↩ Accueil

Vue normale

index.feed.received.before_yesterday

Why fear of billion-dollar lawsuits stops countries phasing out fossil fuels

Companies can sue governments for closing oilfields and mines – and the risk of huge damages is already stopping countries from passing green laws, ministers say

In the mountains of Transylvania, a Canadian company makes plans for a vast gold and silver mine. The proposal – which involves razing four mountain tops – sparks a national outcry, and the Romanian government pulls its support.

After protests from local communities, the Italian government bans drilling for oil within 12 miles of its shoreline. A UK fossil fuel firm has to dismantle its oilfield.

Continue reading...

© Illustration: Israel Vargas/The Guardian

© Illustration: Israel Vargas/The Guardian

Revealed: how Wall Street is making millions betting against green laws

Guardian analysis finds fossil-fuel and mining firms have won $92bn of public money from states, with a growing number of cases backed by financial speculators

Read more: Fearing toxic waste, Greenland ended uranium mining. Now, they could be forced to restart - or pay $11bn

Financial speculators are investing in a growing number of lawsuits against governments over environmental laws and other regulations that affect profits, often generating lucrative awards, the Guardian has found.

For a long time, litigation finance thrived primarily in the realm of car crashes and employment claims. “Had an accident that wasn’t your fault?” was the industry’s billboard catchphrase, offering to finance lawsuits in exchange for a cut of any payout.

Continue reading...

© Illustration: Israel Vargas

© Illustration: Israel Vargas

Fearing toxic waste, Greenland ended uranium mining. Now, they could be forced to restart - or pay $11bn

The island is being sued by a mining company over its decision, and faces paying nine times its annual budget in damages if it loses

From the iceberg-filled bay, the mountains above the town of Narsaq, in south-west Greenland, appear unremarkable. In the September warmth, clumps of grass cling to the smooth, grey peaks shaped over centuries by an enormous ice cap that lurks behind the fjords on the horizon.

Brightly coloured homes are scattered around the shoreline below, home to a community of just over 1,300 people. Were it not for a mining outhouse on the edge of town, there would be little indication of the potential riches in the rock.

Continue reading...

© Illustration: Israel Vargas/The Guardian

© Illustration: Israel Vargas/The Guardian

Linux Mint 22 : vidéos pas à pas pour les débutants

11 février 2025 à 08:37

Voici une série de vidéos (62) consacrée à la distribution Linux Mint 22 intitulée « Pas à pas pour les débutants ».

Je suis passé à Linux Mint voilà à peu prés cinq ans. J'ai été aidé pour cela par l'équipe Linux de l'époque du Forum SOSPC (Mia, Darksky, Azamos, …).
Animé par cet esprit de partage, j'ai voulu à mon tour rendre la pareille. Je viens donc de terminer une série de vidéos sur Linux Mint 22. De petites vidéos (à part la 1 et la 62) qui traitent chacune d'un thème bien précis. Ces vidéos s'adressent exclusivement à un public de débutants (et faite par un débutant… de 5 ans).

de :
Vidéo 01
à
Vidéo 62

Visibles à partir :

Vidéos d'une durée d'une quinzaine de minutes pour la première et la dernière, quelques minutes pour les autres :

  1. C'est quoi Mint ?
  2. Possible pour vous ?
  3. Télécharger Cinnamon
  4. Vérifier avec 7Zip
  5. Créer la clé d'installation
  6. Créer une clé persistante
  7. Graver un DVD
  8. Démarrage rapide
  9. Edge à Firefox
  10. Chrome à Firefox
  11. Exporter thunderbird
  12. Export carnets d'adresses
  13. Export Agenda
  14. Ouvrir le BIOS
  15. Visite en Français
  16. Installation
  17. Démarrage et dualboot
  18. Veille contrôllée
  19. Écran de bienvenue
  20. Timeshift
  21. Gestionnaire de pilotes
  22. Gestionnaire de mise à jour
  23. Pare-feu
  24. Couleurs du Bureau
  25. Une mise à jour
  26. Paramètres du système
  27. Personnaliser le Bureau
  28. Une mise à jour du noyau
  29. La Logithèque
  30. Flatpack
  31. Alternativeto
  32. Paramètres du panneau
  33. Configuration Liste groupée de fenêtres
  34. Ajouter des Applets
  35. Mode d’édition du panneau (1)
  36. Mode d’édition du panneau (2)
  37. Réglage du MENU
  38. Applications préférées
  39. La corbeille
  40. Barre d'outils
  41. Ranger les éléments
  42. Marque pages
  43. Panneau latéral
  44. Menus contextuels
  45. Imprimante et Scanner
  46. Informations système
  47. la suite LibreOffice (une petite erreur à corriger)
  48. Installer les polices Microsoft sur Linux
  49. Capture d'écran et Flameshot
  50. PDF Visionneur de document ou Okular
  51. La Télévision avec FreetuxTV
  52. Thunderbird
  53. Carnets d’adresses
  54. Agenda
  55. Paramètres et paramètres des comptes
  56. Injecter le profil de Firefox de Windows dans Linux
  57. Sauvegarde des données avec Grsync
  58. Gparted renommer le disque de sauvegarde
  59. Vider le cache de Linux avec le Terminal
  60. Restaurer avec Timeshift
  61. Démarrage - enlever ou mettre un mot de passe
  62. Petit bilan et conseils

