Après la visite à Mexico du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, le Mexique et les États-Unis ont annoncé un renforcement de leur coopération contre les cartels. Mais dans la presse comme chez les analystes, cette séquence est surtout perçue comme le signe d’un durcissement des pressions et de l’influence exercées par Donald Trump.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, serre la main de la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, au Palais national, à Mexico, le 3 septembre 2025.
Le Japon et la Corée du Sud, exposés à la fois à la puissance chinoise et à la menace nucléaire nord-coréenne, ont attentivement observé le défilé militaire du 3 septembre. Mais leur principal sujet d’inquiétude n’est pas tant l’alliance entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord que le désengagement des États-Unis et l’imprévisibilité du président américain, Donald Trump, décrypte la presse des deux pays.
Comme à Moscou le 9 mai dernier, Robert Fico, le Premier ministre slovaque, est le seul dirigeant de l’Union européenne à avoir assisté à la grande parade militaire organisée à Pékin mercredi 3 septembre. Une participation lourde de sens à une “coalition antioccidentale”, que regrette amèrement le quotidien “Dennik N”.
“Parmi les dictateurs”, la une du quotidien slovaque, “Dennik N” du 4 septembre 2025.
Inhabituelle et meurtrière, l’attaque annoncée mardi contre un supposé bateau de narcotrafiquants ne sera pas la dernière, selon la Maison-Blanche. Alors que les États-Unis ont amassé des navires près du Venezuela et ciblé le président Maduro comme narcocriminel, où s’arrêtera Donald Trump ?
Le navire de guerre USS “Lake Erie” à Panama, le 29 août 2025, alors que les États-Unis déploient des bâtiments dans les Caraïbes sur fond de tensions avec le Venezuela.
À l’approche de l’examen, le vendredi 5 septembre, par le gouvernement libanais, de la mise en œuvre effective du plan de désarmement du “parti de Dieu”, ce dernier, qui refuse toute remise en cause de son arsenal, multiplie les menaces, tandis que l’armée israélienne intensifie ses frappes dans le sud du pays.
Trois jours après l’incident avec l’avion de la présidente de la Commission européenne dans le ciel bulgare, attribué à un brouillage de signal GPS, les autorités nationales ont décidé de minimiser l’affaire.
Le fabricant ukrainien Fire Point produira sur le sol danois le carburant de son nouveau missile à très longue portée Flamingo. L’accord annoncé, mercredi 3 septembre, est une première du genre dans un État membre de l’Otan. À Copenhague, la presse s’inquiète de représailles russes contre le royaume.
L’annonce de l’accord entre le gouvernement danois et une firme ukrainienne d’armement visant à lui permettre de produire du carburant pour ses missiles sur le sol danois est intervenue le 3 septembre 2025, jour de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans le royaume, où il a été accueilli par la Première ministre, Mette Frederiksen.
Dédaignée, voire méprisée, lors du premier mandat de Donald Trump, l’Afrique est désormais partie intégrante de la diplomatie de Trump II. Mais le continent n’échappe pas à la logique transactionnelle du président américain.
Pour la première fois, les dirigeants de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord, se sont retrouvés ensemble devant les caméras du monde entier, à l’occasion du grand défilé militaire place Tian’anmen, mercredi 3 septembre. Pour les médias sinophones, il s’agit d’un signal fort envoyé aux États-Unis et à l’Occident en général.
Les présidents russe, Vladimir Poutine, chinois, Xi Jinping, et le leader nord-coréen, Kim Jong-un, côte à côte lors de la parade militaire célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 3 septembre, à Pékin.
Lors de leur rencontre à Pékin à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, la Russie, la Chine et la Mongolie se sont mises d’accord pour relancer le projet de construction du gazoduc géant Force de Sibérie 2. Une revanche symbolique pour Moscou, privé des liens avec l’Europe, et un pas stratégique pour Pékin, en quête de sécurité énergétique.
Le président russe, Vladimir Poutine, son homologue chinois, Xi Jinping, et le chef de l’État mongol, Ukhnaagiin Khürelsükh, posent pour une photo avant une réunion à Pékin, en Chine, le 2 septembre 2025.
Présent au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, le président turc s’est entretenu avec ses homologues chinois, arménien, mais aussi azerbaïdjanais et iranien. Le projet du corridor de Zanguezour, qui relierait l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan, pourrait ouvrir de nouveaux axes logistiques entre l’Asie et l’Europe.
