Alors qu’on vivait notre meilleure vie au Stunfest ce week-end, on a appris une nouvelle qui nous a un peu ébranlé. Le remake de la campagne solo d’Halo a été annoncé pour 2026 et il s’appellera Halo: Campaign Evolved. Ce qui fait polémique chez les champions du canapé, c’est qu’il sera disponible sur la console de Sony, alors que la licence avait toujours été une exclusivité Xbox jusqu’à présent. Une trahison, selon les fans de Microsoft, qui menacent de se pendre avec le câble de leurs manettes sans fil. Pour jeter de l’huile sur le feu, le responsable de la communauté Halo est monté sur scène en arborant un magnifique T-shirt à l’effigie de la PlayStation, l’ennemie jurée.
Pendant que le plus gros débile de la planète s’imagine encore en train de résoudre une guerre fictive, les joueurs de la PC Master Race déplorent l’absence d’écran splitté pour le mode coop jusqu’à quatre. En même temps, on peut comprendre : difficile de jouer avec plus d’une souris et d’un clavier sur un même PC. On nous annonce également de meilleurs contrôles, plus d’armes et trois missions supplémentaires. En plus de la bande-annonce, Halo Studios a publié une vidéo avec du blabla qu’on n’a pas eu le courage de regarder, ainsi que 13 minutes de gameplay ininterrompu d’un niveau du jeu. Il ne vole vraiment pas haut, mais reste fidèle à l’original : pas de recul, des ennemis débiles avec des voix rigolotes, et un bip insupportable à chaque fois que la jauge d’armure est basse.
Par contre, l’aspect visuel a l’air de diviser la communauté. Certains affirment que c’est très joli, alors que d’autres trouvent que les personnages un peu cartoon jurent dans les décors ultra-réalistes. On se demande presque s’ils n’ont pas passé la direction artistique dans la moulinette de l’IA à coups de prompts aussi subtils qu’un 18 tonnes dans une convention de voitures sans permis. D’autre part, il est intéressant de noter que Glenn Israel, le directeur artistique historique de la licence, a quitté le studio après 17 ans de… loyaux services il y a quelques semaines, et que ça ne semble pas avoir été fait de gaîté de cœur. Sur son LinkedIn, on peut notamment y lire la phrase suivante :
No illusion of security nor promise of wealth or fame or power is worth trading away your health, your dignity, your ethics or values – and no one can force you to. Stay strong, take evidence when necessary, and find where you belong.
Si le message peut paraître un peu cryptique, c’est parce que le bonhomme est sans doute menacé juridiquement par son ex-employeur, pour l’empêcher de dévoiler les raisons précises de son départ. Il indique néanmoins qu’il pourra en dire plus l’année prochaine, « lorsque cela pourra se faire en toute sécurité ». Est-ce que ça aurait un lien avec l’utilisation de l’IA, poussée dans tous les trous possibles par la firme de Redmond ?
Quoi qu’il en soit, ce remake devrait faire plaisir à une partie des joueurs qui ont tâté le FPS le moins naze de la Xbox pendant leur jeunesse. Si c’est votre cas, il faudra quand même attendre 2026 pour voir arriver Halo: Campaign Evolved. Mais vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si ça vous chante. Le jeu sera aussi disponible sur le Xbox Game Pass hors de prix, si vous êtes toujours abonné.
Elle était attendue depuis un moment, la mise à jour Rearmament pour Killing Floor 3 est bien arrivée le 24 octobre dernier. Malheureusement, il semble qu’elle ne soit pas spécialement au goût des joueurs. Si leur nombre a pourtant bondi de 300 à 1 200 simultanés au moment de la publication, et qu’il en reste autour de 800 en pic après quelques jours, les commentaires, quant à eux, sont catastrophiques. Il semblerait que le jeu soit encore moins stable qu’avant, provoquant des crashs réguliers, des chargements interminables, des problèmes d’affichage et des lags. C’est marrant, on se croirait encore en pleine phase d’accès anticipé… Mais si, vous savez, cette phase qu’ils n’ont pas faite.
