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Aujourd’hui — 22 janvier 2025Flux principal

Samsung a bel et bien un concurrent à l’iPhone 17 Air de prévu, le Galaxy S25 Edge

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 21:45

Tel un « One more thing » que n’aurait pas renié feu Steve Jobs, Samsung a annoncé en toute fin de sa conférence l’apparition d’un nouveau smartphone dans leur gamme dans le courant du premier semestre 2025, le Galaxy S25 Edge, comme relaté par MacRumors.

La forme du Galaxy Edge apparaît à droite sur la photo, comparée au Galaxy S25 Ultra. Image MacRumors.

Si très peu d’informations ont été données durant la conférence concernant ce nouvel appareil, il semble clairement être la réponse coréenne à l’iPhone 17 Air que les rumeurs prêtent à Apple.

Aucune caractéristique précise n’a filtré, la seule information tangible étant qu’il serait placé en-dessous du Galaxy S25 Ultra dans la grille tarifaire. Il devrait donc selon toute vraisemblance faire comme l’iPhone 17 Air certains compromis pour arriver à une telle finesse, notamment sur la puissance de calcul et les appareils photos embarqués.

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

Samsung a bel et bien un concurrent à l’iPhone 17 Air de prévu, le Galaxy S25 Edge

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 21:45

Tel un « One more thing » que n’aurait pas renié feu Steve Jobs, Samsung a annoncé en toute fin de sa conférence l’apparition d’un nouveau smartphone dans leur gamme dans le courant du premier semestre 2025, le Galaxy S25 Edge, comme relaté par MacRumors.

La forme du Galaxy Edge apparaît à droite sur la photo, comparée au Galaxy S25 Ultra. Image MacRumors.

Si très peu d’informations ont été données durant la conférence concernant ce nouvel appareil, il semble clairement être la réponse coréenne à l’iPhone 17 Air que les rumeurs prêtent à Apple.

Aucune caractéristique précise n’a filtré, la seule information tangible étant qu’il serait placé en-dessous du Galaxy S25 Ultra dans la grille tarifaire. Il devrait donc selon toute vraisemblance faire comme l’iPhone 17 Air certains compromis pour arriver à une telle finesse, notamment sur la puissance de calcul et les appareils photos embarqués.

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

Donald Trump annonce le projet sur l’IA Stargate, un investissement de 500 milliards de dollars avec OpenAI

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 21:30

Il y a maintenant quelques mois, Sam Altman se faisait railler par le patron de TSMC pour sa folie des grandeurs concernant les data-centers qu’il souhaitait créer pour faire évoluer l’intelligence artificielle. Il semble avoir trouvé une oreille bien plus attentive en la personne du nouveau président des États-Unis d’Amérique, qui vient d’annoncer le projet « Stargate » dirigé par Masayoshi Son, patron de SoftBank, comme le rapporte The Verge.

Donald Trump, Sam Altman (au pupitre), Masayoshi Son et Larry Ellison, annonçant le projet Stargate. Image The White House/Domaine Public.

C’est par une annonce à la Maison Blanche que Donald Trump a lancé le projet d’investissement de 500 milliards de dollars dans le futur de l’intelligence artificielle, avec comme investisseurs principaux SoftBank (connue pour être l’actionnaire majoritaire d’ARM, avec 88 % des parts), Oracle (leader des bases de données et spécialisée dans le Cloud Computing, dont le patron Larry Ellison était un ami proche de Steve Jobs) et OpenAI (qu’on ne présente plus, représentée par Sam Altman).

Le 47e président des USA n’a donc pas traîné, profitant de la journée pour en même temps faire sauter les limitations que le précédent gouvernement Biden avait mises sur l’intelligence artificielle. Donald Trump a par la même invoqué la possibilité de créer un « état d’urgence » concernant l’IA, craignant que la Chine ne prenne l’avantage sur les USA, comme rapporté par France Info.

L’idée est de créer dans un premier temps une dizaine de data-centers réservés à l’intelligence artificielle, de 50 000 m2 chacun. Bien entendu, ils devront tous être situés sur le territoire américain, et gérés par des entreprises américaines. Le premier d’entre eux sera implanté au Texas, et tous devront d’une manière ou d’une autre être autonomes en énergie.

Les trois investisseurs de base seront rejoints par d’autres partenaires, dont ARM, Microsoft et Nvidia, et le fond d’investissements MGX des Émirats arabes unis viendra les soutenir.

Le projet est prévu pour durer sur plusieurs années, les investissements s’étalant sur quatre ans. Les buts principaux ont été dévoilés par Sam Altman, qui souhaite faire émerger la fameuse « intelligence artificielle générale » sensée devenir plus intelligente que l’humanité, et Larry Ellison qui de son côté a annoncé de gros développements pour la médecine.

Si le projet est conséquent, Microsoft a annoncé de son côté que ça ne remettait pas en cause les liens profonds que l'entreprise a noué avec OpenAI, annonçant que la firme de Sam Altman se reposait sur Azure en grande partie pour fonctionner, même si Redmond se garde le droit de limiter les ressources qu'elle alloue à son partenaire.

De son côté, Elon Musk ne semble pas digérer l’annonce faite par le gouvernement dont il fait partie, ayant posté sur X un rageur « De toute façon ils n’ont pas l’argent nécessaire »...

They don’t actually have the money

— Elon Musk (@elonmusk) January 22, 2025

... avant de recevoir une réponse de Sam Altman :

wrong, as you surely know.

want to come visit the first site already under way?

this is great for the country. i realize what is great for the country isn't always what's optimal for your companies, but in your new role i hope you'll mostly put first.

— Sam Altman (@sama) January 22, 2025

Faux, comme vous le savez sûrement. Vous voulez visiter le premier site déjà en cours de construction? C’est une excellente chose pour le pays. Je comprends que ce qui est excellent pour le pays n’est pas toujours optimal pour vos entreprises, mais dans votre nouveau rôle, j’espère que vous mettrez autant que possible l’Amérique d’abord.

Ambiance...

Donald Trump annonce le projet sur l’IA Stargate, un investissement de 500 milliards de dollars avec OpenAI

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 21:30

Il y a maintenant quelques mois, Sam Altman se faisait railler par le patron de TSMC pour sa folie des grandeurs concernant les data-centers qu’il souhaitait créer pour faire évoluer l’intelligence artificielle. Il semble avoir trouvé une oreille bien plus attentive en la personne du nouveau président des États-Unis d’Amérique, qui vient d’annoncer le projet « Stargate » dirigé par Masayoshi Son, patron de SoftBank, comme le rapporte The Verge.

Donald Trump, Sam Altman (au pupitre), Masayoshi Son et Larry Ellison, annonçant le projet Stargate. Image The White House/Domaine Public.

C’est par une annonce à la Maison Blanche que Donald Trump a lancé le projet d’investissement de 500 milliards de dollars dans le futur de l’intelligence artificielle, avec comme investisseurs principaux SoftBank (connue pour être l’actionnaire majoritaire d’ARM, avec 88 % des parts), Oracle (leader des bases de données et spécialisée dans le Cloud Computing, dont le patron Larry Ellison était un ami proche de Steve Jobs) et OpenAI (qu’on ne présente plus, représentée par Sam Altman).

Le 47e président des USA n’a donc pas traîné, profitant de la journée pour en même temps faire sauter les limitations que le précédent gouvernement Biden avait mises sur l’intelligence artificielle. Donald Trump a par la même invoqué la possibilité de créer un « état d’urgence » concernant l’IA, craignant que la Chine ne prenne l’avantage sur les USA, comme rapporté par France Info.

L’idée est de créer dans un premier temps une dizaine de data-centers réservés à l’intelligence artificielle, de 50 000 m2 chacun. Bien entendu, ils devront tous être situés sur le territoire américain, et gérés par des entreprises américaines. Le premier d’entre eux sera implanté au Texas, et tous devront d’une manière ou d’une autre être autonomes en énergie.

Les trois investisseurs de base seront rejoints par d’autres partenaires, dont ARM, Microsoft et Nvidia, et le fond d’investissements MGX des Émirats arabes unis viendra les soutenir.

Le projet est prévu pour durer sur plusieurs années, les investissements s’étalant sur quatre ans. Les buts principaux ont été dévoilés par Sam Altman, qui souhaite faire émerger la fameuse « intelligence artificielle générale » sensée devenir plus intelligente que l’humanité, et Larry Ellison qui de son côté a annoncé de gros développements pour la médecine.

Si le projet est conséquent, Microsoft a annoncé de son côté que ça ne remettait pas en cause les liens profonds que l'entreprise a noué avec OpenAI, annonçant que la firme de Sam Altman se reposait sur Azure en grande partie pour fonctionner, même si Redmond se garde le droit de limiter les ressources qu'elle alloue à son partenaire.

De son côté, Elon Musk ne semble pas digérer l’annonce faite par le gouvernement dont il fait partie, ayant posté sur X un rageur « De toute façon ils n’ont pas l’argent nécessaire »...

They don’t actually have the money

— Elon Musk (@elonmusk) January 22, 2025

... avant de recevoir une réponse de Sam Altman :

wrong, as you surely know.

want to come visit the first site already under way?

this is great for the country. i realize what is great for the country isn't always what's optimal for your companies, but in your new role i hope you'll mostly put first.

