Un petit vent de panique souffle sur les producteurs européens d’alcools. Jeudi 13 mars, le président américain Donald Trump menaçait de porter à 200 % les droits de douane sur les vins et spiritueux européens. Depuis, c’est l’incertitude, alors certains préfèrent anticiper. C’est notamment le cas en Belgique, ou quelques brasseries ont décidé d’envoyer le plus de stock de bières possibles dès maintenant.
Au moins 59 personnes sont mortes et plus de 150 brûlées par l'incendie. C'est le bilan d'un tragique incendie pendant un concert dans la discothèque le Pulse, à Kocani, ville de Macédoine du Nord située à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale, Skopje.
Deux jours après la mobilisation monstre à Belgrade, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, un sujet fait polémique : l’utilisation prétendue par les autorités d’un canon sonique, une arme employée à des fins de dissuasion. Dès dimanche, le président Vucic a nié les faits, menaçant de poursuites les personnes responsables de ces « rumeurs ». D’après les centaines de témoignages, deux scénarios se dessinent : un mouvement de panique et, plus probable, l'utilisation d'une arme mystérieuse.
Le pape François a diffusé à la mi-journée ce dimanche, depuis son lit d'hôpital, un message dans lequel il se dit « fragile et confronté à une épreuve ». Cela fait plus d'un mois qu'il lutte contre la maladie, même si son pronostic vital n'est plus engagé selon le Vatican. Quelle gouvernance pour l’Église catholique et le Vatican qui emploie environ 4800 personnes, avec un pape affaibli ? Eclairages avec Martin Dumont, historien du catholicisme à l'université de La Sorbonne, invité international de RFI.
Le président ukrainien accuse la Russie de retarder à dessein les discussions sur la trêve de trente jours proposée par Kiev et Washington. En une semaine, les forces ukrainiennes ont été obligées de reculer dans ce territoire russe conquis par les Ukrainiens à l’été dernier.
Samedi 15 mars, à l’occasion de la fête nationale, Viktor Orban a accusé l’Union européenne de vouloir « coloniser l’Ukraine en poussant le pays dans la guerre ». Le dirigeant d’extrême droite a aussi juré d’éliminer ses opposants politiques, les médias indépendants et la société civile. À un an des élections, Viktor Orban, dont le parti est devancé de 9 points dans les sondages par un nouveau rival conservateur Peter Magyar, franchit un nouveau cap dans l’autoritarisme. Jamais il n’avait prononcé un discours aussi extrémiste.
Si son pronostic vital n'est désormais plus réservé, le pape François est toujours sous assistance respiratoire pour soigner sa double pneumonie. Depuis son admission à l'hôpital Gemelli de Rome il y a un mois, les messages de soutien de personnalités et de quidams affluent du monde entier, y compris par courrier, comme l'a pointé ce samedi la poste italienne dans un communiqué.
Des dizaines de milliers d'Italiens ont participé samedi 15 mars à un rassemblement pro-européen dans le centre-ville de Rome, agitant des drapeaux bleus de l'Union européenne en signe de soutien et d'unité alors que la poussée européenne vers le réarmement divise le pays.
Le maire d’Istanbul, Ekrem İmamoglu, fait actuellement campagne pour la primaire de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle. La primaire du principal parti d’opposition turc aura lieu le 23 mars, alors que la présidentielle, elle, ne doit pas avoir lieu avant 2028. À moins qu’elle ne soit avancée, comme le réclame le CHP. Le président Recep Tayyip Erdogan, qui n’est pas sûr de pouvoir se représenter, semble décidé à mettre des bâtons dans les roues de son grand rival.
Manifestations sous tensions en Serbie avec des centaines de milliers de personnes venues des quatre coins du pays qui déferlent sur la capitale ce samedi. Un mouvement de défiance à l’égard du régime du président serbe Aleksandar Vucic depuis l'effondrement mortel du toit de la gare de Novi Sad en novembre 2024, à Belgrade. Pourquoi ces vastes mobilisations déclenchées à la base par des étudiants, puis largement suivies par la population ? Décryptage avec Florent Marciacq, directeur de l’Observatoire des Balkans à la Fondation Jean Jaurès.
Tour d'horizon de l'actualité de la semaine avec les partenaires des médias francophones publics (Radio Canada, la radiodiffusion suisse, RFI, Ici et la RTBF). C'est d'abord une affaire d'espionnage entre la France et l'Algérie quand un fonctionnaire du ministère français de l'Économie a été mis en examen pour trafic d'informations au profit de l'Algérie. Au Canada, l'actualité, c'est l'entrée en fonction d'un nouveau Premier ministre. Mark Carney succède à Justin Trudeau. En Suisse, c'est l'élection d'un nouveau membre du gouvernement. Et en Belgique, « Mils », l'entreprise allemande spécialisée dans les voitures partagées, quitte le pays suite à des actes d'incivisme et de sabotage.
