RTX 50 en tension dès 2026 ? Selon des sources asiatiques, NVIDIA préparerait un ajustement de capacité qui pourrait compliquer l’accès aux modèles « best value » de la série Blackwell.
RTX 50 : un approvisionnement réduit d’après Board Channels et Benchlife
D’après un rapport attribué à Board Channels, NVIDIA prévoirait en 2026 une baisse de production des GPU GeForce RTX 50 liée à des pénuries mémoire. Le volume disponible au premier semestre 2026 pourrait être 30 à 40 % inférieur à celui du premier semestre 2025. Le problème ne se limiterait pas à la VRAM GPU : il toucherait la GDDR6 et la GDDR7 pour cartes graphiques, ainsi que la mémoire utilisée sur le canal DIY grand public, y compris la mémoire liée aux cartes mères.
Benchlife appuie la rumeur sans chiffrer la réduction, mais précise les références susceptibles d’être affectées en premier : GeForce RTX 5070 Ti et GeForce RTX 5060 Ti 16 Go. Ces deux modèles sont souvent perçus comme les options au meilleur rapport performances/prix dans la gamme Blackwell RTX 50.
Les deux fuites proviennent de médias asiatiques à l’historique correct, Benchlife étant généralement considéré comme plus fiable. Prudence toutefois : ces signaux ne reflètent pas forcément les marchés mondiaux. Board Channels évoque notamment un recul d’approvisionnement lié à la Chine continentale. Comme le résume la source, « nous le saurons assez vite », rappelant le caractère non confirmé de ces informations.
Quelles conséquences pour le DIY et les cartes « value » ?
Si ces coupes se materialisent, les RTX 5070 Ti et 5060 Ti 16 Go pourraient se raréfier au 1er semestre 2026, avec des tensions possibles sur les prix et la disponibilité dans le canal retail. La pression sur la GDDR6 et la GDDR7, combinée aux besoins mémoire plus larges du DIY, pourrait étendre l’impact au-delà des seules cartes graphiques.
Pour les joueurs, le contexte devient de plus en plus préoccupant. Après avoir subi l’impact du minage de cryptomonnaies par le passé, ils pourraient désormais faire face aux effets directs de la montée en puissance de l’IA. Les premières tensions sont déjà visibles, notamment sur le marché de la mémoire, où les prix de la RAM connaissent une hausse marquée, laissant craindre des pénuries plus sévères et une inflation durable des composants PC.
Firefox navigateur IA : Mozilla change de cap avec l’arrivée d’Anthony Enzor-DeMeo à la tête de l’organisation, et annonce la transformation du célèbre butineur en « navigateur IA moderne ».
Firefox navigateur IA : la vision du nouveau CEO
Mozilla, l’éditeur derrière l’un des derniers navigateurs non basés sur Chromium, confie la direction à Anthony Enzor-DeMeo. Sous son impulsion, Firefox doit évoluer vers un logiciel « moderne » intégrant l’IA, tout en conservant une ligne de conduite centrée sur la confiance et la transparence. La communauté s’inquiète d’un virage trop marqué, les utilisateurs historiques privilégiant des solutions rapides et légères plutôt que des couches d’IA lourdes, mais Mozilla tente de fixer un cadre clair.
Le nouveau patron insiste sur trois axes. D’abord, donner de l’agence aux utilisateurs sur le fonctionnement des produits. Il affirme que « l’IA doit toujours être un choix » et rester désactivable simplement, avec des contrôles lisibles et une compréhension nette des usages des données et de la vie privée. Ensuite, aligner le modèle économique sur la confiance via une monétisation transparente et perçue comme utile. Enfin, faire grandir Firefox au-delà du navigateur, en un écosystème de logiciels de confiance, avec Firefox comme produit ancre.
Confiance, monétisation transparente et écosystème
Anthony Enzor-DeMeo met en avant la force de la marque et la portée mondiale de Firefox, ainsi que le savoir-faire de Mozilla pour bâtir des logiciels indépendants et fiables à l’échelle. Objectif affiché : devenir « l’entreprise de logiciels de confiance », avec un navigateur qui intègre des fonctions IA explicites et désactivables, et une offre élargie de logiciels complémentaires. Selon la déclaration, l’utilisateur doit comprendre « pourquoi une fonctionnalité fonctionne de cette manière et quelle valeur elle apporte ».
Creative poursuit son offensive sur le marché des écouteurs True Wireless haut de gamme avec les Aurvana Ace 3, une évolution majeure de la gamme Ace. Après le succès des Ace 2 et leur technologie xMEMS révolutionnaire, Creative franchit un nouveau cap en intégrant la personnalisation sonore Mimi, le codec LDAC, et la détection de port automatique.
Les Creative Aurvana Ace 3 se positionnent comme des écouteurs audiophiles accessibles, combinant drivers hybrides xMEMS/dynamiques, connectivité Bluetooth 5.4 LE Audio, et une palette de codecs impressionnante (aptX Lossless, LDAC, aptX Adaptive). Avec leur design semi-transparent violet et argent, ils affichent une identité visuelle rafraîchie tout en conservant l’ADN technique de la série.
Proposés à 149,99 € sur le store officiel Creative, les Aurvana Ace 3 promettent une qualité audio premium à mi-chemin entre les modèles grand public et les références audiophiles. Mais cette troisième itération justifie-t-elle son tarif face aux Ace 2 actuellement bradés à 84,99 € ? Après une semaine de tests intensifs, voici notre avis.
Unboxing : Présentation soignée et accessoires complets
Le packaging des Creative Aurvana Ace 3 adopte une approche similaire aux Ace 2, avec une présentation épurée mettant en avant le design des écouteurs. La face avant arbore fièrement les distinctions « Editor’s Choice » et autres récompenses médiatiques, témoignant de la reconnaissance du produit par les professionnels de l’audio.
Au dos de la boîte, les caractéristiques clés sont détaillées en plusieurs langues, accompagnées d’illustrations précises des accessoires inclus. Les informations de conformité et les avertissements de sécurité complètent le tableau.
À l’ouverture, on découvre immédiatement une carte avec QR codes pour télécharger l’application Creative sur iOS et Android. Une fiche dédiée présente également la compatibilité SXFI READY (Super X-Fi), la technologie d’audio holographique de Creative accessible via un enregistrement dans l’application.
Contenu du coffret
Embouts en silicone : Creative franchit un cap avec 5 tailles d’embouts (XS, S, M, L, XL) contre 3 sur les Ace 2. Les embouts XS et S sont plus étroits et longs pour s’insérer profondément dans le conduit auditif, tandis que les L et XL sont plus courts et larges. Cette gamme étendue garantit un ajustement optimal pour tous les profils d’oreilles.
Câble de recharge USB-C : Un câble noir USB-A vers USB-C est fourni pour la recharge rapide de l’étui.
Pochette de transport en tissu : Nouveauté appréciable, une housse en tissu protège les écouteurs des rayures pendant le transport, complétant l’étui de charge rigide.
Étui de recharge semi-transparent : Le boîtier conserve les dimensions compactes des Ace 2 (64,7 x 49,1 x 27 mm) mais adopte une finition violet et argent semi-transparent, abandonnant le noir cuivré du modèle précédent. Port USB-C et bouton d’appairage sont toujours présents, mais la charnière reste un point faible avec un jeu légèrement excessif qui pourrait s’aggraver avec le temps.
L’ensemble témoigne d’une attention aux détails et d’une volonté d’offrir une expérience premium dès le déballage.
