesseurs : au lieu d’avoir un port CSI (pour une caméra) et un port DSI (pour un écran), les ports du RBPi5 peuvent être configurés pour l’une ou l’autre fonction. Malheureusement, cela s’est traduit par des changements notables au niveau de la disposition des composants sur la carte, qui ne sont pas sans susciter quelques grincements de dents parmi les utilisateurs.
— Le port audio a disparu, pour laisser sa place au port MIPI DSI (qui peut faire CSI à présent), lui-même remplacé, au-dessus du lecteur de carte microSD, par un connecteur FPC exposant les lignes PCIe.
— le port DSI est passé de 15 pins à 22 pins (comme sur la carte CMIo4)
— Et, encore une fois, les ports Ethernet et USB ont été inversés.
Si cela ne pose pas de problèmes particuliers pour un utilisateur lambda, de nombreux projets basés sur les cartes RasperryPi à la recherche de performance de calcul (et donc potentiellement intéressés par ce nouveau RBPi5) doivent entièrement revoir la conception de leur matériel.
C’est un reproche que l’on peut trouver dans de nombreux témoignages : mettre un HAT (carte d’extension) sur un RBPi, juste au dessus du CPU, c’est un non-sens en termes de refroidissement (et ce, quelle que soit la version du RBPi).
Mais, pour relativiser, on peut dire la même chose de quasiment toutes les autres solutions alternatives au RBPi.
Ce format (86x56 mm) est devenu une référence pour presque tous les acteurs du monde des SBC. Et donc, il s’agit là aussi d’un constat plus général, non spécifiquement adressé à RaspberryPi. Mais sachant que ce sont les locomotives du marché, peut être pourraient-ils initier une nouvelle approche…
Certes, ce format permet d’élaborer des solutions compactes, mais l’on peut constater :
— qu’augmenter la puissance et les fonctionnalités des puces embarquées tout en restant sur ce format conduit à un gaspillage inutile de ressources : il est en effet impossible d’implémenter toutes les fonctionnalités matérielles proposées par les puces sur une si petite surface, et par ailleurs il devient difficile de refroidir efficacement le système.
— pour exposer le port PCIe, RaspberryPi a supprimé le port audio, déplacé le port DSI ; mais pour alimenter le bouzin, il vous faut du 5V 4A. Ensuite un peu tout le monde se trouve planté là : débrouillez-vous.
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