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Aujourd’hui — 30 janvier 2025Flux principal

Disney+ pourra diffuser des films seulement 9 mois après leur sortie au cinéma

30 janvier 2025 à 07:27

Disney+ pourra désormais diffuser en France ses propres films et des productions françaises neuf mois seulement après la sortie dans les salles. C’est la conséquence d’un accord signé entre Disney et les autorités compétentes dans le monde du cinéma : en acceptant d’augmenter son financement des « œuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises » de 20 à 25 % de son « chiffre d’affaires net annuel généré en France », l’entreprise bénéficie de meilleures conditions dans la complexe chronologie des médias. Jusque-là, le service de streaming devait attendre 17 mois avant de pouvoir diffuser ses propres films.

Image iGeneration.

Avec 9 mois d’attente seulement, Disney+ ne fait pas tout à fait aussi bien que Canal+ qui dispose d’une fenêtre de diffusion à 6 mois, mais mieux que Netflix qui doit attendre 15 mois. Canal+ disposait d’une exception liée à son statut historique pour le cinéma français, ainsi que du fait qu’il possède une chaîne de télévision traditionnelle dans le pays. La chronologie des médias est une spécificité française très complexe, comme le prouve bien l’accord qui vient d’être signé par Disney et qui lui permet de bénéficier de l’une des nombreuses exceptions prévues.

L’accord a été signé pour trois ans et pourra être renouvelé par la suite. Sur cette période, Disney s’est engagé à financer au minimum 70 films, « en assurant une diversité de genres, et de budgets ». Aucun chiffre n’a été donné à ce stade, mais on sait que le service de streaming financera le cinéma et l’audiovisuel (qui désigne tout ce qui ne sort pas dans les salles de cinéma) à parts égales. Jusque-là, Disney finançait le cinéma français à hauteur de 4 % de son chiffre d’affaires réalisé dans le pays et l’audiovisuel représentait environ 16 %. C’est ainsi les films destinés à la salle qui bénéficieront le plus de l’accord.

Concrètement, Disney+ a notamment prévu de diffuser Deadpool et Wolverine dès le 25 avril 2025, sachant qu’il est sorti au cinéma le 24 juillet 2024. Sans ce nouvel accord, il aurait fallu attendre Noël de cette année pour que le service de streaming puisse proposer le film à ses abonnés. L’accord coïncide avec la fin de celui qui associait jusque-là Disney et Canal+, même si on ne sait pas si les deux sont liés.

Après 4 années ensemble, Disney+ quitte Canal+

Après 4 années ensemble, Disney+ quitte Canal+

Disney+ pourra diffuser des films seulement 9 mois après leur sortie au cinéma

30 janvier 2025 à 07:27

Disney+ pourra désormais diffuser en France ses propres films et des productions françaises neuf mois seulement après la sortie dans les salles. C’est la conséquence d’un accord signé entre Disney et les autorités compétentes dans le monde du cinéma : en acceptant d’augmenter son financement des « œuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises » de 20 à 25 % de son « chiffre d’affaires net annuel généré en France », l’entreprise bénéficie de meilleures conditions dans la complexe chronologie des médias. Jusque-là, le service de streaming devait attendre 17 mois avant de pouvoir diffuser ses propres films.

Image iGeneration.

Avec 9 mois d’attente seulement, Disney+ ne fait pas tout à fait aussi bien que Canal+ qui dispose d’une fenêtre de diffusion à 6 mois, mais mieux que Netflix qui doit attendre 15 mois. Canal+ disposait d’une exception liée à son statut historique pour le cinéma français, ainsi que du fait qu’il possède une chaîne de télévision traditionnelle dans le pays. La chronologie des médias est une spécificité française très complexe, comme le prouve bien l’accord qui vient d’être signé par Disney et qui lui permet de bénéficier de l’une des nombreuses exceptions prévues.

L’accord a été signé pour trois ans et pourra être renouvelé par la suite. Sur cette période, Disney s’est engagé à financer au minimum 70 films, « en assurant une diversité de genres, et de budgets ». Aucun chiffre n’a été donné à ce stade, mais on sait que le service de streaming financera le cinéma et l’audiovisuel (qui désigne tout ce qui ne sort pas dans les salles de cinéma) à parts égales. Jusque-là, Disney finançait le cinéma français à hauteur de 4 % de son chiffre d’affaires réalisé dans le pays et l’audiovisuel représentait environ 16 %. C’est ainsi les films destinés à la salle qui bénéficieront le plus de l’accord.

Concrètement, Disney+ a notamment prévu de diffuser Deadpool et Wolverine dès le 25 avril 2025, sachant qu’il est sorti au cinéma le 24 juillet 2024. Sans ce nouvel accord, il aurait fallu attendre Noël de cette année pour que le service de streaming puisse proposer le film à ses abonnés. L’accord coïncide avec la fin de celui qui associait jusque-là Disney et Canal+, même si on ne sait pas si les deux sont liés.

Après 4 années ensemble, Disney+ quitte Canal+

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Hier — 29 janvier 2025Flux principal

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

29 janvier 2025 à 08:13

L’iPhone a été ajouté à la courte liste d’appareils compatibles avec une connexion aux satellites de SpaceX par le biais de l’opérateur mobile américain T-mobile. Le changement a été apporté par iOS 18.3, comme le rapporte Mark Gurman, qui évoque un travail discrètement mené entre Apple et SpaceX pour ajouter la compatibilité avec les satellites d’Elon Musk. Cette nouveauté n’a pas été annoncée par la firme de Cupertino dans sa liste de nouveautés pour iOS 18.3, publiée en version finale en début de semaine. Il faut dire qu’il s’agit à ce stade uniquement d’une bêta fermée, limitée à quelques clients sélectionnés par l’opérateur.

Image T-Mobile/iGeneration.

T-Mobile a contacté quelques-uns de ses clients équipés d’un iPhone pour leur annoncer qu’ils pouvaient participer aux premiers tests de la nouveauté, sachant que le déploiement à plus grande échelle devrait avoir lieu courant février. Le cas échéant, ils auront une option à activer dans l’app Réglages d’iOS 18.3. La connexion satellitaire fournie par SpaceX est limitée au départ à l’envoi et la réception de SMS, même si d’autres fonctionnalités sont prévues, à commencer par les appels.

