Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée, ce mardi 3 juin, à Washington pour discuter avec l'administration Trump du « soutien à la défense » de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence ukrainienne.

Le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a retiré, mardi 3 juin, son parti, le PVV, de la coalition gouvernementale en raison d'un désaccord sur l'immigration, ce qui ouvre la voie à des élections anticipées aux Pays-Bas. 

Il est surnommé « Bolle Jos » ou « Josse le Joufflu » et c’est l’homme le plus recherché des Pays-Bas. Il est âgé de 33 ans et réfugié actuellement en Sierra Leone où il a été identifié à deux reprises sur des vidéos depuis le mois de janvier ; il a été condamné par contumace aux Pays-Bas à 24 ans de prison et à 10 ans en Belgique. Son trafic de cocaïne l’a tellement enrichi que le parquet néerlandais a décidé de se payer sur la bête et annonce son intention de saisir les propriétés du criminel.

Nigel Farage, au Royaume-Uni, George Simion, en Roumanie, Sali Berisha en Albanie... Ils sont plusieurs au sein de la droite – souvent radicale – européenne à avoir fait campagne ces dernières semaines en se revendiquant de la politique du président américain. Mais si la figure de Donald Trump séduit certains électorats du Vieux Continent, elle peut aussi s'avérer encombrante.

À 20h, lundi 2 juin, le Premier ministre Donald Tusk s’est adressé aux Polonais à la télévision dans une allocution solennelle, consécutive aux résultats de l’élection présidentielle, pour annoncer, présenter un vote de confiance à l’Assemblée sur son gouvernement. La défaite du candidat de la coalition, Rafal Trzaskowski, face au conservateur et nationaliste Karol Nawrocki a remis en question les plans du Premier ministre pour les deux prochaines années.

Un tribunal administratif allemand a retoqué, ce lundi 2 juin, le renvoi à la frontière de trois Somaliens qui tentaient de rejoindre l'Allemagne depuis la Pologne, portant un coup dur à la politique migratoire du gouvernement du nouveau chancelier Friedrich Merz. Le ministre de l'Intérieur conteste.

Annalena Baerbock a été élue, ce lundi 2 juin, nouvelle présidente de l'Assemblée générale des Nations unies (ONU). L'ex-ministre des Affaires étrangères d'Allemagne va diriger le prochain sommet des États membres de l'organisation à partir de septembre.

La visite d'Emmanuel Macron à Rome, ce mardi 3 juin, est perçue en Italie comme un signal de décrispation donné à la présidente du Conseil des ministres, Giorgia Meloni. Car les relations entre les deux dirigeants sont marquées par des divergences profondes, notamment ces douze derniers mois.

Vingt-quatre heures après l’attaque audacieuse menée par l’Ukraine contre des aérodromes militaires russes, les informations accessibles en sources ouvertes permettent d’en savoir plus sur cette opération baptisée « Toile d’araignée ».

Historien, admirateur de Donald Trump, le nouveau président fait peser beaucoup d’incertitude sur la libéralisation de la société, l’indépendance de la justice, le soutien militaire à l’Ukraine.

À l'issue d'un second tour très serré face au maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, l'historien nationaliste Karol Nawrocki a été élu à la tête du pays dimanche 1er juin.

Les pourparlers entre délégations russe et ukrainienne, sous médiation turque à Istanbul, ont pris fin lundi 2 juin après un peu plus d'une heure, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères.

L'Ukraine a mené dimanche 1er juin une attaque spectaculaire contre l'aviation russe. Comment l'Ukraine a-t-elle pu faire entrer des drones et les cacher sur le sol russe jusqu'à cette attaque coordonnée ? Entretien avec le général Jean-Claude Allard, chercheur associé à l’Iris, expert en politique de défense et de sécurité.

La victoire sur le fil du nationaliste Karol Nawrocki à la présidentielle polonaise devant le candidat libéral et pro-européen constitue un mauvais coup pour l’État de droit en Pologne. Mais c’est également une nouvelle source d’inquiétude pour les Européens. Le soutien à l’Ukraine pourrait être « revu à la baisse » par le nouveau président polonais, estime le député Bruno Fuchs, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Qui souligne par ailleurs le danger que représente « l’arrivée au pouvoir de nombreux dirigeants d’extrême droite en Europe » qui sont « poussés par les Russes ou par les États-Unis de Donald Trump » comme c’est le cas en Pologne, pour « affaiblir l’Union européenne en vue de l’asservir ».