Sinon, pour les plus résilients qui seraient encore sur le jeu, le patch apporte – en plus des bugs – quelques nouveautés. On peut enfin utiliser n’importe quel perk avec n’importe quel personnage, comme cela aurait dû être le cas au lancement du jeu puisqu’ils le savaient depuis mars. D’autre part, on peut maintenant assommer les zombies de base en leur sautant sur la tête, et si c’est d’assez haut, on les tue d’un coup. Si vous ne voyez pas trop comment ça se joue, imaginez Mario, en légèrement plus sanglant. Il y a également d’autres améliorations, ajustements et corrections de bugs, qu’on vous laisse découvrir dans le patch note sur Steam.
Si vous attendiez le patch Rearmament pour vous lancer dans l’aventure Killing Floor 3, on vous conseille peut-être d’attendre encore un peu, histoire que l’accès anticipé soit plus polish qu’un hotfix soit publié. Mais ne tardez tout de même pas trop, vous pourriez vous retrouver tout seul à jouer. À noter qu’une promotion de –20 % est actuellement en cours, baissant le prix du jeu à 32 € jusqu’au 3 novembre.
Dévoilé l’année dernière par le studio emptyvessel composé d’anciens devs d’id Software, Naughty Dog et Activision, DEFECT, le FPS où gangs et policiers issus d’un univers dystopique s’affrontent, donne des nouvelles à l’occasion Galaxies Showcase – Autumn 2025. Dans une vidéo de gameplay d’environ quatre minutes, il est présenté une équipe de quatre officiers préparant leur assaut après avoir sélectionné collectivement la mission. Il sera possible de choisir les armes, les types de munitions (léthal ou non) et les équipements (grenades, tourelles…) exactement comme au début de chaque manche de Due Process. Les devs ont annoncé qu’il n’y aura pas de HUD et que les joueurs devront compter sur leur PDA, les indicateurs présents sur les armes et les infos obtenues via les scanners. Comme on n’est pas dans Call of, il n’y aura pas de régénération de vie ou de stimpack, mais des stations de santé seront parsemées sur la carte avec une utilisation limitée. Si un joueur trépasse, il aura la possibilité de se transférer dans le corps d’un ennemi préalablement maîtrisé.
Côté gameplay, il est distingué deux phases : la partie reconnaissance à l’aide de drones ou de scanner pour repérer les ennemis ou autres éléments d’intérêts, et la partie assaut où le gang aussi bien que l’escouade de policiers se canardent copieusement. Bien que ce soit parfois difficile de comprendre l’action, ça a l’air très nerveux et dynamique. La puissance de l’arsenal est renforcée par l’environnement destructible et les divers débris qui obligeront les joueurs à ne pas rester statiques. Visuellement, c’est plutôt beau et le design des personnages rappelle l’univers de Judge Dredd. Pour la musique du jeu, Mick Gordon est aux commandes.
Each beat resonates throughout this city, being mirrored in the fight for control.This preview of HOGSTKR by @mick-gordon.com provides a glimpse of what’s to come. Stay tuned and be sure to wishlist now: store.steampowered.com/app/2470010/…#DEFECT #cyberpunk #indiedev #gamedev #upcominggames
Pour terminer, on apprend que le jeu que l’on pensait uniquement coop et multi, aura un aspect solo qui n’a pas encore été dévoilé. De plus, les devs teasent également le personnage de l’orchestrator (l’humain à six bras) que l’on pourra incarner. Pour en savoir davantage sur cette séquence de gameplay, vous pouvez consulter le billet de blog en anglais.
Pour le moment, DEFECT n’a pas de sortie annoncée. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, Epic Games Store ou GoG.
Durant l’Indie Horror Showcase 2025, Joe Fender, un dev solo indé, a dévoilé son FPS d’horreur coopératif LIVING HELL. Dans un futur où la couche d’ozone n’est plus et les radiations solaires ont engendré des mutations, votre équipe et vous-même devrez parcourir les ruines de la ville fictive de Pelican pour récupérer des échantillons d’ADN de monstres à l’attention du gouvernement, et assurer votre survie par la même occasion. Les graphismes et le design des ennemis semblent plutôt réussis. Côté gameplay, on n’y voit pas grand chose, mais ça l’air plutôt intéressant. Le jeu sortira courant 2026 et probablement qu’une vidéo centrée sur le gameplay arrivera entre-temps.