D’après le patron de SpaceX, le réseau actuel doit pouvoir gérer une connexion à internet pour des besoins légers, comme l’envoi et la réception d’images de taille moyenne ou encore le streaming d’audio. Une prochaine génération de satellites est prévue pour la vidéo, même si tout dépendra aussi de T-Mobile. À ce stade, l’opérateur propose un accès gratuit, tout en prévenant que des frais seront à prévoir quand la bêta sera terminée.

Si Apple a créé sa propre solution autour des satellites grâce à Globalstar, ce n’est pas tout à fait le même positionnement. Les iPhone peuvent communiquer avec des satellites en cas d’urgence, avec très peu de bande-passante et des contraintes techniques (il faut pointer le smartphone vers un satellite), mais en contrepartie avec un accès dans un plus grand nombre de pays et gratuitement pour le moment. L’offre de T-Mobile se rapproche davantage d’une connexion cellulaire : elle devrait se faire sans modifier l’orientation du téléphone, les usages devraient être plus larges, mais ce sera limité aux États-Unis et payant.

Quoi qu’il en soit, les rares clients T-Mobile sélectionnés peuvent activer l’option et s’ils cherchent à utiliser leur iPhone dans une zone blanche, ils se connecteront en priorité aux satellites de SpaceX, puis à défaut à ceux d’Apple. Bloomberg ajoute que des tests ont aussi été menés côté Android, avec des utilisateurs de Galaxy S24 de Samsung sous Android 15.

À partir d’avant-hierFlux principal

Votre consentement sera en théorie nécessaire pour tout démarchage téléphonique

28 janvier 2025 à 10:00

L’Assemblée nationale a voté lundi soir une loi qui, notamment, interdit tout démarchage téléphonique sans consentement. C’est l’une des dispositions d’un projet de loi plus vaste qui vise à réduire les fraudes sur les aides publiques, des fraudes notamment liées aux rénovations énergétiques et parfois associées à des démarchages téléphoniques agressifs et frauduleux. Dorénavant, l’entreprise qui souhaite démarcher des clients au téléphone devra se présenter et surtout demander le consentement explicite de la personne appelée, avant de lui parler du produit ou du service qu’elle souhaite lui vendre.

Image iGeneration.

L’objectif avancé par les porteurs du projet, dont la députée écologiste Delphine Bato qui avait ajouté la disposition à l’automne dernier, est « d’inverser le principe » du démarchage, en forçant l’entreprise à obtenir l’accord du consommateur. Jusque-là, il suffisait qu’un démarcheur obtienne votre numéro de téléphone et il pouvait faire sa publicité dès que vous décrochiez, avec des astuces bien connues pour vous garder au téléphone et pour présenter la situation sous le meilleur angle possible, pour ne pas dire de manière frauduleuse.

L’élue a justifié la nouvelle règle en soulignant l’inefficacité de Bloctel, ce dispositif imaginé en 2016 qui doit permettre d’indiquer que l’on ne veut pas de démarchage téléphonique en ajoutant son numéro à une base de données. Reste à savoir si la nouvelle loi aura réellement des effets positifs, ce qui dépendra des contraintes mises en œuvre pour réellement forcer les démarcheurs à obtenir une autorisation, de la possibilité de prouver qu’un accord oral a bien été accordé ou encore de la définition précise d’un consentement au téléphone.

Le projet de loi doit d’abord passer devant le Sénat avant d’être validé, une opération qui pourrait aller rapidement, puisque le projet a le soutien du gouvernement.

Réseau social : sans surprise, Threads commence à afficher des publicités

27 janvier 2025 à 08:10

Threads, le réseau social créé par Meta en concurrent direct à X, a commencé à afficher des publicités dans les flux de messages de ses utilisateurs. Depuis son lancement, le service était gratuit et sans aucune publicité, une anomalie pour l’entreprise américaine, qui a fait de la publicité ciblée sa stratégie de base. Une anomalie désormais corrigée, comme la firme de Mark Zuckerberg le signale sur son site officiel, en annonçant l’arrivée des premières publicités pour les premiers utilisateurs.

Exemple fourni par Meta de publicité qui a commencé à être affichée dans le flux de Threads. Image Meta.

Pressentie par les rumeurs dès l’automne dernier, cette arrivée se fait d’abord à petite échelle et Meta parle de tests préliminaires auprès d’une petite partie de l’audience de Threads. Les publicités seront affichées dans le format natif du réseau social, sous la forme de messages sponsorisés, comme c’est la norme de nos jours. Les entreprises présentes sur Threads pourront d’ailleurs à terme sponsoriser leurs propres publications, même si les premiers essais seront uniquement menés avec quelques marques aux États-Unis et au Japon, comme l’a précisé Adam Mosseri, le patron d’Instagram qui gère aussi cet autre réseau social.

L’arrivée des publicités était inéluctable sur Threads et il faudra aussi prévoir un financement d’une manière ou d’une autre sur Bluesky, qui bénéficie pour le moment de la générosité de ses investisseurs. Comme toujours, seuls Mastodon et tous les services du Fediverse devraient pouvoir y échapper, même si leur financement est souvent compliqué.

Accroche : montage iGeneration, photo de base Kate Trysh.

Apple assure que le nouveau CarPlay n’est pas abandonné, sans donner de preuve de vie

24 janvier 2025 à 09:00

Apple a discrètement retiré toute notion de date sur la page dédiée à CarPlay. Pendant longtemps, le CarPlay de nouvelle génération, celui qui doit prendre le contrôle de tous les écrans du tableau de bord et offrir une intégration renforcée entre le système d’Apple et celui de la voiture, était annoncé pour fin 2024. Désormais, la page américaine du site ne fait plus aucune promesse, ce qui a été noté par MacRumors, avec cette question évidente : le projet était-il abandonné ?

Capture d’écran du site américain d’Apple, sans notion de date. Le site français annonce les premiers modèles « cette année », sans préciser laquelle, malin. Image MacGeneration.

