Voués depuis le XVIe siècle au seul cognac, la vallée de la Charente et ses 3 000 alambics produisent exportent aujourd’hui whisky, gin, vodka… Une activité qui porte de nombreux emplois et corps de métiers. Au point d’être comparée à la Silicon Valley, vivier californien des nouvelles technologies.
Vendanges dans les vignobles des Fins Bois. Les Fins Bois constituent le cru le plus étendu de la région de Cognac (40 % du vignoble total de la région).
Tout en lui conservant son évaluation AA3, vendredi, l’agence de notation américaine a alerté sur la « fragmentation politique » du pays, bien plus que sur ses fondamentaux économiques.
Le ministre de l’économie, Roland Lescure, et le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, à l’issue du conseil des ministres, à l’Elysée, à Paris, le 14 octobre 2025.
La répartition des heures creuses de l’électricité opère sa mue. Ces tarifs attractifs, majoritairement placés durant la soirée et la nuit, seront partiellement déplacés en journée, moment où la consommation d’électricité est aujourd’hui trop faible au regard de la production.
D’une manière surprenante, la France démontre une résilience certaine aux aléas politiques et budgétaires, mais pour combien de temps encore, s’interroge, dans sa chronique, Béatrice Madeline.
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique, Roland Lescure, lors de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 15 octobre 2025.
Lors de ses dernières prévisions financières, l’organisme avait tablé sur un déficit deux fois plus élevé en 2025, mais plus de trois fois moins élevé en 2026.
Alors que le président de la République a souligné qu’il ne s’agissait que d’un « décalage », Marylise Léon maintient dans « Libération » qu’il s’agit d’une suspension, appelant à l’ouverture d’un « débat sérieux sur l’avenir des retraites ».
La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon (au centre), après un entretien avec le premier ministre, Sébastien Lecornu, à Matignon, à Paris, le 24 septembre 2025.
La dégradation de la note de la dette française par les agences Fitch et S&P met en évidence à quel point plus personne, sur les marchés financiers et dans l’UE, ne croit les promesses de redressement des comptes publics de l’Etat, constate Eric Albert, dans sa chronique.
De 2017 à 2025, l’électorat d’Emmanuel Macron a mué et exige désormais une autorité qui lui fait défaut, comme en témoigne la suspension de la réforme des retraites, analyse Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et au Cevipof, à partir de l’enquête « Fractures françaises ».
Les syndicats appellent à « maintenir la pression » sur les parlementaires, qui peuvent remanier le texte du gouvernement puisque ce dernier a décidé de ne pas l’adopter sans vote.
Frédéric Souillot (FO), Marylise Léon (CFDT), Sophie Binet (CGT) et d’autres représentants des principales centrales syndicales, lors d’une manifestation à Paris, le 2 octobre 2025.
Cinq ans après les promesses oubliées du confinement, la fédération CFDT des services a publié, vendredi 17 octobre, un livre mêlant courts témoignages, analyses d’experts et propositions syndicales.
En matière d’immigration et d’économie, quatre sensibilités fracturent les appareils politiques, démontrent Kevin Arceneaux, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), et Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof, à partir de l’enquête annuelle « Fractures françaises ».
Un collectif de députés et d’acteurs publics, parmi lesquels Bruno Morel, Marie-Agnès Poussier-Winsback et Stéphane Viry, plaide dans une tribune au « Monde » pour une réduction de l’inactivité professionnelle. Ils n’y voient pas seulement une mesure bénéfique pour les finances publiques, mais aussi pour l’équilibre social et la cohésion nationale.
Après plusieurs tentatives inabouties, un nouveau projet de loi va être débattu au Parlement. Mais récupérer les milliards d’euros dont rêvent ainsi l’exécutif et le RN n’est pas crédible, estiment les économistes.
Depuis la seconde guerre mondiale, l’industrie a été réduite à sa dimension technico-économique, alors qu’elle porte la vision du monde occidentale depuis le XIXᵉ siècle, rappelle Pierre Musso, spécialiste du comte de Saint-Simon, le père de l’industrialisme.
Les syndicats et le patronat, qui gèrent le régime Agirc-Arrco, n’ont pas réussi à s’entendre, vendredi 17 octobre, sur la revalorisation des prestations.
L’économiste énumère, dans sa chronique, les conséquences de la hausse de la richesse par rapport au produit intérieur brut, aux Etats-Unis comme en Europe.
La société d’analyses financières américaine a dégradé, vendredi, la note souveraine du pays, de AA− à A+, et a surpris en le faisant hors de son calendrier annoncé.
L’agence de notation américaine a fait passer, vendredi, la note souveraine du pays de AA− à A+, malgré la présentation dans la semaine par le nouveau gouvernement du projet de budget 2026.
L’ouvrage de plus de 1 000 pages « Une histoire économique et sociale » est le fruit du travail en binômes d’historiens, d’économistes ou d’archéologues, entre autres, sous la direction de Catherine Virlouvet et de Pierre-Cyrille Hautcœur.
« Une histoire économique et sociale. La France, de la Préhistoire à nos jours », dirigé par Pierre-Cyrille Hautcœur et Catherine Virlouvet (Passés composés, 1 072 p., 39 €).
Gel des prestations sociales, doublement des franchises médicales, fin des APL pour les étudiants extracommunautaires non boursiers, baisse des moyens pour le logement social… Le point sur les mesures qui auront un impact plus ou moins direct sur les ménages très modestes.
La valse des gouvernements et la crise politique que traverse la France depuis la dissolution de juin 2024 ont plongé les ménages comme les entreprises dans un brouillard qui pénalise lourdement l’investissement, la consommation et la croissance.
Pour Frédéric Bozo, le « tournant » de mars 1983 relève du mythe. Mieux vaut parler d’un « non-tournant », puisque la France a alors choisi de rester dans le système monétaire européen, écrit l’historien dans son nouveau livre.
Le casse-tête de la dette peut se résoudre par une activité supplémentaire, estime l’économiste dans une tribune au « Monde ». Contrairement à une idée reçue, rien ne démontre que les Français ne veulent pas travailler davantage.
L’ancien chef de file de la confédération devait être jugé, jeudi 16 octobre, dans une affaire de diffamation, pour des propos qu’il n’avait pas tenus mais dont il devait endosser la responsabilité. L’audience n’aura pas lieu car le plaignant, membre du même syndicat, s’est désisté.
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