Si vous êtes intéressé par LIVING HELL, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam.
Le 13 octobre dernier, Sergey Noskov, le développeur de Hail to the Rainbow, a publié une nouvelle vidéo annonçant une sortie avant la fin de l’année 2025. Avec cette annonce, il précise que son travail est presque terminé et qu’il vise une sortie « soit fin novembre, soit début décembre ». Comme l’aventure se situe dans une Russie fictive des année 80, l’ambiance du jeu collera avec l’arrivée de l’hiver.
À la rédac, on avait plutôt bien apprécié la démo. Mélangeant des séquences d’exploration, de combat au corps à corps mais aussi du cache-cache, Hail to the Rainbow, doté d’une direction artistique bien travaillé, propose parfois un gameplay horrifique qui ne plait pas à tout le monde. Malgré ça, on beaucoup aimé l’ambiance qui régnait autour du jeu et on est assez contents de voir le titre arriver prochainement.
En attendant la sortie, on vous invite à tester la démo et si ça vous intéresse, vous pouvez ajouter Hail to the Rainbow à votre liste de souhait sur Steam.
À l’occasion de l’Indie Horror Showcase 2025, Trigger Happy Interactive (Turbo Overkill), le studio derrière le développement du FPS d’horreur Total Chaos, a dévoilé une nouvelle séquence de gameplay. Dans cette dernière, notre héros joue à cache-cache avec une créature et utilise un briquet de fortune pour se repérer dans des couloirs obscurs. Les graphismes sont toujours aussi beaux et contrairement à Painted In Blood, l’ambiance oppressante donne le ton. En termes de flippe, la rédac en aura pour son compte à la sortie du jeu.
Également, une démo est disponible depuis la page Steam, si vous êtes intéressé. Même s’il n’y a toujours pas de date de sortie précise communiquée, Total Chaos et sa version VR incluse sortiront bien pour cette fin d’année. En attendant, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam et jouer ou rejouer à la démo, si vous êtes emballé.
Parmi les multiples annonces dévoilées lors du Galaxies Showcase – Autumn 2025, Auroch Digital, le studio en charge du développement de Warhammer 40 000: Boltgun 2, a dévoilé la présence d’un nouveau personnage nommé Nyra Veyrath, une Sœur de Bataille. Ainsi, si vous souhaitez varier les plaisirs de la purge d’hérétiques, vous aurez le choix entre deux protagonistes disposant chacun de son propre arsenal. Les devs rappellent également que le jeu sortira courant 2026.
En termes de gameplay, ça semble identique au premier opus, mais la Sœur de Bataille a l’air plus véloce dans ses déplacements que le Space Marine. Côté narration, c’est du Warhammer 40k, donc il est peu probable qu’il aura des subtilités scénaristiques en fonction du personnage sélectionné. Pour le reste, ça l’air plaisant sans pour autant révolutionner la formule.
En attendant l’appel de l’Empereur pour 2026, vous pouvez ajouter Warhammer 40 000: Boltgun 2 à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.
Comme annoncé durant le Brutal Indies Unleashed Showcase, Rowye, le dev solo derrière Darkenstein 3Dqui est désormais édité par MicroProse Software, a publié gratuitement son rétro-FPS ce 21 octobre. Hommage vibrant à la licence Wolfenstein, Darkenstein 3D a déjà recueilli plus de 200 avis positifs sur Steam et a atteint un pic d’environ 350 joueurs en simultané. Il faut croire que la massacre de nazis intéresse toujours les joueurs et la gratuité du titre doit également jouer en sa faveur.
Côté du gunplay, ça a l’air jouissif et gore à souhait avec un bestiaire varié et bête comme ses pieds. Pour rappel, vous incarnerez un vagabond américain devant libérer son chien Gunther des mains de l’oppresseur nazi. Ce sera l’occasion pour vous de visiter différents environnements et d’employer un vaste arsenal pour arriver vos fins.
En bonus, si vous avez du temps libre et en apprendre davantage sur le jeu, voici une interview en anglais du dev entrecoupée d’extraits de gameplay.