Pour télécharger également le PDF (Pack débutant (partie 1) - Linux Mint 22 - Pas à pas sur YouTube en Libre accès
Sur celui-ci, chaque vidéo est présentée par un petit texte, chaque vignette est active et permet en cliquant dessus de rejoindre la vidéo choisie, la durée de chaque vidéo est indiquée.

Si cela peut intéresser quelqu’un.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Alors ? Vous êtes content de votre imprimante Bambu Lab ?

25 janvier 2025 à 19:17

Cette dépêche est issue du journal d'Antoine Catton qui passe en revue le marché des imprimantes 3D à l'occasion verrouillage récent de l'accès à l'impression par le fabricant Bambu Lab.

Plus de détails dans la suite de la dépêche.

Il y a quelques années, je suis tombé dans la marmite de l'impression 3D. Mon employeur nous donne accès à un « makerspace » d'entreprise, en tant qu'avantage en nature. Il y a, entre autres, quelques imprimantes 3D.

Au bout d'un moment, j'en avais marre de ne pouvoir imprimer qu'au boulot, donc j'ai passé le pas. Ch'suis pas dépensier, ch'suis pas fan de bagnoles, ni de foot, j'achète un nouvel ordi tous les 5-6 ans en moyenne, donc j'ai cassé la banque et me suis fait plaisir en m'achetant une imprimante 3D.

Je sais pas si tu sais, mais il y a plusieurs types d'imprimantes 3D. Le type le plus connu, c'est le type « FDM » ou « dépôt de fil fondu » dans la langue de Molière. La meilleure description, c'est « un pistolet à colle chaude sur une table traçante. » Aujourd'hui, c'est ce que la majorité des gens imagine quand on dit « imprimante 3D. » Il y a d'autres types d'imprimantes 3D, comme, par exemple, les imprimantes à résine, qui utilisent un écran LCD ultraviolet pour solidifier de la résine au fond d'un bac de résine liquide. Ces imprimantes 3D sont, en général, utilisées pour imprimer des détails plus fins, surtout pour les otakus qui impriment des figurines de Manga et Animés, entre autres. Dans ce journal, je ne parle que d'imprimantes dites « FDM », c'est-à-dire, « l'imprimante 3D normale, » comme dirait François Hollande.

Schéma d'une imprimante avec dépôt de fil fondu

Je sais pas si tu sais, mais, en gros, y a cinq « marques » principales d'imprimantes 3D pour les « prosumer », comme disent les Américains qui ont la classe. (En françois on pourrait traduire ça par « utilisateur quasi-pro », j'ai aussi vu la traduction « prosommateur », mouais…)

Dans l'ordre de ce que j'estime la plus grosse part de marché à la petite:

  • Bambu Lab : un constructeur de Shenzhen, en Chine, j'en parle plus tard dans ce journal.
  • Creality : un autre constructeur de Shenzhen, avec les prix parmi les plus bas du marché, pour une qualité médiocre.
  • Prusa : un constructeur tchèque, j'en parle plus tard dans ce journal.
  • Anycubic : un troisième constructeur de Shenzhen, avec les prix et la qualité qui rivalisent avec Creality.
  • Voron : c'est pas vraiment une marque, mais plus une gamme d'imprimantes conçue par des ingénieurs sur leur temps libre. Ils collaborent et publient les plans sur Internet, le tout sous licence libre. Si tu veux une imprimante de cette marque, il faut commander les pièces individuellement sur Amazon, Alibaba & Cie. Ya aussi des entreprises qui vendent des kits à assembler, comme chez Ikea, si tu veux pas trop t'embêter. La qualité des kits est… variable, on va dire.