Peu de temps après, Apple a envoyé un communiqué à MacRumors pour tordre le cou à la rumeur : l’entreprise californienne tient à faire savoir que son travail sur le CarPlay de nouvelle génération se poursuit et qu’elle travaille avec plusieurs constructeurs automobiles. Néanmoins, Apple ne donne aucun détail supplémentaire, ni des noms de marque, encore moins des dates, puisque le bref communiqué précise que chaque constructeur automobile se chargera d’annoncer lui-même l’arrivée de la fonctionnalité.

Voici le communiqué au complet :

La prochaine génération de CarPlay se construit sur des années de succès et les enseignements apportés par CarPlay et doit offrir le meilleur d’Apple et des constructeurs automobiles au sein d’une expérience profondément intégrée et personnalisable. Nous continuons à collaborer étroitement avec plusieurs constructeurs, pour leur permettre de mettre en avant leur marque et leur design dans la prochaine génération de CarPlay. Chaque marque partagera davantage de détails quand ils seront prêts à annoncer les modèles qui prendront en charge la nouvelle génération de CarPlay.

En marge, Apple dit aussi qu’elle reste impliquée dans le développement du CarPlay actuel, une fonctionnalité qui est disponible dans plus de 98 % des voitures vendues aux États-Unis, comme l’entreprise de Tim Cook aime régulièrement le rappeler. La part de marché du nouveau CarPlay devrait être bien plus faible, surtout au lancement : pour l’heure, seuls Aston Martin et Porsche ont levé le voile sur leur implémentation de la fonctionnalité. C’était en décembre 2023 et depuis, pas un mot, on n’a pas la moindre idée quant à un calendrier de sortie, voire si le nouveau CarPlay est toujours bel et bien prévu.

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Apple a beau essayer de rassurer avec ce communiqué, le CarPlay de nouvelle génération entre dans une ère où on croira en son arrivée quand on le verra. L’industrie automobile n’a jamais fait preuve d’enthousiasme face à ce projet et peut-être qu’il aboutira techniquement dans une ou deux voitures hors de prix, mais il semble bien que la Pomme soit la seule encore réellement intéressée par le projet.

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Tesla commercialise la nouvelle Model Y en Europe dans une coûteuse édition de lancement

24 janvier 2025 à 08:10

Tesla annonce la commercialisation de la nouvelle Model Y en Europe et notamment en France (ainsi qu’aux États-Unis), deux semaines après la Chine et quelques autres pays. Pour rappel, il s’agit d’un modèle retravaillé, avec un nouveau design à l’avant et l’arrière, un intérieur revu et quelques changements sous le capot, essentiellement pour améliorer le confort et l’efficience. Le lancement dans nos contrées se fait en parallèle de l’ancien modèle, qui reste en vente à un prix inférieur. En effet, pour le moment du moins, Tesla ne propose qu’une seule Model Y revue, un modèle de lancement facturé à partir de 60 990 €.

La seule configuration proposée pour le moment est une Model Y haut de gamme, mais plus chère encore que l’ancienne Performance. Image MacGeneration.

Pour ce prix élevé, c’est 7 000 € de plus que l’ancienne Model Y Performance et même 13 000 € que l’ancien modèle comparable, vous aurez une voiture à transmission intégrale équipée de la grosse batterie (environ 79 kWh) qui doit permettre d’effectuer 568 km selon les normes WLTP. Si l’édition de lancement est obligatoirement équipée de jantes de 20 pouces moins efficientes, on peut tout de même noter que c’est 35 km de plus que l’ancienne transmission intégrale avec les mêmes jantes. Reste que c’est très cher, même si Tesla est généreux sur l’équipement, avec de série l’attelage et la couleur gratuite… à condition de choisir entre noir et gris pour le moment. Pas d’intérieur blanc non plus pour ce lancement.

La version limitée a droit à quelques badges spécifiques à l’extérieur et à l’intérieur, des tapis de meilleure qualité ou encore quelques touches de « daim vegan » dans l’habitable. Tesla promet des livraisons dès le mois de mars, tandis que la Model Y classique débute à 42 990 € pour une autonomie similaire (565 km WLTP) et des livraisons immédiates. Si vous cherchez une voiture dans un format quasiment identique, tout aussi connectée et sans lien avec la politique américaine actuelle, la G6 de Xpeng est une option intéressante, avec un prix de départ identique, une autonomie réduite (435 km WLTP) compensée par une charge plus rapide (système 800V).

ViewSonic ajoute un écran à la courte liste de moniteurs 5K et 27 pouces

23 janvier 2025 à 16:30

ViewSonic a annoncé à l’occasion du CES le VP2788-5K, un nouveau moniteur qui nous intéresse par sa fiche technique. En effet, il est construit autour d’une dalle 5K (5 120 x 2 880 pixels) de 27 pouces, ce qui donne une résolution identique à celle du Studio Display d’Apple (218 ppp). C’est parfait pour les utilisateurs de produits Apple, qui n’ont pas beaucoup de choix au-delà de l’écran pommé vendu à partir de 1 749 €. Il faudra faire des compromis sur le design et les fonctionnalités annexes en optant pour le produit de ViewSonic, mais, sur le papier du moins, pas trop sur l’affichage.

Le VP2788-5K est aussi joli que son nom le suggère, mais il coûtera sans doute beaucoup moins cher que le Studio Display. Image ViewSonic.

La dalle LCD repose sur la même technologie IPS que celle du Studio Display et elle propose des caractéristiques proches : couleurs 10 bits avec 99 % de couverture DCI-P3, la compatibilité HDR400 et une luminosité maximale de 500 nits, ce qui est 100 de moins que celle de l’écran d’Apple. Dans sa documentation, le fabricant met en avant la compatibilité avec les Mac, ce qui est un bon signe même si on ne sait pas ce que cela signifie exactement. L’écran est livré nu, il n’y a pas de webcam comme sur le Studio Display et on imagine qu’il faudra aussi oublier tout contrôle au clavier pour la luminosité et le volume du haut-parleur intégré.

