Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a expliqué, mardi, s’attendre à des « actions coup de poing », des blocages voire des sabotages, mais ne pense pas « que ce mouvement mobilise[ra] la société civile ».
Face à une hausse de leurs coûts de financement conjuguée à une volatilité accrue, et alors que les marchés doutent de la capacité d’une France sans gouvernement à infléchir sa trajectoire budgétaire, les émetteurs français se ruent sur les emprunts, constate Isabelle Chaperon, chroniqueuse économique au « Monde ».
Sept économistes, parmi lesquels Philippe Aghion, Christian Gollier et Emmanuelle Taugourdeau, expliquent, dans une tribune au « Monde », que la taxe se heurterait à des limites d’ordre juridique, économique et comportemental.
Le recours à la grève collective, tombé à moins de 100 000 journées par an en 2022, soit 70 fois moins qu’au tournant des années 1970, a été reformulé dans des formes individualisées, constate l’économiste Pierre-Yves Gomez, dans sa chronique.
La journée de mobilisation Bloquons tout pourrait compter jusqu’à 100 000 participants, avec une forte mobilisation dans les bastions de la gauche et de l’extrême gauche comme les régions de Nantes, Rennes ou Lyon.
Les réunions se sont multipliées ces derniers jours, d’Ille-et-Vilaine au Puy-de-Dôme. D’une dizaine à plusieurs centaines de personnes s’y retrouvent pour échanger sur les modalités d’action, les blocages ou les défilés.
Végétaux, barbecues maçonnés, pergolas, clôtures ou encore piscines, les aménagements extérieurs sont exclus de la garantie multirisque de base, prévient Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland.
La garantie jardin est une extension de l’assurance multirisques habitation, elle couvre tout ou partie des installations extérieures, si elles ont été expressément déclarées dans le contrat.
Phénomène littéraire des années 1980-1990, l’écrivain à l’origine du hashtag #Gueux se revendique aux avant-postes des révoltes de la rentrée. S’autoproclamant porte-voix du peuple face aux élites et aux « écolotechnocrates », cet adepte des prises de parole médiatiques enflammées espère concurrencer le mouvement « Bloquons-tout ».
Si l’initiative appelant à « tout bloquer », mercredi 10 septembre, rappelle la mobilisation de 2018 et les occupations de ronds-points, le choix d’une date en semaine, la participation des syndicats et le soutien des partis de gauche colorent ce mouvement social d’une nuance différente.
La professeure à Sciences Po explique, dans un entretien au « Monde », voir dans le mouvement du 10 septembre une initiative brouillonne, que le mythe de la grève générale ne permettra pas de structurer.
Si trouver un logement dans la capitale pour ses études relève du parcours du combattant, nombre de communes de la petite et de la grande couronne reliées à Paris par le RER ou le métro peuvent être une solution.
Minimiser le rôle des syndicats dans cette rentrée sociale, c’est aller trop vite en besogne, observe la politiste Sophie Béroud, dans une tribune au « Monde ». Ce sont eux qui maintiennent les liens avec les salariés et qui établissent les rapports de force.
Le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau, le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, le président du groupe LR au Sénat, Mathieu Darnaud, et le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy, à l’issue de leur entretien avec le premier ministre, à Matignon, le 2 septembre 2025.
L’humoriste mort en 1986, déjà plébiscité à l’époque des « gilets jaunes », est redevenu, grâce à la technologie, le porte-voix des révoltés contre la Macronie.
Alors que l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires appelle à manifester le 18 septembre, certains syndicats sectoriels ou locaux CGT et SUD ont décidé de s’associer à l’élan né sur les réseaux sociaux pour provoquer des « blocages » dès le mercredi 10 septembre.
Pour Sandrine Bayle, directrice d’un magasin Auchan dans les Hauts-de-Seine, l’événement reste incontournable. En 2024, il lui a permis d’écouler 88 % de son stock.
La CGT réclame un certain nombre de mesures salariales, notamment l’alignement sur le smic du premier échelon de la grille des salaires, ainsi qu’une baisse de la TVA, de 20 % à 5,5 %, sur les factures d’énergie.
Dans une tribune au « Monde », l’économiste Anne-Laure Delatte alerte sur l’incapacité des stratégies gouvernementales actuelles à relever les défis économiques. Des solutions existent pourtant, à condition d’investir notamment sur la croissance future.
Dans une note de la Fondation Jean Jaurès, Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo analysent la nouvelle géographie sociale issue de l’accroissement des inégalités de patrimoine depuis des décennies. Dans la capitale, l’accumulation des richesses « atteint des proportions inégalées ».
Quoi qu’en disent les Cassandres, la France n’est pas près d’être mise sous tutelle : l’équilibre de ses paiements courants et la forte épargne de ses ménages la protègent de ce risque, explique Pascal Riché, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Le premier ministre, Francois Bayrou, présente la réforme de l’administration territoriale de l’Etat aux préfets de région et de département et aux secrétaires généraux des ministères, à Chartres, le 8 juillet 2025.
A l’approche des deux journées de mobilisation annoncées contre les projets d’économies budgétaires du gouvernement, le 10 et le 18 septembre par l’intersyndicale, tour d’horizon des positions dans les syndicats des transports.
Deux des penseurs les plus influents ont échangé sur les inégalités et leurs conséquences sur la montée des partis nationalistes. Un dialogue riche et éclairant à lire dans « Ce que l’égalité veut dire », paru au Seuil.
« Ce que l’égalité veut dire », de Thomas Piketty et Michael J. Sandel (Seuil, 144 pages, 16,50 euros).
La ministre du travail continue de recevoir patronat et syndicats dans le cadre des pistes dévoilées en juillet pour redresser les finances publiques, malgré la très probable chute du gouvernement rendant hypothétique l’ouverture de plusieurs chantiers annoncés.
Depuis les annonces de la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, au mois de juillet, le calme n’est revenu ni dans les directions des entreprises ni du côté des salariés. Pourrait-on traverser ce chaos sans sombrer dans le pessimisme et revoir, enfin, le ciel au bout du tunnel, s’interroge dans sa chronique la journaliste du « Monde » Anne Rodier.