Si t'es comme moi, et que tu traînais dans les salons Linux et les conférences de logiciels libres ya 10-15 ans, je sais pas si tu te rappelles, y'avait toujours le geek du coin qui voulait se la raconter. Le mec ramenait son imprimante 3D pour la montrer, comme d'autres montrent leur Porsche dans les salons auto. C'était toujours une imprimante avec un châssis en contreplaqué, découpé au laser, et avec « Ultimaker » ou « Makerbot » écrit dessus, brûlé au laser. Tu t'souviens ? Eh bien, ces marques ont fusionné, maintenant, ils ne vendent que des imprimantes 3D professionnelles à plus de 5 000 €.

Photo d'une imprimante Ultimaker

Bref, pour en revenir à nos marques, je sais pas si t'as remarqué, mais la plupart sont de Shenzhen. C'est pas une coïncidence : Shenzhen, c'est La Mecque du composant électronique. Des servomoteurs ? Des circuits imprimés ? Tu trouves ça sur le marché local du coin pour faire du prototypage. Et, une fois que je veux fabriquer, ya 100 usines qui sont prêtes à mettre en production ton projet. Voilà pourquoi il est bien normal que ce soit plus facile pour un constructeur d'imprimante 3D de faire tourner une entreprise sur place, quand ses fournisseurs sont à 30 min de trajet.

En dehors de Voron, y'a un constructeur qui sort du lot : Prusa. Alors, je suis partial, je suis fan de ce constructeur. Ils étaient parmi les premiers, après Ultimaker et Makerbot, à vendre des imprimantes 3D directement aux bidouilleurs en tout genre. Au début, c'était un mec dans son garage qui achetait des pièces détachées en gros, et les mettait en détail dans des kits qu'il revendait. C'était l'esprit RepRap. Depuis, ils ont grossi et utilisent leurs propres imprimantes pour imprimer les pièces en plastique des imprimantes qu'ils vendent. Beaucoup de leurs composants, surtout électroniques, viennent de Chine, mais ils disent qu'ils essaient de faire marcher au max des fabricants européens.

Au fil des années 2010-2020, Prusa est devenu la référence de l'imprimante quasi-pro de qualité. Pendant cette période, Prusa a fait évoluer son imprimante petit à petit. Certaines pièces peuvent être imprimées avec l'imprimante pour que les utilisateurs puissent profiter des mêmes améliorations que les nouvelles imprimantes vendues. Une fois tous les 2 ou 3 ans, ils sortent une nouvelle version majeure de leur imprimante et vendent des kits à bas coût. Ça permet aux anciens clients de pouvoir moderniser leur imprimante. C'est l'esprit bidouille et réparabilité.

Petit aparté : pour imprimer en 3D, il te faut un modèle 3D, ça va de soi. Mais, il te faut aussi un « slicer », en bon français, un « logiciel de découpage en tranches ». Ce logiciel convertit le modèle 3D en instructions physiques pour l'imprimante 3D : « va 2cm à droite, 5cm vers l'avant, etc. » On appelle ça du découpage en tranche, parce que ces instructions physiques permettent d'imprimer les couches successives de plastique.

J'en parle, parce que ce qui a contribué significativement à l'ascension de Prusa comme référence pour l'impression, c'est son slicer. Ils ont très rapidement forké un logiciel libre sous AGPL : Slic3r. Ils l'ont amélioré grandement pour que les utilisateurs puissent profiter de leur imprimante au mieux.

Très rapidement, Prusa Slicer est devenu la référence du logiciel de découpage en tranche, au côté de Ultimaker Cura.

Mais, soudain, en 2020, un nouveau constructeur apparaît ! Bambu Lab.

C'est le chamboulement ! Le nouveau constructeur vend une imprimante avec une qualité d'impression aussi bonne que Prusa, mais avec une vitesse supérieure incomparable, pour 900 € au lieu de 1 500 € chez Prusa. À ce prix-là, il y a aussi plus d'accessoires que Prusa. La Bambu Lab P1S vient avec un boîtier et un filtre à air d'origine (Le boîtier chez Prusa est dans les 300 € de plus et le filtre à air un peu en dessous de 100 € chez Prusa).

C'est un carnage : le monde des « makers » se retourne contre Prusa et ne fait l'éloge que de Bambu Lab. Prusa est comparé à Blackberry et Nokia qui ont loupé le tournant du smartphone. Prusa est critiqué à chaque tournant.