Design et Détails Techniques des Aurvana Ace 3
Conception et Ergonomie
Les Aurvana Ace 3 reprennent le format semi-intra à tige qui a fait ses preuves, similaire aux AirPods Pro d’Apple. Avec un poids de 4,75 g par écouteur (soit seulement 0,05 g de plus que les Ace 2), ils demeurent ultralégers et confortables pour des sessions d’écoute prolongées. Le design évolue très peu : on retrouve un boîtier strictement identique en termes de forme et de dimensions, toujours équipé d’un anneau latéral pour lanière. La différence se situe essentiellement au niveau des finitions, avec l’abandon du duo noir et cuivre au profit d’une combinaison violet semi-translucide et argent.
La certification IPX5 assure une résistance à l’eau et à la sueur, les rendant adaptés au sport et aux activités en extérieur sous la pluie légère. Le design en tige favorise un maintien sécurisé, renforcé par le choix étendu d’embouts en silicone.
Lors de nos tests, le port des Ace 3 s’est révélé confortable sur des sessions de 2 heures continues sans fatigue notable. La forme oblongue des embouts et la légèreté de l’ensemble limitent la pression sur l’anti-hélix, un point d’amélioration par rapport aux Ace 2 qui pouvaient occasionner une légère gêne chez certains utilisateurs.
Technologie et Performances Audio
Le cœur des Aurvana Ace 3 repose sur un système hybride dual-driver :
Driver xMEMS à l’état solide : Gère les médiums et aigus avec une précision chirurgicale, offrant une attaque rapide, une clarté exceptionnelle et une brillance naturelle sur les voix, sibilantes et détails hautes fréquences.
Driver dynamique de 10 mm : Couvre les basses avec puissance, profondeur et précision, évitant l’effet de bourdonnement ou de résonance excessive.
Cette combinaison promet une réponse en fréquence étendue de 5 Hz à 40 kHz, idéale pour exploiter les sources audio haute résolution.
Connectivité et Codecs
Avec le Bluetooth 5.4, les Ace 3 bénéficient des dernières avancées en matière de stabilité et d’efficacité énergétique. La palette de codecs est impressionnante :
aptX Lossless : Qualité CD sans fil sur les appareils compatibles Snapdragon Sound
LDAC : Transmission haute résolution jusqu’à 990 kbps pour les utilisateurs Android
aptX Adaptive : Ajustement dynamique entre qualité et stabilité, avec mode basse latence pour le gaming et la vidéo
LC3 : Support Bluetooth LE Audio et Auracast pour la diffusion audio publique
AAC et SBC : Compatibilité universelle iOS et Android
Le multipoint Bluetooth permet de connecter simultanément deux appareils, facilitant le basculement entre smartphone et ordinateur portable.
Commandes tactiles
Les surfaces tactiles des écouteurs permettent de contrôler :
Double tap : Lecture/Pause (droite), Contrôle ambiant (gauche)
Triple tap : Piste suivante (droite), Assistant vocal (gauche)
Appui long : Volume + (droite), Volume – (gauche)
Les commandes sont personnalisables via l’application Creative, bien que l’absence de commande sur simple tap soit surprenante.
Autonomie théorique
Creative annonce jusqu’à 26 heures d’autonomie totale avec l’étui de charge, soit environ 7 heures par charge d’écouteur. Le boîtier intègre une batterie de 470 mAh (identique aux Ace 2) tandis que chaque écouteur embarque 52 mAh.
La recharge rapide offre 60 minutes d’écoute après seulement 10 minutes de charge. La compatibilité charge sans fil Qi facilite la recharge quotidienne.
Premiers pas avec les Creative Aurvana Ace 3
La prise en main des Aurvana Ace 3 est immédiate et intuitive. À l’ouverture de l’étui, les écouteurs s’allument automatiquement et entrent en mode appairage Bluetooth. Pour un nouvel appareil, il suffit de maintenir le bouton du boîtier enfoncé 3 secondes pour lancer l’appairage manuel. Les LED clignotent en rouge et bleu pour confirmer le mode appairage.
Une fois connectés, la technologie Bluetooth 5.4 garantit une connexion stable jusqu’à 10 mètres en champ libre. Durant nos tests, la connexion est restée parfaitement stable dans un appartement de 80 m² avec plusieurs murs porteurs entre la source et les écouteurs.
Les commandes tactiles répondent correctement, bien que nécessitant parfois une seconde tentative pour certaines actions. L’application Creative permet de personnaliser entièrement les fonctions attribuées à chaque geste.
Nouveauté majeure des Ace 3 : la détection de port automatique. Les écouteurs mettent automatiquement en pause la musique lorsqu’on les retire, et reprennent la lecture lorsqu’on les replace dans les oreilles. Cette fonction, absente des Ace 2, était attendue depuis longtemps et fonctionne globalement bien, même si quelques faux positifs ont été constatés lors de l’accès aux paramètres dans l’application.
En cas de problème, une réinitialisation complète s’effectue en plaçant les écouteurs dans le boîtier ouvert et en maintenant le bouton multifonction 8 secondes. Un clignotement rouge confirme la réinitialisation.
L’application Creative : Personnalisation poussée
L’application « Creative » pour les Aurvana Ace 3 offre un niveau de personnalisation rarement vu à ce tarif. L’interface est claire et bien organisée, donnant accès à de nombreuses fonctionnalités.
Mimi Sound Personalization : La nouveauté phare
La fonctionnalité Mimi Hearing constitue l’ajout majeur des Ace 3. Ce système effectue un test auditif rapide (environ 3 minutes) pour analyser votre profil auditif personnel et créer une courbe de compensation adaptée à vos oreilles.
Le test mesure votre sensibilité sur différentes fréquences et génère un profil sonore personnalisé. Vous pouvez choisir entre un profil « recommandé » (compensation subtile) ou « riche » (compensation plus marquée). Cette technologie s’avère particulièrement bénéfique pour les personnes présentant une perte auditive légère à modérée dans certaines fréquences, leur permettant de redécouvrir des détails musicaux auparavant inaudibles.
Égalisation et préréglages
L’application propose 15 préréglages EQ couvrant différents genres musicaux (Pop, Jazz, Rock, Classical) et usages spécifiques (Gaming avec accentuation des pas). L’égaliseur graphique 10 bandes offre un contrôle précis avec ±9 dB d’ajustement par bande.
Point fort : vous pouvez combiner la personnalisation Mimi avec l’égaliseur personnalisé. Notre recommandation est d’activer d’abord le profil Mimi comme base, puis d’affiner avec l’EQ selon vos préférences.
Contrôle ANC et Mode Ambiant
L’application permet d’activer/désactiver la réduction de bruit active ou le mode ambiant, avec réglage de l’intensité pour chaque mode. L’ANC fonctionne uniquement en mode Adaptatif, ajustant automatiquement le niveau selon le bruit environnant.
Mode basse latence et Auracast
Un mode Low Latency est disponible dans les paramètres pour réduire le délai audio lors du gaming ou du visionnage de vidéos, au prix d’une légère réduction de qualité audio. L’application intègre également un scanner Auracast sur la page d’accueil pour détecter les diffusions audio publiques à proximité.
Limitations constatées
Durant nos tests sur Android, l’application présentait quelques bugs mineurs. À chaque ouverture pendant l’écoute musicale, les écouteurs annonçaient automatiquement « Scanning for broadcasts ». La détection de port pouvait également signaler que les écouteurs n’étaient pas en place alors qu’ils l’étaient. Connecter l’application avant de sortir les écouteurs du boîtier résolvait ces problèmes.
