[TEST] Metro Awakening : bienvenue dans les entrailles de Moscou
Réalisé par Martin de Ronde et Samar Louwe, avec une écriture signée Dmitry Glukhovsky, Metro Awakening nous plonge profondément dans le métro moscovite. Développé par Vertigo Games et publié par Deep Silver, le jeu de survie en mode VR mélange action, aventure et exploration d’ambiance.
Grâce à la réalité virtuelle, ce titre sorti le 7 novembre 2024 promet une expérience exceptionnelle et intense dans un monde postapocalyptique riche en détails. J’ai eu le plaisir de l’essayer sur Meta Quest 3. Toutefois, PlayStation VR2 et les casques compatibles Steam VR proposent aussi de vivre l’histoire de Serdar, un médecin qui doit traverser les tunnels dangereux du métro pour retrouver sa femme. Voici mon rapport de test de Metro Awakening.
Un scénario plongeant dans un monde inquiétant
Metro Awakening fait sensation dès les premiers instants grâce à sa réalisation soignée. La réalité virtuelle amplifie l’immersion et rend chaque couloir sombre et chaque coin lugubre terriblement réalistes. Le graphisme de haute qualité permet également au joueur de sentir presque physiquement la texture des murs décrépis et l’humidité ambiante.
Le jeu propose une histoire complexe aux multiples rebondissements, loin d’être prévisible. Le joueur incarne le docteur Serdar, un survivant du réseau souterrain de Moscou après un cataclysme d’envergure mondiale. Le médecin doit lutter pour sa survie dans un environnement particulièrement hostile aux rares êtres humains encore débout. L’intrigue tisse habilement drame personnel et enjeux collectifs. Le joueur est ainsi tenu en haleine jusqu’à la fin.
Les personnages hauts en couleur rencontrés tout au long de l’aventure sont bien développés. Chacun a sa propre histoire et ses motivations. Cette profondeur narrative renforce donc l’attachement du joueur à cet univers et aux protagonistes qu’il croise pendant son périple. Ce test de Metro Awakening nous rappelle la richesse des personnages dans des jeux comme The Witcher 3. Certains diront même que ce titre s’inspire de Mass Effect.
Fiche technique du jeu VR :
- Titre : Metro Awakening
- Développeur : Vertigo Games
- Éditeur : Deep Silver
- Réalisateurs : Martin de Ronde et Samar Louwe
- Scénario : Dmitry Glukhovsky
- Plateformes : Meta Quest 3, PlayStation VR2, Steam VR
- Date de sortie : 7 novembre 2024
- Genre : Action/Aventure, Survie, Exploration d’ambiance
- Personnage principal : Serdar, un médecin
- Cadre : Métro moscovite post-apocalyptique
- Contrôle de jeu : contrôleurs VR
- Configuration matérielle minimale sur PC : Processeur : Intel 9th gen i7 (i7-9700), Carte graphique : GeForce RTX 2070 8GB, RAM : 16 GB, Système d’exploitation : Windows 10 – 64 bit, DirectX : Version 12.
Un gameplay varié avec beaucoup d’actions en perspective
Metro Awakening se distingue par son gameplay diversifié. Les phases d’exploration demandent, par ailleurs, de la prudence et de la stratégie, surtout lorsqu’il s’agit de gérer des ressources limitées comme les munitions et les provisions. Le joueur doit constamment rester vigilant, car la moindre erreur peut être fatale. L’exploration des tunnels sombres et oppressants du métro moscovite requiert une approche méthodique, avec la nécessité de chercher des caches de ressources. Il faut également éviter les pièges et les ennemis embusqués.
Le système de furtivité est particulièrement bien conçu. Se faufiler derrière les ennemis, éviter les confrontations directes et utiliser judicieusement l’environnement sont des clés pour progresser. Ces moments d’infiltration ajoutent une dimension tactique enrichissante au jeu. Ils permettent alors au joueur de se sentir comme un véritable survivant dans ce monde impitoyable. Les environnements interactifs offrent de nombreuses possibilités pour détourner l’attention des ennemis ou les éliminer discrètement.
Des scènes de combats très intenses
Quand l’infiltration échoue, il faut se préparer à des combats intenses. Armé de diverses armes trouvées ou bricolées, le joueur doit faire preuve de réflexes rapides et de stratégie pour sortir victorieux des affrontements. On apprécie particulièrement la diversité des armes et des gadgets qui offrent des approches variées pour chaque situation. Le joueur peut personnaliser ses armes avec des modifications trouvées en cours de route et ainsi ajouter une profondeur supplémentaire à la préparation des combats.
Le réalisme est primordial dans ces combats. Chaque balle compte et le rechargement manuel ajoute une couche supplémentaire de tension. Il n’est d’ailleurs pas rare de se retrouver à court de munitions. Cela oblige alors le joueur à improviser avec ce qui lui reste sous la main, que ce soit en utilisant des armes de mêlée ou en fuyant pour survivre. Le stress constant et la nécessité de prendre des décisions rapides rendent chaque rencontre mémorable et palpitante.
