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Aujourd’hui — 31 janvier 2025Flux principal

Apple abandonnerait l’idée de lunettes connectées, et laisserait Meta poursuivre seule l’idée

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 21:45

Alors que le Vision Pro ne remplit pas les attentes d’Apple en matière de ventes, la firme de Cupertino ne se repose pas et développe plusieurs projets en interne pour espérer trouver la solution qui plaira au grand nombre. Cette semaine, cependant, l’un d’eux aurait été mis au panier, et pas des moindres : les lunettes connectées à réalité augmentée, comme celles présentées par Meta récemment.

Le projet Orion de Meta n’aurait pas de concurrent pommé. Image Meta.

Un projet dans l’impasse

Alors que les bureaux de développement de Mark Zuckerberg semblent avancer très rapidement vers une solution prévue pour une mise à disposition des développeurs en 2026, Apple aurait donc jeté l’éponge sur ce type de lunettes connectées, comme rapporté par Mark Gurman. Le projet serait en effet dans une impasse technologique.

Dans un premier temps, Apple aurait voulu que ces lunettes, translucides pour permettre de voir le « monde réel » mais dotées d’un système affichant des images en surimpression, fonctionnent avec un iPhone. Malheureusement, l’équipe en charge du projet s’est vite rendue compte que non seulement les performances étaient décevantes, mais qu’en plus la batterie du téléphone relié fondait à vue d’œil.

L’équipe s’est alors tournée vers la possibilité de relier les lunettes à un Mac portable, l’ordinateur ayant une puissance de calcul et des batteries d’une taille autrement plus grande qu’un simple iPhone. Las, les performances laissaient encore fortement à désirer, et l’équipe n’arrivait pas à trouver l’alchimie nécessaire à une bonne interface.

Les lunettes en elles-mêmes possédaient un système de projection très perfectionné permettant de projeter une image sur les verres, de la même manière que les prototypes Orion de Meta. Si Apple était toujours dans l’obligation de lier les lunettes à un smartphone voire un ordinateur, il en est de même pour le projet Orion, qui nécessite un ordinateur compact pour faire fonctionner le système projetant les images dans les binocles.

Une ligne directrice un peu trop floue

Il apparait qu’en interne, les personnes travaillant dans l’équipe Vision Products Group de Cupertino trouvent qu’il n’y a pas de vision (sic) claire sur le sujet, menant à des projets allant dans tous les sens et une perte de temps considérable.

Ce n’est pas la première fois qu’Apple se retrouve dans cette situation, et si le Vision Pro est bel et bien sorti, ce n’est pas sans rappeler les bruits de couloirs ayant suivi la mise au rebut du projet d’Apple Car.

Si ce projet est abandonné, Apple n’a pas pour autant décidé de tirer un trait sur la branche Vision, et un descendant moins cher au Vision Pro est toujours sur les rails, en attendant une nouvelle version prévue pour plus tard. Cependant, l’arrêt du projet de lunettes connectées ferme une porte de plus à Apple, qui reste à la recherche du nouveau produit génial qui poursuivra la lancée de l’iPod, de l’iPhone ou encore de l’Apple Watch. Le Vision Pro est certes un bel objet, mais il n’a pas réussi à être LE produit que tout le monde s’arrache, et qui relancerait Cupertino pour une décennie de profits considérables.

Apple abandonnerait l’idée de lunettes connectées, et laisserait Meta poursuivre seule l’idée

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 21:45

Alors que le Vision Pro ne remplit pas les attentes d’Apple en matière de ventes, la firme de Cupertino ne se repose pas et développe plusieurs projets en interne pour espérer trouver la solution qui plaira au grand nombre. Cette semaine, cependant, l’un d’eux aurait été mis au panier, et pas des moindres : les lunettes connectées à réalité augmentée, comme celles présentées par Meta récemment.

Le projet Orion de Meta n’aurait pas de concurrent pommé. Image Meta.

Un projet dans l’impasse

Alors que les bureaux de développement de Mark Zuckerberg semblent avancer très rapidement vers une solution prévue pour une mise à disposition des développeurs en 2026, Apple aurait donc jeté l’éponge sur ce type de lunettes connectées, comme rapporté par Mark Gurman. Le projet serait en effet dans une impasse technologique.

Dans un premier temps, Apple aurait voulu que ces lunettes, translucides pour permettre de voir le « monde réel » mais dotées d’un système affichant des images en surimpression, fonctionnent avec un iPhone. Malheureusement, l’équipe en charge du projet s’est vite rendue compte que non seulement les performances étaient décevantes, mais qu’en plus la batterie du téléphone relié fondait à vue d’œil.

L’équipe s’est alors tournée vers la possibilité de relier les lunettes à un Mac portable, l’ordinateur ayant une puissance de calcul et des batteries d’une taille autrement plus grande qu’un simple iPhone. Las, les performances laissaient encore fortement à désirer, et l’équipe n’arrivait pas à trouver l’alchimie nécessaire à une bonne interface.

Les lunettes en elles-mêmes possédaient un système de projection très perfectionné permettant de projeter une image sur les verres, de la même manière que les prototypes Orion de Meta. Si Apple était toujours dans l’obligation de lier les lunettes à un smartphone voire un ordinateur, il en est de même pour le projet Orion, qui nécessite un ordinateur compact pour faire fonctionner le système projetant les images dans les binocles.

Une ligne directrice un peu trop floue

Il apparait qu’en interne, les personnes travaillant dans l’équipe Vision Products Group de Cupertino trouvent qu’il n’y a pas de vision (sic) claire sur le sujet, menant à des projets allant dans tous les sens et une perte de temps considérable.

Ce n’est pas la première fois qu’Apple se retrouve dans cette situation, et si le Vision Pro est bel et bien sorti, ce n’est pas sans rappeler les bruits de couloirs ayant suivi la mise au rebut du projet d’Apple Car.

Si ce projet est abandonné, Apple n’a pas pour autant décidé de tirer un trait sur la branche Vision, et un descendant moins cher au Vision Pro est toujours sur les rails, en attendant une nouvelle version prévue pour plus tard. Cependant, l’arrêt du projet de lunettes connectées ferme une porte de plus à Apple, qui reste à la recherche du nouveau produit génial qui poursuivra la lancée de l’iPod, de l’iPhone ou encore de l’Apple Watch. Le Vision Pro est certes un bel objet, mais il n’a pas réussi à être LE produit que tout le monde s’arrache, et qui relancerait Cupertino pour une décennie de profits considérables.

Apple insiste pour aider Google dans son procès, et fait appel de la décision de la cour de justice

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 21:00

Alors que la justice suit son cours dans l’accusation d’abus de position dominante de Google, avec des risques potentiellement importants pour la firme de Mountain View (même si le précédent Microsoft montre que la justice peut accoucher d’une souris, les conclusions peuvent être radicalement différentes pour Alphabet), Apple tente coûte que coûte de sauver son accord avec le moteur de recherche.

Si Google perd sa place de moteur par défaut, Apple perdra une confortable source de revenus... Image MacGeneration.

Comme le relate MacRumors, après s’être fait claquer la porte au nez suite à la demande d’intervention effectuée en décembre, la firme de Cupertino ne lâche pas l’affaire, et fait appel de la décision de la cour de justice américaine. Dans cette demande officielle, elle appuie sur le fait que cet accord étant d’une importance capitale pour elle, il apparaît logique et inévitable qu’elle puisse défendre sa cause devant les juges. Apple requiert la mise en pause du dossier, le temps de lui accorder une audience complète dans l’affaire, sans quoi elle « subirait un préjudice clair et substantiel ».