Ace 2 vs Ace 3 : évolutions et différences essentielles
Creative positionne les Aurvana Ace 3 comme une évolution ciblée des Ace 2, sans remise à plat de l’architecture. Les deux modèles partagent une base technique identique, mais les Ace 3 introduisent plusieurs fonctions supplémentaires qui peuvent orienter le choix selon l’usage.
Principales nouveautés des Ace 3
L’ajout le plus significatif est le codec LDAC, offrant jusqu’à 990 kbps sur Android et constituant une alternative pertinente à l’aptX Lossless limité à l’écosystème Snapdragon.
Les Ace 3 intègrent également Mimi Sound Personalization, qui adapte la signature sonore au profil auditif de l’utilisateur, avec un gain perceptible sur les détails pour les auditeurs présentant de légères pertes fréquentielles.
La détection de port automatique, absente des Ace 2, est enfin de la partie et fonctionne correctement malgré de rares faux positifs. Le passage au Bluetooth 5.4 apporte une amélioration marginale en efficacité énergétique, contribuant à une autonomie légèrement supérieure. Creative fournit aussi davantage d’embouts, passant de trois à cinq tailles.
Ce qui ne change pas
On retrouve la même architecture hybride xMEMS associée à un transducteur dynamique de 10 mm, la certification IPX5, le système à trois microphones MEMS par écouteur, l’application Creative avec égaliseur 10 bandes, la charge sans fil Qi et une réponse en fréquence annoncée de 5 Hz à 40 kHz.
Quel modèle choisir
Les Aurvana Ace 2 restent très pertinents en promotion, notamment sous les 100 €, surtout pour un usage iPhone ou Snapdragon où l’aptX Lossless suffit et où la détection de port ou Mimi n’apportent pas de réel avantage. Les Ace 3 se justifient davantage pour les utilisateurs Android non Snapdragon, ceux qui souhaitent une personnalisation auditive avancée, une meilleure autonomie et une ergonomie plus complète. L’écart de prix actuel avoisine 65 €, essentiellement justifié par le LDAC, Mimi et la détection de port.
Aurvana Ace 2
Qualité audio des Aurvana Ace 3
Les Aurvana Ace 3 délivrent une restitution sonore de très haut niveau dans leur segment. Le système hybride assure une excellente séparation des registres tout en conservant une cohérence globale.
Les basses sont profondes, rapides et bien contrôlées, avec un impact net sans empiéter sur les médiums. Comparées aux Ace 2, elles apparaissent légèrement plus sages ANC désactivé, au bénéfice de l’équilibre général. Les médiums profitent pleinement du transducteur xMEMS, offrant des voix claires, bien définies et naturellement mises en avant. Les aigus gagnent en brillance et en précision, avec un léger accent supplémentaire par rapport aux Ace 2, apportant plus de clarté mais pouvant générer une fatigue modérée sur des écoutes très prolongées.
La scène sonore est large et bien structurée, avec une séparation instrumentale convaincante. Les mesures publiées par SoundGuys montrent une courbe globalement proche de la cible de préférence, avec une accentuation des basses sous 400 Hz et des aigus supérieurs. Une anomalie dans les médiums apparaît ANC activé, mais reste peu perceptible à l’écoute.
Selon l’algorithme MDAQS, les Ace 3 atteignent un score global de 4,9/5, confirmant une signature sonore susceptible de plaire à une large majorité d’utilisateurs. Mimi Sound Personalization améliore effectivement la perception des détails sur les fréquences déficientes, sans coloration artificielle, et se révèle particulièrement pertinente avec l’âge.
Les préréglages EQ sont bien calibrés : Pop pour la mise en avant vocale, Jazz pour l’aération des instruments acoustiques et Gaming pour renforcer la perception des pas.
Gaming et latence
Les Ace 3 restent limités au Bluetooth, sans dongle dédié. La latence est perceptible en mode standard, mais le mode Low Latency via aptX Adaptive réduit efficacement le décalage, suffisant pour du jeu solo ou occasionnel. Pour le compétitif, un casque filaire ou à dongle reste préférable.
Réduction de bruit active
L’ANC offre des performances moyennes, comparables aux Ace 2. SoundGuys mesure une atténuation globale d’environ 75 %, avec une bonne efficacité sur les basses fréquences et les bruits constants. L’absence de réglage manuel et une isolation passive limitée réduisent cependant son efficacité face aux modèles haut de gamme. L’ANC reste adapté aux transports et à l’open-space sans rivaliser avec les références du marché.
Mode ambiant
Le mode transparence est clairement en retrait. Les sons sont artificiels, étouffés et accompagnés d’un souffle constant, loin du niveau proposé par Apple, Sony ou Bose. Ce point constitue l’une des principales faiblesses des Ace 3.
Microphones et appel
La qualité d’appel est correcte en environnement calme, avec une voix claire et intelligible. En milieu bruyant, la réduction du bruit reste limitée et les sons ambiants demeurent audibles. La détection de port peut couper les micros si elle échoue lors du retrait d’un écouteur, un point à surveiller. Les retours utilisateurs confirment des performances globalement satisfaisantes sans être remarquables.
Connectivité et stabilité
Le Bluetooth 5.4 assure une connexion stable jusqu’à 10 mètres, avec un multipoint efficace entre smartphone et PC. Les tests sur iPhone, Samsung et OnePlus confirment un bon fonctionnement des codecs AAC, LDAC et aptX Adaptive/Lossless. Aucun bug de firmware n’a été constaté sur notre unité, contrairement à certains retours initiaux des Ace 2.
Autonomie
En usage réel, les Ace 3 tiennent un peu plus de 6 heures ANC désactivé et environ 5 heures avec ANC actif. Le boîtier permet trois recharges complètes, portant l’autonomie totale à 24-26 heures selon l’usage. La recharge rapide fournit environ une heure d’écoute en dix minutes. La charge sans fil Qi est pleinement fonctionnelle, avec un temps de charge légèrement supérieur à l’USB-C.
Verdict Final
[Test] Creative Aurvana Ace 3 : des écouteurs xMEMS avec personnalisation Mimi
Conclusion
Qualité / Finition
9
Qualité sonore
9
Design
8.6
Prix
8
Qualité micro
8.2
Isolation
8
Autonomie
8.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Qualité audio très élevée pour le segment.
Architecture hybride xMEMS et driver dynamique efficace.
Les Creative Aurvana Ace 3 sont-ils meilleurs que les Ace 2
Oui sur le plan fonctionnel. Les Ace 3 ajoutent le codec LDAC, la personnalisation sonore Mimi et la détection de port automatique. La qualité audio reste du même niveau, mais l’expérience est plus complète.
Les Aurvana Ace 3 sont-ils compatibles iPhone
Oui. Ils fonctionnent parfaitement avec l’iPhone via le codec AAC, mais les codecs LDAC et aptX Lossless sont réservés aux appareils Android compatibles.
Quelle est la différence entre aptX Lossless et LDAC
L’aptX Lossless assure une qualité équivalente au CD sur les appareils Snapdragon Sound, tandis que le LDAC permet une transmission haute résolution jusqu’à 990 kbps sur Android, indépendamment de Snapdragon.
La réduction de bruit active est-elle efficace
Elle est correcte pour les transports et les bruits constants, mais reste inférieure aux références comme Sony ou Bose. L’ANC n’est pas le point fort principal des Ace 3.
Les Creative Aurvana Ace 3 sont-ils adaptés au gaming
Pour du jeu occasionnel, oui grâce au mode basse latence via aptX Adaptive. Pour le gaming compétitif, un casque filaire ou à dongle reste plus adapté.
