Travaillant en binômes, historiens, économistes, archéologues, géographes, politistes ou sociologues éclairent les continuités et les ruptures de cette histoire longue, sous la direction de Catherine Virlouvet et de Pierre-Cyrille Hautcœur.
« Une histoire économique et sociale. La France, de la Préhistoire à nos jours », dirigé par Pierre-Cyrille Hautcœur et Catherine Virlouvet (Passés composés, 1 072 pages, 39 euros).
Gel des prestations sociales, doublement des franchises médicales, fin des APL pour les étudiants extracommunautaires non boursiers, baisse des moyens pour le logement social… Le point sur les mesures qui auront un impact plus ou moins direct sur les ménages très modestes.
La valse des gouvernements et la crise politique que traverse la France depuis la dissolution de juin 2024 ont plongé les ménages comme les entreprises dans un brouillard qui pénalise lourdement l’investissement, la consommation et la croissance.
Pour Frédéric Bozo, le « tournant » de mars 1983 relève du mythe. Mieux vaut parler d’un « non-tournant », puisque la France a alors choisi de rester dans le système monétaire européen, écrit l’historien dans son nouveau livre.
Le casse-tête de la dette peut se résoudre par une activité supplémentaire, estime l’économiste dans une tribune au « Monde ». Contrairement à une idée reçue, rien ne démontre que les Français ne veulent pas travailler davantage.
L’ancien chef de file de la confédération devait être jugé, jeudi 16 octobre, dans une affaire de diffamation, pour des propos qu’il n’avait pas tenus mais dont il devait endosser la responsabilité. L’audience n’aura pas lieu car le plaignant, membre du même syndicat, s’est désisté.
Face à la multiplication des restructurations et des défaillances, le dispositif créé pendant les années de Covid-19 a rouvert au printemps avec un volet renforcé sur la formation et le dialogue social. Les entreprises s’en saisissent timidement.
Certaines de ces associations ont été sommées de verser des cotisations sociales d’assurance-chômage, d’assurance garantie des salaires, ou encore la taxe d’apprentissage voire la contribution de formation professionnelle continue, menaçant leur existence, explique le juriste Francis Kessler dans sa chronique.
Si l’arrivée de ce proche du chef de l’Etat est accueillie avec une relative bienveillance, le retour de ce ministère dans le giron de Bercy et de la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, inquiète les syndicats.
Ce professeur au Collège de France vient de recevoir le prix Nobel d’économie 2025, aux côtés de l’Américano-Israélien Joel Mokyr et du Canadien Peter Howitt. A cette occasion, nous republions un entretien qu’il a récemment accordé au « Monde ».
L’incertitude liée à l’instabilité politique fait perdre au moins 0,2 point de croissance au pays, selon la Banque de France. Avec la stagnation économique en Allemagne et les tensions budgétaires au Royaume-Uni, les plus grands pays d’Europe sont dans la tourmente.
L’impasse budgétaire dans laquelle la France s’est enferrée depuis des décennies a fini par se muer en impasse démocratique. Mais en laissant croire que la situation serait gérable sans mesures impopulaires, la plupart des partis bernent les Français, estime Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Malgré la baisse du dollar, il est indispensable d’exposer votre patrimoine aux actions américaines, juge Guillaume Edery, directeur de l’offre financière de l’Union financière de France.
Si Christian Lequesne rejette l’idée d’une France enfermée dans la morosité qui entache son image attractive à l’international, il observe une tendance à un repli sur soi sclérosant. Mais pour le spécialiste de la diplomatie, le soft power culturel et intellectuel de la France n’est pas mort.
Des actions sont prévues dans toute la France, samedi 11 octobre, pour appeler les pouvoirs publics à maintenir les subventions aux associations. Une nouvelle enquête montre combien elles sont fragilisées par la baisse continue de leurs financements.
L’économiste appelle, dans sa chronique au « Monde », à repenser les modes de financement public pour dépasser les limites du marché de la dette, afin que la France puisse investir dans l’énergie, l’agriculture ou la défense.
Pour rester une puissance économique, la France doit d’abord investir dans l’éducation et rattraper les jeunes talents non exposés aux savoirs, notamment technologiques. Un bon système éducatif est le pilier de toute politique d’innovation sérieuse, plaide Philippe Aghion, professeur au Collège de France, dans un entretien au « Monde ».
Les salariés protestent contre l’implantation au sixième étage de l’établissement parisien du spécialiste de l’habillement low cost chinois, accusé de pollution environnementale, de concurrence déloyale et de conditions de travail indignes.
Trois gouvernements en un an, dont un très éphémère, des arbitrages budgétaires et des orientations politiques en suspens : comment la crise politique française affecte-t-elle votre activité ? Témoignez.
La stratégie qui, depuis trente-cinq ans, vise à comprimer le coût du travail, a provoqué des dégâts collatéraux, aujourd’hui au cœur de la crise sociale et politique que traverse le pays, souligne Pascal Riché, dans sa chronique.
La gauche et les syndicats voient d’un bon œil les déclarations de l’ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui se dit ouverte à une « suspension » de la loi du 14 avril 2023.
Dans l’essai « En finir avec les idées fausses sur les migrations », Sophie-Anne Bisiaux passe au crible les clichés sur les immigrés et démontre, sur la base de faits établis, qu’ils sont faux.
« En finir avec les idées fausses sur les migrations », de Sophie-Anne Bisiaux, Editions de l’Atelier, 240 pages, 12,50 euros.
Le premier mouvement patronal a décidé de mettre entre parenthèses son événement prévu le 13 octobre, officiellement pour ne pas ajouter d’huile sur le feu. Ses homologues de la CPME et l’U2P avaient choisi de ne pas s’associer à cette démonstration de force, la jugeant inopportune dans le contexte actuel.