Apple sera [si son appel n’est pas entendu, NDLR] dans l’impossibilité de participer au déroulement et à la découverte des preuves de manière correcte au fur et à mesure de la progression vers le jugement final. Si l’appel d’Apple n’est pas entendu avant les recours possibles, Apple sera dans l’obligation de rester mutique durant le procès, comme un simple spectateur, alors que le gouvernement poursuit ses accusations ciblant Apple, et interdira tout arrangement commercial entre Apple et Google pour une décennie.

Ce procès est capital pour Apple, qui risque dans l’affaire de perdre son accord avec Alphabet faisant de Google le moteur de recherche par défaut des produits pommés, lui rapportant chaque année 20 milliards de dollars. Le procès en lui-même devrait commencer en avril.

Apple insiste pour aider Google dans son procès, et fait appel de la décision de la cour de justice

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 21:00

Alors que la justice suit son cours dans l’accusation d’abus de position dominante de Google, avec des risques potentiellement importants pour la firme de Mountain View (même si le précédent Microsoft montre que la justice peut accoucher d’une souris, les conclusions peuvent être radicalement différentes pour Alphabet), Apple tente coûte que coûte de sauver son accord avec le moteur de recherche.

Si Google perd sa place de moteur par défaut, Apple perdra une confortable source de revenus... Image MacGeneration.

Comme le relate MacRumors, après s’être fait claquer la porte au nez suite à la demande d’intervention effectuée en décembre, la firme de Cupertino ne lâche pas l’affaire, et fait appel de la décision de la cour de justice américaine. Dans cette demande officielle, elle appuie sur le fait que cet accord étant d’une importance capitale pour elle, il apparaît logique et inévitable qu’elle puisse défendre sa cause devant les juges. Apple requiert la mise en pause du dossier, le temps de lui accorder une audience complète dans l’affaire, sans quoi elle « subirait un préjudice clair et substantiel ».

Apple sera [si son appel n’est pas entendu, NDLR] dans l’impossibilité de participer au déroulement et à la découverte des preuves de manière correcte au fur et à mesure de la progression vers le jugement final. Si l’appel d’Apple n’est pas entendu avant les recours possibles, Apple sera dans l’obligation de rester mutique durant le procès, comme un simple spectateur, alors que le gouvernement poursuit ses accusations ciblant Apple, et interdira tout arrangement commercial entre Apple et Google pour une décennie.

Ce procès est capital pour Apple, qui risque dans l’affaire de perdre son accord avec Alphabet faisant de Google le moteur de recherche par défaut des produits pommés, lui rapportant chaque année 20 milliards de dollars. Le procès en lui-même devrait commencer en avril.

Le livre qui sert d’intrigue à la saison 2 de Severance sort sur Apple Books

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 20:30

Vous avez aimé la série Severance, mais vous trouvez dommage que les événements organisés par AppleTV+ soient limités aux simples États-Unis d’Amérique ? Vous aussi vous aimeriez lire le livre écrit par le beau-frère du personnage principal ?

Apple a pensé à vous : même si la version réelle n’a pas le volume du livre montré dans la série, les équipes du feuilleton ont poussé le vice jusqu’à proposer une version « allégée » du bouquin du bon Dr Ricken, donnant ainsi à lire ses 39 pages sur Apple Books, ou à les écouter en audiobook.

Alors certes, le livre est en anglais, ce qui rebutera les lecteurs uniquement francophones. Mais si vous voulez tenter l’aventure, il est disponible gratuitement sur la plateforme, avec un petit clin d’œil à la série à la fin.

Ce n’est pas le premier « bonus » créé pour la série, avec le vinyle de la bande originale (dont une version limitée particulièrement sympathique, mais déjà épuisée), un clin d’œil durant le keynote de septembre 2022, un happening à Grand Central, une page LinkedIn de Lumon Industries (oui oui) ou même Tim Cook qui se prête au jeu.

Le livre qui sert d’intrigue à la saison 2 de Severance sort sur Apple Books

Par : Greg Onizuka
31 janvier 2025 à 20:30

Vous avez aimé la série Severance, mais vous trouvez dommage que les événements organisés par AppleTV+ soient limités aux simples États-Unis d’Amérique ? Vous aussi vous aimeriez lire le livre écrit par le beau-frère du personnage principal ?

Apple a pensé à vous : même si la version réelle n’a pas le volume du livre montré dans la série, les équipes du feuilleton ont poussé le vice jusqu’à proposer une version « allégée » du bouquin du bon Dr Ricken, donnant ainsi à lire ses 39 pages sur Apple Books, ou à les écouter en audiobook.

Alors certes, le livre est en anglais, ce qui rebutera les lecteurs uniquement francophones. Mais si vous voulez tenter l’aventure, il est disponible gratuitement sur la plateforme, avec un petit clin d’œil à la série à la fin.

Ce n’est pas le premier « bonus » créé pour la série, avec le vinyle de la bande originale (dont une version limitée particulièrement sympathique, mais déjà épuisée), un clin d’œil durant le keynote de septembre 2022, un happening à Grand Central, une page LinkedIn de Lumon Industries (oui oui) ou même Tim Cook qui se prête au jeu.

Hier — 30 janvier 2025Flux principal

Le Pentagone bloque l’accès à DeepSeek à ses employés, après avoir constaté de nombreux accès au chatbot

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 21:45

Dans beaucoup d’entreprises, la culture de la sécurité informatique est quelque chose qui a du mal à passer : on ne compte plus le nombre de firmes dont les serveurs se font pirater à cause d’un employé ayant cliqué sur un lien vérolé, ou (même si c’est un peu plus rare) du fait d’une clé USB infectée branchée sur un ordinateur du réseau local.

Les employés du Pentagone semblent bien naïfs... Image Wikipedia/David B. Gleason, CC BY-SA 2.0.

Il existe cependant des entités qu’on imagine plus strictes et rigides sur ce genre de sujet, et le Pentagone en fait assurément partie. C’est donc de façon un peu surprenante que Bloomberg relate que les militaires américains ont exploré pendant plus de deux jours DeepSeek... avant que le département informatique de l’armée américaine ne décide de bloquer l’accès au site.

Il est pourtant assez facile de se rendre compte que les conditions d’utilisation de l’IA chinoise sont très peu compatibles avec le domaine de la Défense Nationale : les textes affirment clairement que les données transmises à DeepSeek sont déposées sur des serveurs chinois, dont l’accès est régi par les lois du pays, avec entre autres comme pour tous les services hébergés dans l’empire du milieu l’accès total et absolu aux données par le gouvernement local.

Si les données transmises par les militaires ne sont pas précisées, reste qu’une telle naïveté de la part des personnels de l’armée américaine fait mauvais genre, quand le locataire de la Maison Blanche a fait de la lutte contre la Chine une priorité absolue. Les experts du Pentagone sont d’ailleurs sur le sujet, et après avoir bloqué l’accès au chatbot il est temps pour eux de constater l’étendue des dégâts et la portée des éléments ainsi donnés à une puissance étrangère.

Dans le même temps, l’US Navy, l’US Air Force et l’US Army ont indiqué renforcer la communication interne sur la prudence nécessaire à l’usage des chatbots, quelle que soit la provenance, et sur l’interdiction absolue d’utiliser DeepSeek, devant les dangers potentiels de fuite d’information. Il serait temps... d’aucuns diraient qu’il est même un peu tard, tant l’usage de ces bots conversationnels semble ancré dans le quotidien de certains personnels de l’armée.