Quelle est l’autonomie réelle des Aurvana Ace 3
Environ 6 heures sans ANC et 5 heures avec ANC activé. Avec l’étui, l’autonomie totale atteint 24 à 26 heures selon l’usage.
Les Ace 3 valent-ils leur prix face aux Ace 2 en promotion
Les Ace 2 restent plus intéressants sous les 100 €. Les Ace 3 se justifient surtout pour le LDAC, Mimi Sound et une ergonomie plus moderne.
Les Aurvana Ace 3 conviennent-ils aux audiophiles
Oui. Leur architecture hybride xMEMS et dynamique, associée à une large prise en charge des codecs et à un égaliseur avancé, en fait l’un des meilleurs choix audio à ce tarif.
Sortie discrète mais révélatrice : AMD glisse une Radeon RX 9060 XT LP (Low Power) au catalogue, d’abord en Chine, avec 16 Go et des performances annoncées à 25 TFLOPS.
Radeon RX 9060 XT Low Power : moins d’énergie, mêmes ambitions
AMD liste officiellement cette RX 9060 XT LP sur son site, sans tout détailler. Le positionnement est clair : « immersive experiences at lower power », cite AMD. Le Total Board Power n’est pas confirmé. La RX 9060 XT standard est donnée à 180 W avec une alimentation minimale recommandée à 450 W, une exigence qui ne change pas pour cette version Low Power. D’après des médias chinois, il semblerait que le TBP tombe à 140 W, soit 40 W de moins que le modèle 16 Go classique.
Les fréquences ne sont pas publiées, mais AMD annonce 25 TFLOPS en calcul simple précision, très proche des 25,6 TFLOPS du modèle plein régime. À partir de ce chiffre, le boost serait autour de 3,05 GHz, environ 80 MHz sous la RX 9060 XT standard. La carte conserve 16 Go de mémoire et vise des « expériences immersives à plus faible consommation » selon AMD.
Disponibilité : d’abord la Chine, une portée plus large en vue
La carte est visible aussi sur le site international d’AMD, signe possible d’une diffusion plus large. Aucun modèle custom n’a pour l’instant été repéré à la vente. À ce stade, AMD ne précise pas davantage les spécifications finales ni le calendrier, mais la fiche produit est en ligne.
Nemotron 3 Nano frappe fort : NVIDIA annonce un modèle open‑weight de 30B avec une fenêtre de contexte native d’un million de tokens. Destiné aux flux multi‑agents et aux outils, Nemotron 3 Nano mise sur un débit de tokens élevé et une architecture MoE hybride Mamba‑Transformer.
Nemotron 3 Nano : 30B au total, 1M de contexte, MoE hybride
NVIDIA présente un modèle à experts mixtes où 30 milliards de paramètres totaux côtoient environ 3 milliards actifs par token, tandis que la fiche Hugging Face précise 31,6B au total et près de 3,6B actifs. Le routeur activerait 6 experts sur 128 à chaque passe, d’après Hugging Face, avec des cibles de déploiement annoncées sur DGX Spark, H100 et B200.
Côté performances, Hugging Face revendique jusqu’à 4 fois plus rapide en inférence que Nemotron Nano 2, et jusqu’à 3,3 fois plus de throughput que d’autres modèles de taille similaire. Un exemple sur un seul GPU H200, en configuration entrée 8K et sortie 16K, crédite Nano d’un débit 3,3 fois supérieur à Qwen3‑30B et 2,2 fois supérieur à GPT‑OSS‑20B. NVIDIA cite aussi Artificial Analysis : Nano obtiendrait 52 à l’Intelligence Index v3.0 parmi les modèles comparables.
La fenêtre de contexte constitue l’autre indicateur clé : 1M de tokens. La note Hugging Face décrit une extension long contexte via un entraînement continu à 512K de longueur de séquence, mélangé à des séquences plus courtes pour préserver les performances sur benchmarks court contexte. NVIDIA met en avant la prise en charge de vastes bases de code, de documents longs et de sessions d’agents prolongées sans fractionnement lourd : « support pour de longs documents et sessions agents sans chunking massif », résume la société.
Outils, cibles GPU et feuille de route Nemotron 3
Pour le déploiement, NVIDIA fournit des cookbooks pour vLLM, SGLang et TensorRT‑LLM, et mentionne une exécution sur GeForce RTX via llama.cpp et LM Studio. La feuille de route annonce Nemotron 3 Super et Ultra au premier semestre 2026, avec au programme latent MoE, multi‑token prediction et entraînement NVFP4. En contexte, la famille Nemotron‑3 8B (2023) visait surtout le chat et la FAQ en entreprise via NeMo et des catalogues hébergés.
Verdict
Avec Nemotron 3 Nano, NVIDIA ne se contente pas de publier un modèle open-weight de plus. Le constructeur pose un jalon clair dans sa stratégie IA : proposer des modèles pensés dès l’origine pour les flux multi-agents, les outils et les contextes extrêmement longs, tout en les intégrant étroitement à son écosystème matériel et logiciel. Le million de tokens natif, l’architecture MoE hybride et les optimisations d’inférence ciblées renforcent cette approche verticale, où le modèle devient un prolongement naturel de la plateforme NVIDIA.
En face, AMD joue une partition différente. Le fondeur mise avant tout sur son matériel Instinct et sur un écosystème ouvert capable de faire tourner les meilleurs modèles du moment, sans chercher à imposer une famille de modèles maison équivalente. Cette opposition de philosophies dessine deux visions du marché : NVIDIA avance avec des solutions clés en main, tandis qu’AMD privilégie la flexibilité et l’interopérabilité.
Reste à voir si cette intégration poussée des modèles par NVIDIA deviendra un standard pour les usages agents et long contexte, ou si l’écosystème open source, soutenu par des plateformes comme celles d’AMD, saura combler cet écart sans dépendre d’un acteur unique. Les prochaines déclinaisons Nemotron 3 Super et Ultra, attendues en 2026, devraient rapidement apporter des éléments de réponse.
Deux ordinateurs portables encore non commercialisés ont fait une apparition remarquée sur Geekbench. Il s’agit d’un ASUS Vivobook S 15 M5650GA doté d’un AMD Ryzen AI 9 465, ainsi que d’un modèle Lenovo équipé du Core Ultra 7 365 d’Intel. Premier enseignement de ces benchmarks préliminaires : le Ryzen AI 9 465 prend l’ascendant sur son concurrent dès les premiers résultats publiés.
Ryzen AI 9 465 vs Core Ultra 7 365 : les chiffres qui tombent
Les scores relevés donnent AMD en tête sur les deux fronts : 2780 points en mono-cœur et 12001 en multi pour le Ryzen, contre 2451 et 9714 pour le Intel Core Ultra 7 365 Panther Lake. L’écart grimpe ainsi à environ +13 % en simple thread et +24 % en multi, un avantage en partie porté par la configuration 10 cœurs / 20 threads de la puce AMD face aux 8 cœurs côté Intel.
Les fiches indiquent également les fréquences et l’environnement de test. Côté Intel : base à 2,40 GHz, maximum à 4676 MHz, Windows 11 Pro, Geekbench 6.3.0, 63,49 Go de mémoire système et mode d’alimentation Balanced. Côté AMD : base à 2,00 GHz, boost à 4822 MHz, Windows sous Geekbench 6.5.0.
La puce apparaît sous l’appellation « AMD Ryzen AI 9 465 w/ Radeon 880M », avec le nom de code Strix Point. Cette désignation renforce l’hypothèse selon laquelle les Ryzen AI 400 correspondraient davantage à un renommage qu’à une génération entièrement nouvelle.