En revanche, la présence du Thunderbolt 4 est un bon point pour les utilisateurs de Mac, qui bénéficieront par ailleurs de 100 W pour alimenter un ordinateur portable. La connectique pense à tout le monde avec également du HDMI et une prise DisplayPort et on trouvera aussi deux USB-C et deux USB-A. ViewSonic fait mieux que le Studio Display sur la vitesse de rafraichissement de l’image qui monte à 75 Hz (contre 60) et sur le pied fourni en standard, qui permet des ajustements en hauteur et qui peut tourner. Et si ça ne vous convient pas, le support VESA est intégré d’office, pas besoin de l’acheter spécifiquement. Son revêtement anti-reflets est aussi gratuit et inclus de base, il n’y a d’ailleurs pas d’option pour une dalle brillante.

Le dos du VP2788-5K ressemble au dos de n’importe quel écran sur le marché et avec un peu de chance, vous ne le verrez quasiment jamais. Image ViewSonic.

À défaut de remporter des concours de beauté, cet écran pourrait être une bonne alternative au Studio Display, surtout s’il est vendu à un bon prix. Malheureusement, on n’a pas encore d’informations de ce côté, le fabricant se contentant d’annoncer une commercialisation au cours du premier trimestre 2025.

Au sujet des concurrents au Studio Display, le ViewFinity S9 de Samsung est beaucoup plus proche avec sa webcam intégrée. Vendu depuis un an et demi, il était assez cher à sa sortie, mais les prix ont bien baissé depuis et on peut désormais l’acheter à 1 000 € sur Amazon.

Logitech renforce son partenariat avec iFixit, qui propose des pièces pour davantage de produits

23 janvier 2025 à 15:11

Logitech travaille sur la question de la réparabilité avec iFixit depuis le printemps 2023. À l’époque, le site spécialisé dans la réparation proposait des guides et surtout des pièces détachées pour deux accessoires de Logitech, deux souris : la MX Master et la MX Anywhere. Ce partenariat s’est renforcé au fil des années et on retrouve désormais cinq produits entièrement pris en charge, avec des guides et pièces officielles. Une souris s’est ajoutée au catalogue, la Logitech G plutôt orientée joueurs, et il y a aussi deux casques : le Logitech G733, orienté lui aussi jeu, et le casque Zone Learn vendu uniquement aux écoles.

La batterie du casque Logitech G733 est facile d’accès et peut être remplacée sans difficulté par l’utilisateur, un exemple encore trop rare. Image iFixit (CC BY-NC-SA).

Pour ces produits, iFixit et Logitech ont même collaboré en amont, afin d’imaginer des produits conçus pour être plus faciles à réparer. Le site a poussé le fabricant à se concentrer sur les composants qui doivent être réparés ou changés le plus souvent, à commencer par la batterie, les mousses pour les oreilles, la bande de maintien sur le crâne et les microphones. Sur le G733 par exemple, Logitech a utilisé un astucieux système pour le bandeau qui pose sur la tête, ce qui permet d’en changer en quelques secondes et sans outils. On aurait bien vu Apple sur ce créneau, mais cela reste au contraire un point faible des AirPods Max.

En plus de ces cinq produits intégralement pris en charge, c’est-à-dire avec des pièces détachées en plus des guides, iFixit a aussi plusieurs guides de réparation, notamment pour des claviers Logitech ainsi que des enceintes Bluetooth de la marque.

Comme prévu, le Galaxy S25 est seulement « Qi2 Ready » : une coque est nécessaire

23 janvier 2025 à 14:28

Le Qi2 aurait pu être simple : la charge à induction améliorée par des aimants, un standard dérivé du MagSafe d’Apple, aurait pu se retrouver dans tous les smartphones. Hélas, la réalité est plus compliquée et l’arrivée des Galaxy S25 le prouve bien. Ce sont les premiers produits conçus par Samsung à officiellement être compatibles avec le standard, sauf qu’ils sont « Qi2 Ready ». Cette mention signifie qu’ils n’intègrent pas directement les aimants indispensables à la charge par induction accélérée et qu’il faudra ajouter une coque avec ces aimants pour bénéficier des avantages apportés par le Qi2.

Le Galaxy S25 Ultra dans la coque « Magnet » de Samsung, une combinaison qui permet d’obtenir un smartphone effectivement compatible Qi2. Image 9To5Google.

L’idée d’un smartphone prêt pour le Qi2 sans être compatible de base est certainement une concession du Wireless Power Consortium (WPC), l’organisme qui se charge du standard. On imagine que Samsung a pesé de tout son poids dans cette décision qui complique la situation des clients, surtout comparée à celle d’Apple où tous les iPhone depuis les 12 intègrent les aimants nécessaires. La rumeur avait vu juste sur ce point, le géant coréen compte sur les accessoires pour débloquer la charge par induction à 15 W permise par le standard Qi2.

Charge sans fil : le Qi2 va se répandre dans les smartphones Android avec le soutien de Samsung et Google

Charge sans fil : le Qi2 va se répandre dans les smartphones Android avec le soutien de Samsung et Google

Des « Coques Transparentes magnétiques » sont vendues directement par Samsung, avec un design qui évoque les produits Apple, où les aimants sont mis en avant. Les accessoiristes pourront eux aussi vendre des coques avec aimants, ce qui permettra ensuite aux utilisateurs de Galaxy S25 de les poser sur des chargeurs et accessoires certifiés Qi2. Comme le relève 9to5 Google, la position de la bobine à induction pourrait poser problème dans certains cas : elle est assez haute au dos du smartphone, si bien que les objectifs les plus bas peuvent être recouverts par l’accessoire.

Un Galaxy S25 dans sa coque Qi2 conçue par Samsung, avec un air de famille assez évident avec les produits d’Apple. Image Wired.

Wired a discuté avec le responsable marketing du WPC qui a confirmé que les smartphones « Qi2 Ready » intégraient un composant spécifique qui certifiait le bon fonctionnement des accessoires. Il ne s’agit pas seulement d’ajouter des aimants à une coque pour bénéficier des 15 W de charge, il faut que toute la chaîne soit certifiée, y compris la coque. Cette solution devrait être populaire, puisqu’elle permet aux fabricants de smartphones de ne pas toucher à l’intérieur de leur smartphone, comme Apple a été contrainte de le faire pour ajouter des aimants.

