C’est un pays d’un peu moins de six millions d’habitants, situé au nord de l’Europe. Depuis le 1er juillet 2025, le Danemark a succédé à la Pologne à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Copenhague dispose de six mois pour mettre en œuvre son programme, avant tout axé sur la défense européenne, alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine et que les États-Unis de Donald Trump semblent vouloir délaisser le vieux continent.
« La Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné ». C'est ce qu'a affirmé ce samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'une première phase de désarmement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Dans un discours à Ankara face aux cadres de son parti, l'AKP, Recep Tayyip Erdogan a tracé les contours de sa stratégie pour l'avenir.
La mort en début de semaine à Moscou - une de plus - , par suicide du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, peu après son limogeage sur fond d’enquête pour corruption, secoue le Landerneau politique russe. Que nous dit ce suicide apparent de ce qu'est le système politique de Vladimir Poutine aujourd'hui ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris, spécialiste de la Russie, autrice de Les Russes veulent-ils la guerre, publié aux éditions (Cerf) est, ce samedi matin, la grande invitée internationale de RFI.
L'Ukraine vient à nouveau de vivre, samedi 12 juillet, une nuit sous un tapis de bombes russes : 26 missiles de croisière dont plus de 20 interceptés et près de 600 drones lancés par la Russie dont Volodymyr Zelensky dit que « la majorité a été interceptée ». Ces derniers ont une nouvelle fois visé des villes très éloignées de la ligne de front dans l'ouest du pays ainsi que la capitale Kiev.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays.
La Conférence de Rome sur la reconstruction de l'Ukraine a réuni ces 10 et 11 juillet nombre d'acteurs politiques et économiques du monde entier. Selon Giorgia Meloni, « ce sommet a marqué le point de départ du miracle économique de l'Ukraine ».
La participation annoncée de Valery Gergiev à un festival de musique près de Naples fin juillet provoque l’émoi de représentants de l’opposition russe, mais aussi de la vice-présidente du Parlement européen.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier, ex-commissaire européen, négociateur du Brexit, plusieurs fois ministre, nous livre sa vision d’une Europe sous tension. Il revient sur les grands moments et dossiers à l’occasion de la sortie de son livre « Ce que j’ai appris de vous » (Calmann-Lévy).
La déclaration fait ce vendredi 11 juillet par le général Thierry Burkhard intervient à quelques jours d'annonces attendues sur l'« effort de défense » que doit consentir Paris.
Il a vécu son baptême du feu en présidant son premier Conseil européen à Bruxelles jeudi 19 décembre : António Costa veut secouer les habitudes prises ces dernières années à Bruxelles… La « méthode Costa », faite de compromis et de relationnel, lui a plutôt réussi au Portugal, mais peut-elle fonctionner à Bruxelles dans un contexte de fortes tensions économiques et politiques ? [Rediffusion]
C’était il y a 30 ans, jour pour jour. En 1995, alors que la Bosnie-Herzégovine était en proie depuis déjà trois ans à la guerre, sur les ruines de la Yougoslavie, le 11 juillet marquait le paroxysme de l’horreur. Ce jour-là commençaient les massacres de Srebrenica, conséquence directe de la politique de nettoyage ethnique menée par les Serbes de Bosnie et leur chef militaire, Ratko Mladic. En quelques jours seulement, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans furent assassinés et enterrés dans des charniers. Cette tragédie demeure la pire tuerie en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale — et le dernier génocide perpétré sur le continent. Pour en parler, Florence Hartmann, ancienne porte-parole de la procureuse du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et correspondante du journal Le Monde pendant le conflit des Balkans.
Il y a trente ans, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1995, Srebrenica, petite ville thermale de l’est de la Bosnie, devenait le théâtre du dernier génocide perpétré en Europe au XXe siècle. Plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques y furent exécutés par les forces serbes de Bosnie, sous les yeux de 450 casques bleus néerlandais. Aujourd’hui, cette localité, réduite à environ 800 habitants – contre 6 000 avant-guerre – peuplée à 60 % de Bosniaques et 40 % de Serbes, n’a jamais retrouvé son éclat d’antan. Elle reste une ville marquée à vif par le souvenir de ce crime majeur des guerres d’éclatement de la Yougoslavie.