Des conditions à nuancer
Il semblerait que le 465 d’AMD joue dans une autre catégorie de performance que le Core Ultra 7 365 au vu de ces résultats. Mais comme toujours avec les premières entrées Geekbench, l’écart peut varier selon les limites de puissance, le refroidissement, la mémoire et même la version du benchmark.
Une console portable avec 16 cœurs Zen 5 et une batterie de 115 Wh, voilà le pari d’AYANEO. Le constructeur a dévoilé la Next 2, une machine très ambitieuse qui mise sur la puissance brute et une grosse autonomie, quitte à flirter avec les limites du transport aérien.
Avec un OLED 165 Hz sur 9 pouces et Ryzen AI MAX+ 395 aux commandes : AYANEO pose ses pions face à GPD et Onexplayer, et choisit une voie différente sur la batterie.
Mise à jour du 17/12/2025
AYANEO prépare le lancement de la NEXT 2 MAX+ 395 via une campagne de financement participatif, positionnant clairement cette console Windows comme un modèle haut de gamme très ambitieux, tant sur le plan des performances que des caractéristiques techniques, malgré de nombreuses inconnues sur le prix et la disponibilité.
AYANEO NEXT II 9" OLED native landscape display 2400 × 1504 165Hz high refresh rate Floating 8-way D-pad & dual touchpads Dual-mode trigger locks & dual rear buttons Powered by AMD Ryzen AI Max+ 395 Register for a chance to get the Early Bird offerhttps://t.co/WpWXTKBL7tpic.twitter.com/a7oOCPx5jj
Ryzen AI Max+ 395 et écran OLED 9,06 pouces : la surenchère maîtrisée
Présentée par le PDG Arthur Zhang, la Next 2 s’appuie sur l’APU AMD Ryzen AI Max+ 395, alias Strix Halo, avec 16 cœurs CPU Zen 5 et un GPU Radeon 8060S doté de 40 unités de calcul RDNA 3.5. AYANEO vise un TDP maximal de 85 W et intègre un système de refroidissement à double ventilateur avec ailettes haute densité pour tenir la cadence. D’après les premières démonstrations, le bruit resterait contenu, plus discret que celui de l’AYANEO KUN dans des tests similaires.
L’affichage passe à un OLED de 9,06 pouces en 2400 × 1504 avec HDR et une luminosité annoncée à 1100 nits. Plusieurs modes de rafraîchissement sont proposés : 60, 90, 120, 144 et 165 Hz. Il s’agirait du même panneau que la Red Magic Astra, ce qui confirme les rumeurs de partage de dalle. Aucun support VRR n’a été mentionné pendant la présentation, ce qui colle aux limites actuelles de nombreux écrans OLED pour consoles portables.
Côté audio, le châssis embarque deux haut-parleurs stéréo orientés vers l’avant. Et il faut dire que la machine n’a pas souvent été montrée en « mains libres » durant le showcase, signe qu’elle paraît assez lourde à tenir prolongée.
Batterie 115 Wh et contrôles renouvelés
L’alimentation est confiée à une batterie interne de 115 Wh, bien au-dessus des 60 à 80 Wh courants et même des 99 Wh fréquents sur les PC portables. Certaines compagnies aériennes considèrent les batteries de plus de 100 Wh comme un cas particulier nécessitant une approbation : les voyageurs devront vérifier les règles locales. AYANEO privilégie clairement l’autonomie aux chiffres « airline friendly ».
AYANEO Next 2 : console portable OLED 9″
Les commandes évoluent en profondeur : sticks et gâchettes à effet Hall, gâchettes à verrouillage double mode pour basculer entre course linéaire et clic micro-switch, croix directionnelle flottante 8 voies pour une saisie plus précise, deux pavés tactiles intelligents, quatre boutons arrière, une plaque nominative RGB, ainsi qu’un nouveau moteur haptique à lévitation magnétique, co-développé avec Grain Technology, pour des vibrations plus nettes. Le tout fonctionne avec la suite logicielle AYANEO mise à jour.
AYANEO Next 2 avec APU Ryzen AI Max+ 395
Reste à voir le prix et la disponibilité : ces informations n’ont pas été détaillées pour l’instant. « Le système est construit autour de l’AMD Ryzen AI Max+ 395 », a rappelé la marque, un cadre technique qui place la Next 2 dans le haut du panier.
Scène cauchemardesque pour tout revendeur : des SSD M.2 Samsung alignés sur une table, courbés comme des bananes. D’après un post du groupe Facebook vietnamien Build PC, un enfant de dix ans a voulu « tester la durabilité » et a plié une boîte entière de modules.
Le coup est dur pour le père, qui venait tout juste de reconstituer son stock, à un moment où les prix sont en hausse.
Samsung SSD pliés : une boîte de 50 NVMe ruinée
Le post mentionne des « NVMe SSD 512GB » vendus environ 2 millions de VND l’unité, avec 50 unités dans le carton. Les images montrent des dizaines de barrettes M.2 2280 tordues, rangées en lignes. Tom’s Hardware a identifié les modèles comme des Samsung PM991a 512 Go au format M.2 2280. En s’appuyant sur le prix indiqué sur Facebook, le média estime le dommage proche de 4000 euros !
Selon les photos et les retours, une petite partie pourrait, avec beaucoup de chance, encore fonctionner. Sur de nombreux 2280, les composants essentiels se concentrent sur la section avant plus courte, le reste n’étant qu’un PCB quasi nu. Mais la torsion visible sur plusieurs cartes laisse penser que la majorité est inutilisable.
PM991a 512 Go : quand un « petit » form factor amplifie la perte
Au-delà de l’anecdote, l’épisode illustre la fragilité économique de ces petits modules. Un carton de SSD M.2 Samsung peut représenter plusieurs milliers d’euros, sans même intégrer l’effet des prix actuels de la NAND. La leçon tient en une phrase, notée par le post original : « keep SSDs out of children’s reach ».
Il semblerait que seuls quelques modules, si la zone active est restée intacte, pourraient booter. Le reste finira probablement à la benne. Mieux vaut donc stocker ces Samsung SSD hors de portée des petites mains.
Minisforum BD895i SE arrive avec un Ryzen 9 8945HX intégré, une carte Mini-ITX MoDT taillée pour les configurations compactes qui veulent du 16 cœurs sans concessions.
Minisforum BD895i SE : Ryzen 9 8945HX, Mini-ITX et PCIe 5.0
Minisforum liste à l’international sa BD895i SE, une carte mère Mini-ITX livrée avec un Ryzen 9 8945HX soudé et un système de refroidissement fourni. Ce processeur « Dragon Range Refresh », annoncé en janvier comme une mise à jour des Ryzen 7000HX pour portables gaming, s’invite ici dans une plateforme « mobile on desktop ».
Côté configuration, la recette reste identique à la BD795i SE : 2 emplacements DDR5-5200 SO‑DIMM (jusqu’à 96 Go), 2 ports M.2 2280 PCIe 4.0 x4, un slot PCIe 5.0 x16 pour un GPU dédié, plus un M.2 2230 E-Key pour le Wi‑Fi. L’iGPU mentionné est un Radeon 610M pour l’affichage intégré.
Le panneau arrière aligne un USB‑C avec DisplayPort Alt Mode, deux USB‑A 5 Gb/s, deux USB‑A 2.0, un port 2.5 GbE, ainsi que des sorties vidéo HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4. D’après Minisforum, le 8945HX grimpe « jusqu’à 5,4 GHz » en boost, toujours avec 16 cœurs et 32 threads.