Alors que son armée se rétrécit d’année en année, le Royaume-Uni entend se repositionner comme une grande puissance militaire. C’était l’objectif d’un audit commandé l’année dernière et publié ce lundi 2 juin : une soixantaine de recommandations pour renforcer l’armée. Le Premier ministre, Keir Starmer, a accepté l’intégralité de ces recommandations, mais refuse toute dépense supplémentaire.

Dans les capitales ou les institutions européennes ainsi qu’à l’Otan, le flot de réactions ne tarit pas depuis la confirmation officielle de la victoire de Karol Nawrocki. Le score serré de ce second tour a tenu les Européens en haleine jusqu’à ce lundi matin et ce scrutin sape les espoirs de beaucoup d’entre eux. Depuis Paris, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a appelé le dirigeant nationaliste à « oeuvrer » avec la France et l'Allemagne « à la souveraineté et à l'autonomie stratégique européenne ».

Un rapport commandé par le gouvernement suédois révèle de graves irrégularités dans les adoptions internationales depuis les années 1970, et propose une interdiction totale de l'adoption vers la Suède, selon ses préconisations publiées ce lundi 2 juin. 

Le Royaume-Uni connaît un nouveau record de traversées illégales avec plus de 1 100 migrants qui ont franchi la Manche en une seule journée ce week-end. Un nouveau pic qui attise les tensions politiques.

Russes et Ukrainiens se retrouvent à nouveau, ce lundi 2 juin, à Istanbul, en Turquie, pour des négociations directes visant à avancer vers un accord de paix après plus de trois ans de guerre provoquée par l'invasion russe. Comme lors de la dernière rencontre, la délégation russe sera menée par Vladimir Medinski, un conseiller de second plan, tandis que celle des Ukrainiens sera conduite par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov. Kiev se dit prête à « des mesures importantes en vue de la paix » lors de ces pourparlers tout en appelant la Russie à ne pas « répéter les mêmes ultimatums ».

Le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki a remporté l'élection présidentielle polonaise avec 50,89% des voix contre le maire libéral de Varsovie, Rafal Trzaskowski, selon les résultats officiels publiés ce lundi 2 juin, infligeant un coup majeur au gouvernement pro-européen du pays. Le candidat libéral a salué, lundi, en cours de matinée, son rival : « Cette victoire engage, surtout en des temps si difficiles. Surtout avec un résultat aussi serré. N'oubliez pas cela », a-t-il ajouté.

Lundi 2 juin, les dirigeants de pays d'Europe centrale, des pays baltes et des pays nordiques se retrouvent à Vilnius, en Lituanie, pour discuter du futur sommet de l'Otan, prévu fin juin à La Haye, aux Pays-Bas, et affirmer leur position commune. Leur stratégie, notamment vis-à-vis de la Russie, est plus affirmée que chez les grands pays de l'Ouest de l'Union européenne, du fait notamment de leur histoire et de leur positionnement géographique.

Le candidat pro-UE Rafal Trzaskowski et son rival nationaliste étaient au coude-à-coude du second tour de l'élection présidentielle en Pologne, du dimanche 1er juin. Donné en seconde position dans un premier temps, le candidat nationaliste Karol Nawrocki, serait en tête. Il est crédité de 51% des voix, selon cette estimation de l'Institut Ipsos, basée sur des résultats issus de 90% des bureaux de vote. Son rival, Rafal Trzaskowski, était à 49%. Les résultats officiels définitifs sont attendus ce lundi 2 juin dans la matinée.

Plus de 1 100 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche sur de petites embarcations durant la seule journée du samedi 31 mai, un record depuis le début de l'année.

Les contacts d'un million de réservistes allemands, forces déjà entraînées et indispensables en cas de conflit, ont disparu des fichiers. Le président de l'Association des réservistes l'a confirmé dans une interview au journal britannique Financial Times. En cause : des règles jugées trop strictes pour la protection des données personnelles.

L'Ukraine a mené, dimanche 1er juin, une vaste opération contre plusieurs aérodromes militaires russes, et a notamment touché une base en Sibérie orientale, à des milliers de kilomètres de ses frontières.

C’est la valse la plus célèbre de la terre et maintenant, de l’espace. « Le Beau Danube bleu » de Johann Strauss fils a été envoyé, sous forme d’ondes électromagnétiques dans l’espace, lors d’un événement organisé ce samedi 31 mai pour célébrer les 200 ans du compositeur autrichien et les 50 ans de l’Agence spatiale européenne (ESA). Le morceau devrait atteindre ce dimanche soir, 1er juin, Voyager 1, la sonde la plus éloignée de la Terre, qui transporte un disque en cuivre plaqué or et des instructions de lecture à l’intention d’éventuels extraterrestres. L’Orchestre symphonique de Vienne qui a joué cette valse à destination de l’espace, samedi soir, lors d’un concert retransmis en direct sur écran géant dans la capitale autrichienne.