— Sam Altman (@sama) January 22, 2025

Faux, comme vous le savez sûrement. Vous voulez visiter le premier site déjà en cours de construction? C’est une excellente chose pour le pays. Je comprends que ce qui est excellent pour le pays n’est pas toujours optimal pour vos entreprises, mais dans votre nouveau rôle, j’espère que vous mettrez autant que possible l’Amérique d’abord.

Ambiance...

Des Builds spécifiques d’iOS 18.3 indiquent l’arrivée de l’iPhone SE 4, de l’iPad et de l’iPad Air

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 20:45

Alors que l’iPhone SE 4, l’iPad « Classic » et l’iPad Air devraient être mis à jour selon les rumeurs persistantes depuis quelques temps, un fouineur a découvert les Build précises utilisées par ces nouveaux appareils, comme le rapporte AppleInsider.

L’iPhone SE 4 est attendu avec impatience, son précédesseur n’ayant plus le droit de cité en Union européenne... Image Apple/MacGeneration.

Ainsi auraient été repérées plusieurs Build, dont précisément l’iOS 18.3 22D8062 dédiée à l’iPhone SE 4, et l’iPadOS 18.3 22D2060 pour l’iPad Air et l’iPad standard.

Le remplaçant de l’iPhone SE 3 fait parler de lui depuis pas mal de temps déjà, avec des caractéristiques comprenant un passage au Face ID, un SoC A18 avec 8 Go de RAM, la Dynamic Island et un appareil photo de 48 MP entre autres.

L’iPhone SE 4 aussi doté d’une Dynamic Island ?

L’iPhone SE 4 aussi doté d’une Dynamic Island ?

Concernant l’iPad standard, il devrait garder sa forme actuelle, pour ne voir qu’une légère modification en passant son SoC à l’A17 ou l’A18 avec 8 Go de RAM, pour être compatible avec Apple Intelligence.

Pour finir, l’iPad Air, s’il ne change pas de design non plus, devrait accueillir un SoC M3 avec 8 Go de RAM, et possiblement un écran à 90 Hz.

iPhone, Mac, accessoires… Quels sont les appareils Apple prévus en 2025 ?

iPhone, Mac, accessoires… Quels sont les appareils Apple prévus en 2025 ?

Dans tous les cas, la découverte de ces Builds spécifiques indique que ces appareils sortiront en toute logique avec iOS/iPadOS 18.3, et donc avant avril et la sortie d’iOS/iPadOS 18.4, indiquée officiellement par Apple comme étant le lancement d’Apple Intelligence en Union européenne.

Apple Intelligence arrivera en français en avril 2025

Apple Intelligence arrivera en français en avril 2025

Des Builds spécifiques d’iOS 18.3 indiquent l’arrivée de l’iPhone SE 4, de l’iPad et de l’iPad Air

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 20:45

Alors que l’iPhone SE 4, l’iPad « Classic » et l’iPad Air devraient être mis à jour selon les rumeurs persistantes depuis quelques temps, un fouineur a découvert les Build précises utilisées par ces nouveaux appareils, comme le rapporte AppleInsider.

L’iPhone SE 4 est attendu avec impatience, son précédesseur n’ayant plus le droit de cité en Union européenne... Image Apple/MacGeneration.

Ainsi auraient été repérées plusieurs Build, dont précisément l’iOS 18.3 22D8062 dédiée à l’iPhone SE 4, et l’iPadOS 18.3 22D2060 pour l’iPad Air et l’iPad standard.

Le remplaçant de l’iPhone SE 3 fait parler de lui depuis pas mal de temps déjà, avec des caractéristiques comprenant un passage au Face ID, un SoC A18 avec 8 Go de RAM, la Dynamic Island et un appareil photo de 48 MP entre autres.

L’iPhone SE 4 aussi doté d’une Dynamic Island ?

L’iPhone SE 4 aussi doté d’une Dynamic Island ?

Concernant l’iPad standard, il devrait garder sa forme actuelle, pour ne voir qu’une légère modification en passant son SoC à l’A17 ou l’A18 avec 8 Go de RAM, pour être compatible avec Apple Intelligence.

Pour finir, l’iPad Air, s’il ne change pas de design non plus, devrait accueillir un SoC M3 avec 8 Go de RAM, et possiblement un écran à 90 Hz.

iPhone, Mac, accessoires… Quels sont les appareils Apple prévus en 2025 ?

iPhone, Mac, accessoires… Quels sont les appareils Apple prévus en 2025 ?

Dans tous les cas, la découverte de ces Builds spécifiques indique que ces appareils sortiront en toute logique avec iOS/iPadOS 18.3, et donc avant avril et la sortie d’iOS/iPadOS 18.4, indiquée officiellement par Apple comme étant le lancement d’Apple Intelligence en Union européenne.

Apple Intelligence arrivera en français en avril 2025

Apple Intelligence arrivera en français en avril 2025

Samsung lance sa nouvelle gamme Galaxy S25

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 19:45

Comme prévu, Samsung a annoncé aujourd’hui sa nouvelle gamme de smartphones, amenés à ferrailler contre l’iPhone sous toutes ses formes. Et pour mener cette mission à bien, la firme coréenne a comme à son habitude scindé sa gamme en trois, avec le S25, le S25+, et tout en haut le S25 Ultra.

L’accent est mis sur l’intelligence artificielle plus que sur le matériel. Image Samsung.

Les éléments communs

Toute la gamme présente le même processeur, à savoir un Qualcomm Snapdragon 8 Elite for Galaxy, une version adaptée aux téléphones de Samsung du processeur haut de gamme du constructeur américain. Chacun de ces processeurs reçoit 12 Go de RAM, ce qui devrait permettre de faire tourner Android 15 et la surcouche maison One UI 7 largement assez confortablement. Pour toute la gamme, Samsung annonce des mises à jour de l’OS pendant 7 ans, mises à jour de sécurité comprises.

Tous les appareils de la gamme 2025 sont aussi « Qi2 Ready », ce qui devrait leur permettre avec l’ajout d’une coque compatible de pouvoir se coller facilement à un chargeur sans-fil aimanté comme leurs camarades de Cupertino. En effet, contrairement aux iPhones, les téléphones de Samsung n’ont toujours pas la série d’aimants intégrés leur permettant de se coller sans accessoire. Attention cependant avec les accessoires Qi2 déjà existants, Samsung plaçant son pad de chargement un peu plus haut que ses concurrents, le placement de la bobine de charge peut poser quelques soucis, comme le relève 9to5Google.

L’interface One UI 7 tente de nous amadouer avec des chats... Image Samsung

L’intelligence artificielle en exergue

Mais bien entendu, l’accent a été mis sur l’intelligence artificielle. Samsung travaille avec Gemini de Google, intégrant les services améliorés de la firme de Mountain View. On retrouve ainsi la possibilité de lancer plusieurs actions à la chaîne sur différentes apps, la possibilité d’effectuer une recherche en entourant simplement un élément, et l’invocation du moteur Gemini par un appui long sur le bouton d’allumage du smartphone.

De son côté, Samsung a amélioré ses fonctions propriétaires. La fonction de retouche photo sait désormais reconnaître l’ombre d’une personne qu’on veut éliminer d’une photo, « Now Brief » vous permet de faire un résumé de votre journée, et Samsung Gallery peut chercher une image en utilisant une phrase naturelle. Enfin, une fonction « Personal Data Engine » vous permet de personnaliser votre expérience en analysant en local vos données.

Les S25 et S25+ se différencient uniquement par leur taille. Image Samsung.

Les différences entre chaque gamme

À tout seigneur tout honneur, commençons par le haut de gamme, le Galaxy S25 Ultra : avec des coins arrondis, il ressemble de plus en plus à un iPhone, si on enlève les cinq (oui cinq !) objectifs protubérants à l’arrière. Son écran passe de 6,8 à 6,9 pouces, et il perd un peu de poids avec 218 grammes sur la balance, bien qu’il garde la même batterie de 5 000 mAh que son prédécesseur. Les caméras arrières conservent le capteur 200 MP pour la lentille principale, cette fois accompagnée d’un ultra grand-angle de 50 MP contre 12 MP précédemment, et deux télé-objectifs, un de 3x pour 10 MP et un 5x de 50 MP. La caméra « selfie » reste à 12 MP. Il est disponible en 256 Go, 512 Go et 1 To.

Les Galaxy S25 et S25+ n’ont que peu de différences avec leurs prédécesseurs, restant avec respectivement 6,2 pouces et 6,7 pouces. Les caméras ne changent pas non plus, l’objectif principal étant accolé à un capteur 50 MP, aidé par un ultra grand-angle de 12 MP et un télé-objectif 3x de 10 MP. Les batteries ne changent pas non plus, avec 4 000 mAh et 4 900 mAh respectivement. On pourra retrouver les mêmes capacités que pour l’Ultra, avec en plus une version de base en 128 Go pour le S25.