Une mise à jour légère face à la BD795i SE
Comparaison directe : la BD790i embarquait le Ryzen 9 7945HX, la BD895i SE passe au Ryzen 9 8945HX. Sur le papier, les spécifications restent proches. Minisforum évoque « jusqu’à 7 % en simple cœur » et « moins de 1 % en multi‑cœur ». En clair, un refresh modeste, mais qui conserve l’ossature technique la plus récente pour un PC compact performant.
Le tarif affiché sur la boutique US de Minisforum est de 439,99 euros, tandis que l’ancienne BD795i SE est listée à 489 euros.
Arctic MX-7 débarque avec une promesse simple : mieux refroidir et durer plus longtemps. Après environ trois ans de mise au point, Arctic présente une pâte thermique qui mise sur une résistance thermique plus faible et une cohésion plus élevée, selon le fabricant.
Arctic MX-7 : spécifications, méthode d’application et promesses de gains
Le positionnement est clair : d’après Arctic, le mélange revu de l’Arctic MX-7 se traduit par de meilleures températures et une durée de vie accrue, que ce soit pour un CPU fraîchement monté ou un repad GPU. La marque prévient toutefois que la pâte, à forte viscosité, ne doit pas être étalée à la spatule en raison de sa faible adhésion initiale. Recommandation officielle : méthode en croix, plus adaptée à sa consistance.
Côté chiffres, la viscosité annoncée s’établit entre 35 000 et 38 000 poise, pour une densité de 2,9 g/cm³. La plage d’utilisation en continu va de -50 à 250 °C. Les propriétés électriques publiées incluent une résistivité volumique de 1,7 × 10¹² Ω-cm et une rigidité diélectrique de 4,2 kV/mm.
Arctic rappelle au passage que les pâtes thermiques se situent typiquement entre 1 à 4 W/mK et estime que certaines valeurs plus élevées, souvent mises en avant, seraient exagérées. Pour la marque, la métrique déterminante reste la résistance thermique, car elle intègre aussi l’épaisseur de la couche (bond line thickness). « La résistance thermique compte plus que la conductivité affichée », affirme Arctic.
Un écart mesuré face à la génération précédente
Sur un exemple interne partagé par Arctic, la MX-7 devancerait la pâte précédente MX-6 d’environ 2,3 °C sur un Intel Core Ultra 9 285K. Il convient de prendre ce chiffre pour ce qu’il est : un point de données issu des tests du fabricant. Les écarts restent sensibles au pression de serrage, au contact du dissipateur et à l’homogénéité de l’étalement.
Reste que l’orientation produit est nette : pâte plus épaisse, application croisée, et un discours qui privilégie la résistance thermique à la conductivité brute. De quoi intéresser les utilisateurs qui remettent à niveau leurs CPU et GPU avec une pâte conçue pour tenir dans le temps, sans promesse tapageuse.
HDMI 2.2 Ultra96 passe la seconde au CES 2026 : HDMI Licensing Administrator promet des démos concrètes, du câble à 96 Gbps à un écran gaming 500 Hz. Selon l’organisme, « Ultra96 » sera mis en avant sur câbles et appareils compatibles.
HDMI 2.2 Ultra96 : câbles prototypes et comparatif complet
Le stand comparera trois classes de câbles : Premium High Speed HDMI (jusqu’à 18 Gbps), Ultra High Speed HDMI (jusqu’à 48 Gbps) et les premiers prototypes Ultra96 HDMI Cable liés à la spécification HDMI 2.2, annoncée en juin 2025 et donnée jusqu’à 96 Gbps. HDMI.org emploie aussi « Ultra96 » comme étiquette de fonctionnalités pour des modes à 64, 80 ou 96 Gbps.
Au programme côté affichage : un moniteur gaming à 500 Hz, alimenté par un PC et une Xbox Series X. La console n’étant équipée que d’un port HDMI 2.1, elle ne jouera pas le rôle de source 2.2, mais servira la comparaison pratique. HDMI LA présentera également les fonctions gaming prévues : VRR, ALLM et QFT.
HDMI 2.2 ajoute le Latency Indication Protocol (LIP), pensé pour resserrer la synchro A/V sur des chaînes à plusieurs maillons comme les amplis AV ou barres de son. D’après HDMI.org, la norme vise jusqu’à 16K60 et permet du 4K240 et du 8K60 en pleine chroma, sans compression.
Vers les futures GPU : Ultra96 en ligne de mire
Il semblerait que la prochaine génération de cartes graphiques adopte HDMI 2.2 : un leak évoque déjà la prise en charge côté AMD RDNA5. HDMI LA compte s’appuyer sur ces démonstrations pour clarifier l’écart de débits entre les câbles et l’intérêt des modes 64/80/96 Gbps dans les scénarios 4K240 et au‑delà.
Palit Maker met les cartes sur table : trois RTX 5070 GamingPro custom Borderlands 4, un concours ouvert, et une promesse qui intrigue. Palit Maker permet de personnaliser certains refroidisseurs avec des modèles 3D officiels, sans faire sauter la garantie, d’après le constructeur.
Palit Maker : modèles 3D officiels, trois créations sur RTX 5070 GamingPro
Le programme cible aujourd’hui les séries GamingPro, Dual et White. Palit fournit des fichiers de design à modifier et imprimer en 3D pour fixer des pièces sur le radiateur puis les peindre. Le fabricant affirme que « cela ne fera pas sauter votre garantie », une précision rare sur ce terrain. Si un mod obstrue les ventilateurs ou dégrade le flux d’air, la pertinence est discutable, mais l’initiative reste notable.
Selon l’état des lieux actuel, aucun autre fournisseur de GPU ne propose de modèles 3D officiels pour ses carénages. La communauté publie bien des fichiers non officiels, utiles surtout une fois la garantie expirée : un shroud cassé ou un support de ventilateur fendu se remplace alors par une pièce imprimée.
Pour ce giveaway, Palit a commissionné trois créateurs qui ont dévoilé leurs variantes de la GeForce RTX 5070 GamingPro sur les réseaux. Les participants votent pour leur design favori et peuvent remporter des lots, mais la carte offerte est une RTX 5070 GamingPro standard, sans les mods présentés.
Comment participer et quels lots
L’entrée se fait en laissant un commentaire sous la vidéo du design retenu. Les gains comprennent une RTX 5070 GamingPro (non modifiée), Borderlands 4 et des T-shirts. À noter, le partenariat avec Borderlands 4 paraît décalé : le jeu ne semble pas attirer de grandes foules sur Steam, avec des pics autour de 11 000 joueurs.
La MSI MEG X870E GODLIKE X Edition se révèle plus en détail après une première apparition remarquée à la Gamescom 2025. Cette édition célèbre le dixième anniversaire de la série GODLIKE à travers une production limitée à 1 000 exemplaires numérotés. Son prix est fixé à 1 479,99 euros, avec une disponibilité immédiate.
MSI MEG X870E GODLIKE X Edition, une GODLIKE « X » surtout cosmétique
Cette édition anniversaire repose sur la même base que la MEG X870E GODLIKE déjà testée par nos soins : même PCB 10 couches avec cuivre 2oz, même alimentation 24+2+1 phases à 110A SPS, et le même ensemble de fonctionnalités. D’après MSI, la « X » se distingue par un bundle collector et des finitions dorées avec marquages du dixième anniversaire. Chaque carte est livrée avec un M.2 Shield Frozr gravé et numéroté de 0001 à 1000, plus une plaque nominative dorée.