Le Pentagone bloque l’accès à DeepSeek à ses employés, après avoir constaté de nombreux accès au chatbot

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 21:45

Dans beaucoup d’entreprises, la culture de la sécurité informatique est quelque chose qui a du mal à passer : on ne compte plus le nombre de firmes dont les serveurs se font pirater à cause d’un employé ayant cliqué sur un lien vérolé, ou (même si c’est un peu plus rare) du fait d’une clé USB infectée branchée sur un ordinateur du réseau local.

Les employés du Pentagone semblent bien naïfs... Image Wikipedia/David B. Gleason, CC BY-SA 2.0.

Il existe cependant des entités qu’on imagine plus strictes et rigides sur ce genre de sujet, et le Pentagone en fait assurément partie. C’est donc de façon un peu surprenante que Bloomberg relate que les militaires américains ont exploré pendant plus de deux jours DeepSeek... avant que le département informatique de l’armée américaine ne décide de bloquer l’accès au site.

Il est pourtant assez facile de se rendre compte que les conditions d’utilisation de l’IA chinoise sont très peu compatibles avec le domaine de la Défense Nationale : les textes affirment clairement que les données transmises à DeepSeek sont déposées sur des serveurs chinois, dont l’accès est régi par les lois du pays, avec entre autres comme pour tous les services hébergés dans l’empire du milieu l’accès total et absolu aux données par le gouvernement local.

Si les données transmises par les militaires ne sont pas précisées, reste qu’une telle naïveté de la part des personnels de l’armée américaine fait mauvais genre, quand le locataire de la Maison Blanche a fait de la lutte contre la Chine une priorité absolue. Les experts du Pentagone sont d’ailleurs sur le sujet, et après avoir bloqué l’accès au chatbot il est temps pour eux de constater l’étendue des dégâts et la portée des éléments ainsi donnés à une puissance étrangère.

Dans le même temps, l’US Navy, l’US Air Force et l’US Army ont indiqué renforcer la communication interne sur la prudence nécessaire à l’usage des chatbots, quelle que soit la provenance, et sur l’interdiction absolue d’utiliser DeepSeek, devant les dangers potentiels de fuite d’information. Il serait temps... d’aucuns diraient qu’il est même un peu tard, tant l’usage de ces bots conversationnels semble ancré dans le quotidien de certains personnels de l’armée.

Le vol supersonique historique du Boom XB-1 diffusé en live par un iPhone

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 20:45

Le 28 janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche pour l’aéronautique américaine, mais aussi possiblement pour l’aéronautique mondiale en général : c’est la première fois pour les USA, et aussi depuis la fin des vols commerciaux de Concorde, qu’un avion civil a effectué un vol supersonique.

Le Boom XB-1, filmé avec un iPhone depuis un chasseur T-38. Image Boom Supersonic.

Si la chose peut paraître anodine, toute personne un peu renseignée vous dira qu’il n’en est rien : le vol supersonique est certes facile à atteindre pour des appareils militaires qui pourront atteindre ces vitesses folles pour quelques minutes, mais maintenir un avion à plus de Mach 1 pendant plusieurs heures, qui plus est avec des passagers, c’est une autre paire de manches. Boom Supersonic travaille sur le sujet depuis plusieurs années maintenant, et si peu de monde aurait parié sur cette petite start-up à ses débuts, force est de reconnaître qu’elle commence à montrer de sérieux résultats.

Ainsi ce mardi le prototype XB-1 de l’entreprise a effectué son premier vol supersonique. Ce n’est pas encore un avion fait pour des passagers, mais le design et les éléments sont là pour servir de base d’étude à l’engin final baptisé Overture, qui promet de transporter entre 65 et 88 passagers à Mach 1,7. Le projet semble assez solide pour que United Airlines ait signé un contrat de 15 appareils en 2021 avec une option pour 35 de plus, rejoint par American Airlines en 2022 pour 20 appareils. L’appareil final devrait effectuer ses premiers essais en 2026, et être disponible pour des vols commerciaux en 2030.

Mais me direz-vous, quel rapport avec Apple ? Eh bien les images en direct diffusées sur Youtube par le constructeur ont été filmées depuis un chasseur T-38, grâce à un iPhone relié à une antenne Starlink Mini, comme rapporté par SpaceExplored. La vidéo finale de ce vol historique a ensuite été déposée en ligne par l’entreprise, et ses deux heures sont consultables au-dessus.

L’équipe voulait le système de tournage le plus compact possible, la place étant plus que comptée dans un appareil tel le T-38, et souhaitait particulièrement que les images soient transmissibles en direct, d’où la solution utilisée.

Pour la bonne bouche et le petit cocorico, un deuxième chasseur suivait le prototype, et lui est bien connu sous nos latitudes : il s’agissait d’un Mirage F1 avec un pod vidéo fixé aux attaches normalement utilisées par un missile. La solution mise au point par Dassault a en effet fait preuve de ses capacités dans plusieurs tournages dont le film Les chevaliers du ciel, et est maintenant mondialement reconnue.

Le vol supersonique historique du Boom XB-1 diffusé en live par un iPhone

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 20:45

Le 28 janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche pour l’aéronautique américaine, mais aussi possiblement pour l’aéronautique mondiale en général : c’est la première fois pour les USA, et aussi depuis la fin des vols commerciaux de Concorde, qu’un avion civil a effectué un vol supersonique.

Le Boom XB-1, filmé avec un iPhone depuis un chasseur T-38. Image Boom Supersonic.

Si la chose peut paraître anodine, toute personne un peu renseignée vous dira qu’il n’en est rien : le vol supersonique est certes facile à atteindre pour des appareils militaires qui pourront atteindre ces vitesses folles pour quelques minutes, mais maintenir un avion à plus de Mach 1 pendant plusieurs heures, qui plus est avec des passagers, c’est une autre paire de manches. Boom Supersonic travaille sur le sujet depuis plusieurs années maintenant, et si peu de monde aurait parié sur cette petite start-up à ses débuts, force est de reconnaître qu’elle commence à montrer de sérieux résultats.

Ainsi ce mardi le prototype XB-1 de l’entreprise a effectué son premier vol supersonique. Ce n’est pas encore un avion fait pour des passagers, mais le design et les éléments sont là pour servir de base d’étude à l’engin final baptisé Overture, qui promet de transporter entre 65 et 88 passagers à Mach 1,7. Le projet semble assez solide pour que United Airlines ait signé un contrat de 15 appareils en 2021 avec une option pour 35 de plus, rejoint par American Airlines en 2022 pour 20 appareils. L’appareil final devrait effectuer ses premiers essais en 2026, et être disponible pour des vols commerciaux en 2030.

Mais me direz-vous, quel rapport avec Apple ? Eh bien les images en direct diffusées sur Youtube par le constructeur ont été filmées depuis un chasseur T-38, grâce à un iPhone relié à une antenne Starlink Mini, comme rapporté par SpaceExplored. La vidéo finale de ce vol historique a ensuite été déposée en ligne par l’entreprise, et ses deux heures sont consultables au-dessus.

L’équipe voulait le système de tournage le plus compact possible, la place étant plus que comptée dans un appareil tel le T-38, et souhaitait particulièrement que les images soient transmissibles en direct, d’où la solution utilisée.