Les S25 sont trouvables en 128 Go (902 €), 256 Go (962 €), 512 Go ( 1 082 €). Les S25+ en 256 Go (1 169 €) et 512 Go (1 289 €). Enfin, les S25 Ultra sont disponibles en 256 Go (1 472 €), 512 Go (1 592 €) et 1 To (1 832 €).

La marque coréenne a avancé ses pions... en attendant la réponse d'Apple qui, comme d'habitude, interviendra durant le dernier trimestre de cette année avec la prochaine gamme iPhone 17, devant comporter un nouvel arrivant avec l'iPhone 17 Air, qui ne semble pas avoir de concurrent au moins pour cette année.

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

Samsung lance sa nouvelle gamme Galaxy S25

Par : Greg Onizuka
22 janvier 2025 à 19:45

Comme prévu, Samsung a annoncé aujourd’hui sa nouvelle gamme de smartphones, amenés à ferrailler contre l’iPhone sous toutes ses formes. Et pour mener cette mission à bien, la firme coréenne a comme à son habitude scindé sa gamme en trois, avec le S25, le S25+, et tout en haut le S25 Ultra.

L’accent est mis sur l’intelligence artificielle plus que sur le matériel. Image Samsung.

Les éléments communs

Toute la gamme présente le même processeur, à savoir un Qualcomm Snapdragon 8 Elite for Galaxy, une version adaptée aux téléphones de Samsung du processeur haut de gamme du constructeur américain. Chacun de ces processeurs reçoit 12 Go de RAM, ce qui devrait permettre de faire tourner Android 15 et la surcouche maison One UI 7 largement assez confortablement. Pour toute la gamme, Samsung annonce des mises à jour de l’OS pendant 7 ans, mises à jour de sécurité comprises.

Tous les appareils de la gamme 2025 sont aussi « Qi2 Ready », ce qui devrait leur permettre avec l’ajout d’une coque compatible de pouvoir se coller facilement à un chargeur sans-fil aimanté comme leurs camarades de Cupertino. En effet, contrairement aux iPhones, les téléphones de Samsung n’ont toujours pas la série d’aimants intégrés leur permettant de se coller sans accessoire. Attention cependant avec les accessoires Qi2 déjà existants, Samsung plaçant son pad de chargement un peu plus haut que ses concurrents, le placement de la bobine de charge peut poser quelques soucis, comme le relève 9to5Google.

L’interface One UI 7 tente de nous amadouer avec des chats... Image Samsung

L’intelligence artificielle en exergue

Mais bien entendu, l’accent a été mis sur l’intelligence artificielle. Samsung travaille avec Gemini de Google, intégrant les services améliorés de la firme de Mountain View. On retrouve ainsi la possibilité de lancer plusieurs actions à la chaîne sur différentes apps, la possibilité d’effectuer une recherche en entourant simplement un élément, et l’invocation du moteur Gemini par un appui long sur le bouton d’allumage du smartphone.

De son côté, Samsung a amélioré ses fonctions propriétaires. La fonction de retouche photo sait désormais reconnaître l’ombre d’une personne qu’on veut éliminer d’une photo, « Now Brief » vous permet de faire un résumé de votre journée, et Samsung Gallery peut chercher une image en utilisant une phrase naturelle. Enfin, une fonction « Personal Data Engine » vous permet de personnaliser votre expérience en analysant en local vos données.

Les S25 et S25+ se différencient uniquement par leur taille. Image Samsung.

Les différences entre chaque gamme

À tout seigneur tout honneur, commençons par le haut de gamme, le Galaxy S25 Ultra : avec des coins arrondis, il ressemble de plus en plus à un iPhone, si on enlève les cinq (oui cinq !) objectifs protubérants à l’arrière. Son écran passe de 6,8 à 6,9 pouces, et il perd un peu de poids avec 218 grammes sur la balance, bien qu’il garde la même batterie de 5 000 mAh que son prédécesseur. Les caméras arrières conservent le capteur 200 MP pour la lentille principale, cette fois accompagnée d’un ultra grand-angle de 50 MP contre 12 MP précédemment, et deux télé-objectifs, un de 3x pour 10 MP et un 5x de 50 MP. La caméra « selfie » reste à 12 MP. Il est disponible en 256 Go, 512 Go et 1 To.

Les Galaxy S25 et S25+ n’ont que peu de différences avec leurs prédécesseurs, restant avec respectivement 6,2 pouces et 6,7 pouces. Les caméras ne changent pas non plus, l’objectif principal étant accolé à un capteur 50 MP, aidé par un ultra grand-angle de 12 MP et un télé-objectif 3x de 10 MP. Les batteries ne changent pas non plus, avec 4 000 mAh et 4 900 mAh respectivement. On pourra retrouver les mêmes capacités que pour l’Ultra, avec en plus une version de base en 128 Go pour le S25.

Les S25 sont trouvables en 128 Go (902 €), 256 Go (962 €), 512 Go ( 1 082 €). Les S25+ en 256 Go (1 169 €) et 512 Go (1 289 €). Enfin, les S25 Ultra sont disponibles en 256 Go (1 472 €), 512 Go (1 592 €) et 1 To (1 832 €).

La marque coréenne a avancé ses pions... en attendant la réponse d'Apple qui, comme d'habitude, interviendra durant le dernier trimestre de cette année avec la prochaine gamme iPhone 17, devant comporter un nouvel arrivant avec l'iPhone 17 Air, qui ne semble pas avoir de concurrent au moins pour cette année.

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

À partir d’avant-hierFlux principal

Moins de 24 heures après sa coupure, TikTok de nouveau disponible aux USA

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 21:00

La coupure aura décidément été de courte durée : à peine les serveurs ont eu le temps de refroidir, que TikTok est de nouveau disponible aux États-Unis d’Amérique ! S’il était prévisible que le président élu Donald Trump permette au réseau social chinois de revenir dans le pays, la vitesse à laquelle c’est arrivé a de quoi surprendre : l’investiture n’a même pas eu lieu que la décision est déjà prise !

STATEMENT FROM TIKTOK:

In agreement with our service providers, TikTok is in the process of restoring service. We thank President Trump for providing the necessary clarity and assurance to our service providers that they will face no penalties providing TikTok to over 170…

— TikTok Policy (@TikTokPolicy) January 19, 2025

Grâce à un accord avec nos fournisseurs de service, TikTok est actuellement en cours de rétablissement. Nous remercions le Président Trump pour avoir apporté la clarification nécessaire et avoir rassuré nos fournisseurs de services, qui ne seront pas inquiétés par de possibles pénalités pour permettre à 170 millions d’américains d’accéder à nos services et à 7 millions de petites entreprises de survivre. C’est une décision forte en faveur du premier amendement et contre la censure arbitraire. Nous travaillerons avec le Président Trump sur une solution à long terme pour garder l’accès à TikTok aux USA.

TikTok parle ainsi d’une clarification permettant à ses fournisseurs de réouvrir les accès avant même toute action officielle de Donald Trump, de par l’assurance de ce dernier que les partenaires du réseau social ne seront pas soumis à l’amende de 5 000 dollars par utilisateur prévue à l’origine.

C’est en effet dans un post sur son réseau Truth Social que le président élu a promis un « executive order » le jour-même de son investiture donnant un sursis de trois mois supplémentaires à TikTok, et donné quelques détails sur la suite des opérations.

Je souhaiterais que les USA obtiennent 50 % de TikTok par une joint venture. Grâce à ça, nous sauverons TikTok, en le mettant dans de bonnes mains et en lui permettant de rester en ligne. Sans l’accord des USA, il n’y a pas de TikTok. Avec notre accord, il a une valeur de plusieurs centaines de milliards de dollars – probablement plus de 1 000 milliards (sic).

L’idée semble toutefois fortement contestée, y compris dans les rangs du prochain président, où des personnages clés du Congrès ont affirmé qu’une joint venture où l’état fédéral aurait 50 % de TikTok serait illégale, quand d’autres disent que la rallonge promise par Donald Trump serait en fait illégale.

Du côté d’Apple comme Google, il semble que les apps ne soient pas encore de retour sur leurs stores respectifs. Les deux géants auraient-ils des doutes sur la réalité de la promesse du futur président des USA ?

Décidément, cette série ne fait que commencer...

Moins de 24 heures après sa coupure, TikTok de nouveau disponible aux USA

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 21:00

La coupure aura décidément été de courte durée : à peine les serveurs ont eu le temps de refroidir, que TikTok est de nouveau disponible aux États-Unis d’Amérique ! S’il était prévisible que le président élu Donald Trump permette au réseau social chinois de revenir dans le pays, la vitesse à laquelle c’est arrivé a de quoi surprendre : l’investiture n’a même pas eu lieu que la décision est déjà prise !

STATEMENT FROM TIKTOK:

In agreement with our service providers, TikTok is in the process of restoring service. We thank President Trump for providing the necessary clarity and assurance to our service providers that they will face no penalties providing TikTok to over 170…

— TikTok Policy (@TikTokPolicy) January 19, 2025

Grâce à un accord avec nos fournisseurs de service, TikTok est actuellement en cours de rétablissement. Nous remercions le Président Trump pour avoir apporté la clarification nécessaire et avoir rassuré nos fournisseurs de services, qui ne seront pas inquiétés par de possibles pénalités pour permettre à 170 millions d’américains d’accéder à nos services et à 7 millions de petites entreprises de survivre. C’est une décision forte en faveur du premier amendement et contre la censure arbitraire. Nous travaillerons avec le Président Trump sur une solution à long terme pour garder l’accès à TikTok aux USA.

