En proposant le transfert de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza dans d’autres pays, Donald Trump montre qu’il veut revenir à l’époque où la loi du plus fort était la norme. Le nouveau président des Etats-Unis est d’autant plus dangereux qu’il donne le « la » à tous ceux qui, à travers le monde, partagent sa vision.

L’arrêt fragile des combats, aussi bien au Liban que dans la bande de Gaza, n’entraîne pas automatiquement la paix. La région a besoin d’un médiateur impartial. Une fonction à laquelle ne peuvent prétendre les Etats-Unis de Donald Trump. L’Europe, en revanche, serait bien placée.

Le retour de Trump à la Maison-Blanche pourrait bien marquer un changement d’époque. Toujours animé d’une volonté géopolitique disruptive, le républicain a cette fois le soutien des géants de la tech.

Des revers du Hezbollah libanais à la chute du régime syrien de Bachar al-Assad, la débâcle des alliés régionaux de Téhéran change la carte géopolitique du Moyen-Orient. Que va faire le 47ᵉ président des Etats-Unis, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier ?

A lire pour ceux qui, loin des « fronts », choisissent radicalement un camp sans prêter attention aux « monstres » qui se cachent dans les plis de l’histoire, le livre d’Anthony Samrani, corédacteur en chef du quotidien francophone de Beyrouth « l’Orient-le-Jour ».