Si vous souhaitez vous replonger 20 ans en arrière pour revivre votre jeunesse insolente de tueur de nazi, vous pouvez vous procurer gratuitement Darkenstein 3D sur Steam et prochainement sur GoG.
À l’occasion du Galaxies Showcase – Autumn 2025, Fumi Games, le studio derrière le développement de Mouse P.I. For Hire, avait initialement l’intention de dévoiler la date de sortie de leur jeu pour cette fin d’année. Mais entre-temps, les devs ont publié un billet de blog Steam pour annoncer finalement que leur jeu sortira en début de l’année 2026 sans autre précision et ont invité les joueurs à découvrir une nouvelle bande-annonce durant l’événement. Cette dernière a dévoilé de nouveaux extraits de gameplay tout en faisant un clin d’œil à la licence DOOM. On y aperçoit également quelques armes (un fusil à canon scié, une tronçonneuse démoniaque et un fusil à pompe modifié) et ennemis (une souris robot, une souris zombie et littéralement des cacodémons). La vidéo se termine finalement sur la nouvelle date de sortie, soit le 19 mars 2026.
À la rédac, on est impatient de pouvoir mettre la main sur ce jeu qui nous intrigue par son esthétique inspirée des cartoons des années 50 et son gameplay qui a l’air plutôt fun. En attendant la sortie prévue pour mars 2026, vous pouvez toujours ajouter Mouse P.I. For Hire à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.
Découvert durant le PC Gaming Show de juin dernier, Far Far West, le FPS coopératif se déroulant dans un Far West alternatif peuplé de robots chasseurs de primes, s’était distingué par sa direction artistique cartoonesque et son gunplay plutôt nerveux au premier abord. Sans nouvelles depuis, c’est à l’occasion du Galaxies Showcase – Autumn 2025 qu’Evil Raptor, le studio derrière le développement du jeu, a annoncé l’ouverture des playtests. Si vous êtes curieux et avez quelques potes sous la main, vous pouvez y participer en demandant l’accès depuis la page Steam. N’hésitez pas à nous faire part de vos retours dans l’espace commentaires.
Pour le moment, Far Far West n’a pas de date de sortie annoncée. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes emballé par le concept.
Comme annoncé durant le Brutal Indies Unleashed Showcase, Painted In Blood, le rétro-FPS d’horreur se déroulant dans l’univers des peintres broyant du noir et aussi du rouge, est sorti en accès anticipé ce 23 octobre. Les premiers retours, bien que peu nombreux, sont positifs. Notre expert Stuka s’est également lancé dans l’aventure et en est ressorti quelque peu déçu à la fin de sa première heure de jeu. Néanmoins, rien ne dit que l’expérience ne se bonifiera pas sur les niveaux à venir.
Pour le moment, aucune roadmap n’a été communiquée, mais le descriptif de la page Steam mentionne une durée estimative de développement comprise entre 2 et 3 ans pour finaliser les deux derniers chapitres. À la rédac, nos membres sont occupés à faire les zouaves au Stunfest, ainsi ne vous attendez pas à voir le test avant quelques semaines.
Si vous êtes intéressé par Painted In Blood, vous pouvez vous procurer son accès anticipé à -10 % avec la promotion de lancement jusqu’au 30 octobre sur Steam, soit 9 €.
Grey State Studio, développeur de Ring of Elysium, et filiale de Tencent, a annoncé son nouveau jeu : Rules of Engagement: The Grey State, un Tactical RPG Extraction Shooter. Le jeu se déroule en PvPvE dans une zone surnaturelle, avec des éléments inspirés de S.T.A.L.K.E.R. ou Beautiful Light, où des opérateurs appelés Striders sont envoyés pour récupérer des artefacts. Chaque mission consiste à looter, survivre aux anomalies et aux créatures, éviter les autres joueurs, puis s’extraire vivant, pas d’originalité de ce côté là.
Le jeu revendique une approche plus tactique et narrative que les extraction shooter classiques, sur le papier, c’est beau, mais on demande à voir comment tout cela sera intégré concrètement. Le gameplay est assez classique à première vue : une personnalisation poussée des armes et de l’équipement, une balistique et une gestion de la santé assez poussée. C’est sur l’aspect RPG que le jeu souhaite se démarquer à travers un arbre des compétences qui semble assez complet, et des artefacts récupérables pour être ensuite revendus ou utilisés pour améliorer son build.