Alors que le président américain, Donald Trump, a revendiqué, mardi 2 septembre, la destruction d’une embarcation vénézuélienne avec à son bord plusieurs “narcoterroristes”, le régime de Nicolás Maduro conteste les images et estime qu’il s’agit d’une séquence générée par intelligence artificielle.
Une capture d’écran du compte X de Marco Rubio montrant la destruction d’une embarcation décrite par les autorités américaines comme liée au narcotrafic.
Le tribunal judiciaire de Paris a délivré en août sept mandats d’arrêt à l’encontre du dictateur déchu et de plusieurs dignitaires de l’ancien régime syrien pour le bombardement d’un centre de presse à Homs, au début de la guerre civile. Deux reporters, dont le photographe français Rémi Ochlik, avaient été tués. Mardi 2 septembre, les avocats des parties civiles ont rendu publique la délivrance de ces mandats d’arrêt, rapporte le journal libanais “L’Orient-Le Jour”.
“Bachar [El-Assad] à nouveau rattrapé par la justice française”, titre le journal libanais “L’Orient-Le Jour” à la une de son édition du 3 septembre 2025.
À quelques jours de l’inauguration du gigantesque barrage en Éthiopie, prévue le 9 septembre, l’inquiétude grandit dans les pays situés en aval du Nil bleu, qui constatent d’ores et déjà la baisse du niveau de l’eau.
Une spectaculaire parade rassemblant 10 000 militaires et 50 000 spectateurs a eu lieu à Pékin mercredi 3 septembre. Prêchant la paix dans son discours, Xi Jinping a aussi conçu le défilé comme une illustration de la puissance de feu de son armée.
En deux ans, plus de 20 000 travailleurs ont quitté le petit royaume de 800 000 habitants, attirés par des salaires plus élevés, notamment en Australie. Un défi, en particulier, dans les services publics, explique le magazine japonais “Nikkei Asia”.
En imposant des droits de douane exorbitants à l’Inde, Donald Trump entendait faire plier le pays. Au lieu de cela, analyse “The Guardian” dans un éditorial, le Premier ministre Narendra Modi a décidé de lui tenir tête et s’est envolé pour Pékin, où il est apparu tout sourire au côté de Xi Jinping et de Vladimir Poutine.
Alors qu’elle fête les 80 ans de la capitulation du Japon, la Chine entend remodeler l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Elle se veut la grande puissance antifasciste avec la Russie, reléguant au second plan les États-Unis, soulignent des médias d’outre-Atlantique.
Le gouvernement belge risquait-il, comme le néerlandais, de tomber faute d’accord sur la question de Gaza ? Ces dernières semaines, la tension est montée entre les partis de la coalition. Mais un compromis a été trouvé, qui prévoit notamment une reconnaissance conditionnelle de l’État de Palestine.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévôt, ici photographié le 27 août 2025 à Bruxelles, avait agité la menace d’une crise politique si la coalition au pouvoir ne se mettait pas d’accord sur la position à adopter au sujet de la guerre à Gaza.
Main dans la main, les trois figures de proue de l’Organisation de coopération de Shanghai, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi, ont affiché une image soigneusement chorégraphiée de proximité politique lors du sommet du 1er septembre. Derrière les sourires, le trio entend défier la logique des blocs, analysent les commentateurs russes.
De droite à gauche, le président chinois, Xi Jinping, le Premier ministre indien, Narendra Modi, et le président russe, Vladimir Poutine, s’entretiennent lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, à Tianjin, en Chine, le 1er septembre 2025.
Le dollar s’échange désormais à plus de 1,06 million de rials iraniens après l’échec des ultimes pourparlers avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, puis l’annonce par les trois pays européens de la réactivation des sanctions des Nations unies contre Téhéran.
La présence de la formation cycliste israélienne sur les routes de la Vuelta, qui s’achève le 14 septembre, s’accompagne de plusieurs actions appelant au boycott sportif d’Israël, relate la presse espagnole.
La formation cycliste Israel-Premier Tech prend part à un contre-la-montre par équipe, lors d’une étape du Tour d’Espagne, à Figueres, en Catalogne, le 27 août 2025.
Hanoï a organisé, mardi 2 septembre, un immense défilé militaire pour célébrer les 80 ans de la proclamation de l’indépendance du Vietnam. Une démonstration de force destinée à montrer la détermination du pays à garantir sa souveraineté dans les eaux disputées de la mer de Chine méridionale, analyse la presse.
Des officiers de la marine vietnamienne défilent lors de la parade militaire célébrant les 80 ans de la proclamation de l’indépendance du pays, le 2 septembre 2025, à Hanoï.