Pendant ce temps-là, les libristes et les makers originaux se sentent mal. Bambu Lab est l'iPhone de l'imprimante 3D. L'imprimante est fabriquée en grosses séries, avec du plastique moulé par injection.

L'entreprise a forké Prusa Slicer, et a renommé le tout « Bambu Studio ». C'est dans leur droit, le logiciel est libre. Ils ont préservé la licence, et précisent bien dans leur README que c'est une reprise de Prusa Slicer. Jusque-là, tout va bien. Il n'y a pas réellement de fonctionnalité supplémentaire par rapport à Prusa Slicer, mais ils ont implémenté la compensation de la résonance. C'est compréhensible, c'est ça qui leur permet d'imprimer aussi vite, et à l'époque Prusa Slicer n'avait pas cette fonctionnalité.

Le problème, c'est la partie impression… Bambu Lab promeut « le cloud. » Pour imprimer, il faut envoyer le modèle 3D sur des serveurs avec logiciel proprio, en dehors de l'Europe. L'imprimante se connecte aux mêmes serveurs et reçoit les instructions pour l'impression. Les gens s'en foutent, ce qui importe, c'est que ça marche et que l'interface utilisateur soit facile et harmonieuse ! On peut même imprimer depuis son téléphone, dis-donc !

Tu dois te demander, pourquoi je te raconte tout ça ? Bein voilà… Il y a quelques jours, Bambu Lab a fait une mise à jour du logiciel interne de ses imprimantes. Ils prétendent que, pour des raisons de sécurité, ils ont dû verrouiller l'accès à l'impression. Maintenant, si tu veux imprimer avec ta Bambu Lab, de ce que j'ai compris, tu ne peux passer que par l'appli proprio « Bambu Connect » qui utilise des clés de chiffrement privées. Si j'étais dans les théories du complot, je dirais que ça sent la fermeture à distance d'un produit acheté.

C'est le fameux Bait-and-Switch, comme Gandi. Bientôt, je vais être connu sur DLFP comme la moule qui dénonce les tromperies sur marchandises.

Bref, j'ai acheté une Prusa, donc je m'en contrefiche. Mais, y'a deux ans, les gens me prenaient pour un loser qui avait encore un BlackBerry en 2010. Maintenant, je biche.

Si t'es affecté, il y a des guides pour contourner les mesures techniques de « protection ».

Sinon, si t'as pas d'imprimante, mais après cette dépêche tu réfléchis à t'en acheter une, tu dois te demander : j'achète quoi ?

Avertissement : je suis un fanboy de Prusa, donc je suis pas impartial. Fais-toi ta propre idée. Je n'ai aucun lien financier direct ou indirect avec ces constructeurs, à part avoir été acheteur d'une Prusa MK4, qui a été modernisée en MK4S depuis.

  • Si tu fais attention à tes dépenses et que tu veux pas trop acheter de la crotte, regarde du côté de la Creality Ender-3. C'est principalement proprio, c'est pas la meilleure qualité, mais une bonne affaire pour le prix. Il y a une grosse communauté qui propose des améliorations avec les moyens du bord.
  • Si tu veux pas t'embêter, et que t'es prêt à mettre de l'argent, et que tu veux quelque chose à 80% ouvert et de bonne qualité, je conseillerai la Prusa MK4S pré-assemblée, avec l'option boîtier. Achète l'option filtre plus tard si besoin. Je sais que la Prusa Core One a été annoncée, mais personne ne l'a encore testée. Moi, j'attendrais le résultat des tests de consommateurs avant de juger.
  • Si t'es prêt à mettre plus d'argent, un ou deux week-ends d'assemblage, que tu veux quelque chose de presque totalement ouvert et de bonne qualité, il y a la Voron 2.4. Il va falloir que tu trouves un kit de qualité si tu veux pas acheter les pièces individuellement. Si tu veux pas trop te prendre la tête, regarde la Rat Rig V-Core 4 en kit à assembler sois-même. C'est une boite portugaise, c'est pas une Voron 2.4, mais c'est similaire et le kit arrive avec tout (Contrairement à la plupart de kits de Voron qui te demandent d'imprimer les pièces en plastique toi-même).

En tout cas, si t'es libriste, j'espère que je t'ai empêché d'acheter une Bambu Lab.

J'ai mis aucun lien vers les constructeurs pour éviter la pub, mais votre moteur de recherche vous mènera au bon site.

Note: même si je ne suis pas journaliste, et que le droit de réponse ne s'applique pas, Bambu Lab a communiqué sur l'affaire. Je met un lien pour être fair-play.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

❌