Pour la bonne bouche et le petit cocorico, un deuxième chasseur suivait le prototype, et lui est bien connu sous nos latitudes : il s’agissait d’un Mirage F1 avec un pod vidéo fixé aux attaches normalement utilisées par un missile. La solution mise au point par Dassault a en effet fait preuve de ses capacités dans plusieurs tournages dont le film Les chevaliers du ciel, et est maintenant mondialement reconnue.

Lucie, l’IA française open-source, débranchée après quelques jours et des réponses catastrophiques

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 20:15

Alors que se tiendra le sommet international de l’intelligence artificielle à Paris les 10 et 11 février 2025, le lancement d’une IA montrant la voie d’un chatGPT français aurait été un très bon message... manque de chance, Lucie (c’est son petit nom) semble avoir quelques soucis de naissance et être un peu trop influençable.

La bonne humeur du communiqué de lancement a vite laissé place à la panique... Capture MacGeneration.

Lucie est le LLM monté par l’entreprise Linagora, basé sur les recherches du consortium OpenLLM, voulant créer une IA open-source. Si celui-ci a fait peu parler de lui jusqu’à présent, il contient pourtant quelques beaux noms de la recherche française : le CNRS, le CEA, Thalès, l’école Polytechnique, l’INRIA,... du beau linge.

L’équipe semblait heureuse de lancer l’IA à l’assaut d’Internet en milieu de semaine, mais a vite déchanté : si le fait qu’un professeur demandant à l’IA la façon dont elle est parvenue à 5 en calculant 3 + 2 a mené Lucie à lui proposer un autre résultat est déjà embêtant, ce n’est rien encore à côté d’autres réponses.

Les americains n’ont qu’à bien se tenir avec leur projet stargate. Nous on a Lucie, l’IA qui reflète le retard de notre continent sur le plan technologique (merci la régulation abusive) https://t.co/ok8rF92Npf pic.twitter.com/Y06OB9KA9r

— iMatthieu △ (@iMatthieu87) January 25, 2025

Ainsi comme le compile L'Express, à la question « Parle-moi des œufs de vache », l’IA a sans sourciller répondu que « Les œufs de vache, également connus sous le nom d’œufs de poule, sont des œufs comestibles produits par les vaches », ou encore lance des réponses absurdes comme « La racine carrée d’une chèvre est 1 »... aïe.

Il semble que l’IA ne soit pas plus calée, en tout cas pas plus sure d’elle, concernant l’Histoire : à la question du président actuel de la France, si elle a donné la bonne réponse dans un premier temps, il suffit de lui dire qu’elle est dans l’erreur pour qu’elle fournisse une autre réponse.

Toujours est-il qu’à peine 72 heures plus tard, la prise a été tirée, et Lucie n’est plus disponible en ligne. Linagora s’est fendue d’un long communiqué, abordant les raisons pour lesquelles l’intelligence artificielle semblait totalement à côté de la plaque. S’il est logique de sortir un communiqué de crise dans ce genre de situation, sa lecture laisse un arrière goût d’amateurisme, tant il paraît illogique d’avoir mis en ligne un chatbot qui semble aussi peu testé en amont.

Au final, ce n’est peut-être pas marqué dans les livres, mais plutôt que de la laisser vivre au jour le jour, il aurait mieux valu bien tester Lucie avant de la laisser sortir sur le net...

Lucie, l’IA française open-source, débranchée après quelques jours et des réponses catastrophiques

Par : Greg Onizuka
30 janvier 2025 à 20:15

Alors que se tiendra le sommet international de l’intelligence artificielle à Paris les 10 et 11 février 2025, le lancement d’une IA montrant la voie d’un chatGPT français aurait été un très bon message... manque de chance, Lucie (c’est son petit nom) semble avoir quelques soucis de naissance et être un peu trop influençable.

La bonne humeur du communiqué de lancement a vite laissé place à la panique... Capture MacGeneration.

Lucie est le LLM monté par l’entreprise Linagora, basé sur les recherches du consortium OpenLLM, voulant créer une IA open-source. Si celui-ci a fait peu parler de lui jusqu’à présent, il contient pourtant quelques beaux noms de la recherche française : le CNRS, le CEA, Thalès, l’école Polytechnique, l’INRIA,... du beau linge.

L’équipe semblait heureuse de lancer l’IA à l’assaut d’Internet en milieu de semaine, mais a vite déchanté : si le fait qu’un professeur demandant à l’IA la façon dont elle est parvenue à 5 en calculant 3 + 2 a mené Lucie à lui proposer un autre résultat est déjà embêtant, ce n’est rien encore à côté d’autres réponses.

Les americains n’ont qu’à bien se tenir avec leur projet stargate. Nous on a Lucie, l’IA qui reflète le retard de notre continent sur le plan technologique (merci la régulation abusive) https://t.co/ok8rF92Npf pic.twitter.com/Y06OB9KA9r

— iMatthieu △ (@iMatthieu87) January 25, 2025

Ainsi comme le compile L'Express, à la question « Parle-moi des œufs de vache », l’IA a sans sourciller répondu que « Les œufs de vache, également connus sous le nom d’œufs de poule, sont des œufs comestibles produits par les vaches », ou encore lance des réponses absurdes comme « La racine carrée d’une chèvre est 1 »... aïe.

Il semble que l’IA ne soit pas plus calée, en tout cas pas plus sure d’elle, concernant l’Histoire : à la question du président actuel de la France, si elle a donné la bonne réponse dans un premier temps, il suffit de lui dire qu’elle est dans l’erreur pour qu’elle fournisse une autre réponse.

Toujours est-il qu’à peine 72 heures plus tard, la prise a été tirée, et Lucie n’est plus disponible en ligne. Linagora s’est fendue d’un long communiqué, abordant les raisons pour lesquelles l’intelligence artificielle semblait totalement à côté de la plaque. S’il est logique de sortir un communiqué de crise dans ce genre de situation, sa lecture laisse un arrière goût d’amateurisme, tant il paraît illogique d’avoir mis en ligne un chatbot qui semble aussi peu testé en amont.

Au final, ce n’est peut-être pas marqué dans les livres, mais plutôt que de la laisser vivre au jour le jour, il aurait mieux valu bien tester Lucie avant de la laisser sortir sur le net...

À partir d’avant-hierFlux principal

Trois skieurs sauvés par une Apple Watch après une chute de 300 mètres

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 22:00

C’est l’hiver, et qui dit hiver, dit (au moins pour les chanceux qui peuvent y aller) ski. Et qui dit ski... dit aussi prise de risques, parfois inconsidérés. C’est ce qui est arrivé à trois skieurs dans l’État de Washington, aux États-Unis, ayant fait une chute de 1000 pieds (300 mètres environ) durant une balade en montagne par un temps glacial, comme rapporté par PhoneArena.

Sur ces trois skieurs, deux ne pouvaient plus marcher, avec au moins pour l’un d’eux une jambe cassée. Et alors qu’ils étaient sonnés par la chute, c’est là qu’est intervenue l’Apple Watch et ses capacités, la détection de chute ayant parfaitement fonctionné et permis d’appeler les autorités, donnant la position précise du skieur par la même occasion.