TikTok parle ainsi d’une clarification permettant à ses fournisseurs de réouvrir les accès avant même toute action officielle de Donald Trump, de par l’assurance de ce dernier que les partenaires du réseau social ne seront pas soumis à l’amende de 5 000 dollars par utilisateur prévue à l’origine.

C’est en effet dans un post sur son réseau Truth Social que le président élu a promis un « executive order » le jour-même de son investiture donnant un sursis de trois mois supplémentaires à TikTok, et donné quelques détails sur la suite des opérations.

Je souhaiterais que les USA obtiennent 50 % de TikTok par une joint venture. Grâce à ça, nous sauverons TikTok, en le mettant dans de bonnes mains et en lui permettant de rester en ligne. Sans l’accord des USA, il n’y a pas de TikTok. Avec notre accord, il a une valeur de plusieurs centaines de milliards de dollars – probablement plus de 1 000 milliards (sic).

L’idée semble toutefois fortement contestée, y compris dans les rangs du prochain président, où des personnages clés du Congrès ont affirmé qu’une joint venture où l’état fédéral aurait 50 % de TikTok serait illégale, quand d’autres disent que la rallonge promise par Donald Trump serait en fait illégale.

Du côté d’Apple comme Google, il semble que les apps ne soient pas encore de retour sur leurs stores respectifs. Les deux géants auraient-ils des doutes sur la réalité de la promesse du futur président des USA ?

Décidément, cette série ne fait que commencer...

L’iPhone SE 4 et le nouveau Mail sur Mac en approche, pendant que Sonos pourrait être absorbée : la semaine de Gurman

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 20:30

Alors que TikTok se noie dans l’obscurité pour même pas 24 heures, que les fusées décollent les unes après les autres, toujours plus grosses (et provoquant de beaux feux d’artifice), l’actualité de la pomme pourrait paraître bien morne... mais ce serait oublier les visions dominicales de Mark Gurman !

Raté Elon... mais beau feu d’artifice. Capture YouTube/Scott Manley.

Who Needs Information ?

Si l’iPhone a commencé sa refonte de l’app Mail, infusée d’intelligence artificielle depuis maintenant quelques mois avec la sortie d’iOS 18.2, la version dédiée aux Mac se fait attendre... ce qui est tout de même étonnant de la part d’Apple, qui nous a habitués à une sortie synchronisée entre toutes les plateformes.

Bon, c’est bien gentil, mais à quand sur Mac et en français ? Capture MacGeneration.

Mais comme tout vient à point à qui sait attendre, cette nouvelle fonction devrait arriver avec macOS 15.4, ce qui tombe plutôt bien pour les utilisateurs francophones, la fonction étant pour le moment limitée sur iOS et iPadOS à la langue de Shakespeare. Cette nouveauté ne viendrait pas seule, macOS 15.4 devant apporter en même temps les Genmojis sur les ordinateurs de Cupertino, mais aussi et surtout le Siri amélioré, qui doit pouvoir interagir avec toutes les apps sans distinction.

iOS 18.2 : comment activer la nouvelle interface de Mail sur iPhone

iOS 18.2 : comment activer la nouvelle interface de Mail sur iPhone

De l’autre côté, Apple compte prendre son temps avec la fonction de résumé, qu’elle a purement et simplement désactivée concernant les apps d’actualités. Plutôt que de revoir rapidement son intelligence artificielle, l’idée serait d’attendre qu’elle soit vraiment mature avant de reproposer quelque chose qui sera vraiment utile cette fois.

The Powers That Be

L’autre grande nouveauté attendue, c’est bien entendu l’arrivée prochaine du remplaçant de l’iPhone SE. Le prochain téléphone d’entrée de gamme d’Apple serait déjà en cours de production, et son lancement signera la fin des iPhone à Touch ID dans la gamme, tous enfin réunis par Face ID.

Ça sent le sapin pour le Touch ID... Image MacGeneration.

Le petit nouveau devrait arriver très prochainement, étant donné l’état des stocks de l’actuel iPhone SE dans les Apple Store, qui diminue à vue d’œil. Si l’information n’apporte pas de date exacte de sortie, la baisse significative du nombre d’appareils disponibles dans les Stores de la marque est souvent un très bon indice d’un renouvellement imminent.

L’iPhone SE nouvelle génération devrait, comme vu dans les remontées précédentes, se parer de la toute nouvelle puce radio d’Apple gérant la connexion cellulaire, et sera bien entendu compatible avec Apple Intelligence.

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l'iPhone ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Il ne devrait pas être le seul à arriver dans les rayons dans les prochaines semaines, ses petits camarades MacBook Air M4, iPad « Classic » et iPad Air étant attendus de pied ferme.

Radio Waves

Une des grandes catastrophes de l’année passée reste le grand raté de Sonos, qui a réussi... à se tirer une balle dans les deux pieds et le torse en même temps. Si l’histoire est digne d’une série qu’on pourrait intituler « Comment saborder son entreprise en 10 leçons », tout n’est pas fini pour autant pour la marque pionnière des enceintes connectées.

L’app qui aura quasi tué Sonos... Image Sonos.

Après avoir fait un flop dans le domaine des casques audio, et détruit sa réputation dans le domaine qu’elle a développé, quelle pourrait-être la suite pour la marque ? Après avoir coupé la tête de l’entreprise, l’une des idées qui trotte le plus en ce moment serait une acquisition par l’un des géants de la tech... mais lequel ?

Certains pourraient penser à Apple. Mais l’idée n’effleurerait même pas la direction de la pomme : quel intérêt aurait-elle à reprendre une entreprise en perte totale de confiance, alors qu’elle a déjà tout ce qu’il faut en interne pour faire le même type de matériel ? Si les moyens sont déjà là au niveau hardware (puces wi-fi bientôt faites en interne, gamme déjà présente et facilement extensible en audio portable comme de salon) comme software (entre AirPlay 2 et l’app Music, tout est déjà là), le seul intérêt pour Cupertino à reprendre une entreprise de ce domaine serait pour la réputation, comme elle l’a fait pour Beats. Or, celle de Sonos est en chute libre... aucun intérêt.

Alors qui ? Les deux intéressés les plus probables seraient Amazon ou Spotify. Le premier a certes des enceintes connectées déjà bien présentes avec Alexa, mais la gamme a beau comprendre un nombre déjà conséquent de modèles, aucun n’a de prétentions « haut de gamme » (oui, avec de gros guillemets tout de même, Sonos n’a pas le niveau d’un Focal, qui n’est déjà même pas le plus haut du panier), et l’ajout du constructeur serait un gros plus pour la marque de Jeff Bezos, lui permettant de récupérer une famille de produits déjà toute faite, et intégrant déjà d’origine Amazon Music. Le seul hic ? Le risque de se prendre le mur de l’anti-trust européen, qui l’a déjà bloquée dans l’acquisition de iRobot et ses Roomba.

Mais Spotify pourrait être de la partie, lui permettant ainsi d’acquérir à moindre frais une partie matérielle qui lui manque cruellement, et qui lui permettrait d’augmenter encore un peu plus la visibilité de son service avec des enceintes connectées toutes prêtes à faire la publicité du fournisseur de musique en ligne.

Reste que la marque tentera, et c’est heureux, de rester indépendante autant de temps qu’elle le pourra. Combien de temps elle tiendra, là est toute la question, et elle se mesure en finances... qui ne sont pas très florissantes, c’est le moins qu’on puisse dire.

Four Minutes

Entre les géants de la tech qui se battent, qui rament, qui prêtent allégeance, la période est folle, et promet des surprises sur tous les terrains, qu’ils soient matériels, logiciels, et pour certains même dans l’espace. Il est à se demander si nous aurons ne serait-ce que quatre minutes pour souffler !

L’iPhone SE 4 et le nouveau Mail sur Mac en approche, pendant que Sonos pourrait être absorbée : la semaine de Gurman

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 20:30

Alors que TikTok se noie dans l’obscurité pour même pas 24 heures, que les fusées décollent les unes après les autres, toujours plus grosses (et provoquant de beaux feux d’artifice), l’actualité de la pomme pourrait paraître bien morne... mais ce serait oublier les visions dominicales de Mark Gurman !

Raté Elon... mais beau feu d’artifice. Capture YouTube/Scott Manley.

Who Needs Information ?

Si l’iPhone a commencé sa refonte de l’app Mail, infusée d’intelligence artificielle depuis maintenant quelques mois avec la sortie d’iOS 18.2, la version dédiée aux Mac se fait attendre... ce qui est tout de même étonnant de la part d’Apple, qui nous a habitués à une sortie synchronisée entre toutes les plateformes.

Bon, c’est bien gentil, mais à quand sur Mac et en français ? Capture MacGeneration.