À cet égard, on peut se demander s’il ne s’agit vraiment que d’une étape intermédiaire ou si cette certification va rester. Même si la majorité des utilisateurs gardent une coque sur leur téléphone, ce serait plus pratique de pouvoir conserver tous les avantages du Qi2, y compris sans accessoire.

Aqara commercialise plusieurs produits, dont ses premiers en Thread ou Zigbee

23 janvier 2025 à 09:32

Aqara annonce la commercialisation en Europe de plusieurs produits que l’on avait découverts dans des salons, soit à l’occasion du CES en début d’année, voire lors de l’IFA de Berlin à l’automne 2024. Ils sont tous compatibles avec Maison d’une manière ou d’une autre et justement : ce sont les premiers du fabricant à proposer à la fois du Zigbee, l’option traditionnelle dans sa gamme, et du Thread, le nouveau-venu qui est idéal pour utiliser ces produits dans le cadre de Matter. Je reviendrai plus en détail sur ce point dans un futur article, mais Aqara est à ma connaissance le premier gros fabricant à offrir cette souplesse.

Image Aqara.

Commençons la liste des nouveautés avec des nouvelles ampoules connectées, nommées Aqara T2. Elles existent au format E27 (grosse vis) et GU10 (spot), en couleurs ou uniquement en variation des blancs, avec des luminosités maximales respectives de 1100 et 450 lumens, soit des équivalents respectifs d’ampoules 75 et 30 W. Tous ces produits sont compatibles Zigbee avec un pont Aqara ou bien Thread pour une connexion directe en Matter, si vous êtes équipé d’un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV. Voici la gamme au complet :

  • Ampoule T2 E27 blanc : 20 € ;
  • Ampoule T2 E27 couleur : 23 € ;
  • Ampoule T2 GU10 blanc : 19 € ;
  • Ampoule T2 GU10 couleur : 22 €.

De nouveaux interrupteurs H2 EU sont aussi commercialisés, en version simple à 42 € et en version double à 45 €. Ces deux produits sont eux aussi Zigbee ou Thread et ils sont capables de remplacer les interrupteurs muraux simples ou doubles tout en ajoutant un deuxième bouton programmable en domotique. Ils fonctionnent avec ou sans fil neutre et comme j’ai reçu un exemplaire, vous en saurez plus dans un futur article plus détaillé.

Interrupteurs toujours, Aqara innove en ajoutant des écrans sur plusieurs produits. Le plus simple est l’interrupteur d’affichage V1 UE, un modèle carré qui remplacera n’importe quel interrupteur mural (fil neutre obligatoire) et qui serait banal s’il n’avait pas un petit écran fin de 2 pouces au milieu. Cet affichage configurable dans l’app Aqara peut présenter des informations, l’heure au minimum, la météo si on le souhaite ou, peut-être plus utile, du texte qui explicite le rôle de chacun des quatre boutons tactiles proposés par l’appareil. Comptez 110 € pour ce produit uniquement Zigbee, qui nécessitera de ce fait un hub du fabricant.

L’interrupteur d’affichage V1 EU en action. Image Aqara.

Plus original encore, le cadran à écran tactile V1 EU est vendu 150 € et il remplace comme toujours un interrupteur mural dans un emplacement standard, à condition d’avoir un fil neutre. C’est la présentation qui change, avec une grosse roue qui tourne pour contrôler la luminosité d’un éclairage ou la consigne d’un thermostat. Son écran de 1,32 pouces permet de contrôler d’autres appareils et il dispose d’un contrôle physique pour deux éclairages, remplaçant ainsi un interrupteur mural double. Le fabricant précise qu’il y a un retour haptique en tournant le dispositif de contrôle. Ce produit n’est pas donné, mais sachez qu’il fait aussi office de hub Aqara et qu’il intègre une puce Wi-Fi pour se connecter au réseau.

Toujours plus fort, toujours plus grand : le panneau Hub S1 Plus monte à 290 €, mais il faut dire qu’on passe ici à la catégorie tablette murale. Ce grand écran tactile remplace encore un interrupteur mural et il peut contrôler deux éclairages physiques par ce biais. L’affichage permet toutefois d’aller beaucoup plus loin, on s’en doute, avec la possibilité de contrôler les autres appareils Aqara et même toute la domotique via des boutons virtuels. Le fabricant m’a également envoyé un exemplaire qui est posé dans mon salon, alors comptez sur moi pour vous dire si ça vaut le coup et le coût dans un futur article. Comme le précédent, cet appareil est Wi-Fi et fera office de hub Zigbee pour l’écosystème Aqara.

Le panneau Hub S1 Plus en place. Image Aqara.

Promo : le casque Studio Pro de Beats à 200 € au lieu de 400, son meilleur prix

22 janvier 2025 à 17:30

Le Studio Pro de Beats est actuellement vendu 200 € par Amazon, c’est moitié moins que le prix officiel fixé par la filiale d’Apple et c’est aussi son prix le plus bas depuis sa sortie. Si vous cherchez un gros casque circum-aural (il entoure les oreilles) avec isolation active et une puce Bluetooth créée par Apple, mais qui s’adapte aussi très bien aux smartphones Android, ce n’est pas un mauvais choix à ce tarif.

Image WatchGeneration.

Dans la gamme Beats, le Studio Pro est le casque le plus gros et le plus complet, le plus cher aussi, du moins à son prix de base. Si nous avions été sévères dans notre test, notre avis aurait été bien différent à 200 €. À ce prix, les défauts (intégration paradoxalement plus limitée dans l’univers Apple, mode filaire inutile) sont faciles à oublier face à tous ses avantages, à commencer par une bonne qualité sonore et une isolation active efficace.

Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Seule la version noire est à 200 €, les autres coloris débutent à 300 €, ce qui reste toujours 100 de moins que le tarif officiel.

