Après les dégâts des frappes américaines, Donald Trump avait déclaré que le programme nucléaire iranien était retardé de « plusieurs décennies ».

Depuis plusieurs semaines, le reporter Serge Hastom arpente les territoires israéliens et cisjordaniens pour écouter leurs habitants. Pendant les dix jours qui ont suivi le début de la guerre contre l’Iran, il s’est rendu de Jénine, qui fut longtemps le fief de la résistance armée palestinienne, à Safed, une des capitales mondiales du judaïsme ultra-orthodoxe.

Parmi les victimes figurent du personnel administratif de la prison, des soldats, des prisonniers, des proches venus leur rendre visite mais aussi des habitants vivant à proximité de l’établissement, selon le pouvoir judiciaire iranien.

Après la guerre de douze jours entre Israël, les Etats-Unis et l’Iran, la République islamique est plus que jamais affaiblie. Quarante-six ans après la chute de la dynastie Pahlavi, le fils du Shah, Reza, rêve toujours de pouvoir, même s’il occupe une place marginale dans l’opposition iranienne.

Dans toute l’Europe, les yeux sont braqués sur ce pays de 9,6 millions d’habitants qui s’est attiré les foudres de la Commission européenne en interdisant la marche des fiertés, une régression inédite des droits LGBT +dans l’UE.

Quelle est la réalité, sur la planète, de la « course » aux armes nucléaires ? Alors que les frappes israéliennes et américaines contre l’Iran ont remis en avant la question, Benoît Pelopidas, auteur de « Repenser le nucléaire », fait le point.

Pour nombre d’observateurs, les attaques particulièrement violentes de Donald Trump contre les journalistes traduisent la volonté du président américain d’étouffer l’examen critique des frappes contre l’Iran, dont le résultat est un enjeu considérable pour lui.

L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.

Alors que la Marche des fiertés de Budapest est officiellement interdite, des dizaines d’eurodéputés ont annoncé se rendre dans la capitale hongroise pour s’opposer à cette décision. Au « Nouvel Obs », l’écologiste Mélissa Camara réaffirme sa présence et demande à ce que « les institutions européennes soient au rendez-vous ».

Exilée depuis quarante ans, Sepideh Farsi suit de près l’évolution des choses dans son pays et à Gaza, auquel elle consacre son dernier documentaire. Elle nous livre son regard sur la situation.

Le Canada a mis en place l’an dernier une taxe sur les services numériques qui vise notamment les géants américains du numérique Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon ou Microsoft.

La plus haute juridiction des Etats-Unis considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux « excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux » et limite ainsi leur pouvoir de bloquer l’exécutif.

Cette semaine, notre chroniqueuse Barbara Krief adresse une lettre au Premier ministre hongrois, qui a fait voter une loi en mars interdisant la marche des fiertés. De son côté, la résistance s’organise pour maintenir l’événement prévu demain à Budapest.

Le richissime patron d’Amazon a privatisé l’une des plus belles villes du monde pour s’y marier. Un cauchemar supplémentaire pour les habitants de la Sérénissime.

La prison dans laquelle les deux otages français en Iran croupissent depuis plus de 1 000 jours, a été bombardée par Israël le 23 juin. Leurs familles sont sans nouvelle d’eux.

Depuis un an, l’Union européenne empile les rapports confidentiels sur les graves violations des droits de l’homme perpétrées à Gaza et en Cisjordanie. Elle vient pourtant d’accorder un nouveau sursis à son accord d’association avec Israël.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, 550 personnes auraient été tuées depuis le début du dispositif, le 26 mai, alors qu’elles cherchaient à obtenir de la nourriture dans les centres de distributions.

Après quinze ans de pouvoir sans partage, le Premier ministre hongrois est aux abois. Distancé dans les sondages par son rival, l’ambigu Péter Magyar, il se trouve face à une situation économique dégradée et un isolement européen qui s’accentue.

Légalement forcé de prévenir les atteintes aux droits humains, le groupe bancaire a omis de mentionner des activités soutenant Israël, notamment dans le cadre de son offensive militaire à Gaza, accuse l’association Juristes pour le Respect du Droit international.

Après la mort de sept Gazaouis qui attendaient de recevoir de l’aide, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a dénoncé le « génocide » d’une population au bord de la famine. Israël lui a rétorqué que son pays est du « mauvais côté » de l’Histoire.