Mais comme tout vient à point à qui sait attendre, cette nouvelle fonction devrait arriver avec macOS 15.4, ce qui tombe plutôt bien pour les utilisateurs francophones, la fonction étant pour le moment limitée sur iOS et iPadOS à la langue de Shakespeare. Cette nouveauté ne viendrait pas seule, macOS 15.4 devant apporter en même temps les Genmojis sur les ordinateurs de Cupertino, mais aussi et surtout le Siri amélioré, qui doit pouvoir interagir avec toutes les apps sans distinction.

iOS 18.2 : comment activer la nouvelle interface de Mail sur iPhone

iOS 18.2 : comment activer la nouvelle interface de Mail sur iPhone

De l’autre côté, Apple compte prendre son temps avec la fonction de résumé, qu’elle a purement et simplement désactivée concernant les apps d’actualités. Plutôt que de revoir rapidement son intelligence artificielle, l’idée serait d’attendre qu’elle soit vraiment mature avant de reproposer quelque chose qui sera vraiment utile cette fois.

The Powers That Be

L’autre grande nouveauté attendue, c’est bien entendu l’arrivée prochaine du remplaçant de l’iPhone SE. Le prochain téléphone d’entrée de gamme d’Apple serait déjà en cours de production, et son lancement signera la fin des iPhone à Touch ID dans la gamme, tous enfin réunis par Face ID.

Ça sent le sapin pour le Touch ID... Image MacGeneration.

Le petit nouveau devrait arriver très prochainement, étant donné l’état des stocks de l’actuel iPhone SE dans les Apple Store, qui diminue à vue d’œil. Si l’information n’apporte pas de date exacte de sortie, la baisse significative du nombre d’appareils disponibles dans les Stores de la marque est souvent un très bon indice d’un renouvellement imminent.

L’iPhone SE nouvelle génération devrait, comme vu dans les remontées précédentes, se parer de la toute nouvelle puce radio d’Apple gérant la connexion cellulaire, et sera bien entendu compatible avec Apple Intelligence.

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l'iPhone ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Il ne devrait pas être le seul à arriver dans les rayons dans les prochaines semaines, ses petits camarades MacBook Air M4, iPad « Classic » et iPad Air étant attendus de pied ferme.

Radio Waves

Une des grandes catastrophes de l’année passée reste le grand raté de Sonos, qui a réussi... à se tirer une balle dans les deux pieds et le torse en même temps. Si l’histoire est digne d’une série qu’on pourrait intituler « Comment saborder son entreprise en 10 leçons », tout n’est pas fini pour autant pour la marque pionnière des enceintes connectées.

L’app qui aura quasi tué Sonos... Image Sonos.

Après avoir fait un flop dans le domaine des casques audio, et détruit sa réputation dans le domaine qu’elle a développé, quelle pourrait-être la suite pour la marque ? Après avoir coupé la tête de l’entreprise, l’une des idées qui trotte le plus en ce moment serait une acquisition par l’un des géants de la tech... mais lequel ?

Certains pourraient penser à Apple. Mais l’idée n’effleurerait même pas la direction de la pomme : quel intérêt aurait-elle à reprendre une entreprise en perte totale de confiance, alors qu’elle a déjà tout ce qu’il faut en interne pour faire le même type de matériel ? Si les moyens sont déjà là au niveau hardware (puces wi-fi bientôt faites en interne, gamme déjà présente et facilement extensible en audio portable comme de salon) comme software (entre AirPlay 2 et l’app Music, tout est déjà là), le seul intérêt pour Cupertino à reprendre une entreprise de ce domaine serait pour la réputation, comme elle l’a fait pour Beats. Or, celle de Sonos est en chute libre... aucun intérêt.

Alors qui ? Les deux intéressés les plus probables seraient Amazon ou Spotify. Le premier a certes des enceintes connectées déjà bien présentes avec Alexa, mais la gamme a beau comprendre un nombre déjà conséquent de modèles, aucun n’a de prétentions « haut de gamme » (oui, avec de gros guillemets tout de même, Sonos n’a pas le niveau d’un Focal, qui n’est déjà même pas le plus haut du panier), et l’ajout du constructeur serait un gros plus pour la marque de Jeff Bezos, lui permettant de récupérer une famille de produits déjà toute faite, et intégrant déjà d’origine Amazon Music. Le seul hic ? Le risque de se prendre le mur de l’anti-trust européen, qui l’a déjà bloquée dans l’acquisition de iRobot et ses Roomba.

Mais Spotify pourrait être de la partie, lui permettant ainsi d’acquérir à moindre frais une partie matérielle qui lui manque cruellement, et qui lui permettrait d’augmenter encore un peu plus la visibilité de son service avec des enceintes connectées toutes prêtes à faire la publicité du fournisseur de musique en ligne.

Reste que la marque tentera, et c’est heureux, de rester indépendante autant de temps qu’elle le pourra. Combien de temps elle tiendra, là est toute la question, et elle se mesure en finances... qui ne sont pas très florissantes, c’est le moins qu’on puisse dire.

Four Minutes

Entre les géants de la tech qui se battent, qui rament, qui prêtent allégeance, la période est folle, et promet des surprises sur tous les terrains, qu’ils soient matériels, logiciels, et pour certains même dans l’espace. Il est à se demander si nous aurons ne serait-ce que quatre minutes pour souffler !

Comme prévu, TikTok est hors ligne aux USA... mais ça ne devrait pas durer

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 12:15

Ce qui devait arriver est finalement arrivé : TikTok n’est plus disponible depuis quelques heures aux États-Unis d’Amérique. Apple tout comme Google ne fournissent plus les apps liées à ByteDance (oui LES apps, il n’y en avait pas qu’une, toutes celles fournies par l’entreprise sont concernées), et le réseau social chinois a désactivé ses serveurs dans tous les USA, comme le rapporte The Verge.

Si TikTok est mort aujourd’hui, il devrait rapidement sortir de sa tombe. Image Meme Generator.

Dans un premier temps, listons les fameuses apps concernées par cet arrêt :

  • TikTok
  • TikTok Studio
  • TikTok Shop Seller Center
  • CapCut
  • Lemon8
  • Hypic
  • Lark - Team Collaboration
  • Lark - Rooms Display
  • Lark - Rooms Controller
  • Gauth : AI Study Companion
  • Marvel Snap

Si l’arrêt des serveurs pour toutes ces apps ne semblait pas justifié selon l’administration Biden (on y reviendra), la suppression de celles-ci par Apple et Google est, elle, nécessaire. La loi est claire à ce sujet, et si le prochain président ne la modifie pas d’une quelconque manière, la présence de ces apps est interdite sur les App Store, sous peine de sanctions très sévères : 5 000 dollars par utilisateur, ce qui peut très vite monter à des sommes folles vu que la moitié des USA utilisait TikTok.

Chose rare chez la pomme, l’entreprise s’est fendue d’un communiqué concernant la disparition de ces apps :

Apple est dans l’obligation de suivre la loi dans les juridictions où elle est mise en place. Poursuivant le Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act, les apps développées par ByteDance Ltd. et ses filiales – incluant TikTok, CapCut, Lemon8 et d’autres – ne seront plus disponible pour téléchargement et mise à jour sur l’App Store pour les utilisateurs aux États-Unis à partir du 19 janvier 2025.

Cela implique, pour les utilisateurs américains, le même fonctionnement que pour toute app qui disparaît de l’App Store : on ne peut bien entendu plus la trouver sur celui-ci, ni la mettre à jour, et si elle venait à être enlevée de l’appareil, elle ne sera plus téléchargeable à nouveau, un clic sur celle-ci dans les apps du compte indiquant qu’elle est Indisponible.

À noter que si vous n’êtes pas citoyen US, mais que vous venez en visite dans le pays, vous serez temporairement dans l’incapacité de télécharger les apps citées, durant toute la durée de votre présence sur le territoire américain. Il y a donc, en plus du blocage par l’App Store, un blocage géographique.

Le cas particulier des serveurs

Si les fournisseurs comme Apple et Google sont concernés d’une manière claire et sans ambages par la loi, qu’elle dure 24 heures ou plus longtemps, l’administration Biden a bien spécifié que la coupure des serveurs de ByteDance dans le pays n’était pas une obligation. Cependant, si l’on en croit l’entreprise chinoise, celle-ci ne voulant courir aucun risque légal a décidé de les désactiver quoi qu’il en soit. Elle a même poussé le zèle en procédant à l’arrêt quelques heures avant l’entrée en application effective du ban.

Si l’entreprise en elle-même n’avait pas cette obligation, on peut émettre un début d’hypothèse sur la raison pour laquelle elle a effectivement coupé ses serveurs : il semble que ceux-ci soient gérés en grande partie non pas par ByteDance elle-même pour ce qui est du territoire US, mais par un prestataire qui n’est autre qu’Oracle. Or, tout prestataire est tenu d’appliquer les mêmes règles qu’Apple et Google, sous peine des mêmes sanctions. On imagine facilement que la firme de Larry Ellison n’a pas tellement envie de payer une amende pouvant monter à 850 milliards de dollars (!).

Si TikTok est bien hors ligne, même le message d'erreur laisse peu de doutes sur le retour rapide à la normale. Capture The Verge.