Le shérif du coin a dépêché un hélicoptère pour les secourir, ce qui a permis d’éviter une hypothermie et possiblement la mort des skieurs, le temps étant particulièrement froid au moment de la chute. Si l’Apple Watch a eu son lot de critiques pour la fonction d’appel d’urgence automatique, celle-ci une fois bien calibrée montre qu’elle est utile, encore une fois, et peut rivaliser avec des solutions bien plus onéreuses. Mais n’en profitez pas pour faire n’importe quoi pour autant... skiez en toute sécurité.

Trois skieurs sauvés par une Apple Watch après une chute de 300 mètres

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 22:00

C’est l’hiver, et qui dit hiver, dit (au moins pour les chanceux qui peuvent y aller) ski. Et qui dit ski... dit aussi prise de risques, parfois inconsidérés. C’est ce qui est arrivé à trois skieurs dans l’État de Washington, aux États-Unis, ayant fait une chute de 1000 pieds (300 mètres environ) durant une balade en montagne par un temps glacial, comme rapporté par PhoneArena.

Sur ces trois skieurs, deux ne pouvaient plus marcher, avec au moins pour l’un d’eux une jambe cassée. Et alors qu’ils étaient sonnés par la chute, c’est là qu’est intervenue l’Apple Watch et ses capacités, la détection de chute ayant parfaitement fonctionné et permis d’appeler les autorités, donnant la position précise du skieur par la même occasion.

Le shérif du coin a dépêché un hélicoptère pour les secourir, ce qui a permis d’éviter une hypothermie et possiblement la mort des skieurs, le temps étant particulièrement froid au moment de la chute. Si l’Apple Watch a eu son lot de critiques pour la fonction d’appel d’urgence automatique, celle-ci une fois bien calibrée montre qu’elle est utile, encore une fois, et peut rivaliser avec des solutions bien plus onéreuses. Mais n’en profitez pas pour faire n’importe quoi pour autant... skiez en toute sécurité.

Des actionnaires mettent en doute la vertu d’Apple concernant les données d’entraînement de son IA

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 21:30

Apple a depuis bien longtemps décidé de mettre en avant son respect de la vie privée dans tous les détails de ses appareils et de ses services, et continue à le faire avec l’intelligence artificielle, promettant qu’aucune donnée privée n’est envoyée sans votre consentement, et si c’était une nécessité, celles-ci seraient envoyées de manière anonyme. Cependant, des actionnaires réunis au sein du NLPC (National Legal and Policy Center) s’inquiètent des liens entre Apple et certains partenaires, et se demandent si les données utilisées par Apple pour entraîner son IA sont bien obtenues de manière éthique, comme rapporté par 9to5Mac.

Apple Intelligence serait-il entraîné avec des données obtenues de manière incorrecte ? Image MacGeneration.

Ce n’est un secret pour personne, malgré leur opposition sur le marché des smartphones, Apple et Google sont des partenaires de longue date. Au point que le premier reçoit une coquette somme (plus de 20 milliards de dollars) tous les ans de la part du second pour mettre en priorité Google en moteur de recherche sur les iPhone.

Le hic, c’est que ce même Google, tout comme bien d’autres sociétés accumulant des masses considérables de données pouvant servir à entraîner une IA comme Apple Intelligence, ne sont pas très regardants sur la façon dont elles sont obtenues. Que ce soit OpenAI, Google, ou encore Meta, aucun n’est connu pour être très à cheval sur la protection de la vie privée.

Et c’est le souci que relève le NLPC : ces entreprises sont pour la plupart visées par des procès en cours concernant l’agrégation de données, ces mêmes données qui pourraient (sont ?) être utilisées par Apple pour entraîner son IA, moyennant rétribution. Si Apple n’est pas directement responsable de la façon dont sont récupérées ces données, la finalité reste la même, et Cupertino a déjà été pris dans la main dans le pot de confiture dans ce genre de pratiques. Le NLPC ne fait d’ailleurs pas de mystères sur ses inquiétudes :

L’entreprise se présente comme respectueuse de la vie privée — avec succès — mais la manne potentielle représentée par sa gigantesque base d’utilisateurs est trop grande pour passer à côté, alors Apple sous-traite ses procédés peu éthiques à d’autres sociétés. Par exemple, l’entreprise a un partenariat de longue date avec Alphabet — l’un des plus gros concurrents d’Apple — pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les appareils Apple. Le contrat est estimé à 25 milliards de dollars pour Apple, ce qui représente 20 % de ses profits avant taxes. Non seulement ce partenariat pose des questions sur le plan antitrust, mais permet aussi à Alphabet d’avoir l’opportunité de collecter une masse conséquente de données sur les utilisateurs Apple. Alphabet est connue pour une grande variété de violations de l’éthique et de la vie privée. En fin de compte, Apple a sous-traité ses activités douteuses à Alphabet, tout en collectant des sommes considérables dans l’affaire. C’est le même schéma qu’Apple tente de reproduire avec l’IA. En plus de son partenariat avec OpenAI, Apple a exploré les possibilités d’un partenariat avec Meta, un autre violeur en série de la vie privée.

Si le NLPC ne mâche pas ses mots, et a déposé la question des sources des données servant à entraîner Apple Intelligence pour la prochaine assemblée des actionnaires d’Apple, il y a cependant peu de chances pour que cette question soit validée. Apple a en effet souvent fait pression sur les actionnaires, avec succès jusqu’à présent, pour ne pas voir passer dans la liste des questions du jour des interrogations qui pourraient la mettre en situation délicate.

Des actionnaires mettent en doute la vertu d’Apple concernant les données d’entraînement de son IA

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 21:30

Apple a depuis bien longtemps décidé de mettre en avant son respect de la vie privée dans tous les détails de ses appareils et de ses services, et continue à le faire avec l’intelligence artificielle, promettant qu’aucune donnée privée n’est envoyée sans votre consentement, et si c’était une nécessité, celles-ci seraient envoyées de manière anonyme. Cependant, des actionnaires réunis au sein du NLPC (National Legal and Policy Center) s’inquiètent des liens entre Apple et certains partenaires, et se demandent si les données utilisées par Apple pour entraîner son IA sont bien obtenues de manière éthique, comme rapporté par 9to5Mac.

Apple Intelligence serait-il entraîné avec des données obtenues de manière incorrecte ? Image MacGeneration.

Ce n’est un secret pour personne, malgré leur opposition sur le marché des smartphones, Apple et Google sont des partenaires de longue date. Au point que le premier reçoit une coquette somme (plus de 20 milliards de dollars) tous les ans de la part du second pour mettre en priorité Google en moteur de recherche sur les iPhone.

Le hic, c’est que ce même Google, tout comme bien d’autres sociétés accumulant des masses considérables de données pouvant servir à entraîner une IA comme Apple Intelligence, ne sont pas très regardants sur la façon dont elles sont obtenues. Que ce soit OpenAI, Google, ou encore Meta, aucun n’est connu pour être très à cheval sur la protection de la vie privée.