Tôt ou tard, Vladimir Poutine devra négocier, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'ouverture du sommet virtuel pour l'Ukraine ce samedi qui a réuni une vingtaine de participants. Les responsables militaires de cette « coalition des volontaires », doivent se retrouver jeudi prochain à Londres.
Une marée humaine a marché dans les rues de Belgrade ce 15 mars où les manifestants ont défilé contre la corruption et demandant la fin du régime du président Aleksandar Vucic, plus de quatre mois après l'effondrement meurtrier d'un auvent de la gare de Novi Sad.
Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues ce samedi 15 mars dans la capitale serbe, Belgrade. Les étudiants, fers de lance de ce mouvement contre la corruption, l’injustice et la violence d’État, entendent maintenir la pression sur le pouvoir, sourd à leurs revendications depuis plus de quatre mois. Devant le palais présidentiel, un parc réquisitionné par le président autocrate, entouré de tracteurs et de barrières métalliques, suscite mépris, indignation ou curiosité.
Comment désarmer le PKK alors que la guerre continue ? Il y a deux semaines, le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan, Abdullah Öcalan, appelait son groupe à déposer les armes face à Ankara. Mais sur le terrain, le PKK dénonce des bombardements turcs qui empêchent la dissolution du groupe armé.
Cette semaine, nous recevons Franziska Brantner, secrétaire d'État allemande à l'Économie et au Climat ainsi que coprésidente du parti des Verts. Elle commente les propositions de la future coalition gouvernementale en Allemagne et le renforcement de la défense européenne.
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz vient de franchir une étape importante avec son élection attendue le mois prochain. Le chrétien-démocrate, vainqueur des récentes élections, négocient actuellement avec les sociaux-démocrates pour former une coalition. Les deux partis se sont mis d'accord sur un plan d'investissement massif de plusieurs centaines de milliards pour la défense et les infrastructures. Mais ils avaient besoin pour la nécessaire réforme constitutionnelle du soutien des Verts. Un compromis a été trouvé aujourd'hui.
La Serbie retient son souffle à la veille d’une manifestation contre la corruption qui s’annonce massive. À l’appel des étudiants serbes qui se mobilisent depuis novembre dernier, des centaines de milliers de personnes sont attendues à Belgrade ce samedi 15 mars, avec le risque d’un embrasement entre partisans et adversaires du président serbe.
Vojislav Torden, un dirigeant du groupe paramilitaire néo-nazi « Rusich group », a été condamné vendredi 14 mars en Finlande à la réclusion à perpétuité pour quatre crimes de guerre commis dans l’est de l’Ukraine en 2014. La Russie dénonce un verdict « politique ».
Le constructeur automobile américain Tesla, propriété du milliardaire Elon Musk, proche conseiller de Donald Trump, doit actuellement affronter un vent mauvais avec un recul sensible de ses ventes. En Allemagne, le site de Grünheide est aussi frappé par ces problèmes. Et l'entreprise y fait à nouveau parler d'elle pour ses pratiques sociales décriées. Elle dénonce des arrêts maladie trop nombreux et veut cesser de payer les salaires des salariés concernés.
C’est l’une des séries les plus attendues pour la fin 2026 : le remake de Harry Potter. Le géant américain HBO va proposer sa propre version des aventures du petit sorcier à la cicatrice en forme d’éclair. Le casting est en cours et le tournage devrait débuter à l’été, dans les studios anglais qui avaient déjà servi pour les huit films de la saga, entre 2000 et 2011.
La Pologne, les trois pays baltes et la Finlande, tous frontaliers de la Russie, « sont proches » d'un accord sur leur retrait du traité interdisant les mines antipersonnel. C'est ce qu'a déclaré la ministre lituanienne de la Défense, le 13 mars, lors d'un point de presse commun avec son homologue polonais.
À Belgrade ce samedi 15 mars, un grand rassemblement, inédit par son ampleur depuis les années 1990, devrait voir converger des centaines de milliers de personnes venues des quatre coins du pays. Ce mouvement de contestation contre la corruption et pour un État de droit, initié par les étudiants il y a quatre mois, est loin de s’essouffler et semble faire trembler le président Vucic au pouvoir depuis 13 ans, pour la première fois.
Après le « oui mais » de Vladimir Poutine, le couvercle s’est refermé sur les discussions entre les États-Unis et la Russie. Rien n’a filtré des échanges avec l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, visiblement toujours en charge des relations avec la Russie.
L'Azerbaïdjan et l'Arménie ont annoncé jeudi 13 mars s'être entendus sur un accord de paix à l'issue de négociations destinées à régler des décennies de conflit entre ces deux pays du Caucase qui se sont livré deux guerres.
Plus de deux ans après le scandale du Qatargate qui a éclaté fin décembre 2022, le Parlement européen est de nouveau dans le collimateur de la justice. Ce ne sont plus des intérêts nationaux qui sont cette fois au centre de l’affaire, mais les intérêts commerciaux du géant chinois de téléphonie mobile, Huawei. Ce 13 mars, dans les locaux du Parlement européen à Bruxelles, la police fédérale belge a effectué perquisitions et mises sous scellés.
