Comme Guerschon Yabusele, qui se dirige vers un départ des Knicks, Frank Ntilikina, Joakim Noah et Evan Fournier ne sont pas parvenus à s'imposer à New York, chacun pour des raisons différentes.

Frédéric Weis, ancien intérieur devenu consultant pour beIN Sports, drafté par les Knicks en 1999, voit la franchise new-yorkaise comme l'une des plus exigeantes de la NBA. Au point d'imaginer que les conditions de la réussite n'y sont pas souvent réunies.

Seize Français ont arpenté les parquets de NBA mardi soir, avant Noël. Les « Big Men » se sont illustrés en compilant beaucoup de rebonds et, pour certains, en validant un double-double.

Les joueurs se disent éreintés. Les médias pointent une augmentation du nombre de matches manqués en NBA, laquelle y oppose sa propre interprétation des chiffres. Plus inquiétant : aucune solution n'émerge afin de soulager un calendrier étouffant. L'Équipe fait le point sur l'insoluble question du rythme de jeu outre-Atlantique.

Leaders de la conférence Est, les Detroit Pistons s'en sont sortis mardi soir sur le parquet des Sacramento Kings (136-127) en livrant un match offensif. Dans le même temps, les Los Angeles Clippers ont remporté une deuxième victoire de rang en frustrant les Houston Rockets. Orlando s'est relancé à Portland.

Alors que 28 équipes étaient sur le pont mardi soir en NBA, avant d'observer une soirée de trêve afin de réveillonner, le duel entre les Mavericks et les Nuggets s'est joué à un shoot (manqué) au buzzer des visiteurs. New Orleans, qui restait sur cinq victoires, a été dominé à Cleveland tandis que les Lakers se sont effondrés à Phoenix.

Le pivot français Victor Wembanyama a profité de la large victoire des Texans face au champion en titre (130-110) pour lancer mardi un clapping géant dans l'enceinte des San Antonio Spurs. Micro en main, le Français a indiqué vouloir transformer ce moment en tradition.

Selon les informations de « The Athletic », que « L'Équipe » est en mesure de confirmer, les New York Knicks sont enclins à trouver une porte de sortie à Guerschon Yabusele, qui n'a jamais trouvé sa place dans sa nouvelle franchise depuis le début de saison.

Bilal Coulibaly est régulièrement accompagné par sa famille à Washington. Présente pendant les fêtes de fin d'année, sa mère, Emma, parente ultra-discrète et néophyte dans le monde du basket, raconte à « L'Équipe » comment sa vie a changé en même temps que son fils filait en NBA.

L'ailier français de Washington, Bilal Coulibaly, n'a pas disputé la moitié des matches de son équipe cette saison, plombé par les blessures à répétition. Une situation qui le frustre plus qu'elle ne le préoccupe.

Auteur d'une soirée « discrète », lundi à Washington (14 points, 12 rebonds), le pivot Français est encore sorti du banc des San Antonio Spurs. Limité à 22 minutes de jeu, Victor Wembanyama pourrait conserver ce statut de remplaçant encore un moment.

En déplacement dans la capitale fédérale nord-américaine, les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama n'ont pas eu trop de mal à dominer les Wizards, plus mauvaise équipe de la Ligue (124-113). Encore sorti du banc, Wembanyama (14 points, 12 rebonds) a signé un bon match, sans forcer son talent.

L'intérieur, ménagé alors que Washington a gagné la veille à Memphis (130-122), et l'ailier, touché à la cheville depuis le précédent affrontement face à San Antonio, n'affronteront pas les Spurs (1 heure, dans la nuit de dimanche à lundi). Côté texan, Victor Wembanyama sortira encore du banc et jouera une vingtaine de minutes.