Côté compatibilité, elle prend en charge les CPU AMD Ryzen 9000, 8000 et 7000 sur socket AM5, et annonce un overclocking mémoire DDR5‑9000+. La connectique reste haut de gamme : double réseau filaire 10GbE et 5GbE, Wi‑Fi 7, USB4, BIOS de 64 Mo, ainsi qu’un écran 3,99 pouces Dynamic Dashboard III. Le concept EZ Link déporte une grande partie des branchements ventilateurs et RGB vers un hub externe pour réduire l’enchevêtrement de câbles.
Le coffret pèse lourd dans la proposition. On y trouve un support de collection, la peluche Black Lucky et l’EZ Control Hub. MSI ajoute aussi la carte d’extension M.2 XPANDER‑Z SLIDER GEN5 offrant deux emplacements M.2 Gen5 supplémentaires, accessible par l’arrière du boîtier pour intervenir sur les SSD sans l’ouvrir.
GODLIKE X : bundle premium, base technique inchangée
MSI précise que sous le radiateur, la MEG X870E GODLIKE X et la X870E GODLIKE standard sont identiques. L’édition X se concentre sur l’anniversaire, les détails dorés et les accessoires exclusifs. Les atouts phares de la plateforme GODLIKE restent présents : Dynamic Dashboard III, USB4, Wi‑Fi 7, double LAN 10GbE + 5GbE, et la carte M.2 XPANDER‑Z SLIDER GEN5 livrée d’origine. Overclock3D note d’ailleurs que cette dernière « pourrait mieux convenir à un usage serveur qu’à un PC vitrine ».
Face à la réussite des processeurs Ryzen 9000 et à l’intérêt croissant pour les configurations compactes haut de gamme, MSI étoffe enfin son offre mini-ITX avec la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi. Ce modèle vient se positionner sur un segment particulièrement exigeant, déjà occupé par des références comme l’ASUS ROG STRIX X870-I Gaming WIFI ou la GIGABYTE X870I AORUS Pro ICE, où les contraintes de format imposent des choix techniques marqués.
La dénomination « EVO » ne se limite pas à un simple rafraîchissement. Elle s’accompagne notamment d’un BIOS ROM porté à 64 Mo, destiné à améliorer la compatibilité à long terme avec les processeurs AM5 et à accueillir des fonctionnalités plus avancées. Malgré ses dimensions réduites de 17 × 17 cm, la carte entend couvrir l’essentiel du haut de gamme moderne, avec un slot PCIe 5.0 pour la carte graphique, du stockage M.2 Gen5, de la DDR5 à hautes fréquences et une connectivité réseau à jour, incluant le Wi-Fi 7.
MSI mise également sur une conception orientée performance, avec un VRM doté d’un refroidissement actif et un PCB dense, pensé pour encaisser des charges soutenues dans un environnement mini-ITX. Ces choix techniques visent à rendre la carte compatible avec des processeurs AM5 haut de gamme, tout en composant avec les contraintes thermiques inhérentes à ce format compact. Côté tarif, la situation reste plus fluctuante.
Selon les marchands et la disponibilité, le prix observé oscille entre 450 et 500 euros, avec des stocks limités au moment de la rédaction. À ce niveau, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’impose comme la carte mère mini-ITX la plus onéreuse de sa catégorie, un positionnement tarifaire qui soulève naturellement la question de sa pertinence face à des modèles concurrents plus abordables.
Reste à déterminer dans quelle mesure cette montée en gamme se justifie en pratique, notamment face à un Ryzen 9 9900X et avec des réglages avancés comme le Precision Boost Overdrive. C’est ce que nous avons cherché à vérifier à travers une série de tests orientés performances, mémoire et comportement thermique.
UNBOXING DE LA MPG X870I EDGE TI EVO WIFI
L’emballage de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi reprend les codes visuels de la gamme Edge Ti, avec une esthétique sobre dominée par des teintes argentées qui annoncent immédiatement le thème du produit. La boîte met en avant le format mini-ITX et les fonctionnalités clés de la série, sans multiplier les accroches marketing. On retrouve une présentation claire des compatibilités AM5, du chipset X870 et des technologies propres à cette génération, suffisamment détaillée pour situer le produit, mais sans excès.
À l’arrière, MSI propose une vue d’ensemble de la carte, accompagnée de descriptions synthétiques des éléments distinctifs : conception du refroidissement, fonctionnalités orientées installation, et aperçu des différents connecteurs internes et arrière.
Le packaging met en avant la présence de la carte d’extension Xpander, un élément important dans l’organisation du stockage et de la connectique sur ce format réduit.
L’intérieur est organisé de manière classique, avec une protection soignée autour de la carte mère et une séparation nette entre les accessoires et le PCB principal. Le bundle reflète la volonté de faciliter l’intégration dans un boîtier compact :
La carte d’extension Xpander 5-in-1,
Deux câbles SATA,
L’antenne Wi-Fi,
Les câbles dédiés EZ Conn et front panel,
Un adaptateur USB pour la carte d’extension,
Les vis et pads thermiques pour les SSD,
Une clé USB contenant les pilotes.
L’ensemble couvre les besoins essentiels d’une installation mini-ITX, mais aussi les spécificités de ce modèle, notamment l’extension interne et les connectiques pensées pour optimiser l’espace. MSI fournit ainsi un kit complet qui permet d’exploiter la carte dans de bonnes conditions sans nécessiter d’accessoires supplémentaires.
Esthétique et conception de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi adopte l’esthétique Edge Ti avec une dominante argentée et blanche appliquée de manière uniforme sur les dissipateurs, le cache I/O, les carters M.2, les connecteurs et les sérigraphies du PCB. L’ensemble présente un rendu homogène, cohérent sur l’ensemble de la surface disponible du format mini-ITX.
Le dissipateur principal couvre la zone VRM et s’étend jusqu’à la partie supérieure du panneau I/O. Il intègre un ventilateur discret et se compose de plusieurs éléments métalliques aux découpes géométriques angulaires, caractéristiques de la gamme Edge Ti.
Le socket AM5 est positionné au centre du PCB, encadré par deux emplacements DDR5 à finition argentée. Sur le côté droit, les connecteurs dédiés à la carte Xpander sont regroupés, permettant le déport de certaines fonctionnalités hors du PCB principal.
Un emplacement M.2 est situé sur la face avant, sous un dissipateur EZ M.2 Shield Frozr II à fixation sans outil. Un second est placé au dos du PCB, tandis qu’un troisième est pris en charge via la carte Xpander.
La face arrière est renforcée par une plaque métallique couvrant les zones autour du socket et du VRM, avec des marquages discrets et des repères techniques.
BIOS : Click BIOS X EVO 64MB
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi utilise la dernière itération du Click BIOS X, dans la continuité de ce que MSI avait introduit sur la nouvelle génération de ses cartes. L’interface conserve la même organisation générale, avec une présentation modernisée et une hiérarchie des menus plus lisible, pensée aussi bien pour un réglage rapide que pour une personnalisation complète de la plateforme AM5.
La puce BIOS utilise une mémoire flash de 512 Mb (64 Mo), soit une capacité doublée par rapport aux 32 Mo généralement utilisés sur AM5.
EZ Mode (Mode simplifié)
Au démarrage, le BIOS s’ouvre sur le mode EZ, offrant une interface épurée et intuitive. Ce panneau affiche les informations essentielles du système : température CPU, vitesse des ventilateurs, fréquence mémoire, et permet d’effectuer les réglages de base rapidement.