Maccy, un gestionnaire de presse-papiers open-source et complet pour le Mac

22 janvier 2025 à 17:00

Maccy est un gestionnaire de presse-papiers destiné au Mac. Ce n’est certainement pas le premier du genre et il ne vient pas de sortir non plus, cela fait même plusieurs années qu’il est disponible. Je ne la connaissais pas avant qu’un lecteur le signale sur le Discord du Club iGen (merci YuYu ツ) et cette app est intéressante pour plusieurs raisons. Développée en Swift, elle est à la fois moderne et légère, tout en respectant les standards d’interface de macOS. Son code source est par ailleurs distribué sur GitHub, ce qui en fait une app open-source, et elle propose toutes les fonctionnalités attendues dans la catégorie.

Maccy en action, avec sa fenêtre principale convoquée par un raccourci clavier global. Dans la barre des menus, notez aussi son icône à gauche de celle de ChatGPT. Image MacGeneration.

Pour rappel, le concept est d’enregistrer tout ce qui passe par le presse-papier de macOS, qu’il s’agisse de texte, d’images ou de fichiers. Maccy les stocke dans sa base de données et permet ensuite de lister tous les éléments préalablement copiés pour les ajouter de nouveau au presse-papier, ou en coller un directement dans l’app en cours. Un champ de recherche est de la partie pour retrouver un élément et tout peut se faire au clavier, même s’il est aussi possible de cliquer sur une icône dans la barre des menus pour afficher la même interface.

Par défaut, le raccourci clavier ⌘⇧c affiche l’interface de Maccy au niveau du curseur de macOS. Le champ de recherche est alors sélectionné, permettant de filtrer la liste à partir du texte saisi dans la foulée. On peut aussi utiliser les flèches haut et bas pour naviguer dans l’historique et même accéder aux derniers éléments avec la touche suivie d’un numéro au-dessus des lettres, de 1 à 9. D’autres raccourcis clavier existent, comme ⌥⌫ pour supprimer l’élément actuellement sélectionné et ⌥p pour l’épingler, ce qui veut dire qu’il ne sera jamais supprimé et toujours affiché en haut de la liste.

Maccy propose aussi de nombreuses options pour configurer l’app selon ses besoins. On peut notamment ajuster la quantité d’éléments stockés (100 par défaut, jusqu’à 999), désactiver les fichiers ou images pour ne garder que le texte (ou vice-versa), ne pas stocker les données copiées depuis certaines apps comme un gestionnaire de mots de passe, etc. Un paramètre permet de coller sans garder le formatage, un autre de modifier l’aspect de la liste d’éléments pour ajouter ou au contraire retirer des informations. Même si l’app reste assez simple, elle est vraiment complète et devrait convenir à tous les besoins.

Puisque son code est open-source, vous pouvez compiler Maccy vous-même pour l’installer sans payer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets Homebrew, vous pouvez aussi l’installer gratuitement par ce biais : brew install maccy. À défaut ou pour soutenir le développeur, l’app est aussi vendue 10 € sur le Mac App Store ou vous pouvez donner n’importe quelle somme depuis le site officiel. Dans tous les cas, macOS 14 (Sonoma) est nécessaire au minimum et l’interface est traduite en français.

Comme tous les autres gros jeux pour iOS, Resident Evil 2 est un échec

22 janvier 2025 à 16:34

L’histoire se répète pour les gros jeux qui sortent en fanfare sur l’App Store et se plantent avec des ventes confidentielles par rapport à leurs ambitions. Le dernier exemple en date est fourni par Resident Evil 2 qui est disponible sur la boutique d’Apple depuis le 10 décembre et qui atteindrait à peine les 10 000 ventes, d’après les statistiques collectées par AppMagic. Précisons ainsi d’emblée qu’il s’agit là d’estimations, seul Capcom a les chiffres officiels, même si c’est la spécialité de ce service, alors on peut partir que les ordres de grandeur sont bons, à défaut des chiffres précis.

Image Capcom/iGeneration.

Le remake de Resident Evil 2 est une app que l’on peut télécharger gratuitement depuis l’App Store, avec un achat in-app unique qui débloque l’intégralité du jeu. Si le titre complet est actuellement vendu 40 €, il a longtemps été en promotion de lancement à 10 € et c’est pendant cette phase que l’essentiel des ventes aurait eu lieu, d’après AppMagic. Environ 9 500 personnes auraient payé pendant la promotion qui a tenu jusqu’au 8 janvier et depuis, c’est la dégringolade avec moins de 200 ventes. Au total, le jeu de Capcom aurait ainsi rapporté autour de 100 000 $ depuis sa sortie, sans compter la part d’Apple, ce qui est insignifiant pour un jeu de ce calibre.

Ce n’est pas la première fois qu’un gros jeu sort sur l’App Store sans faire beaucoup de ventes, c’est la même rengaine qui se répète mois après mois. On peut noter qu’avec autour de 10 000 ventes, Resident Evil 2 ferait mieux que ses concurrents, ce qui en dit long sur ce marché.

Assassin

Assassin's Creed, Resident Evil : les portages de gros jeux sur iPhone ne se vendent pas

Moins de 2 000 joueurs auraient acheté le portage de Resident Evil 7 pour iOS

Moins de 2 000 joueurs auraient acheté le portage de Resident Evil 7 pour iOS

Face à ces échecs, pas sûr que l’industrie ne se presse pour adapter leurs gros jeux aux puces Apple Silicon, que l’on trouve dans les Mac comme les iPhone et iPad. Apple va avoir un gros travail à faire si elle espère compter dans le monde du jeu vidéo AAA, une idée qui est loin d’être nouvelle, elle aussi…

Promo : les deux ampoules Hue White Ambiance 1100 à 40 € au lieu de 65

22 janvier 2025 à 13:52

Si les produits Hue sont systématiquement en promotion lors des grands événements type Black Friday, il s’agit le plus souvent de kits de démarrage et certains produits dans la gamme sont rarement proposés à prix réduits. C’est le cas des ampoules E27 White Ambiance 1100 lumens, des ampoules uniquement en blanc, avec variation de la chaleur du blanc et de la luminosité. Hue les présente comme des équivalents aux ampoules à incandescence de 75 W et c’est un très bon choix pour un éclairage à la fois doux en soirée et suffisant en journée, si vous n’avez pas besoin de couleurs.

Image Hue/iGeneration.