Rules of Engagement: The Grey State n’a pas encore de date de sortie, mais une phase de playtest est prévue sur Discord. Celui-ci proposera trois classes distinctes : le Sledge, un colosse inarrêtable, qui ouvre la voie avec son bouclier et son marteau, le Pyro, un combattant imprévisible qui domine le champ de bataille par le feu et la fumée, et le Phantom, un assassin furtif qui frappe depuis les ombres avec une précision redoutable.
On attend de voir si Grey State Studio réussira à apporter un peu de fraîcheur aux extraction shooters, en conservant le côté tactique, mais sans sombrer dans la facilité, les serveurs vides et les patchs hebdomadaires. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam et Epic Games Store.
Si le premier, aussi buggé soit-il, était reconnu pour ses qualités de RPG, autant dans l’impact des choix du joueur sur le déroulé de l’histoire que dans les multiples possibilités de résolution de quêtes, cette suite se rapproche plus d’un action-RPG banal. Entre l’écriture peu inspirée, les choix de gameplay qui se limitent à tuer tout le monde ou rester discret, et un système de combat basique reposant presque intégralement sur les pouvoirs vampiriques, les joueurs semblent fortement déçus. En effet, avec seulement 56% d’avis positifs sur les trois mille récoltés sur Steam, on n’a pas vraiment envie de se l’infliger.
Si votre nostalgie l’emporte, ou si vous aimez les action-RPG AA un peu mal foutus, VTMB2 est disponible à 60 € dans son édition de base chez notre partenaire Gamesplanet, et au même prix sur Steam et l’Epic Games Store.
Mille excuses, on a été un peu longs à la détente, mais en même temps on s’en fout un peu : Painkiller est sorti le 21 octobre, et c’est bien naze. Shooter coop générique et sans âme à la réalisation moyenne, cette tentative de ressortir la licence Painkiller d’outre-tombe ne semble pas satisfaire grand monde, mais de toute façon personne n’y joue.
Avec huit cents soixante-dix joueurs à sa sortie, et moins de cinq cents joueurs 24h après, on ne peut pas dire que ce nouveau jeu édité par 3D Realms soit un franc succès. À titre de comparaison, CULTIC: Chapter Two, DLC d’un autre jeu 3D Realms fait par quelqu’un avec un peu plus de talent, a comptabilisé le même nombre de joueurs. Oui, un DLC d’un rétro-FPS horrifique solo. Bref, c’est catastrophique, et on n’est pas surpris.
Après avoir connu un démarrage difficile et tenté de remonter la pente avec le déploiement de la mise à jour Breakpoint, FBC: Firebreak, le FPS coop issue de l’univers de Control, n’arrive toujours pas à capter l’attention des joueurs et risque très probablement de dégrader les bénéfices d’exploitation du studio Remedy. En effet, l’article de nos confrères de chez VGC confirme ce que l’on se doutait déjà, à savoir que les ventes n’étaient pas au rendez-vous et donc que les objectifs commerciaux étaient bien loin d’être atteints.
De plus, il est souligné qu’en dépit de la présence de plus d’un millions de joueurs durant les dix premiers jours qui ont suivi la sortie du jeu, cela n’a pas forcément entraîné un succès commercial. D’après le studio, ceci s’expliquerait en partie par les joueurs console qui auraient utilisé les abonnements Xbox Game Pass et PlayStation Plus pour ne pas acheter le jeu plein pot. Quoi qu’il en soit, les faits sont là et ce n’est pas la quinzaine de joueurs Steam au moment où l’on écrit cette news qui changeront la donne.
