Les initiatives s'enchaînent avec la proposition de plusieurs pays de participer aux efforts en vue de la fin du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Réunis jeudi 6 mars en sommet de crise à Bruxelles, les dirigeants européens ont affiché leur soutien à l'Ukraine au moment où Washington annonçait une nouvelle réunion avec Kiev en Arabie saoudite. Les dirigeants européens ont aussi affirmé leur détermination à booster leur défense pour réduire leur dépendance aux États-Unis. Analyse de Florent Parmentier, secrétaire général du Cevipof, le Centre de recherche politique de Sciences Po Paris.
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) doit déposer les armes « immédiatement et sans condition » : c'est ce qu'a exigé ce jeudi 6 mars le ministère turc de la Défense. Ce message – qui intervient une semaine après l'appel du fondateur et chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, à dissoudre le mouvement – concerne autant les combattants kurdes repliés dans le nord de l'Irak que ceux du nord-est de la Syrie. La Turquie signale à la fois son impatience et son intransigeance à l'égard du processus de paix en cours.
Réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles ce 6 mars, les pays membres de l'Union européenne ont donné leur feu vert à un plan de la Commission européenne pour renforcer leur défense, a annoncé une porte-parole de l'UE. Dans leur déclaration finale commune, les dirigeants européens, à l'exception de la Hongrie, ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine.
Le géant italien de l'aéronautique et de la défense Leonardo et le groupe turc Baykar, spécialiste de la fabrication des drones ont signé ce mercredi 6 mars un accord pour créer une coentreprise de production de drones. Le partenariat devrait ouvrir un peu plus les portes du marché européen au groupe turc, premier exportateur mondial de drones armés.
Le ton a changé, les termes des responsables européens aussi : « nouvelle ère », « menace claire », « danger immédiat »… Face à l'offensive russe en Ukraine et au désengagement américain, les dirigeants européens sont réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire. Le sommet s'est ouvert avec les 27 et également en présence de Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien, malmené par l'administration Trump, vient chercher du soutien auprès des Européens.
En Russie, après le discours d’Emmanuel Macron, c’est une avalanche de réactions toutes aussi dures les unes que les autres. Le chef de la diplomatie russe a notamment jugé que les propos du président français, qui a évoqué la possibilité d'une protection de l'Europe par le parapluie nucléaire français, constituaient une « menace » pour la Russie.
Ce jeudi 6 mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à ne pas relâcher la pression sur la Russie, au lendemain d'une frappe sur un hôtel de Kryvyï Rih, dans le centre du pays, dans lequel se trouvaient des humanitaires américains et britanniques qui ont « survécu ».
Les dirigeants des 27 pays membres de l'Union européenne se retrouvent aujourd'hui à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à l'Ukraine et à la sécurité en Europe. Sur la table, le plan Défense à 800 milliards d'euros de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Évoquant « la menace russe » lors de son message à la nation hier, Emmanuel Macron a indiqué que « les États européens doivent pouvoir mieux se défendre ». Est-ce que l'Europe ne se réveille pas trop tard, au moment où l'Allemagne veut faire sauter le verrou budgétaire pour investir massivement dans sa défense ? L'eurodéputée Nathalie Loiseau, ancienne ministre française chargée des Affaires européennes, est, ce jeudi 6 mars, la grande invitée internationale de la matinale de RFI.
Les 27 chefs d'État et de gouvernement des pays membres se réunissent ce jeudi 6 mars à Bruxelles pour un sommet extraordinaire de l'Union européenne consacré à la défense européenne et à l'Ukraine, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Alors que le rapprochement des États-Unis avec la Russie a créé un sentiment d'urgence, l'UE voudra afficher son unité. Tous les États membres ou presque conviennent du fait que l'on est à un tournant avec la possible disparition du « parapluie américain ».
Depuis l'hospitalisation du pape François le 14 février pour de sévères problèmes respiratoires, le plus petit État du monde doit s'adapter à son absence. Mais le souverain pontife, qui connaît sa plus longue convalescence depuis le début de son pontificat, continue malgré tout de travailler lorsque son état de santé le lui permet.
Le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a été convoqué par le Parquet d'État pour être entendu en qualité de « suspect pour destruction de l'ordre constitutionnel », et a dit ne pas avoir l'intention de répondre à cette assignation. La loi qu'il a promulguée mercredi 5 mars interdit à la police et à la justice centrale d'exercer leur autorité dans l'entité serbe de Bosnie, la Republika Srpska (RS). Sa détermination à bannir ces institutions cruciales de l'État central a provoqué de vives réactions des dirigeants bosniaques, qui ont dénoncé un « coup d'État ».
En Ukraine, la population, exsangue après trois ans de guerre, n'en finit pas de compter ses morts. Fin février, la mort sur la ligne de front de Vasyl Ratushnyi a ému la nation toute entière, qui lui a rendu hommage ce mercredi à Kiev.
Un peu plus de deux ans après le naufrage du caïque « Summer Love », près de la plage Steccato di Cutro, en Calabre, l’audience préliminaire du procès de six militaires de la police des douanes et de la garde côtière s’ouvre ce 5 mars devant le tribunal de Crotone. Poursuivis pour naufrage par négligence et homicides involontaires, ils devront répondre de la gestion de cette tragédie, qui a coûté la vie à 94 migrants, et laissé un nombre encore indécis de disparus.
Ce jeudi 6 mars, les dirigeants de l'Union européenne doivent se pencher sur le plan de la Commission européenne qui veut mobiliser 800 milliards de dollars sur quatre ans pour des dépenses militaires, afin de réduire la dépendance du continent vis-à-vis de Washington. Ce plan, ajouté à la suspension de l'aide des États-Unis à l'Ukraine, dope les cours de bourse des entreprises européennes du secteur de la défense. Mais dans les télécoms, Eutelsat a vu sa valeur s'envoler en bourse.
Après des décennies durant lesquelles l'Allemagne s'est placée sous la protection du parapluie américain, le pays s'engage dans un réarmement national et européen d'ampleur inédite. Une volte-face dénoncée par la presse conservatrice et l’extrême droite comme un reniement.
Depuis le début du mois de février, plusieurs fusillades, dont certaines mortelles, ont éclaté dans certaines communes bruxelloises, dans des guerres de narcotrafiquants. Ces affrontements mettent en lumière le pouvoir et la dangerosité grandissante des luttes entre groupes concurrents sur le marché de la vente de drogue.
Ce mardi 4 mars, Volodymyr Zelensky a dit vouloir « arranger les choses », quelques jours après son accrochage à la Maison Blanche avec Donald Trump. Le président ukrainien a la volonté d'arrondir les angles.
La Suède fait face à une flambée de violences liée aux guerres des gangs. Face à cette explosion de la criminalité à laquelle de plus en plus de très jeunes adolescents participent de gré ou de force, le gouvernement tente de trouver des moyens d’inverser cette tendance.
Ce mardi 4 mars, à la surprise générale, les socialistes au pouvoir et les séparatistes catalans de droite, Junts, sont parvenus à un accord historique qui devrait permettre à la Catalogne d’avoir de larges prérogatives en matière d’immigration. C’est une vieille revendication de la part des indépendantistes, qui est férocement combattue par l’opposition de droite et aussi la gauche radicale.
La situation créée par la suspension de l'aide militaire américaine à l'Ukraine est «très grave», a déclaré mardi 4 mars le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères.
21 pays de l’Union européenne sur 27 autorisent l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques. l’Italie depuis 20 ans. La France, elle, ne franchit pas le pas et, au Portugal, producteur majeur, sa prescription reste limitée.
Des membres de l'opposition serbe ont allumé mardi 4 mars des fusées éclairantes et tiré des gaz lacrymogènes lors du premier jour de la session législative de printemps au Parlement à Belgrade, en soutien aux manifestations contre la corruption. Des images partagées en ligne montrent des membres de l'opposition tenant des fusées éclairantes colorées et lançant ce qui semble être des bombes fumigènes de couleur rose et noire pendant cette session houleuse.
Mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros pour renforcer la défense des pays européens : c'est l'ambition présentée ce mardi 4 mars par Ursula von der Leyen. A deux jours d’un sommet européen extraordinaire consacré à l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne présente un plan pour « réarmer l'Europe » face à la menace posée par la Russie et devant le repli de l'allié américain.
Dans un contexte de durcissement des politiques migratoires en Europe, les dossiers de refoulement illégal et musclé de demandeurs d'asile se multiplient devant la Cour européenne des droits humains (CEDH). En janvier, dans un jugement inédit, la Cour avait condamné la Grèce pour cette pratique contraire au droit international et à la convention de Genève relative au statut des réfugiés. Le mois dernier, la Pologne, la Lettonie et la Lituanie comparaissaient devant cette même Cour pour les mêmes griefs : le refoulement illégal de demandeurs d'asile à leurs frontières. Mais contrairement à la Grèce, ces trois pays assument et justifient le recours à cette pratique pourtant contraire au droit.
Ébranlés par le rapprochement entre Washington et Moscou et sonnés par la brutale altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, les alliés de Kiev ont tenté, dimanche 2 mars, de resserrer les rangs. Invités par le Premier ministre britannique, 15 bdirigeants européens, dont Emmanuel Macron, ont affiché leur engagement à soutenir l'Ukraine et à se réarmer face à la Russie. Répondant favorablement à l'appel lancé par le futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui invite l'Europe à se préparer « au pire scénario » d'une Otan dépourvue de la protection nucléaire américaine, le président français s'est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne. Le décryptage de Camille Grand, directeur du programme Défense au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'Otan.
Depuis l’altercation inédite entre Donald Trump, son vice-président, et le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi (28 février 2025) à la Maison Blanche, une Europe sidérée tente de faire front, et appelle à accélérer son autonomie militaire en préservant le lien avec Washington.
Jeudi 27 février, en Turquie, Abdullah Öcalan, fondateur et chef emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a appelé son groupe au désarmement et à la dissolution, après 40 ans de combats. En réponse, samedi 1er mars, le PKK a décrété dans un premier temps un cessez-le-feu unilatéral. Que peut-on prévoir désormais ?
Les critiques contre la politique de Donald Trump se multiplient et, dans plusieurs pays, des mouvements appellent au boycott des produits américains. C’est notamment le cas en Suède où cette pratique est bien ancrée dans les mœurs des citoyens.
Une voiture a percuté des piétons, le lundi 3 mars à midi, dans le centre de Mannheim, dans l'ouest de l'Allemagne, faisant deux morts et plusieurs blessés graves. La police a annoncé l'arrestation d'un suspect.
Depuis l’altercation entre Donald Trump, J.D. Vance et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche le 28 février, la campagne de désinformation pro-russe ciblant l’armée ukrainienne s’est intensifiée sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes affirment notamment, à tort, que les Ukrainiens mettraient en scène leurs blessés pour réclamer de l’argent à leurs alliés.
Les deux partis qui négocient la formation du prochain gouvernement en Allemagne envisagent un vaste plan d'investissement dans la défense et les infrastructures qui pourrait atteindre plusieurs centaines de milliards d'euros, indique, dimanche 2 mars, le quotidien Bild.
Les Européens vont travailler pour « mettre fin aux combats », a assuré Keir Starmer à l'issue du sommet crucial sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine qui s'est tenu, dimanche 2 mars, à Londres. « L'Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis », a précisé le Premier ministre Britannique.
Ce lundi à Londres, les audiences de la commission d'enquête sur le naufrage dans la Manche du 24 novembre 2021 qui a coûté la vie à 31 exilés, dont quatre restent portés disparus, vont débuter. Un moment important dans la quête de vérité autour des contours de ce drame survenu il y a plus de trois ans.
Plus grande productrice de moules au monde après la Chine et le Chili, cette région du nord-ouest de l'Espagne assiste à l’effondrement de sa production de coquillages. La production de palourde a baissé de 72% au cours des dix dernières années, et celle des coques de 36%. Les derniers chiffres relevés parlent de 10 millions d'euros de pertes pour 2023. Et aucune amélioration n’'a eu lieu l’an dernier. En cause : le réchauffement climatique et la pollution qui affectent la Galice.
À l'issue du sommet crucial sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine qui se tenait dimanche 2 mars à Londres, les dirigeants européens se sont mis d'accord pour accroître leur défense et continuer à soutenir l'Ukraine.
Ce dimanche 2 mars, tous les regards sont tournés vers Londres où Keir Starmer accueille une quinzaine de dirigeants européens et alliés de l’Ukraine pour un sommet crucial. L'objectif est de bâtir des garanties de sécurité solides, alors que le soutien américain vacille. Après l’altercation explosive entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump vendredi, une question s’impose : si Washington flanche, qui prendra le relais ? Londres veut croire en son rôle de leader : soutien militaire clé, prêt de 2,74 milliards d’euros pour armer Kiev, le Royaume-Uni se pose en pilier du front occidental. Un sommet stratégique pour l’Ukraine, mais aussi pour l’avenir diplomatique du Royaume-Uni. Analyse avec Aurélien Antoine, professeur à l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne, fondateur de l'observatoire du Brexit.
En Serbie, les étudiants ont rameuté une fois de plus ce samedi 1er mars des milliers de personnes à Nis, la troisième ville du pays, pour protester contre la corruption, le népotisme et la monopolisation de la vie publique.
Après l'altercation très violente entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, l'alliance entre la droite et l'extrême droite italiennes apparaît très divisée sur les États-Unis et l'Ukraine.
À la pointe septentrionale des iles britanniques, aux îles Shetland, le Royaume-Uni a autorisé l’installation d’un pas de lancement de roquettes spatiales. Trente tirs sont prévus chaque année, le premier est attendu en juillet, cet été, mais cela a un coût écologique.
Deux jours après sa violente altercation à la Maison Blanche avec Donald Trump, Volodymyr Zelensky est ce dimanche 2 mars à Londres où il participe au sommet organisé par le Royaume-Uni autour de questions liées à la sécurité européenne et à l'Ukraine.