La Chambre des Merveilles : que dit Alexandra Lamy de la fin du film ?
Une quête bouleversante au cœur de l’amour maternel
Dans La Chambre des Merveilles, Alexandra Lamy incarne Thelma, une mère célibataire confrontée à l’impensable : son fils Louis tombe dans le coma après un accident. En découvrant dans sa chambre un carnet listant tous les rêves qu’il souhaitait réaliser, elle décide de les accomplir à sa place, espérant ainsi raviver en lui une étincelle de vie. À travers cette odyssée, Thelma se reconnecte à son fils, mais aussi à elle-même, dans une course contre le temps profondément intime.
Le film de Lisa Azuelos, entre road movie sensible et quête initiatique, navigue constamment entre mélancolie et lumière. Il explore le deuil anticipé, l’espoir fragile, et cette force viscérale qu’est l’amour d’une mère. Jusqu’à sa dernière séquence, La Chambre des Merveilles refuse les réponses faciles — ce qui ne manque pas de susciter des interrogations.
Une fin ouverte qui continue de faire parler
La scène finale laisse planer le doute : Louis se réveille-t-il vraiment, ou est-ce un dernier rêve imaginé par Thelma ? Alexandra Lamy, interrogée à ce sujet à notre micro au moment de la sortie au cinéma, explique ne pas avoir anticipé l’ampleur des débats que cela allait susciter :
« On ne s’était pas du tout rendu compte de ça, jusqu’à ce qu’on montre le film en avant-premières en province. La fin fait vraiment débat. Et au début Lisa s’est dit ‘mince, j’ai raté la fin !’ mais moi je trouve ça mieux que chacun puisse se faire sa propre interprétation. »
Cette ambivalence semble pleinement assumée par l’équipe du film, qui préfère laisser la place à l’imaginaire du spectateur plutôt que de trancher. Pas de happy end appuyé ici, mais un adieu suspendu — ou un possible recommencement.
Lorsqu’on lui demande sa propre lecture de la scène, Alexandra Lamy répond avec une tendresse non dénuée de spiritualité :
« Je trouve ça très beau d’imaginer qu’elle sourit en se disant 'je suis allée jusqu’au bout, maintenant je te libère'. Les Indiens disent qu’il faut laisser la personne s’en aller, et que le fait d’être triste, de pleurer, la retient à la vie. »
Et d’ajouter :
« Mais j’ai évidemment très envie qu’il soit vivant, et qu’ils puissent se recréer des rêves ensemble… »
En refusant de figer son dénouement, La Chambre des Merveilles poursuit son œuvre bien après le générique, dans l’espace intime des interprétations. Et rappelle que parfois, une fin incertaine peut être la plus juste.
Lire La Chambre des Merveilles : que dit Alexandra Lamy de la fin du film ? sur www.cineserie.com