Pourtant, le studio ne méritait pas une telle débâcle, selon nous : la proposition était certes un peu légère, mais elle proposait au moins quelque chose d’original, dans un univers sympathique. On espère que les prochains projets du studio n’en pâtiront pas trop, même si ce ne sont pas des FPS…
Dévoilé la semaine dernière par le studio One HP, Protocol: Terminate se présente comme un FPS coop où l’IA ennemie revêtant l’apparence de robots qui apprend et s’adapte à vos actions pour mieux vous tuer. Vu que l’IA n’a pas évolué depuis plus d’une dizaine d’années dans l’univers du jeu vidéo, il faut avouer que le concept semble plutôt prometteur. Pour mener à bien votre mission contre cette IA consciente et rebelle, votre équipe pourra compter sur un équipement customisable et des compétences variées. Pour le moment, il est difficile de juger en l’absence de gameplay et à la rédac, on est très curieux de voir ce que ça va donner.
En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter Protocol: Terminate à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, si vous êtes intéressé.
À l’approche de la sortie The Outer Worlds 2 prévue pour le 29 octobre, le studio Obsidian Entertainment balance une nouvelle vidéo de gameplay sans grand intérêt à l’occasion de l’IGN Fan Fest 2025: Fall Edition. À la limite, on y voit quelques pétoires et probablement des compagnons qui pourront rejoindre notre équipe. Si vous avez envie de perdre 2 minutes de votre vie, vous pouvez toujours regarder la vidéo. Au moins, la musique n’est pas si mal.
En attendant le 29 octobre, vous pouvez toujours précommander l’édition de base et collector sur Steam, soit 70 € pour le premier et 100 € pour le second. Le jeu sera également présent dans le Xbox Game Pass.
La thématique postapo avec des zombies semble faire des émules à l’IGN Fan Fest 2025: Fall Edition. Cette fois-ci, c’est le studio Brigada Games qui nous dévoile Quarantine Zone: The Last Check, un FPS de gestion, de construction et défense de base. Ici, vous aurez la lourde de tâche de contrôler les survivants souhaitant franchir votre point de contrôle et de repousser les vagues de zombies à l’aide d’un arsenal varié. Même si ça semble original sur le papier, le gameplay n’a pas l’air particulièrement dynamique et l’IA alliée ou ennemie est complétement aux fraises. La phase en drone paraît être la partie la plus réussite avec une horde de morts-vivants plus vivaces que ceux que l’on voit se faire dégommer durant les affrontements en vue à la première personne. Si ça vous tente, une démo est disponible depuis la page Steam.
Quarantine Zone: The Last Check est prévu pour ce mois de novembre. En attendant une date de sortie plus précise, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes convaincu.
Prévu initialement pour fin 2024, Skopje ’83, le FPS coop roguelite en monde ouvert, a finalement dévoilé sa date de sortie durant l’IGN Fan Fest 2025: Fall Edition. Ce sera donc le 7 novembre prochain que le massacre de zombies pourra débuter. Découvert par la rédac l’année dernière et oublié depuis, on a avait apprécié la direction artistique en cel shading, mais le gunplay était à chier. Au visionnage de cette nouvelle bande-annonce, ça ne semble pas s’être grandement amélioré et certains zombies ne froncent même pas un sourcil à l’impact de balles de certaines armes. Si ça vous donne envie d’essayer, une démo est disponible depuis la page Steam du jeu.
En attendant la sortie de Skopje ’83 pour le 7 novembre prochain, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam ou Epic Games Store, si vous êtes intéressé.
À l’occasion du IGN Fan Fest 2025: Fall Edition, Soft Rains, le studio derrière le développement d’Ambrosia Sky, a dévoilé de nouvelles séquences de gameplay et la date de sortie de leur jeu. Ce sera donc le 10 novembre que vos instincts de féé du logis pourront s’exprimer en nettoyant des infections spatiales dégueulasses grâce à votre pistolet customisable. L’environnement ne sera pas votre seul ennemi car d’étranges créatures viendront se joindre à la partie. Si vous êtes curieux de voir ce que ça donne, une démo est disponible ici durant le Steam Néo Fest d’octobre.
Depuis la dernière bande-annonce, il y a eu une nette amélioration en termes de gameplay et de graphismes. L’univers, bien qu’étrange, est plutôt original avec la présence de cette infection fongique colorée. Le gameplay, quant à lui, parlera sans doute aux amateurs de Kärcher en quête d’aventure sous haute pression.
Ambrosia Sky sortira donc le 10 novembre. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam ou Epic Game Store, et jouer à la démo pour vous faire votre propre avis.
