Comme chaque automne depuis le début de l’invasion, l’armée russe a repris sa campagne de frappes sur le réseau énergétique ukrainien. La population épuisée tient tant bien que mal, relatent les médias nationaux.
Le président américain a menacé de “tuer” les hommes du mouvement islamiste si ce dernier poursuivait sa campagne meurtrière contre ses rivaux dans l’enclave palestinienne. Une position qui tranche nettement avec celle qu’il tenait il y a encore trois jours.
Donald Trump a annoncé jeudi qu’il rencontrerait son homologue russe, Vladimir Poutine, à Budapest “dans les deux prochaines semaines”, pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. L’annonce intervient après un échange téléphonique entre les deux hommes, à l’issue duquel M. Trump a semblé à nouveau “conciliant” avec le Kremlin, note la presse internationale.
Le président américain, Donald Trump, accueille le président russe, Vladimir Poutine, sur le tarmac après leur arrivée à la base interarmées Elmendorf-Richardson d’Anchorage, en Alaska (États-Unis), le 15 août 2025.
Le président syrien par intérim dit vouloir “redéfinir” les liens entre Damas et Moscou. Pour sa première visite en Russie, il a cherché à associer Moscou à la reconstruction et à la relance économique de son pays. Aucune communication officielle n’a été faite sur la question de la reddition de Bachar El-Assad.
La Russie, pourtant proche du Hamas et des Palestiniens, a été exclue du processus de paix au Proche-Orient initié par Donald Trump. Et le cessez-le-feu obtenu entre Israël et le mouvement islamiste met en lumière encore davantage l’intransigeance de Vladimir Poutine sur l’Ukraine.
Ankara a joué un rôle important pour convaincre le Hamas d’accepter le plan du président américain, Donald Trump. Désormais, elle compte bien poursuivre son engagement dans le processus de paix. La presse progouvernementale jubile.
La participation remarquée de Prabowo Subianto au Sommet pour la paix à Gaza et un furtif échange avec le président Donald Trump ont attisé le débat sur le rôle diplomatique indonésien. Entre quête de reconnaissance et pragmatisme économique, la stratégie de Jakarta au Moyen-Orient interroge.
Fait rare, le président des États-Unis a publiquement évoqué de possibles opérations classifiées de son agence de renseignements, accentuant la pression sur Nicolás Maduro. Veut-il faire renverser le président vénézuélien, voire l’éliminer ? Divers scénarios semblent envisagés à Washington.
L’État hébreu a affirmé mercredi soir qu’il reprendrait les combats dans la bande de Gaza si le Hamas ne respectait pas l’accord de cessez-le-feu, le groupe palestinien n’ayant rendu que 9 des 28 dépouilles d’otages. L’organisation palestinienne affirme avoir remis tous les corps auxquels elle a pu accéder.
Le chancelier chrétien-démocrate et son ministre de l’Intérieur ne cessent de vanter les effets de leur politique migratoire, plus brutale que les précédentes. Mais si le nombre d’arrivées a bel et bien baissé, cela ne semble pas affaiblir le parti d’extrême droite AfD, qui n’a jamais été aussi populaire qu’aujourd’hui, affirme le titre de centre gauche “Der Spiegel”.
Les douaniers chinois de la province orientale du Shandong ont saisi 60 000 cartes géographiques qui étaient destinées à l’exportation, car elles “désignaient de manière erronée” l’île de Taïwan, que Pékin revendique comme faisant partie de son territoire. Les cartes en question comportaient aussi d’autres “erreurs” aux yeux de la Chine.
Mardi 14 octobre, Donald Trump et Javier Milei se sont entretenus à la Maison-Blanche. Mais l’adoubement en bonne et due forme espéré par le président argentin ne s’est pas passé comme prévu. En effet, son homologue américain a déclaré que si Milei ne remportait pas les prochaines élections législatives le 26 octobre, les États-Unis ne seraient pas “aussi généreux”. Une référence aux diverses aides et mesures de soutien à l’économie argentine. La Bourse locale a immédiatement chuté de 7 %.