La suite des opérations

Si les utilisateurs américains sont donc bel et bien privés de TikTok depuis cette nuit, ça ne devrait pas non plus être définitif : les membres de l’organisation Trump ont à plusieurs reprises affirmé que le président élu trouverait une méthode pour faire revenir rapidement le réseau en ligne, et il est fort possible que ce soit une des premières actions de Donald Trump dès son arrivée au pouvoir demain. Les relations avec le 47e président des USA sont en effet plus que cordiales, Shou Z. Chew, le patron de TikTok lui-même, étant invité à la cérémonie d’investiture. Il est donc fort possible que TikTok revienne en ligne aux États-Unis, si ce n’est ce lundi, en tout cas dans les tout prochains jours.

Comme prévu, TikTok est hors ligne aux USA... mais ça ne devrait pas durer

Par : Greg Onizuka
19 janvier 2025 à 12:15

Ce qui devait arriver est finalement arrivé : TikTok n’est plus disponible depuis quelques heures aux États-Unis d’Amérique. Apple tout comme Google ne fournissent plus les apps liées à ByteDance (oui LES apps, il n’y en avait pas qu’une, toutes celles fournies par l’entreprise sont concernées), et le réseau social chinois a désactivé ses serveurs dans tous les USA, comme le rapporte The Verge.

Si TikTok est mort aujourd’hui, il devrait rapidement sortir de sa tombe. Image Meme Generator.

Dans un premier temps, listons les fameuses apps concernées par cet arrêt :

  • TikTok
  • TikTok Studio
  • TikTok Shop Seller Center
  • CapCut
  • Lemon8
  • Hypic
  • Lark - Team Collaboration
  • Lark - Rooms Display
  • Lark - Rooms Controller
  • Gauth : AI Study Companion
  • Marvel Snap

Si l’arrêt des serveurs pour toutes ces apps ne semblait pas justifié selon l’administration Biden (on y reviendra), la suppression de celles-ci par Apple et Google est, elle, nécessaire. La loi est claire à ce sujet, et si le prochain président ne la modifie pas d’une quelconque manière, la présence de ces apps est interdite sur les App Store, sous peine de sanctions très sévères : 5 000 dollars par utilisateur, ce qui peut très vite monter à des sommes folles vu que la moitié des USA utilisait TikTok.

Chose rare chez la pomme, l’entreprise s’est fendue d’un communiqué concernant la disparition de ces apps :

Apple est dans l’obligation de suivre la loi dans les juridictions où elle est mise en place. Poursuivant le Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act, les apps développées par ByteDance Ltd. et ses filiales – incluant TikTok, CapCut, Lemon8 et d’autres – ne seront plus disponible pour téléchargement et mise à jour sur l’App Store pour les utilisateurs aux États-Unis à partir du 19 janvier 2025.

Cela implique, pour les utilisateurs américains, le même fonctionnement que pour toute app qui disparaît de l’App Store : on ne peut bien entendu plus la trouver sur celui-ci, ni la mettre à jour, et si elle venait à être enlevée de l’appareil, elle ne sera plus téléchargeable à nouveau, un clic sur celle-ci dans les apps du compte indiquant qu’elle est Indisponible.

À noter que si vous n’êtes pas citoyen US, mais que vous venez en visite dans le pays, vous serez temporairement dans l’incapacité de télécharger les apps citées, durant toute la durée de votre présence sur le territoire américain. Il y a donc, en plus du blocage par l’App Store, un blocage géographique.

Le cas particulier des serveurs

Si les fournisseurs comme Apple et Google sont concernés d’une manière claire et sans ambages par la loi, qu’elle dure 24 heures ou plus longtemps, l’administration Biden a bien spécifié que la coupure des serveurs de ByteDance dans le pays n’était pas une obligation. Cependant, si l’on en croit l’entreprise chinoise, celle-ci ne voulant courir aucun risque légal a décidé de les désactiver quoi qu’il en soit. Elle a même poussé le zèle en procédant à l’arrêt quelques heures avant l’entrée en application effective du ban.

Si l’entreprise en elle-même n’avait pas cette obligation, on peut émettre un début d’hypothèse sur la raison pour laquelle elle a effectivement coupé ses serveurs : il semble que ceux-ci soient gérés en grande partie non pas par ByteDance elle-même pour ce qui est du territoire US, mais par un prestataire qui n’est autre qu’Oracle. Or, tout prestataire est tenu d’appliquer les mêmes règles qu’Apple et Google, sous peine des mêmes sanctions. On imagine facilement que la firme de Larry Ellison n’a pas tellement envie de payer une amende pouvant monter à 850 milliards de dollars (!).

Si TikTok est bien hors ligne, même le message d'erreur laisse peu de doutes sur le retour rapide à la normale. Capture The Verge.

La suite des opérations

Si les utilisateurs américains sont donc bel et bien privés de TikTok depuis cette nuit, ça ne devrait pas non plus être définitif : les membres de l’organisation Trump ont à plusieurs reprises affirmé que le président élu trouverait une méthode pour faire revenir rapidement le réseau en ligne, et il est fort possible que ce soit une des premières actions de Donald Trump dès son arrivée au pouvoir demain. Les relations avec le 47e président des USA sont en effet plus que cordiales, Shou Z. Chew, le patron de TikTok lui-même, étant invité à la cérémonie d’investiture. Il est donc fort possible que TikTok revienne en ligne aux États-Unis, si ce n’est ce lundi, en tout cas dans les tout prochains jours.

La FTC s’intéresse de près aux liens entre les GAFAM et les start-ups de l’IA

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 22:45

Alors que l’intelligence artificielle attire de nombreux géants de la tech, pour ne pas dire la totalité de ceux-ci, la FTC (Federal Trade Commission, le régulateur américain du commerce) commence à grincer des dents sur la main-mise de certains comme Microsoft sur les jeunes pousses du domaine, comme le rapporte Bloomberg.

Le bâtiment de la FTC, à Washington. Image Wikipedia/Harrison Keely, CC BY 4.0.

La goutte d’eau réveillant la commission aurait été le dernier investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI, même si les questionnements de l’organisme s’étendent aussi à ses concurrents Amazon et Google.

La commission soulève ainsi le risque posé par ces investissements massifs, permettant aux géants de la tech de verrouiller le marché de l’IA, aucune autre entreprise n’ayant les moyens considérables pour lutter à armes égales avec ces géants.

Elle soulève aussi la question des concessions faites par les start-ups du domaine pour recevoir ces investissements, relevant que l’un des contrats passés permet à un GAFAM (sans préciser lequel) de non seulement récupérer des informations confidentielles sur les transactions de la jeune pousse, mais aussi d’avoir accès aux données brutes sorties par l’IA, et ainsi entraîner sa propre version plus efficacement.

Finalement, la FTC s’inquiète aussi du marché des talents du domaine, mettant en exergue le fait que les géants du secteur ferment à double tour la possibilité à de petites entreprises d’attirer des cerveaux, en absorbant toute personne intéressante sur le marché de l’IA.

Si la FTC a, en plus de la possibilité de mener des études sur le sujet, le pouvoir de faire plier les grosses entreprises en cas de suspicion d’abus de position dominante, rien ne dit pour autant que ce sera le cas avec la nouvelle administration à venir, qui promet d’être plus souple avec les GAFAM.

La FTC s’intéresse de près aux liens entre les GAFAM et les start-ups de l’IA

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 22:45

Alors que l’intelligence artificielle attire de nombreux géants de la tech, pour ne pas dire la totalité de ceux-ci, la FTC (Federal Trade Commission, le régulateur américain du commerce) commence à grincer des dents sur la main-mise de certains comme Microsoft sur les jeunes pousses du domaine, comme le rapporte Bloomberg.

Le bâtiment de la FTC, à Washington. Image Wikipedia/Harrison Keely, CC BY 4.0.

La goutte d’eau réveillant la commission aurait été le dernier investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI, même si les questionnements de l’organisme s’étendent aussi à ses concurrents Amazon et Google.

La commission soulève ainsi le risque posé par ces investissements massifs, permettant aux géants de la tech de verrouiller le marché de l’IA, aucune autre entreprise n’ayant les moyens considérables pour lutter à armes égales avec ces géants.

Elle soulève aussi la question des concessions faites par les start-ups du domaine pour recevoir ces investissements, relevant que l’un des contrats passés permet à un GAFAM (sans préciser lequel) de non seulement récupérer des informations confidentielles sur les transactions de la jeune pousse, mais aussi d’avoir accès aux données brutes sorties par l’IA, et ainsi entraîner sa propre version plus efficacement.

Finalement, la FTC s’inquiète aussi du marché des talents du domaine, mettant en exergue le fait que les géants du secteur ferment à double tour la possibilité à de petites entreprises d’attirer des cerveaux, en absorbant toute personne intéressante sur le marché de l’IA.

Si la FTC a, en plus de la possibilité de mener des études sur le sujet, le pouvoir de faire plier les grosses entreprises en cas de suspicion d’abus de position dominante, rien ne dit pour autant que ce sera le cas avec la nouvelle administration à venir, qui promet d’être plus souple avec les GAFAM.