Durant le IGN Fan Fest 2025: Fall Edition, Prophecy Games, le studio derrière Deadzone: Rogue, a dévoilé le DLC gratuit Apophis. Ce dernier apportera une nouvelle zone avec des missions, des ennemis, des atouts, des armes et autres éléments à découvrir. Pour le moment, les devs n’ont pas encore annoncé de date de sortie. À la rédac, on avait bien apprécié ce FPS roguelite coopératif et on ne doute pas que cette extension sera aussi fun à parcourir que la trame principale.
En attendant d’autres informations sur ce DLC, vous pouvez toujours vous procurer Deadzone: Rogue sur Steam ou l’Epic Games Store pour environ 25 €, si vous êtes intéressé.
Sorti il y a plus de deux ans en accès anticipé, Voidtrain, le FPS de survie et de construction de train que l’on avait complètement oublié, voit enfin le bout du tunnel. En effet, le studio HypeTrain Digital a récemment publié un billet de blog Steam pour annoncer l’arrivée de la 1.0 pour le 7 novembre prochain. Cette build apportera le dernier chapitre de l’histoire du jeu, de nouveaux équipements et cosmétiques pour le train, un système de combat retravaillé et diverses améliorations.
À la rédac, on était tellement pas emballé par le concept que l’on a préféré quitter l’aventure à la première station et revenir en covoiturage, c’était plus sympa ! Néanmoins, Voidtrain a reçu de nombreuses mises à jour qui ont dû grandement améliorer l’expérience depuis, si l’on en croit les avis plutôt positifs des ferrovipathes 2.0.
En attendant le 7 novembre, vous pouvez toujours ajouter Voidtrain à votre liste de souhaits Steam ou Epic Games Store. Concernant le prix de vente du jeu, aucune information n’a été communiqué pour le moment, si ce n’est l’arrivée d’une promotion de -35 % pour le lancement de la 1.0.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Sorti en 2022, CULTIC est une référence du rétro-FPS. Fortement inspiré par Blood, mais aussi Resident Evil 4, on y flingue cultistes et autres monstruosités à tour de bras, avec de courts passages horrifiques dispatchés tout au long de l’aventure. Et depuis, on attendait avec impatience la suite, vendue sous forme de DLC : CULTIC: Chapter Two. Cette fois-ci, Jason Smith n’était pas tout seul au développement, mais accompagné de Nick – auteur du très bon mod MARROW pour Blood – pour le level design. Si la qualité de ce DLC est indéniable et surpasse celle du premier chapitre, il sera sans doute plus clivant auprès des joueurs, et simplement parce que Jasozz a pu aller au bout de sa vision pour CULTIC.
L’esthétique sombre et poisseuse du premier chapitre revient, avec tout de même de petits changements sur le contraste et les couleurs, qui apportent un peu plus de variété visuelle que les tons presque exclusivement ocres de l’épisode précédent. Pour peu qu’on aime les gros pixels, la direction artistique est très réussie. Idem pour la nouvelle bande son qui s’accorde bien avec ce qu’il se passe à l’écran, et découvrir les nouveaux morceaux est toujours un plaisir.
Contre eux, M. Molotov est votre meilleur ami.
Évidemment, ce chapitre 2 reprend les bases de gameplay posées par le premier, à savoir le dynamitage, l’immolation, ou plus simplement l’abattage à l’arme à feu de cultistes, zombies, et créatures encore moins recommendables. Le feeling des armes est excellent, les animations et le sound design profitant d’un soin tout particulier. Le revolver et le shotgun semi-automatique d’Interlude – niveau publié pour nous faire patienter jusqu’à la sortie de cette nouvelle campagne – viennent s’ajouter à l’arsenal du détective étoffant encore nos déjà nombreuses options offensives. Et on en a bien besoin avec les nouveaux ennemis, dont certains sont très coriaces, comme les flics en combinaison anti-émeute. De manière générale, le challenge a été relevé dans ce DLC, à tel point que, dans les difficultés les plus élevées, le côté survival horror est franchement appuyé.
Oui, c’est par là. T’inquiète, tout va bien se passer.