Du 11 au 16 juillet 1995, plus de 8 000 musulmans bosniaques étaient massacrés à Srebrenica, à l'est de la Bosnie-Herzégovine, par l'armée serbe de Bosnie. Trente ans après, le lien de confiance entre les communautés reste difficile à renouer.
La France et le Royaume-Uni ont acté, ce jeudi 10 juillet, un rapprochement d'ampleur en matière de dissuasion nucléaire. Paris et Londres ont signé une déclaration stipulant que leurs moyens respectifs pourront « être coordonnés » pour défendre l'Europe contre toute attaque.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé ce jeudi 10 juillet un accord pilote pour un échange de migrants avec la France, lequel doit entrer en vigueur dans les « prochaines semaines », alors que les traversées de la Manche atteignent des chiffres record.
Ils sont des milliers à avoir entamé une longue marche dans la forêt bosnienne, sur les traces de tous ceux qui, en 1995, avaient fui le massacre de Srebrenica. C’était il y a trente ans, 8 000 hommes étaient exécutés par les troupes serbes du Général Mladic... leurs corps jetés dans des charniers. La justice internationale a qualifié ce crime de guerre de génocide. Mais en Bosnie, les nationalistes serbes et les familles des victimes musulmanes sont toujours divisés sur l’Histoire avec un grand H. Cette semaine, ces derniers célébreront la mémoire des victimes au mémorial de Potocari. Reportage signé de notre correspondant dans la région, Louis Seiller.
Réunis à Kuala Lumpur pour le sommet de l'Asean, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont mis autour d’une table en marge de cette réunion pour discuter de l’Ukraine.
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a vu sa condamnation à cinq ans de prison pour atteinte à l'unité territoriale confirmée en appel le 1er juillet, en Algérie. Sa situation continue d’être un casse-tête diplomatique pour Paris, qui a des relations toujours aussi compliquées avec Alger. La situation de Boualem Sansal est aussi une préoccupation à Bruxelles puisqu’il est citoyen européen, mais certains reprochent son inaction à la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
C’est une première en Europe. Le solaire a été, entre les mois de mai et de juin 2025, la première source d’électricité en Europe, devant le nucléaire et l’éolien. C’est ce que révèle un rapport publié jeudi 10 juillet par l'organisme Ember. Selon ses données, le photovoltaïque a représenté 46 % de la production électrique européenne sur cette période, un record qui rapproche le continent de ses objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2030.
La Conférence sur la reconstruction de l’Ukraine s’est ouverte ce matin à Rome en présence notamment du président ukrainien Volodymyr Zelensky, du chancelier allemand Friedrich Merz ou encore d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. L’enjeu est de taille, car la reconstruction de l’Ukraine va coûter 500 milliards d’euros selon la Banque mondiale. Et les entreprises françaises y prennent leur part - qu'elles soient déjà présentes en Ukraine ou qu'elles envisagent d'y investir. Le grand invité international de RFI ce matin est Pierre Heilbronn, envoyé spécial d’Emmanuel Macron pour l’aide et la reconstruction de l’Ukraine.
Une attaque russe nocturne contre Kiev a causé la mort de deux personnes, ont annoncé les autorités locales jeudi matin, avant une réunion entre le secrétaire d'État américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d'impasse diplomatique sur le dossier ukrainien.
Une quinzaine de dirigeants et quelque 5 000 participants de 60 pays sont attendus ces 10 et 11 juillet à Rome pour la quatrième Conférence sur la reconstruction de l'Ukraine. Il sera question du futur immédiat et plus lointain du pays, sous le feu de l'armée russe depuis trois ans et demi.