Et c’est le souci que relève le NLPC : ces entreprises sont pour la plupart visées par des procès en cours concernant l’agrégation de données, ces mêmes données qui pourraient (sont ?) être utilisées par Apple pour entraîner son IA, moyennant rétribution. Si Apple n’est pas directement responsable de la façon dont sont récupérées ces données, la finalité reste la même, et Cupertino a déjà été pris dans la main dans le pot de confiture dans ce genre de pratiques. Le NLPC ne fait d’ailleurs pas de mystères sur ses inquiétudes :

L’entreprise se présente comme respectueuse de la vie privée — avec succès — mais la manne potentielle représentée par sa gigantesque base d’utilisateurs est trop grande pour passer à côté, alors Apple sous-traite ses procédés peu éthiques à d’autres sociétés. Par exemple, l’entreprise a un partenariat de longue date avec Alphabet — l’un des plus gros concurrents d’Apple — pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les appareils Apple. Le contrat est estimé à 25 milliards de dollars pour Apple, ce qui représente 20 % de ses profits avant taxes. Non seulement ce partenariat pose des questions sur le plan antitrust, mais permet aussi à Alphabet d’avoir l’opportunité de collecter une masse conséquente de données sur les utilisateurs Apple. Alphabet est connue pour une grande variété de violations de l’éthique et de la vie privée. En fin de compte, Apple a sous-traité ses activités douteuses à Alphabet, tout en collectant des sommes considérables dans l’affaire. C’est le même schéma qu’Apple tente de reproduire avec l’IA. En plus de son partenariat avec OpenAI, Apple a exploré les possibilités d’un partenariat avec Meta, un autre violeur en série de la vie privée.

Si le NLPC ne mâche pas ses mots, et a déposé la question des sources des données servant à entraîner Apple Intelligence pour la prochaine assemblée des actionnaires d’Apple, il y a cependant peu de chances pour que cette question soit validée. Apple a en effet souvent fait pression sur les actionnaires, avec succès jusqu’à présent, pour ne pas voir passer dans la liste des questions du jour des interrogations qui pourraient la mettre en situation délicate.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 20:30

Alors que le moteur DeepSeek chinois inquiète de plus en plus sérieusement ses concurrents américains, de part sa frugalité et ses capacités, le gouvernement Trump souhaiterait limiter encore plus la puissance des puces que Nvidia est autorisée à exporter en Chine, comme le rapporte Bloomberg.

La carte H100 de Nvidia. Image Nvidia.

Déjà en 2023, l’administration américaine encore sous la présidence de Joe Biden avait intimé l’ordre à Nvidia de limiter la puissance des puces envoyées au pays de Xi Jinping, les plus puissantes étant placées sur une liste de produits interdits d’export vers l’empire du milieu.

Cela avait donné lieu à la carte H800, version limitée de la plus complète H100 utilisée aux USA et dans le reste du monde. Mais les équipes du 46e président des États-Unis d’Amérique trouvant que c’était encore trop puissant, les limitations ont été resserrées, aboutissant à la carte H20.

D’accord, mais quelles sont ces limitations ? La H100 est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.

Dans ces conditions, on comprend mieux l’efficacité du code chinois : ce n’est pas qu’ils ont voulu être les plus économiques possibles, c’est surtout qu’ils n’avaient pas le choix !

Et l’administration Trump souhaiterait limiter encore plus la puissance des cartes envoyées à la Chine, dans la probable optique de mettre le plus possible de bâtons dans les roues de DeepSeek, et garder par tous les moyens le dernier mot sur le sujet de l’intelligence artificielle. Cependant, Nvidia a fait savoir qu’elle n’était pas du même avis, considérant que brider encore plus les possibilités des cartes envoyées en Chine poussera le pays à trouver une solution maison, qui cette fois ne sera plus contrôlée par les USA.

Ce risque, avant d’avoir des répercussions possibles sur la Chine, fait déjà vaciller les cours en bourse : Nvidia a perdu quasiment 7 % en une journée, alors que les entreprises du secteur de la tech ont vu s’effacer 1 000 milliards de valeur suite aux dernières prouesses de DeepSeek.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Par : Greg Onizuka
29 janvier 2025 à 20:30

Alors que le moteur DeepSeek chinois inquiète de plus en plus sérieusement ses concurrents américains, de part sa frugalité et ses capacités, le gouvernement Trump souhaiterait limiter encore plus la puissance des puces que Nvidia est autorisée à exporter en Chine, comme le rapporte Bloomberg.

La carte H100 de Nvidia. Image Nvidia.

Déjà en 2023, l’administration américaine encore sous la présidence de Joe Biden avait intimé l’ordre à Nvidia de limiter la puissance des puces envoyées au pays de Xi Jinping, les plus puissantes étant placées sur une liste de produits interdits d’export vers l’empire du milieu.

Cela avait donné lieu à la carte H800, version limitée de la plus complète H100 utilisée aux USA et dans le reste du monde. Mais les équipes du 46e président des États-Unis d’Amérique trouvant que c’était encore trop puissant, les limitations ont été resserrées, aboutissant à la carte H20.

D’accord, mais quelles sont ces limitations ? La H100 est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.

Dans ces conditions, on comprend mieux l’efficacité du code chinois : ce n’est pas qu’ils ont voulu être les plus économiques possibles, c’est surtout qu’ils n’avaient pas le choix !

Et l’administration Trump souhaiterait limiter encore plus la puissance des cartes envoyées à la Chine, dans la probable optique de mettre le plus possible de bâtons dans les roues de DeepSeek, et garder par tous les moyens le dernier mot sur le sujet de l’intelligence artificielle. Cependant, Nvidia a fait savoir qu’elle n’était pas du même avis, considérant que brider encore plus les possibilités des cartes envoyées en Chine poussera le pays à trouver une solution maison, qui cette fois ne sera plus contrôlée par les USA.

Ce risque, avant d’avoir des répercussions possibles sur la Chine, fait déjà vaciller les cours en bourse : Nvidia a perdu quasiment 7 % en une journée, alors que les entreprises du secteur de la tech ont vu s’effacer 1 000 milliards de valeur suite aux dernières prouesses de DeepSeek.

De la voiture au Vision Pro, et un Tim Cook probable futur Chairman d’Apple

Par : Greg Onizuka
26 janvier 2025 à 19:30

La petite devinette du jour : quel point commun peut-il y avoir entre une voiture, un casque de réalité augmentée, deux grands patrons et la compétition industrielle ? Intrigués ? Alors venez avec moi dans le bus du Mark Gurman de la semaine !

La nouvelle Magic Mouse ? Non, le concept d’Apple Car réalisé par Yanko Design. Image Yanko Design.

Magical Mystery Tour

Si le Vision Pro était certes prévu depuis quelques temps avant de montrer le bout de son nez (les secrets de Cupertino n’en sont plus depuis pas mal d’années maintenant, au grand dam de ceux qui aiment les surprises), savoir comment Apple en est arrivée à cette solution peut être une bonne question. Et selon Gurman, le lien avec la fameuse Apple Car qui n’aura finalement jamais vu le jour est plus fort qu’on ne le pense...

Alors qu’Apple travaillait dans le plus grand des secrets il y a une dizaine d’années sur sa voiture autonome, elle voyait les choses en grand : étant totalement dépourvue de commandes, il n’y avait aucune utilité à avoir de « simples » vitres pour admirer le paysage. Pourquoi pas en faire des écrans semi-transparents à réalité augmentée ? C’est ainsi que naquit l’idée d’une interface qui se mélangerait au monde réel, dans l’optique de proposer une expérience inédite de la voiture.

Et oui, le casque est dérivé de la voiture... Image Apple.

Malheureusement, Apple s’est vite rendue compte que l’idée, bien qu’intéressante, était bien trop coûteuse pour se faufiler dans l’intérieur d’une voiture, que ce soit en argent ou en énergie. Peine perdue, et de toute façon le projet Apple Car allait droit dans le mur.