Deux sénateurs se posent des questions sur les dons à l’investiture de Trump, et demandent des réponses à Tim Cook

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 22:15

Alors que l’investiture du prochain président des États-Unis d’Amérique arrive à grands pas (c’est lundi, pour les étourdis), voilà qu’une paire de sénateurs se réveille, et qu’une question leur brûle les lèvres : comment se fait-il que les dons des acteurs de la tech, Tim Cook compris, sont si élevés pour la cérémonie de Donald Trump ?

Si la première investiture s’est tenue en plein air, la seconde se fera en intérieur, les températures prévues ce lundi étant incompatibles avec une cérémonie extérieure. Image The White House/Domaine Public.

Si le fait de mettre au pot pour l’investiture présidentielle est quelque chose de commun au pays de l’Oncle Sam, les sénateurs Elizabeth Warren et Michael Bennet relèvent tout de même une sacré différence de traitement entre celle de Joe Biden en 2020, où Tim Cook avait donné 43 200 dollars, et celle de Donald Trump, où le même Cook a donné, comme beaucoup de ses petits camarades, la belle somme de un million de dollars.

Comme le rapporte 9to5Mac, plutôt que de tourner autour du pot, les deux élus sont plutôt directs, et ont décidé d’envoyer un courrier à Tim Cook, Jeff Bezos (Amazon), Sundar Pichai (Google), Mark Zuckerberg (Meta), Satya Nadella (Microsoft) et Sam Altman (OpenAI). La missive, on ne peut plus claire, contient une série de questions, partagées publiquement par Sam Altman.

Ces donations soulèvent des questions de corruption et de l’influence de compagnies privées sur l’administration Trump, et le Congrès ainsi que le public méritent quelques éclaircissements. Ainsi, nous vous demandons de répondre aux questions suivantes avant le 31 janvier 2025 :

  • Quand et sous quelles circonstances votre entreprise a-t-elle décidé de faire ce don à l’investiture de Trump ?
  • Quelle est la réflexion derrière ce don ?
  • Qui dans votre entreprise a décidé de faire ce don ?
  • Le directoire a-t-il été informé de ce don, et si oui, a-t-il donné son approbation ? Votre entreprise a-t-elle informé les actionnaires de ce don ?
  • Des communications ont-elles eu lieu entre des membres de votre entreprise et les membres de l’équipe de transition du gouvernement Trump ou d’autres associés du Président Trump ? Si oui, merci de lister toutes ces communications, en incluant la date de celles-ci, les participants, ainsi que la nature de celles-ci.

Si Tim Cook n’a, comme à son habitude, pas émis le moindre commentaire, le patron d’OpenAI est bien plus loquace, trouvant « amusant qu’on ne [lui ait] pas transmis de questions sous l’ère démocrate », et continuant en se disant troublé par celles-ci, la décision du don ayant été fait sur un plan personnel, et n’impliquant pas son entreprise (tout comme pour Tim Cook, NDLR).

funny, they never sent me one of these for contributing to democrats... pic.twitter.com/xjpanXSb5D

— Sam Altman (@sama) January 17, 2025

Si les questions de Sam Altman semblent pour le moins légitimes, il est aussi compréhensible qu’une telle différence sur la somme donnée pour chaque investiture puisse soulever quelques interrogations...

Deux sénateurs se posent des questions sur les dons à l’investiture de Trump, et demandent des réponses à Tim Cook

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 22:15

Alors que l’investiture du prochain président des États-Unis d’Amérique arrive à grands pas (c’est lundi, pour les étourdis), voilà qu’une paire de sénateurs se réveille, et qu’une question leur brûle les lèvres : comment se fait-il que les dons des acteurs de la tech, Tim Cook compris, sont si élevés pour la cérémonie de Donald Trump ?

Si la première investiture s’est tenue en plein air, la seconde se fera en intérieur, les températures prévues ce lundi étant incompatibles avec une cérémonie extérieure. Image The White House/Domaine Public.

Si le fait de mettre au pot pour l’investiture présidentielle est quelque chose de commun au pays de l’Oncle Sam, les sénateurs Elizabeth Warren et Michael Bennet relèvent tout de même une sacré différence de traitement entre celle de Joe Biden en 2020, où Tim Cook avait donné 43 200 dollars, et celle de Donald Trump, où le même Cook a donné, comme beaucoup de ses petits camarades, la belle somme de un million de dollars.

Comme le rapporte 9to5Mac, plutôt que de tourner autour du pot, les deux élus sont plutôt directs, et ont décidé d’envoyer un courrier à Tim Cook, Jeff Bezos (Amazon), Sundar Pichai (Google), Mark Zuckerberg (Meta), Satya Nadella (Microsoft) et Sam Altman (OpenAI). La missive, on ne peut plus claire, contient une série de questions, partagées publiquement par Sam Altman.

Ces donations soulèvent des questions de corruption et de l’influence de compagnies privées sur l’administration Trump, et le Congrès ainsi que le public méritent quelques éclaircissements. Ainsi, nous vous demandons de répondre aux questions suivantes avant le 31 janvier 2025 :

  • Quand et sous quelles circonstances votre entreprise a-t-elle décidé de faire ce don à l’investiture de Trump ?
  • Quelle est la réflexion derrière ce don ?
  • Qui dans votre entreprise a décidé de faire ce don ?
  • Le directoire a-t-il été informé de ce don, et si oui, a-t-il donné son approbation ? Votre entreprise a-t-elle informé les actionnaires de ce don ?
  • Des communications ont-elles eu lieu entre des membres de votre entreprise et les membres de l’équipe de transition du gouvernement Trump ou d’autres associés du Président Trump ? Si oui, merci de lister toutes ces communications, en incluant la date de celles-ci, les participants, ainsi que la nature de celles-ci.

Si Tim Cook n’a, comme à son habitude, pas émis le moindre commentaire, le patron d’OpenAI est bien plus loquace, trouvant « amusant qu’on ne [lui ait] pas transmis de questions sous l’ère démocrate », et continuant en se disant troublé par celles-ci, la décision du don ayant été fait sur un plan personnel, et n’impliquant pas son entreprise (tout comme pour Tim Cook, NDLR).

funny, they never sent me one of these for contributing to democrats... pic.twitter.com/xjpanXSb5D

— Sam Altman (@sama) January 17, 2025

Si les questions de Sam Altman semblent pour le moins légitimes, il est aussi compréhensible qu’une telle différence sur la somme donnée pour chaque investiture puisse soulever quelques interrogations...

Quel avenir pour les usines de processeurs sous l’ère Trump ?

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 21:00

Si les choses semblent bien avancer du côté de TSMC avec la nouvelle usine en Arizona, malgré la déception de ne pas y trouver de puces de dernière génération, le reste du programme fait face à de nombreuses incertitudes. En effet, si déjà les deux plus gros pans de celui-ci voient leurs partenaires Intel et Samsung dans une baisse de forme plutôt conséquente, un autre doute arrive dans l’équation : le passage de flambeau à Donald Trump et son équipe.

Joe Biden, bien entouré, signant le Chips and Science Act devant la Maison Blanche. Image The White House/Domaine Public.

Comme le rapport Bloomberg, une majeure partie du programme Chips and Science Act est déjà allouée, avec 400 milliards de dollars d’aides de l’État déjà attribués, et 52 milliards restant à distribuer. Mais tout ne se déroule pas forcément sans accrocs.

Il y a déjà la possibilité que Donald Trump décide de revenir sur les contrats en cours, voire sur ceux déjà conclus. Si ceux qui ne sont pas encore totalement finalisés sont les plus à risque d’être modifiés voire de disparaître totalement, ceux déjà signés ne sont pas pour autant à l’abri : si les équipes de Joe Biden affirment que les contrats sont en béton armé, certaines clauses pourraient permettre à un gouvernement Trump réticent de mettre des bâtons dans les roues de ce plan massif.

En effet, les contrats déjà passés prévoient dans leurs clauses des paliers de performances, ou de respect de certaines dates. Si ces paliers ne sont pas respectés par le partenaire, et cela peut tenir à un simple papier administratif mal rempli ou rendu avec 24h de retard, des sanctions pécuniaires peuvent alors tomber. Voilà qui pourrait fortement intéresser un Donald Trump qui pensait déjà à la création de ce vaste plan d’investissement qu’il était inefficace, et que des taxes d’importations motiveraient bien plus sûrement les entreprises à venir installer des usines aux USA.

Les soucis pourraient aussi se trouver du côté des partenaires choisis pour créer ces usines. Si TSMC est en grande forme et joue le jeu, du côté de Samsung les chiffres sont moins bons, et l’entreprise pourrait revoir ses investissements à la baisse. Elle l’a déjà fait en diminuant les ambitions de son usine au Texas, et rien ne dit que le reste va continuer sur sa lancée comme prévu.

Mais le plus gros doute vient bien du plus gros contractant : Intel. Si le fondeur de Santa Clara a remporté le plus gros de la mise, avec des aides de 100 milliards de dollars, l’état de santé de l’entreprise est plus que fragile, et le prochain dirigeant pourrait très bien décider de revoir les plans d’une manière radicalement différente par rapport à ceux prévus par Pat Gelsinger, qui s’est fait dégager du poste l’année dernière.