Le pack de deux ampoules est officiellement vendu à 65 €, même si le prix réel oscille entre 50 et 55 € en général. Amazon le propose en ce moment à 40 €, ce qui est quasiment le plus bas prix historiquement. À 20 € l’ampoule, c’est un excellent prix si vous êtes déjà équipé d’un pont Hue ou que vous avez configuré Home Assistant avec un coordinateur Zigbee. Via le pont, ces produits trouveront leur place dans tous les écosystèmes de domotique, dont celui d’Apple.

Par rapport à des modèles nettement moins chers, les ampoules de Hue gardent pour elles une fiabilité reconnue et surtout des caractéristiques techniques qui restent rares. J’apprécie notamment leur possibilité de descendre jusqu’à 2200K pour la chaleur du blanc, là où la plupart des concurrents s’arrêtent à 2700K, ce qui est nettement plus froid (rendu plus bleu en comparaison). Pour plus de luminosité, l’ampoule E27 White Ambiance 1600 est un équivalent aux anciennes ampoule 100 W avec les mêmes caractéristiques, mais un prix nettement plus élevé : 55 € l’unité en temps normal, même si l’appareil est souvent vendu sous la barre des 50 €.

Si vous voulez payer encore moins cher, je suis jusque-là tout à fait satisfait des ampoules Innr, qui sont des clones techniques des Hue White Ambiance 1100 (connexion Zigbee, même luminosité, même variation des blancs) et qui fonctionnent très bien. Elles sont vendues en prix de base à 35 € la paire, un prix qui en fait sur le papier une bonne affaire, même si je manque de recul pour juger de leur tenue dans le temps. Attention, ces produits ne sont pas compatibles avec HomeKit, ces ampoules sont utiles pour Home Assistant et d'autres systèmes de domotique plus ouverts que celui d'Apple.

Orange partage à son tour par défaut les IPv4 pour les abonnés ADSL et fibre

22 janvier 2025 à 11:45

Une particularité d’Orange est sur le point de se terminer : ses abonnés à internet fixe, qu’ils soient connectés en ADSL ou en fibre optique, vont désormais se partager les adresses IPv4 par défaut. L’opérateur historique déploie depuis deux semaines environ une mise à jour de ses Livebox qui ajoute une option dans les réglages de réseau pour ne plus partager son adresse. Ce qui veut dire qu’elle sera désormais partagée par défaut, une pratique courante depuis bien des années chez ses concurrents.

La nouvelle option dans l’interface de gestion des Livebox : si elle est décochée comme ici, la ligne ADSL ou fibre optique restera associée à IPv4 unique, mais pas fixe. Image forums lafibre.info.

En effet, Orange était le seul parmi les quatre fournisseurs d’accès à internet historiques français à ne pas partager les IPv4 associées aux connexions fixes de ses abonnés. Bouygues Telecom, SFR et Free le faisaient depuis bien des années et même s’il y a en général une option qui permet d’obtenir une adresse unique (pour Free, par exemple, il faut demander une IP dédiée dans son espace abonné), ce n’est plus le cas par défaut depuis bien longtemps. Ce partage est ainsi la norme, même s’il peut poser encore problème dans quelques cas. Outre quelques incompatibilités logicielles sur des besoins pointus, le partage enlève tout intérêt à la géolocalisation par IP et il peut conduire à des blocages si un abonné se fait bannir d’un service.

Techniquement, Orange active le « Carrier-Grade NAT », aussi connu sous le nom de CGN ou CGNAT. Sans entrer dans les détails techniques, cette solution a été mise en œuvre pour permettre à un opérateur mobile ou FAI de réduire ses besoins en IPv4 en associant la même adresse à plusieurs clients, tout en séparant le trafic de chaque connexion. Face à la pénurie croissante des adresses IPv4 disponibles et le coût croissant de celles qui restent, c’est une solution technique assez logique en attendant la généralisation des IPv6. Ces dernières sont si nombreuses que la mutualisation des adresses n’a plus aucun sens et disparaîtra… si la transition arrive enfin à son terme.

La longue transition vers l’IPv6 (1/2) : la pénurie d

La longue transition vers l’IPv6 (1/2) : la pénurie d'IPv4

La longue transition vers l’IPv6 (2/2) : une chaîne aux nombreux maillons

La longue transition vers l’IPv6 (2/2) : une chaîne aux nombreux maillons

L’abandon des IPv4 n’est pas encore possible, car trop de sites et services ne fonctionnent pas en IPv6. C’est aussi le cas à l’intérieur de l’écosystème d’Orange, d’ailleurs : pour donner un seul exemple, les Livebox ont besoin d’une IPv4 pour la fonction téléphonie, celle-ci n’a pas encore été mise à jour en IPv6. Jusque-là, l’héritière de France Telecom qui dispose d’une immense base d’IPv4 en associait toujours une seule par abonné, même si elle pouvait changer à tout moment. Désormais, non seulement il n’y a pas d’IPv4 fixe (il faut une offre professionnelle pour en obtenir une chez Orange), chaque adresse pourra aussi être partagée avec d’autres abonnés.

Pour l’heure, Orange laisse le choix à ses clients dans les réglages de la Livebox. Cela changera peut-être, même si le plus probable est que l’écrasante majorité de ses abonnés ne touchera pas aux paramètres par défaut et partagera de ce fait une IPv4. Ceux qui voudront d’une adresse unique seront sans doute suffisamment peu nombreux pour que l’option reste, comme c’est le cas pour les autres acteurs.

64 vidéos tournées puis affichées sur 64 iPhone (et énormément de travail), ça donne un clip très original

21 janvier 2025 à 22:23

« A Stone Only Rolls Downhill » est la dernière chanson du groupe américain OK Go qui s’est fait connaître pour l’originalité de ses clips vidéos. C’est encore le cas pour celui-ci, qui imagine un dispositif assez fou, avec un clip tourné non pas avec un iPhone — c’est presque banal en 2025 —, mais avec 64 iPhone. Surtout, les iPhone servent aussi à diffuser le clip, découpé de manière ingénieuse comme vous pourrez le découvrir en regardant la vidéo.