Ceci dit, ils n’allaient quand même pas mettre au rebut toutes les idées inventées pour la voiture. C’est alors que l’idée d’intégrer cette interface de réalité augmentée dans un casque fit son chemin. Si le principe était au début d’en faire un casque de réalité virtuelle, le concept en lui-même était jugé décevant par Tim Cook, qui n’aimait pas l’idée d’être totalement isolé du monde par le casque.

C’est alors que vint Mike Rockwell, qui dirige actuellement l’équipe chargée du Vision Pro : étant donné qu’une interface de réalité augmentée était déjà en cours de développement, mais qu’il est encore techniquement impossible d’implémenter des écrans semi-transparents dans une paire de lunettes, pourquoi ne pas faire en sorte que la réalité soit filmée par le casque en temps réel, qui retransmettrait l’image dans les écrans ?

Tim Cook fut convaincu par le projet, et c’est ainsi que naquit le Vision Pro. Si l’idée d’intégrer le tout dans une paire de lunettes présentant des informations additionnelles sur des verres laissant voir la réalité est toujours dans les cartons, et aurait dû arriver directement dans la foulée du Vision Pro, la technologie n’est encore pas assez développée pour être présentée. Mais rien n’est abandonné, bien au contraire.

Avec le projet Orion, Meta tente de prendre la tête des lunettes XR. Image Meta.

Car Apple le sait très bien, ses concurrents n’attendront pas sagement qu’elle présente son produit fini sans rien tenter. Que ce soit Meta, avec son partenariat avec Ray-Ban qui a déjà présenté un prototype de lunettes de réalité augmentée telles que la science-fiction les propose, ou Google qui vient d’annoncer son partenariat avec Samsung pour se lancer dans la course avec Android XR, la concurrence sera rude et sans pitié. Car une fois le but atteint, les perspectives sont immenses : de telles lunettes pourraient à la fois remplacer le smartphone, la smartwatch, voire même l’ordinateur complet !

Reste que d’un côté de tels projets sont bloqués par les écrans et surtout la batterie, et de l’autre côté le Vision Pro a fait un flop plutôt concret. Mais le but n’était de toute façon pas d’en vendre des masses, le prix de 3 500 dollars étant une barrière pour bien des acheteurs. Et Apple n’est pas assez stupide pour ne pas l’avoir réalisé avant de sortir l’engin...

The Fool On The Hill

D’ailleurs en parlant d’Apple et de savoir quel chemin suivre, les commentaires parlent souvent de Tim Cook, comme s’il était le seul maître à bord. Mais Apple étant une grande multinationale maintenant, c’est loin d’être le cas : non seulement il a bien entendu toute une équipe en-dessous de lui, dont certains connus comme Craig Federighi ou encore Eddy Cue, mais il a aussi toute une équipe au-dessus de lui : ce que les anglo-saxons appellent le « board ».

Art Levinson, Chairman d’Apple. Image Calico Labs.

Et pour ce qui est de ce dernier, une règle a été établie à Cupertino : toute personne atteignant les 75 ans doit quitter son poste, hors nécessité absolue. C’est notamment le cas d’Al Gore, ex candidat à la présidentielle américaine, mais aussi de James Bell, ancien patron de Boeing (à la bonne époque, rassurez-vous), qui ont dû passer la main en 2024, ayant tous les deux atteint la... date limite de péremption.

Cependant, une exception fut faite pour Ronald Sugar, dont les connaissances furent mises à profit pour gérer la succession de Luca Maestri, qui a laissé les finances de la pomme à son successeur Kevan Parekh tout récemment.

Mais la pomme n’a fait que reculer pour mieux sauter, la question du remplacement de Sugar étant maintenant pressante, et se rajoute celle de l’homme à la tête de tout : Art Levinson. Si son nom est très peu connu, il est pourtant le « Chairman » d’Apple, et donc celui qui a le plus haut grade dans l’entreprise, et à qui Tim Cook doit rendre des comptes. Lui aussi atteignant l’âge de 75 ans au mois de mars, son remplacement commence à être envisagé. S’il est candidat à sa réélection pour un an de plus, 2026 devrait voir arriver son remplacement.

Tim Cook, prochainement CEO et Chairman d’Apple ? Image Austin Community College, CC BY 2.0.

Et qui donc pourrait remplacer une personne qui est à cette place depuis la mort de Steve Jobs, en 2011 ? La question fait finalement peu de mystère : comme c’est le cas dans beaucoup d’entreprises américaines, dont Microsoft avec Satya Nadella, ou Meta avec Mark Zuckerberg, il est fort probable que Tim Cook tienne à la fois le rôle de CEO et de Chairman une fois Art Levinson parti du siège.

L’idée est de faire une transition la plus douce et la plus sûre possible. En effet, une fois Tim Cook dans les deux postes, il pourra alors réfléchir à son successeur pour le poste de CEO et le mettre dans la position. Il aura alors le temps de l’entraîner et de l’aider du haut du poste de Chairman. C’est par exemple ce qui s’est passé avec Jeff Bezos, qui après avoir été CEO et Chairman d’Amazon, a laissé celui de CEO pour ne plus avoir que la plus haute marche du podium.

When I’m Sixty-Four

Mais avant ce jeu de chaises musicales, Apple a encore une grande année devant elle. De quoi nous surprendre encore et toujours malgré tout, les diffuseurs de fuites n’ayant tout de même pas le planning de Tim Cook devant les yeux !

  • Dis Siri, mets-moi Lucy In The Sky With Diamonds.
  • Désolé, Greg, la promotion de drogues hallucinogènes m’est interdite.
  • Raaaaaaah, sérieux...

Au forum économique de Davos, l’IA était sur toutes les lèvres

Par : Greg Onizuka
24 janvier 2025 à 22:00

Alors que le forum économique mondial de Davos vient de se refermer, il est temps de tirer les conclusions qui s’imposent sur une édition résolument tournée vers le numérique et les géants de la tech, comme le rapporte Bloomberg.

Si la réunion annuelle se tient à Davos, la permanence du Forum économique mondiale se situe à Cologny. Image Wikipedia/Alexey M., CC BY-SA 4.0.

Donald Trump et Sam Altman ont certes tout récemment annoncé leur plan Stargate, alignant les milliards de dollars comme s’il s’agissait de centimes pour accélérer le développement de l’intelligence artificielle mais la Chine, tout en restant bien plus discrète (pas très difficile, il est vrai) n’est pas en reste pour autant, et les investisseurs le savent. Il était ainsi plus question de montrer que les USA n’étaient pas à la traîne plutôt que de faire étalage de leur supériorité, comme c’était le cas les années précédentes avec ChatGPT qui était sur toutes les lèvres. Le dernier LLM DeepSeek 3, notamment, fait trembler les entreprises US.

Et si la présidence Biden tentait de trouver un juste équilibre entre développement de l’IA et sécurité pour les utilisateurs, le nouveau président américain a décidé de tout miser sur l’accélération, quitte à faire sauter toutes les barrières :

Pouvez-vous imaginer l’intelligence artificielle aussi incroyable que nous la voulons ? La compétition avec la Chine et les autres sera féroce. Donc je vais déclarer l’état d’urgence pour qu’ils puissent démarrer dès maintenant les développements nécessaires.

Les USA ont clairement décidé de participer à la course à l’IA et certains comme Lila Ibrahim, COO de Google DeepMind, appellent à la participation de tous les pays :

Je pense que les gouvernements des différents pays n’investissent pas assez dans l’infrastructure nécessaire. Les entreprises peuvent le faire. Les gouvernements doivent suivre.