Le Parlement turc a entamé, le samedi 31 mai, l'examen en commission d'une proposition de loi relative à l'exécution des peines. Très attendu, le texte devait être le premier effet juridique du processus de paix en cours au sujet de la question kurde. Un processus qui a connu un tournant, le 12 mai dernier, avec l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de sa dissolution après plus de quarante ans de guerre contre l'État turc. Mais la première réforme proposée par le pouvoir suscite la déception des ONG de défense des droits de l'homme et du mouvement politique kurde. 

Deux ponts se sont effondrés dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains dont l'un a fait au moins sept morts et 66 blessés, selon les autorités. D'après les enquêteurs, ce sont des « explosions » qui sont à l'origine des effondrements de ces ouvrages. 

Dimanche 1er juin, le maire proeuropéen de Varsovie Rafal Trzaskowski affrontera au second tour de l’élection présidentielle Karol Nawrocki, historien nationaliste soutenu par le parti conservateur Droit et Justice (PiS). Au cœur de la campagne : la présence sur le territoire polonais des réfugiés ukrainiens. Depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, près d’un million de personnes ont trouvé refuge en Pologne. Mais aujourd’hui, le ressentiment à leur égard grandit.

Nigel Farage a annoncé que son parti Reform UK accepterait désormais les dons en cryptomonnaies. C’est une première au Royaume-Uni, mais qui éveille des interrogations sur la transparence de ces transactions.

En Pologne, alors que le second tour des élections présidentielles se déroule ce dimanche 1er juin, la question de la sécurité est dans tous les esprits. Les petites villes polonaises aussi investissent dans ce domaine, notamment en construisant des abris antiaériens pour se préparer au risque d’une guerre.

L’Espagne vient d’annoncer un « plan de déconnexion technologique » dans le domaine de la Défense avec l’État d’Israël. Le gouvernement socialiste poursuit ainsi sa prise de distance avec l’État hébreu, accusé de commettre un génocide en Palestine et avec lequel il a cessé le commerce d’armes.  

Cette semaine, nous recevons Edi Rama, Premier ministre albanais. Adhésion à l’UE, lutte contre la corruption en Albanie et contre l’influence russe dans les Balkans, il liste les défis à mener par son gouvernement. 

Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans

Habituellement discret, le Conseil de l'Europe s’est fait entendre la semaine dernière : Alain Berset, son secrétaire général, a fait la Une, il y a quelques jours, pour avoir riposté aux pays européens qui aimeraient avoir les mains libres sur leurs politiques migratoires. 

Ce dimanche, les électeurs sont appelés à choisir entre Rafał Trzaskowski, le maire pro-européen de Varsovie qui porte les couleurs de la coalition centriste au pouvoir, et Karol Nawrocki, un historien nationaliste soutenu par le Parti Droit et Justice. L’élection s’annonce très serrée.

Vendredi 30 mai, un juge français, Mattias Guyomar, prend la présidence de la Cour européenne des droits de l'Homme. Un mandat de trois ans durant lequel il aura fort à faire. La Cour, qui doit statuer sur des dizaines de milliers de requêtes, est souvent critiquée par les États.

En Géorgie, un des principaux opposants politiques, Nika Mélia, a été arrêté, au soir du 29 mai. C’est le second opposant de premier plan emprisonné en une semaine. Les deux hommes ont en commun d’avoir refusé de se présenter pour témoigner devant une commission parlementaire créée pour enquêter sur les prétendus crimes du pouvoir précédent. Ce qui est dénoncé comme les signes d’une dérive dictatoriale par les opposants au parti au pouvoir, le Rêve géorgien, s’inscrit dans un changement de cap géopolitique. Le pays revenant dans le giron russe et rompant tous ses liens avec l’Occident.

Le gouvernement irlandais a présenté mardi 27 mai un projet de loi inédit dans l’Union européenne. Il interdirait l’importation de biens en provenance des colonies israéliennes illégales en territoire palestinien occupé.

La Pologne veut s’affirmer comme l’un des piliers de l'industrie de défense européenne. Cent cinquante milliards d'euros pourraient être débloqués dès cet hiver pour l'achat en commun d'armement, une somme qui profitera aux entreprises européennes. Parmi elles, les start-up polonaises, qui ont du mal à se faire une place dans la cour des grands.