Après avoir fait part de sa volonté d’ouvrir, le 15 octobre, le point de passage de Rafah, entre l’Égypte et Gaza, Israël est revenu sur sa décision, invoquant la restitution au compte-gouttes, par le Hamas, des corps d’otages morts. Les camions chargés d’aide humanitaire – et avec eux, des centaines de milliers de Palestiniens – attendent toujours le feu vert israélien.
Ni le prince héritier saoudien ni le président des Émirats arabes unis n’étaient présents au sommet autour du président américain, Donald Trump. Ils marquent ainsi leurs désaccords avec le plan, et leur réticence à laisser l’Égypte prendre toute la lumière diplomatique.
Le président américain, Donald Trump, attendant d’autres dirigeants pour la photo de famille, au sommet sur Gaza, le 13 octobre, à Charm El-Cheikh, en Égypte.
Lors d’une réunion, mardi 14 octobre, avec les principaux responsables du régime biélorusse, le plus fidèle allié de la Russie a proposé aux Américains d’enterrer la hache de guerre. Ne tente-t-il pas de faire cavalier seul ? s’inquiète-t-on à Moscou, tandis que l’opposition biélorusse en exil interprète ce geste comme une tentative de desserrer l’étreinte des sanctions américaines sur l’économie.
Sous prétexte d’assurer un semblant d’ordre après le retrait partiel de l’armée israélienne, comme l’y a autorisé le président américain, le mouvement islamiste palestinien s’est lancé dans une vague de répression meurtrière contre ses rivaux, qui inquiète la presse palestinienne et internationale.
Des combattants cagoulés du Hamas pointant leurs armes sur des hommes enchaînés et à genoux devant une foule, dans la ville de Gaza, le 13 octobre 2025. Une image tirée d’une vidéo publiée sur la chaîne Telegram de la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa TV.
La Corée du Sud abrite une multitude d’abris civils. Mais aucun ne peut résister à une attaque nucléaire ou chimique. Pour répondre aux menaces du régime nord-coréen, la municipalité de Séoul a annoncé renforcer ses défenses.
Exercices militaires du destroyer nord-coréen “Choe Hyon” les 28 et 29 avril 2025 au large des côtes de Corée du Nord. Photo fournie par l’Agence de presse nord-coréenne. Kim Jong-un a ordonné que la marine nord-coréenne soit dotée d’armes nucléaires.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la situation à Gaza où les armes se sont tues, sous la pression des Américains. Après deux ans de guerre, l’espoir renaît : tous les otages du Hamas ont été libérés, Tsahal s’est replié dans l’enclave palestinienne et les Gazaouis commencent à rentrer chez eux. Un succès pour Donald Trump mais le chemin vers une paix durable est encore long, estime la presse étrangère.
La une du numéro “Courrier international” daté du 16 octobre 2025.
Du traité de Versailles de 1919 à la paix imposée par Donald Trump dans la bande Gaza en passant par les accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre de Bosnie, l’histoire est ponctuée de traités de paix scellés par “des personnages à la morale douteuse, voire déplorable”. Ces accords ont néanmoins réussi à faire taire les armes, écrit ce journaliste du quotidien espagnol “El País”.
Le président américain, Donald Trump (au centre), accueille les dirigeants de plusieurs pays lors de la cérémonie d’ouverture du sommet de la paix pour Gaza, à Charm El-Cheikh, le 13 octobre 2025.
À Aboutengué, à la frontière avec le Soudan, plus de 50 000 personnes ont fui la guerre, majoritairement des femmes. Certaines arrivent parfois enceintes, souvent victimes de viols. Avec la fermeture de l’USAID, l’agence américaine pour le développement, les conditions d’accueil sont désastreuses raconte “The New York Times”.
À gauche, Nafissa Adam, enceinte de trois mois et affamée, est arrivée épuisée au centre de santé d’Aboutengué. Sa fille Imane Adma Ali, à droite, 17 ans, est venue l’accompagner, le 13 août 2025.