Ainsi, notre combat contre le culte débute avec peu de munitions, et la nécessité d’économiser nos cartouches pour ne pas se retrouver démuni aux pires moments. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’avoir recours à la hachette pour éliminer les ennemis les moins dangereux. Les sections horrifiques sont également plus nombreuses, et plus intenses : espaces clostrophobes, visibilité réduite, pas d’autre son que le bruit de nos pas… L’anxiété monte rapidemment. Parfois, il ne se passera rien, mais souvent, on fera une mauvaise rencontre. Pas de jump scare pour autant, on voit toujours la menace arriver quelques secondes à l’avance. Après la première cutscene – oui, on a maintenant droit à quelques sympathiques mises en scène –, CULTIC: Chapter Two donne plus de place à ce qu’on aime par dessus tout : la violence !
Le classique, toujours aussi efficace, surtout avec toutes les améliorations.
Un côté excessif
En plus des adversaires plus énervés, l’augmentation de la difficulté vient de leur très grand nombre. Il n’est pas rare de devoir affronter une vingtaine d’ennemis à la fois, et ce à plusieurs reprises par niveau. Dans ces moments d’action intense, le jeu nous donnera systématiquement les outils pour nous en sortir, et combiner le dash, la glissade, et toutes nos armes pour venir à bout de ces situations est un réel plaisir. À noter que le gap de difficulté entre Standard et Hard est assez significatif : si certains combats sont véritablement compliqués à négocier en Hard, en Standard, c’est une promenade de santé.
Il n’y a pas de carte à proprement parler, mais suffisamment d’indices sont présents pour nous mettre sur la bonne voie.
Les niveaux sont aussi bien plus longs que ceux du premier chapitre, certains m’ayant pris jusqu’à cinquante minutes, sans spécialement chercher les secrets. Le level design est bien pensé, faisant qu’on ne se perd pas, ou peu. Des indices sous forme de notes papier nous aident à savoir ce que l’on doit chercher, pour le cas où on n’aurait pas déjà récupéré un objet simplement en parcourant le niveau. Les développeurs se sont aussi accordés pas mal de libertés dans le design des environnements : une ville du Far West, le bayou, un abattoir, une foire médiévale… Tout y passe, et ce n’est pas pour nous déplaire. L’utilisation récurrente de grands espaces ouverts, ou offrant plus de verticalité, vient cependant noircir le tableau.
Apparemment, ces tuiles sont la marche de trop.
En effet, le pathfinding des ennemis a parfois du mal à suivre, et Jasozz a régulièrement recours à des spawns dans notre dos pour nous surprendre, ce qui est un peu ridicule dans des endroits où il est parfaitement impossible qu’on n’ait pas vu venir la menace. C’est dommage, car cela jure avec les séquences plus maitrisées où un monstre traverse soudainement un mur pour venir nous chercher des noises. L’autre défaut lié aux grandes cartes, que j’ai trouvé encore plus embêtant, est la présence de barrières invisibles qui nous empêche d’accéder à des zones comme le toit d’un bâtiment. Ça casse un peu l’exploration et la recherche de secrets. Un autre point de frustration à relever concerne les combats de boss. Ces derniers sont très bien modélisés en 3D, leur conférent un caractère encore plus irréels que les sprites des autres ennemis, mais certains ont trop de points de vie. Il en résulte des affrontements qui ne sont pas foncièrement difficiles, mais simplement longs.
Un DLC bien réalisé, mais qui en fait un peu trop par moment
Cultic: Chapter Two est une très bonne suite qui pousse tous les curseurs à fond. La dimension horrifique, déjà présente dans le premier chapitre, est bien plus développée à travers des séquences anxiogènes à souhait, et un démarrage de l’aventure qui emprunte au genre du survival horror. Le déluge de violence est lui aussi encore plus poussé : plus d’armes, plus d’ennemis, plus de difficulté. Les niveaux plus grands et plus longs offrent une agréable diversité autant dans les environnements que dans les challenges à relever. Le seul vrai reproche qu’on fera à ce DLC est que, justement, certaines zones sont trop grandes et ne s’accordent pas avec le reste du game design, mieux adapté à des espaces plus restreints.
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