Une ambiance d’épouvantes sans équivoque
En explorant les tunnels sombres et les stations abandonnées de Metro Awakening, le joueur découvre des lieux riches en détails et en histoires. Cela rappelle des jeux similaires comme Silent Hill et The Last of Us. Les décors racontent eux-mêmes des récits silencieux de désolation et de survie passée. Je m’arrête souvent pour observer des graffitis, lire des messages laissés par d’anciens habitants, ou encore fouiller des appartements abandonnés.
Dans une station spécifique, des notes éparpillées révèlent le quotidien désespéré des survivants. Cette scène particulièrement stressante ajoute de la profondeur à l’immersion. L’horreur est omniprésente et donne fréquemment des frissons. Les monstres et créatures inhabituelles errant dans les profondeurs ajoutent une couche de menace constante, similaire à Resident Evil. On jongle entre moments de calme inquiétant et sursauts effrayants, ce qui maintient une tension palpable tout au long de l’expérience. Dans certaines sections, des ombres mouvantes et des bruits inattendus augmentent la peur. Le joueur doit alors rester constamment sur ses gardes.
Un sentiment d’horreur accentué par le visuel et le son
Graphiquement, Metro Awakening est impressionnant. Les textures détaillées, les effets de lumière et les animations fluides contribuent tous à immerger le joueur dans cet univers sinistre. Les différents environnements rencontrés, allant des tunnels humides aux ruines démantelées, sont rendus avec un réalisme saisissant, comparables à ceux de Alien: Isolation. Les travaux de l’artiste Viktor Antonov sur les décors apportent une véritable atmosphère de désolation.
Du côté sonore, c’est un véritable chef-d’œuvre digne des plus grands films d’horreur, avec une bande originale composée par Alexey Omelchuk. Les bruits de gouttes d’eau résonnants, les hurlements provenant des profondeurs, et même le simple grincement d’une porte rouillée font monter la tension. Les doublages sont convaincants, ce qui apporte une authenticité supplémentaire aux interactions avec les autres personnages. L’univers sonore contribue ainsi de manière significative à l’expérience immersive. Cela rappelle le travail sonore remarquable de Walking Dead: Saints&Siners.
Un bon équilibre entre difficulté et progression
Metro Awakening réussit à équilibrer habilement difficulté et progression. Les défis proposés sont nombreux et variés, allant de la gestion des ressources aux puzzles et énigmes disséminés dans l’environnement. Chacun d’eux nécessite réflexion et observation, sans jamais paraître injuste ou insurmontable. Une énigme dans une station désaffectée nous oblige, par exemple, à reconfigurer un réseau électrique, ce qui rappelle des mécaniques similaires à Half-Life: Alyx.
La courbe de progression permet d’acquérir de nouvelles compétences et équipements, ce qui rend certains aspects du jeu plus abordables à mesure que l’on avance. Cela donne une agréable sensation de montée en puissance, tout en maintenant une certaine pression face aux dangers de tous les instants. Comme dans de nombreux jeux de survie similaires, chaque amélioration débloquée offre de nouvelles stratégies de survie.
La gestion des ressources est un élément important de Metro Awakening. Qu’il s’agisse de munitions, de kits de soin, ou même de filtres pour le masque à gaz, tout doit être utilisé avec parcimonie. Il faut savoir quand combattre et quand fuir, quand explorer et quand préserver ses forces. Cet aspect stratégique contribue grandement au sentiment de survie très réaliste.
Dans ce test de Metro Awakening, je me suis retrouvé à calculer chaque dépense et chaque risque. Cette attention aux détails ajoute une tension supplémentaire à chaque décision prise dans le jeu. Les joueurs doivent constamment évaluer leurs options, ce qui rappelle l’atmosphère tendue et stratégique de Lone Echo II.
Verdict
Metro Awakening offre une expérience immersive et captivante dans l’univers post-apocalyptique du métro moscovite. Les graphismes de haute qualité, avec des textures détaillées et des effets de lumière réalistes, ainsi que l’interaction intuitive via les contrôleurs VR, font de ce jeu une véritable réussite. Les joueurs sont plongés au cœur de l’action, avec des environnements interactifs et des personnages aux animations fluides qui renforcent le sentiment d’immersion. Cependant, quelques points d’amélioration demeurent. L’optimisation des graphismes pour les configurations matérielles plus modestes permettrait d’élargir l’accès au jeu et de toucher une audience plus vaste.
De plus, l’intégration de fonctionnalités multijoueur offrirait une dimension sociale et compétitive, tandis que du contenu téléchargeable (DLC) pourrait enrichir l’expérience de jeu et prolonger sa durée de vie. Enfin, des mises à jour régulières pourraient non seulement corriger les bugs, mais aussi ajouter de nouvelles quêtes et missions pour maintenir l’intérêt des joueurs sur le long terme. L’exigence matérielle élevée reste néanmoins un frein pour certains joueurs. Elle limite en effet l’accessibilité au titre.
Des environnements détaillés et interactifs Un scénario captivant et bien écrit Des graphismes de haute qualité Des contrôles intuitifs et réactifs
Un contenu limité sans DLC Un équipement haut de gamme requis Absence de mode multijoueur Bugs occasionnels
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