Tous n’étaient pas d’accord avec la méthode proposée pour Stargate, comme Dario Amodei, patron du rival Anthropic d’OpenAI, cependant les différents responsables des firmes de l’IA étaient unanimes pour dire qu’il faut investir massivement pour ne pas se faire dépasser par la Chine.

Certaines voix se font tout de même entendre pour tenter de ramener tout le monde à la raison, et ne pas confondre vitesse et précipitation. Ainsi Demis Hassabis, patron de Google DeepMind et prix Nobel de chimie 2024 fait part de son inquiétude sur la possibilité que certains prennent des « raccourcis » sur la gestion des risques :

Nous devons trouver un équilibre. Je pense que c’est aussi dans l’intérêt de la Chine, non ? Ils ne voudraient pas voir proliférer des systèmes dangereux et incontrôlés. Je veux dire, personne, aucune société ni aucun gouvernement sensé ne voudrait ça.

L’année 2025, qu’on le veuille ou non, semble être celle de la course à l’intelligence artificielle. Qui gagnera ? Y aura-t-il au moins un gagnant ? Espérons que les pilotes soient assez matures pour ne pas rater un virage...

Mark Zuckerberg, fier de son gros datacenter pour l’IA

Par : Greg Onizuka
24 janvier 2025 à 21:15

Après avoir exposé les changements radicaux qu’il a lancés pour Meta, Mark Zuckerberg a tenu à replacer son entreprise dans la course à l’intelligence artificielle (oui, encore un...), comme le rapporte The Verge. Et pour ce faire, comme toute personne à l’égo un poil surdimensionné il a tenu à montrer qu’il avait le plus gros... datacenter.

Il faut dire que la concurrence est rudement bien outillée, avec notamment le Deepseek 3 chinois qui montre le bout de son nez, et le tout nouveau plan Stargate d’OpenAI et ses partenaires Oracle et Softbank, présenté rien de moins qu’à la Maison Blanche.

Histoire de montrer la taille de son intelligence artificielle, le patron de Meta nous noie sous les chiffres : entre une consommation de 2 GW, 1,3 million de GPU faisant tourner Llama 4 et la capacité de servir 1 milliard de clients, le datacenter de Richland Paris en Louisiane devrait coûter la coquette somme de 10 milliards de dollars. Histoire de donner la mesure de la taille de son engin, Mark Zuckerberg n’a pas hésité à le comparer à Manhattan... voilà, vous êtes prévenus. Et ce n’est qu’un début, la société ayant prévu un investissement de 65 milliards de dollars dans l’IA sur 2025.

La Dynamic Island devrait rester telle quelle sur l’iPhone 17

Par : Greg Onizuka
24 janvier 2025 à 20:45

La Dynamic Island, apparue pour la première fois avec l’iPhone 14 Pro, devrait être généralisée cette année à toute la gamme, avec l’apparition du nouvel iPhone SE 4. Et selon Ming-Chi Kuo, elle ne devrait pas être modifiée sur la prochaine version de l’iPhone.

預期2H25 iPhone 17系列的動態島大小幾乎沒什改變

I expect the Dynamic Island size to remain largely unchanged across the 2H25 iPhone 17 series

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) January 24, 2025

Je prévois que la taille de la Dynamic Island reste quasiment inchangée sur les iPhone 17.

Il faut dire que son apparition en 2022 a été bien mieux accueillie que l’encoche, apparue elle avec l’iPhone X, qui avait créé une petite polémique... avant de se retrouver généralisée à toute la gamme, et même de s'étendre sur les MacBook Pro. Avant de disparaître totalement dans deux ans ?

Une chasseuse de bugs au chevet d’Apple Intelligence

Par : Greg Onizuka
24 janvier 2025 à 20:00

Si Siri et Apple Intelligence semblent avoir quelques soucis, que l’on pourrait taxer de vieillesse pour le premier et de jeunesse pour le second, Apple semble prendre les choses au sérieux avec la nouvelle rapportée par Mark Gurman.

Si John Giannandrea reste à la tête d’Apple Intelligence, une aide expérimentée ne sera jamais de refus. Image Wikipedia/TechCrunch, CC BY 2.0.

Le département intelligence artificielle de la pomme est certes toujours dirigé par John Giannandrea, mais il est maintenant secondé par un vétéran de Cupertino, en la personne de Kim Vorrath. Si le nom n’est pas très connu, son tableau de chasse est plus que conséquent : entrée chez Apple en 1987, elle fait partie des têtes pensantes depuis 1988. Depuis tout ce temps, elle s’est fait la réputation de spécialiste des cas difficiles, se donnant pour objectif l’aboutissement en temps et en heure de chaque projet.

Et les projets, elle en a vécu : passée par le logiciel d’iOS, iPadOS et macOS, elle a notamment fait partie de l’équipe originale de développement logiciel pour les premiers iPhone. Très récemment, elle a aussi épaulé l’équipe en charge du Vision Pro, où elle a pu accélérer le mouvement vers la sortie finale.

Sa réputation étant d’être une chasseuse de bugs déterminée et de mettre en place des plans de test rigoureux, on peut imaginer qu’elle sera d’une grande aide à l’équipe en charge d’Apple Intelligence et de ses caprices de nouveau né.

Donald Trump défend Apple et les entreprises de la tech face à l’UE à Davos

Par : Greg Onizuka
23 janvier 2025 à 22:30

Alors que se tient le forum économique de Davos, Donald Trump s’est lancé dans la défense des entreprises américaines de la tech face à l’Union européenne, avec la verve qu’on lui connait.

Donald Trump, lors d’une conférence de 2013. Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Si la question de la présence d’autant de personnalités de la Silicon Valley à son investiture pouvait a priori paraître étonnante, l’idée de chercher la protection du nouveau président des États-Unis d’Amérique face à l’Union européenne semblait l’une des réponses les plus probables à cette interrogation. Et il n’a pas fallu longtemps pour que le locataire du Bureau ovale vienne à la rescousse de ses camarades de soirée, comme le rapporte Bloomberg.

Il faut dire que l’Union européenne porte des coups de plus en plus répétés et toujours plus grands dans le porte-feuille des GAFAM, entre les arriérés d'impôts de 13 milliards d’euros d'Apple concernant son optimisation fiscale avec l’Irlande ou les 2,4 milliards d’euros d'amende contre Google. Et les choses ne font à priori que commencer, le DSA et le DMA étant taillés pour mettre des bâtons dans les roues des grandes entreprises de la tech.

Vous savez, ils ont mené une action en justice contre Apple, et ils ont gagné alors que la plupart pensaient que ça n’était pas si grave. Ils ont gagné 15 ou 16 milliards sur le dos d’Apple. Ils ont gagné des milliards sur le dos de Google. Et je crois qu’ils veulent gagner des milliards et des milliards sur le dos de Facebook.

Que vous le vouliez ou non, ce sont des entreprises américaines [...] Ils (l’Union européenne, NDLR) ne devraient pas faire ça. C’est, autant que je le sache, une forme de taxation. Nous avons beaucoup de griefs envers l’Union européenne.

Ces paroles vite arrivées ne sont, à n’en pas douter, que les premières d’une passe d’armes qui s’annonce longue et complexe entre le pouvoir américain et les instances européennes, tant les entreprises du secteur se sont arrangées pour avoir toute l’attention du président américain, à commencer par son conseiller à l’efficacité gouvernementale en la personne d’Elon Musk, patron de X. À l’Union européenne de répondre.

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