Réunis à Bruxelles, les dirigeants des 27 pays membres de l’UE ont donné leur accord pour prolonger de six mois les 17 « paquets » de sanctions contre la Russie. L’adoption d’un 18ᵉ train pour s’attaquer au pétrole et au gaz russe a, en revanche, été bloquée par la Slovaquie.

Après la Caroline du Sud, d’autres Etats américains hostiles au droit à l’avortement pourraient profiter de la décision rendue par la Cour suprême américaine ce jeudi.

Au moins 50 personnes et cinq villages ont été évacués par les pompiers à la suite d’un incendie dans les localités balnéaires de Palaia Fokaia et Thymari, à l’est de la capitale.

Guy Mollet et David Ben Gourion, Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou… Notre journaliste François Reynaert décrypte les liens forts mais compliqués entre la France et Israël depuis les années 1950.

Dans le cadre de son programme « Safe Place for Science », l’université provençale accueille ce jeudi huit scientifiques venus des Etats-Unis où la liberté académique est remise en cause par l’administration Trump. Eric Berton, président de l’AMU, est la tête pensante du projet.

Après 12 jours de conflit entre l’Iran et Israël, un cessez-le-feu a été décrété mardi. Le guide suprême iranien a pris la parole ce jeudi et a affirmé que son pays « ne se rendra jamais » aux Etats-Unis.

Les derniers développements de la guerre au Moyen-Orient conduisent à s’interroger sur les risques que pourrait faire peser la République islamique sur le Vieux Continent. Téhéran serait derrière plusieurs actions récentes menées en France, notamment contre des opposants.

Convoqué à la demande du président de la République, le débat sur la guerre Israël-Iran s’est tenu dans un hémicycle clairsemé. Un échange sans écoute et sans vote alors que la chambre basse du Parlement était victime de fuites d’eau suite à la tempête.

Cette débauche de luxe a suscité une polémique à Venise, où certains craignent que les invités et leurs entourages ne rendent leur ville, déjà bondée de touristes, encore plus invivable.

La prison d’Evin à Téhéran, où sont détenus les français Cécile Kohler et Jacques Paris, a été endommagée par des frappes israéliennes lundi.

Dans cette tribune, l’écrivain Brahim Metiba met au jour les préjugés contenus dans une phrase devenue un lieu commun du commentaire géopolitique : comme si les Arabes étaient tous d’accord…

Alors qu’un cessez-le-feu incertain est entré en vigueur le 24 juin entre l’Iran et Israël, le bilan environnemental des douze jours de frappes, y compris américaines, pourrait s’avérer lourd.

Contrairement aux affirmations de Trump sur l’anéantissement du programme nucléaire iranien, les premières évaluations montrent des dégâts importants mais pas forcément décisifs. Pire, l’attaque américaine pourrait précipiter la République islamique dans une course à l’arme nucléaire.

« Le Nouvel Obs » a recueilli des témoignages d’Iraniens, en grande majorité exilés, peu avant l’annonce du cessez-le-feu entre l’Etat hébreu et la République islamique mardi par le président américain Donald Trump.

En 2023, plus de la moitié des 15,7 millions d’enfants non vaccinés dans le monde vivaient dans huit pays, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. L’UE n’est pas épargnée, enregistrant près de dix fois plus de cas de rougeole en 2024 qu’en 2023.

En bombardant pour la première fois le sol iranien, le président autoproclamé «pacificateur» a rompu sa promesse de ne pas entraîner les Etats-Unis dans un nouveau conflit.

L’accord de 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, actant la levée des sanctions en échange du gel du programme nucléaire, avait suscité un vent d’espoir. Mais, trois ans plus tard, Donald Trump imposait le retrait unilatéral des Etats-Unis de ce « deal ». Une décision qui a déclenché une suite calamiteuse d’événements jusqu’à l’attaque israélienne déclenchée dans la nuit du 12 au 13 juin.

L’agence des Nations unies apporte santé, éducation, aide alimentaire ainsi qu’un statut juridique aux réfugiés palestiniens depuis des décennies. Eliminer cet organisme de l’ONU n’élimine pas les Palestiniens mais contribue à effacer la trace de l’origine du « problème » : la Nakba.