Ce 13 mars marque le 12e anniversaire de l'élection de Jorge Mario Bergoglio au siège de Pierre. Un anniversaire qui cette année qui tombe alors que le souverain pontife souffre d'une double pneumonie et est hospitalisé depuis quasi un mois. À Rome, on met en avant sa fragilité et le besoin de réentendre sa voix dans le monde.
Le « bazooka » d'investissements va-t-il faire pschitt ? Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a présenté la semaine dernière un plan d’investissement géant négocié avec ses futurs alliés sociaux-démocrates. Il prévoit plusieurs centaines de milliards de dépenses supplémentaires pour l’armée allemande et pour les infrastructures du pays. Mais il faut pour cela réformer la Constitution, ce qui requiert une majorité qualifiée des deux tiers… et l’approbation des Verts. Mais les écologistes allemands refusent d’approuver ces textes malgré des compromis du futur chancelier.
En Russie, le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé jeudi 13 mars sur la possibilité d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. La Russie se dit « pour, mais il y a des nuances », et le dirigeant russe estime que la trêve doit mener à une « paix durable ». Si Donald Trump a salué une déclaration « prometteuse », le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé des « manipulations » de la part de Vladimir Poutine.
C’est sans doute dans cette partie de l’Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l’Europe, Narva, troisième ville d’Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n’est ouverte qu’aux seuls piétons... C’est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau.
Les négociateurs américains sont arrivés à Moscou en fin de matinée. Leur objectif : convaincre Vladimir Poutine de contresigner l’accord de trêve intervenu entre Kiev et Washington il y a deux jours à Djeddah. Mais, même si le président a donné son accord de principe, les négociations s’annoncent serrées.
Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé son accord pour un cessez-le-feu, de nombreuses familles continuent d'attendre la libération de leurs proches détenus en Russie. Natalia, mère d'un soldat disparu depuis trois ans, tente de faire entendre sa voix en organisant, avec d'autres familles, des rassemblements. L'idée d'un éventuel cessez-le-feu avec la Russie lui parait presque irréelle. Elle nous raconte son combat, dans un petit café de Kiev.
Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui.
Vladimir Poutine est apparu vêtu d'un treillis, pour la première fois depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, auprès de ses troupes déployées dans la région russe de Koursk, qu'il a appelé à « libérer complètement » et où les troupes ukrainiennes mènent une opération depuis août 2024. La venue du chef du Kremlin s'inscrit dans le contexte du projet américain de cessez-le-feu de trente jours en Ukraine validé par Kiev, mais en attente de validation par Moscou. Entretien avec Guillaume Ancel, ancien officier, spécialiste des questions militaires et auteur de « Petite leçon sur la guerre, comment défendre la paix sans avoir peur de se battre ».
Un « consensus très large se dessine » entre Européens pour soutenir l'armée ukrainienne à l'issue du conflit avec la Russie, selon les mots du ministre français des Armées, ce mercredi 12 mars. À l'issue d'une réunion à Paris avec ses homologues allemand, britannique, polonais et italien, Sébastien Lecornu a estimé que la garantie de sécurité dans la durée sera « les capacités que nous allons pouvoir donner à l'armée ukrainienne ».
Deux jours après l’accord scellé à Djeddah, en Arabie saoudite, entre Washington et Kiev pour mettre en place un cessez-le-feu de trente jours, préalable à l’ouverture de discussions avec Moscou en vue d’une paix, Moscou déclare attendre les détails de la proposition américaine pour se prononcer. Selon le porte-parole du Kremlin, des discussions entre Russes et Américains doivent se tenir avant que le président Vladimir Poutine ne tranche. En donnant son accord, l’Ukraine a obtenu de Washington la réactivation des livraisons d’armes et des échanges en matière de renseignements. Pour certains experts, cette décision pourrait s’avérer contre-productive en vue d’un accord avec Moscou. Un avis que ne partage pas Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux et spécialiste des questions de défense.
Alors que le président américain Donald Trump annonce l'envoi de négociateurs américains en Russie « dès maintenant » pour évoquer le cessez-le-feu de 30 jours que Kiev se dit prêt à conclure, Vladimir Poutine s'est rendu dans la région de Koursk frontalière avec l'Ukraine, mercredi 12 mars. C’est en uniforme militaire que le président russe a assisté à une réunion d’état-major. L’occasion pour lui d’ordonner à ses troupes de « libérer » la région des forces ukrainiennes. Il s'agit de la première visite sur place du président russe depuis que les forces ukrainiennes y ont fait une incursion et pris le contrôle de certaines zones.
C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ?
Dans le sursaut européen en matière de défense et la solidarité européenne vis-à-vis de l’Ukraine, il y a une exception de taille, c’est la Hongrie. Le régime de Viktor Orban ne cache pas sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine. Et pour s’assurer du soutien domestique, il mène une campagne de communication très sophistiquée et pro-russe, où se mêlent fausses informations, et des silences très choisis. Dans cette guerre de l’information, les médias indépendants qui veulent rétablir les faits, n’ont que peu de pouvoir. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère.