La ministre de l’Énergie, Svitlana Grynchuk, et le ministre de la Justice, Guerman Galouchtchenko, ont annoncé leur démission ce 12 novembre, comme l'avait demandé un peu plus tôt le président Volodymyr Zelensky, sur fond de vaste scandale de corruption.
En Suède, on prend la menace russe et le risque de guerre très au sérieux. L’an dernier (2024), le gouvernement avait déjà distribué à cinq millions de citoyens un petit manuel, sorte de guide de survie. Les incursions russes dans la mer Baltique et l'espace aérien ne sont pas rares. Et aujourd’hui, l'État investit dans les bunkers. 7,7 millions d’euros pour moderniser quelque 64 000 abris construits pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide.
En Ukraine, les révélations de l'agence anti-corruption au sujet d'une vaste affaire de détournement de fonds dans le secteur énergétique continue de faire scandale. Plusieurs personnalités du gouvernement figurent dans le dossier d'enquête, dont Guerman Galouchtchenko, ministre de la Justice et ex-ministre de l'Énergie, qui a été suspendu. La veille, Timour Minditch, proche du président Zelensky, a également été accusé d'être un acteur dans ce système de corruption.
En Pologne, le 11 novembre est la date de la fête nationale. Elle marque la réapparition du pays sur la carte de l’Europe en 1918, après en avoir été rayé pendant 123 ans. Mais ces dernières années, la célèbre marche de l'Indépendance a cependant été récupérée par la droite ultra-nationaliste et la présence de hooligans rend les débordements fréquents. Cette année, le président Karol Nawrocki, lui-même issu de ce milieu violent et nationaliste, a aussi rejoint le cortège : de quoi conforter la proximité du président avec la droite dure, à peine six mois après son élection.
Google, le géant américain du numérique, a annoncé ce mardi 11 novembre son « plus grand plan d’investissements à ce jour » en Allemagne. Un plan d'investissements à hauteur de 5,5 milliards d’euros d’ici 2029 pour développer ses infrastructures, à commencer par les centres de données stratégiques aujourd’hui pour l’intelligence artificielle.
En Turquie, près de huit mois après son incarcération, Ekrem Imamoglu, le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, fait face à de très lourdes accusations. Le parquet d'Istanbul a publié ce mardi 11 novembre son acte d'accusation contre le maire déchu d'Istanbul et candidat désigné par le parti d'opposition CHP (Parti républicain du peuple) à la prochaine présidentielle. L'opposant devra comparaître, avec quelque 400 autres personnes, pour des soupçons de crimes financiers que son parti dénonce comme inventés de toutes pièces.
Un avion cargo militaire turc en provenance d'Azerbaïdjan et à destination de la Turquie s'est écrasé mardi 11 novembre dans l'est de la Géorgie, près de la frontière avec l'Azerbaïdjan. Vingt militaires à bord de l'avion ont été tués dans le crash, a annoncé le ministère turc de la Défense, mercredi 12 novembre.
En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l’approche de l’hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d’électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C’est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s’en sortent.
Après les prisonniers, qui voient leur peine effacée en cas d’engagement dans l’armée russe, le pouvoir envisage désormais d’accorder d’autres privilèges à une autre catégorie de ses combattants : les étrangers. C’est l’objet d’une proposition de loi du ministère de la Justice révélée par la presse.
Deuxième pays le plus âgé du monde derrière le Japon, l’Italie fait face à une crise grandissante : le manque d’auxiliaires de vie, appelées « badanti » dans toute la péninsule. Essentiellement issues de l’immigration, ces travailleuses – souvent des femmes – vieillissent elles-mêmes, tandis que l’État reste largement absent dans la gestion du 3ᵉ et du 4ᵉ âge. Un cercle vicieux difficile à briser.
En Lettonie, le Parlement a finalement repoussé d’un an le débat sur un éventuel retrait de la Convention d’Istanbul, principal traité international contre les violences faites aux femmes. Mais le simple fait d’avoir envisagé cette rupture illustre la politisation croissante de ce texte et plus largement des droits des femmes en Europe.
Constantin Sigov est philosophe, directeur du Centre d’études européennes à l’université Mohyla de Kyiv et auteur de Musiques en résistance, Arvo Pärt et Valentin Silvestrov publié aux éditions À l'est de Brest-Litovsk. Alors que les Ukrainiens se préparent à entrer dans leur quatrième hiver en guerre, Constantin Sigov rappelle que « le sort de l'Europe est en jeu en Ukraine ».
En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter.
Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d’attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d’attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d’attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale.
Donald Trump a menacé le géant audiovisuel britannique BBC d'une plainte en diffamation, assortie d'une demande d'un milliard de dollars de dommages et intérêts. Le président américain entend répondre au scandale autour d'un montage bricolé par la BBC d'un de ses discours. Diffusé en novembre 2024, le reportage laisse entendre que le milliardaire avait ouvertement incité ses partisans à la violence, lors des émeutes du Capitole en 2021. La polémique a déjà entraîné deux démissions à la BBC.
C’est aux portes de la forêt amazonienne que s’est ouvert la COP30, la conférence de l’Onu sur le climat. À Belém, il ne sera pas seulement question de l’aide aux pays en développement, mais aussi beaucoup de protection de la forêt, notre poumon vert.
En Ukraine, les autorités anti-corruption ont annoncé lundi 10 novembre une « opération à grande échelle » visant le secteur énergétique, récemment frappé par plus de 450 drones et 45 missiles russes dans la nuit du 7 au 8 novembre. À Kharkiv, des dizaines de milliers d’habitants subissent des coupures. Cette offensive anticorruption survient après plusieurs mois de tensions entre les agences et le gouvernement, sur fond de débats autour des efforts de Kiev contre la corruption.
À la veille de l’ouverture des marchés de Noël en Allemagne, le procès de l’auteur de l’attaque qui avait visé celui de Magdebourg, le 20 décembre 2024, s’ouvre ce lundi 10 novembre. Perpétré à l'aide d'une voiture bélier, l'attentat avait fait six morts et 338 blessés. L'accusé, Taleb A, un psychiatre saoudien qui avait obtenu l’asile politique en Allemagne, présente un profil atypique et islamophobe qui ne cesse d’interroger.
L'armée britannique a annoncé, dimanche 9 novembre, que Londres fournira à la Belgique une aide tangible pour faire face à la vague de drones qui planent au-dessus de son espace aérien depuis le 2 novembre. Alors que les signalements de survols sont quasi quotidiens, des voisins et alliés de Bruxelles ont annoncé leur soutien pour lutter contre les drones. Si l’origine de ces incursions n’a pas été établie, tous soupçonnent la Russie d'une nouvelle tentative de déstabilisation.
Le directeur général de la BBC, Tim Davie, ainsi que la patronne de l'information du grand média public britannique, Deborah Turness, vont démissionner, a annoncé dimanche 9 novembre le radiodiffuseur britannique. Si les responsables sont mis en cause après le montage contesté d'un discours de Donald Trump, la BBC était déjà dans la tourmente, notamment à propos d'un documentaire sur Gaza jugé trompeur et qui lui avait valu une sanction.
Le décret gouvernemental a été signé le 27 octobre, mais son contenu a été rendu public dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 novembre : de nouveaux pouvoirs ont été attribués au gendarme de l'internet russe. Cette annonce faite suite à de précédentes mesures sur les cartes SIM et certains systèmes de messageries.
En Ukraine, des millions d'habitants font toujours face aux conséquences des frappes russes comme celles survenues dans la nuit de vendredi 7 à samedi 8 novembre. Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles contre les infrastructures énergétiques du pays. À Kharkiv, des dizaines de milliers d'habitants en font les frais.
Des milliers de manifestants ont marché, samedi 8 novembre à Lisbonne, contre le projet de réforme majeure du droit du travail au Portugal. Le gouvernement de centre-droit cherche à introduire plus de flexibilité dans le marché. Sur fond de sifflets et de vuvuzela, les manifestants ont réclamé l'abandon de la réforme, alors que le plus grand syndicat du Portugal a, lui, appelé à la grève générale.
Une situation inquiétante dans l'est de l'Ukraine, à Pokrovsk, dans l'oblast de Donetsk. Pokrovsk, une ville de 60 000 personnes avant la guerre, est transformée en bastion de la résistance ukrainienne de la région que les forces de Moscou cherchent à prendre depuis des mois. Depuis plusieurs jours, la pression russe s'était accentuée sur la ville et les Ukrainiens seraient en passe de céder.