Si l’État fédéral a de quoi peser dans la balance, avec une participation assez conséquente pour influer sur les décisions prises par l’entreprise, rien ne dit pour autant que ce poids sera suffisant par rapport aux réalités financières, même en prenant en compte le contrat de 3 milliards de dollars qui lie Intel au Pentagone.

Une solution pourrait être de marier le fondeur avec un de ses concurrents, GlobalFoundries, d’autant plus que ce dernier est le seul avec le créateur du x86 à être américain. Ceci dit, deux soucis se posent à cette alliance : le premier, d’ordre technique, est qu’au final l’un comme l’autre ont des difficultés du fait qu’ils n’arrivent pas à se maintenir au niveau de leurs compétiteurs. Et comme le dit le proverbe, on ne fait pas d’un âne un cheval de course. Le second, d’ordre diplomatique : si GlobalFoundries est une entreprise américaine, elle est cependant détenue à 80 % par Mubadala Investment Co., le fond souverain d’Abu Dhabi.

Les prochains mois vont être décisifs pour le Chips and Science Act, et plus globalement la production de puces plus ou moins évoluées aux États-Unis. Si la bonne volonté de Donald Trump pèsera fortement dans la balance, la santé financière des partenaires ne sera pas négligeable non plus...

Quel avenir pour les usines de processeurs sous l’ère Trump ?

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 21:00

Si les choses semblent bien avancer du côté de TSMC avec la nouvelle usine en Arizona, malgré la déception de ne pas y trouver de puces de dernière génération, le reste du programme fait face à de nombreuses incertitudes. En effet, si déjà les deux plus gros pans de celui-ci voient leurs partenaires Intel et Samsung dans une baisse de forme plutôt conséquente, un autre doute arrive dans l’équation : le passage de flambeau à Donald Trump et son équipe.

Joe Biden, bien entouré, signant le Chips and Science Act devant la Maison Blanche. Image The White House/Domaine Public.

Comme le relate Bloomberg, une majeure partie du programme Chips and Science Act est déjà allouée, avec 400 milliards de dollars d’aides de l’État déjà attribués, et 52 milliards restant à distribuer. Mais tout ne se déroule pas forcément sans accrocs.

Il y a déjà la possibilité que Donald Trump décide de revenir sur les contrats en cours, voire sur ceux déjà conclus. Si ceux qui ne sont pas encore totalement finalisés sont les plus à risque d’être modifiés voire de disparaître totalement, ceux déjà signés ne sont pas pour autant à l’abri : si les équipes de Joe Biden affirment que les contrats sont en béton armé, certaines clauses pourraient permettre à un gouvernement Trump réticent de mettre des bâtons dans les roues de ce plan massif.

En effet, les contrats déjà passés prévoient dans leurs clauses des paliers de performances, ou de respect de certaines dates. Si ces paliers ne sont pas respectés par le partenaire, et cela peut tenir à un simple papier administratif mal rempli ou rendu avec 24h de retard, des sanctions pécuniaires peuvent alors tomber. Voilà qui pourrait fortement intéresser un Donald Trump qui pensait déjà, lors de la création de ce vaste plan d’investissement, qu’il était inefficace, et que des taxes d’importation motiveraient bien plus sûrement les entreprises à venir installer des usines aux USA.

Les soucis pourraient aussi se trouver du côté des partenaires choisis pour créer ces usines. Si TSMC est en grande forme et joue le jeu, du côté de Samsung les chiffres sont moins bons, et l’entreprise pourrait revoir ses investissements à la baisse. Elle l’a déjà fait en diminuant les ambitions de son usine au Texas, et rien ne dit que le reste va continuer sur sa lancée comme prévu.

Mais le plus gros doute vient bien du plus gros contractant : Intel. Si le fondeur de Santa Clara a remporté le plus gros de la mise, avec des aides de 100 milliards de dollars, l’état de santé de l’entreprise est plus que fragile, et le prochain dirigeant pourrait très bien décider de revoir les plans d’une manière radicalement différente par rapport à ceux prévus par Pat Gelsinger, qui s’est fait dégager du poste l’année dernière.

Si l’État fédéral a de quoi peser dans la balance, avec une participation assez conséquente pour influer sur les décisions prises par l’entreprise, rien ne dit pour autant que ce poids sera suffisant par rapport aux réalités financières, même en prenant en compte le contrat de 3 milliards de dollars qui lie Intel au Pentagone.

Une solution pourrait être de marier le fondeur avec un de ses concurrents, GlobalFoundries, d’autant plus que ce dernier est le seul avec le créateur du x86 à être américain. Ceci dit, deux soucis se posent à cette alliance : le premier, d’ordre technique, est qu’au final l’un comme l’autre ont des difficultés du fait qu’ils n’arrivent pas à se maintenir au niveau de leurs compétiteurs. Et comme le dit le proverbe, on ne fait pas d’un âne un cheval de course. Le second, d’ordre diplomatique : si GlobalFoundries est une entreprise américaine, elle est cependant détenue à 80 % par Mubadala Investment Co., le fond souverain d’Abu Dhabi.

Les prochains mois vont être décisifs pour le Chips and Science Act, et plus globalement la production de puces plus ou moins évoluées aux États-Unis. Si la bonne volonté de Donald Trump pèsera fortement dans la balance, la santé financière des partenaires ne sera pas négligeable non plus...

L’iPhone 17 passerait au principe de Vapor Chamber

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 20:00

Il y a maintenant un peu plus d’un an, quelques remontées faisaient état d’un iPhone 15 Pro un peu trop prompt à chauffer, ce qui pouvait avoir des conséquences diverses, allant d’un écran qui diminue en luminosité à un arrêt pur et simple du fonctionnement, avec un beau logo de thermomètre.

Quand cet écran arrive, il n’y a plus qu’à patienter en le mettant au frais... Image Apple.

Si le souci semble en grande partie résolu avec l’iPhone 16 Pro, grâce à l’ajout de graphène pour améliorer la conductivité thermique vers la structure en aluminium, Apple n’est apparemment pas totalement satisfaite du résultat.

C’est ainsi que MacRumors rapporte les bruits de couloirs entendus par MyDriver (chinois), qui croit savoir que Cupertino a choisi de rejoindre la pratique de nombre de téléphones haut de gamme Android, en utilisant le principe de Vapor Chamber.

L’idée est bien connue depuis des années dans les ordinateurs fixes et portables, et consiste en un tube de cuivre ou d’aluminium rempli d’un liquide, qui une fois en contact avec le processeur passe à l’état gazeux, et se déplace vers l’autre extrémité du tube, relié à une surface de refroidissement telles des ailettes ou une plaque métallique. Le gaz repasse alors à l’état liquide et retourne vers le processeur, et ainsi de suite, permettant le refroidissement de ce dernier.

Si MyDriver n’est pas très connu dans le domaine des rumeurs, le passage au système de Vapor Chamber paraît la solution logique aux soucis de chauffe rencontrés dans les iPhone récents, au point qu’on pourrait se demander pourquoi ça n’a pas été fait plus tôt. Selon les bruits de couloirs entendus, toute la gamme iPhone 17 l’utiliserait, de l’iPhone standard au Pro, en passant par le fameux Air.

L’iPhone 17 passerait au principe de Vapor Chamber

Par : Greg Onizuka
17 janvier 2025 à 20:00

Il y a maintenant un peu plus d’un an, quelques remontées faisaient état d’un iPhone 15 Pro un peu trop prompt à chauffer, ce qui pouvait avoir des conséquences diverses, allant d’un écran qui diminue en luminosité à un arrêt pur et simple du fonctionnement, avec un beau logo de thermomètre.

Quand cet écran arrive, il n’y a plus qu’à patienter en le mettant au frais... Image Apple.

Si le souci semble en grande partie résolu avec l’iPhone 16 Pro, grâce à l’ajout de graphène pour améliorer la conductivité thermique vers la structure en aluminium, Apple n’est apparemment pas totalement satisfaite du résultat.

C’est ainsi que MacRumors rapporte les bruits de couloirs entendus par MyDriver (chinois), qui croit savoir que Cupertino a choisi de rejoindre la pratique de nombre de téléphones haut de gamme Android, en utilisant le principe de Vapor Chamber.

L’idée est bien connue depuis des années dans les ordinateurs fixes et portables, et consiste en un tube de cuivre ou d’aluminium rempli d’un liquide, qui une fois en contact avec le processeur passe à l’état gazeux, et se déplace vers l’autre extrémité du tube, relié à une surface de refroidissement telles des ailettes ou une plaque métallique. Le gaz repasse alors à l’état liquide et retourne vers le processeur, et ainsi de suite, permettant le refroidissement de ce dernier.

Si MyDriver n’est pas très connu dans le domaine des rumeurs, le passage au système de Vapor Chamber paraît la solution logique aux soucis de chauffe rencontrés dans les iPhone récents, au point qu’on pourrait se demander pourquoi ça n’a pas été fait plus tôt. Selon les bruits de couloirs entendus, toute la gamme iPhone 17 l’utiliserait, de l’iPhone standard au Pro, en passant par le fameux Air.

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