Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce week-end des 9 et 10 août ? « Le Nouvel Obs » vous a concocté une session de rattrapage.

Sous pression de ses alliés d’extrême droite et une partie de la population, le Premier ministre israélien a donné des précisions sur son plan pour conquérir la ville de Gaza. Il a assuré qu’il s’agit du « meilleur moyen de terminer la guerre ».

Cette organisation a été classée comme « terroriste » début juillet après avoir commis des actes de vandalisme pour s’opposer à la « complicité britannique » avec Israël dans les territoires palestiniens, dont la dégradation de deux avions sur une base militaire. Une décision jugée « disproportionnée » par l’ONU.

Après la polémique sur l’étudiante gazaouie qui devait intégrer Sciences Po Lille, des chercheurs, artistes, médecins et journalistes appellent les autorités françaises à accueillir les lauréats palestiniens du programme PAUSE pour les scientifiques et artistes en exil.

Lors d’une manifestation samedi à Londres, 522 personnes ont été arrêtées par la police, en raison de leur soutien affiché à l’organisation Palestine Action, interdite début juillet et classée « organisation terroriste ».

Selon un plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l’armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza ». De nombreux manifestants, dont des familles d’otages, craignent que ce plan cause la mort des 49 captifs encore détenus par le Hamas.

A Manbij, une ville où tout manque, l’ethnographe Romain Huët a retrouvé Hasan, qui l’avait accompagné dans une brigade locale comme traducteur en 2018 durant la guerre civile. Cet ancien de l’Armée syrienne libre, qui a connu les geôles du régime Al-Assad désormais déchu, gère aujourd’hui un institut d’apprentissage de l’anglais.

TRIBUNE. Steevy Gustave, député écolo de l’Essonne, estime que le conflit à Gaza n’est plus seulement une « guerre de sécurité » pour Israël mais aussi un « projet de domination totale », en rupture avec le droit international. Il appelle la France à poser des « actes concrets » pour avancer vers la paix.

Après des décennies de conflit entre les deux pays, le président américain Donald Trump assure avoir « définitivement » réconcilié les deux anciennes républiques soviétiques. Les dirigeants azerbaïdjanais et arménien ont estimé qu’il méritait le prix Nobel de la paix.

L’ultimatum de Trump à la Russie pour faire avancer les négociations de paix a pris fin vendredi. Les deux dirigeants ne s’étaient pas rencontrés depuis 2019.

A Homs, l’ethnographe Romain Huët, revenu en Syrie après le renversement du régime Al-Assad pour retrouver des combattants croisés durant la guerre civile, a rencontré une jeune femme dont l’histoire est assez emblématique de celle de nombreux chrétiens dans le pays.

L’armée israélienne se préparait vendredi, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien. Pour Samy Cohen, politiste, spécialiste de la société israélienne, l’opération ne peut se solder que par « des pertes humaines considérables ».

Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi la loi visant à allonger la durée de maintien en Centre de Rétention administrative (CRA) pour les étrangers présumés dangereux. « Un soulagement », selon Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade.

Après l’annonce par le gouvernement israélien de la mise en place d’un plan pour « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, voté dans la nuit, la communauté internationale réagit. Les premières réactions sont unanimes : empêcher sa concrétisation.

Après vingt-deux mois de guerre, l’Etat hébreu s’apprête à « prendre le contrôle » de la ville de Gaza afin de préparer notamment « l’établissement d’une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne » dans l’enclave. Voici ce que l’on sait de ce plan voté par le cabinet de sécurité israélien dans la nuit de jeudi à vendredi.

L’ethnographe Romain Huët s’est rendu plusieurs fois en Syrie pour suivre des groupes rebelles durant la guerre civile de quatorze ans qui a ravagé le pays. Après la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, le chercheur a voulu revoir certains combattants. Au début de son périple, il s’est arrêté à Damas, la capitale, auprès d’artistes, intellectuels et activistes qui œuvrent à faire vivre la société.

Ces surtaxes viennent remplacer, pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, les droits de douane de 10 % mis en place en avril. Le but, selon Donald Trump : rééquilibrer les échanges avec des partenaires qui « profitent » des Etats-Unis.

Avec le réchauffement climatique, le récif australien subit cette année le plus grand blanchissement jamais observé. Les images donnent la mesure du désastre en cours.

Après la visite de l’émissaire américain Steve Witkoff à Moscou, la Maison-Blanche et le Kremlin ont parlé d’un échange « productif » et « constructif », évoquant même une prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. L’heure est pourtant à la fin des illusions.

Emmanuel Macron a annoncé en avril dernier vouloir reconnaître l’Etat de Palestine. Mais pourquoi la France ne l’a-t-elle pas encore fait alors que près de 150 pays reconnaissent déjà l’Etat palestinien ? François Reynaert, alias Oncle Obs, propose des clés pour comprendre cette décision.

Donald Trump fait de la conquête de la planète rouge une priorité nationale. Il faut dire que les enjeux de la recherche autour de Mars sont immenses. Mais derrière les accents triomphants annonçant sa prochaine colonisation se cache la captation des crédits publics.

Les nouvelles surtaxes imposées par les Etats-Unis sur les produits de la plupart de leurs partenaires commerciaux, des barrières commerciales qui bousculent l’ordre économique mondial, doivent prendre effet ce jeudi 7 août.

Pendant la guerre civile qui a déchiré le pays, l’ethnographe Romain Huët a fait plusieurs séjours parmi les combattants. Après la chute de Bachar al-Assad, il est retourné les voir pour comprendre comment la société syrienne peut se tourner de nouveau vers l’avenir.

« Gaza est aujourd’hui au bord d’une famine généralisée », a déploré le directeur général de la FAO, Qu Dongyu. « Les gens meurent de faim non pas parce qu’il n’y a pas de nourriture, mais parce que l’accès à celle-ci est bloqué. »