Plus impressionnant encore, ce dispositif n’est pas une création numérique, tout a été fait en conditions réelles, en filmant les iPhone pendant qu’ils diffusent leur vidéo. Il a fallu tout chronométrer à la précision et surtout anticiper le tournage de chaque smartphone. Un travail dantesque qui a demandé une trentaine de personnes, une semaine de tournage composée d’un millier de prises et 577 heures de préparation en amont. La vidéo de making-of donne quelques détails, même si elle est bien trop courte.

Pour la petite anecdote autour du projet, Tim Cook en personne a partagé la vidéo sur X, ce que l’on comprend aisément, tant c’est une excellente publicité pour ses produits. On imagine que le conflit entre OK Go et Apple il y a une dizaine d’années avait été résolu amicalement. À l’époque, le groupe accusait l’entreprise de lui avoir piqué une idée pour la vidéo d’ouverture du keynote de septembre 2014. Non seulement c’était exactement le même concept que dans un clip diffusé quelques mois auparavant, le groupe avait contacté la Pomme avant cela pour lui proposer une collaboration autour de la même idée.

OK Go pas OK avec une vidéo du keynote d

OK Go pas OK avec une vidéo du keynote d'Apple

Apple Intelligence sera activé par défaut à compter d'iOS 18.3 et macOS 15.3

21 janvier 2025 à 21:42

Jusque-là, il fallait activer Apple Intelligence si on voulait utiliser l’ensemble de fonctionnalités proposées par Apple sous ce nom. La stratégie changera manifestement avec iOS 18.3 et macOS 15.3 qui sortiront prochainement. Désormais, ces fonctions seront actives par défaut, en tout cas sur les appareils et comptes compatibles. Pour rappel, les iPhone, iPad et Mac des consommateurs européens sont toujours exclus et le resteront encore quelques mois, jusqu’à l’arrivée d’iOS 18.4 et macOS 15.4. Pour les clients anglophones de plusieurs pays, Apple Intelligence sera désormais actif par défaut, sans avoir à passer par les Réglages.

Apple Intelligence nécessitait jusque-là une activation dans les réglages de chaque appareil, ce ne devrait plus être le cas désormais. Image iGeneration.

C’est une manière d’inciter davantage de clients à tester ces nouveautés. C’est aussi le signe qu’Apple a désormais les capacités d’accueillir un grand nombre d’utilisateurs, puisque l’activation manuelle était même associée au départ à une liste d’attente pour limiter l’engorgement des serveurs installés dans le cadre du Private Cloud Compute. On peut imaginer que la Pomme a déployé suffisamment de machines, ou alors qu’elle a surestimé les besoins, mais toujours est-il qu’elle devrait avoir d’un coup beaucoup plus d’utilisateurs d’Apple Intelligence.

Apple précise dans les notes de version qui annoncent le changement que ces utilisateurs pourront toujours désactiver Apple Intelligence dans les Réglages. La nouvelle politique concernera iOS 18.3, iPadOS 18.3 ainsi que macOS 15.3. On ne sait pas encore si ce sera aussi en vigueur pour les langues et pays qui seront ajoutés avec les versions 18.4 et 15.4 ou si l’on repassera sur une activation manuelle et même une liste d’attente.

Autre changement annoncé ce soir à propos d’Apple Intelligence, la fonctionnalité Visual Intelligence réservée aux iPhone 16 et 16 Pro gagne deux nouvelles capacités. Si une date est repérée, on pourra alors ajouter un événement au calendrier, tandis que si on vise un animal ou une plante, on devrait avoir des informations spécifiques à ce sujet. Ce sont des fonctions présentées en septembre dernier, en même temps que Visual Intelligence, et qui n’avaient pas été proposées jusque-là.

Découverte de Visual Intelligence, bien aidé par ChatGPT dans la première bêta d’iOS 18.2

Découverte de Visual Intelligence, bien aidé par ChatGPT dans la première bêta d’iOS 18.2

watchOS 11.3 et visionOS 2.3 ont eux aussi droit à leur version RC

21 janvier 2025 à 19:26

Pas de jaloux, les serveurs d’Apple ont quelque chose pour tout le monde ce soir. Outre iOS 18.3 et macOS 15.3, watchOS 11.3 et visionOS 2.2 ont tous deux droit à une version Release Candidate. Il ne s’agit pas encore d’une version finale, celle-ci reste réservée aux développeurs et bêta-testeurs publics, mais c’est tout comme. Sauf gros bug qui serait passé entre les mailles du filet, la finale devrait rapidement suivre et elle devrait être identique aux versions désormais distribuées par Apple.

Inutile de vous précipiter sur les bêtas toutefois, les Apple Watch et le Vision Pro n’ont droit qu’à des changements très mineurs cette fois. Pour watchOS 11.3, Apple se borne à reprendre la liste des fonctions apparues avec la 11.0

macOS 15.3 quasiment finalisé, avec la sortie d'une RC

21 janvier 2025 à 19:21

macOS 15.3 s’apprête à sortir en version finale. Ce n’est pas encore tout à fait le cas, mais les bêta-testeurs peuvent télécharger ce soir une nouvelle version de la bêta, une « Release Candidate » qui est en théorie la dernière avant la finale. On verra s’il y a un bug de dernière minute qui nécessite un petit ajustement ou bien si la finale pourra sortir comme prévu, peut-être même dès la semaine prochaine. Hormis la modification d'un comportement de la touche « = » dans l'app Calculette, elle n'apporte qu'une poignée de modifications pour Apple Intelligence.

La troisième bêta de macOS 15.3 était sortie il y a moins d’une semaine, preuve s’il en fallait encore une que le développement de cette version s’accélère. On passera ensuite sur macOS 15.4, qui devrait être la première à proposer Apple Intelligence en Europe.

Qui dit RC dit aussi notes de version, distribuées pour le moment uniquement en anglais :

  • Genmoji creation in Messages and other apps
  • Calculator repeats the last mathematical operation when you click the equals sign again
  • Easily manage settings for notification summaries from the Lock Screen (Mac with Apple silicon)
  • Updated style for summarized notifications better distinguishes them from other notifications by using italicized text as well as the glyph (Mac with Apple silicon)
  • Notification summaries for News & Entertainment apps are temporarily unavailable, and users who opt-in will see them again when the feature becomes available (Mac with Apple silicon)
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