Depuis cette interface, l’utilisateur peut :
Activer les profils XMP/EXPO pour la mémoire DDR5,
Sélectionner le disque de démarrage,
Ajuster les courbes de ventilateurs,
Accéder aux paramètres A-XMP (AMD Extended Profiles for Overclocking),
Visualiser l’état général du système en un coup d’œil.
L’onglet OC (Overclocking) constitue le cœur du BIOS pour les utilisateurs avancés. Il regroupe l’ensemble des paramètres permettant d’exploiter pleinement le potentiel de la plateforme AM5.
Overclocking Processeur :
Precision Boost Overdrive (PBO) : Activation et réglage fin du PBO avec contrôle des limites PPT, TDC et EDC,
X3D Gaming Mode : Mode optimisé spécifiquement pour les processeurs Ryzen X3D,
Curve Optimizer : Ajustement du voltage par cœur pour optimiser performances et températures,
Fréquence et multiplicateur : Contrôle manuel des fréquences CPU.
High Efficiency Mode : Mode d’efficacité énergétique pour la mémoire,
Réglages manuels avancés : Timings, voltage VDDQ, VDDIO, Command Rate, etc.
La carte supporte officiellement des fréquences DDR5 jusqu’à 8400+ MT/s en configuration 1DPC 1R (un module par canal, simple rang), avec un potentiel d’overclocking poussé jusqu’à 10000+ MT/s selon MSI.
On peut toutefois regretter l’absence de certaines options dans le menu AMD CBS par rapport à d’autres constructeurs, même si elles ne concernent réellement que les overclockeurs chevronnés.
Autres fonctionnalités avancées
Sauvegarde de profils : Jusqu’à 6 profils utilisateur personnalisables,
M-Flash : Utilitaire de mise à jour du BIOS intégré, compatible avec clé USB,
Flash BIOS Button : Mise à jour du BIOS sans CPU ni RAM installés (via bouton en façade I/O),
Hardware Monitor : Surveillance complète des températures, voltages et vitesses de ventilateurs,
Fan Control : Gestion avancée des ventilateurs avec courbes personnalisables.
Monitoring et informations système
La page principale du mode avancé affiche des informations cruciales :
Version du BIOS et date de sortie,
Version AGESA (AMD Generic Encapsulated Software Architecture),
Informations détaillées sur le CPU et la mémoire installée,
Températures en temps réel de tous les composants,
Voltages et consommations.
Particularité du BIOS EVO 64MB :
Contrairement aux cartes standard avec 32MB de BIOS ROM, cette version EVO dispose de 64MB, permettant :
Une meilleure compatibilité avec les futurs processeurs, y compris les modèles Zen 6 attendus à la fin de l’année prochaine,
L’intégration de fonctionnalités supplémentaires sans sacrifier la compatibilité,
Des menus plus riches et une interface plus complète,
Une capacité de stockage accrue pour les profils et les microcodes CPU.
MSI a fait le choix d’une puce BIOS unique (pas de dual-BIOS), ce qui peut surprendre sur ce segment, mais la fonction Flash BIOS Button compense largement cette limitation en permettant une récupération facile en cas de problème.
MSI Center sous Windows
Sous Windows, MSI Center complète le BIOS avec une sélection de modules volontairement réduite.
Mystic Light gère l’éclairage, Cooling Wizard pilote les ventilateurs depuis l’OS et User Scenario regroupe quelques réglages simples liés aux performances et aux comportements du système.
Les options sont suffisantes pour accompagner un usage quotidien sans multiplier les outils.
PLATEFORME : CHIPSET X870 & SOCKET AM5
La série de chipsets AMD 800 a été introduite pour accompagner le lancement des processeurs Ryzen 9000 (Zen 5). En réalité, cette série représente surtout une évolution des chipsets existants de la série 600, avec quelques ajouts notables. Les modèles phares incluent les chipsets haut de gamme X870E et X870, suivis des chipsets de milieu de gamme B850 et B840 à venir, tandis que le chipset A620 actuel continue de servir d’option d’entrée de gamme.
Le Chipset X870 : Caractéristiques
Le X870 est une version allégée du X870E. Il utilise une seule puce Promontory 21 et se contente de 36 lignes PCIe au total, mais conserve les précieuses 24 lignes en PCIe 5.0 pour le GPU et le stockage. La connectivité USB est légèrement plus limitée que sur le X870E, bien que le support natif de l’USB 4.0 soit toujours présent, une caractéristique distinctive de la série 800.
Spécifications du X870
Lignes PCIe utilisables : 36 au total, dont 24 PCIe 5.0,
USB : 6 ports 10 Gbps, 1 port 20 Gbps et 1 port 5 Gbps,
SATA : 4 ports,
USB 4.0 : Support natif (obligation pour toutes les cartes X870/X870E),
Overclocking : CPU et RAM (contrairement aux chipsets B850/B840).
C’est un excellent choix pour les joueurs qui recherchent des performances haut de gamme, avec un prix plus accessible que le X870E. Il sera également apprécié des créateurs de contenu et des professionnels qui ont besoin d’une bande passante confortable sans forcément exploiter tous les ports disponibles sur le X870E.
Le socket CPU LGA 1718 AM5 prend en charge nativement les processeurs des séries Ryzen 7000 (Zen 4), 8000 (Zen 4 APU) et 9000 (Zen 5), ainsi que les futures générations de processeurs jusqu’en 2027 selon l’engagement d’AMD.
L’I/O DIE intégré au processeur peut gérer jusqu’à 28 lignes PCIe 5.0 (dont quatre sont dédiées à la connexion avec le chipset), ainsi que la mémoire DDR5 avec une fréquence de base de 5600 MHz pour les Ryzen 9000.
Cette plateforme offre donc une excellente pérennité, permettant aux utilisateurs de mettre à niveau leur processeur sans changer de carte mère pendant plusieurs années, un atout majeur pour les configurations mini-ITX où chaque changement de composant est plus contraignant.
Conception technique de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
VRM et conception du PCB
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi repose sur un design d’alimentation 8+2+1 organisé autour de Smart Power Stages de 110 A. Les huit phases principales sont dédiées au Vcore, tandis que deux phases alimentent le SoC et qu’une dernière gère les fonctions auxiliaires. Les modules d’alimentation CPU et SOC reposent sur des SPS MOS de 110 A, référence R2209004 fournis par Renesas, tandis que la phase MISC s’appuie sur un DrMOS de 75 A, référence RAA220075R0, également signé Renesas.
L’ensemble est commandé par un contrôleur numérique PWM Renesas RAA229139. Il s’agit d’un contrôleur numérique 8 phases à trois sorties, ce qui indique que l’alimentation CPU fonctionne en mode direct.
Le refroidissement du VRM est assuré par un dissipateur couvrant la zone gauche du socket, intégrant un ventilateur Frozr.
Cette solution vise à maintenir des températures stables dans un format mini-ITX, où la dissipation dépend fortement du boîtier et du flux d’air disponible.
La carte repose sur un PCB 12 couches en cuivre 1 oz, conçu pour améliorer l’intégrité des signaux PCIe 5.0 et DDR5, tout en assurant une distribution d’alimentation plus propre dans un espace contraint. Si le cuivre 1 oz reste moins efficace thermiquement qu’un PCB 2 oz, la multiplication des couches et le refroidissement actif des VRM compensent en partie cette limite.
L’ensemble propose une base d’alimentation et de routage cohérente pour un format ITX, pensée pour préserver la stabilité électrique avec les processeurs AM5 actuels.
Connectivité PCIe
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose un unique slot PCIe x16 en Gen 5.0, directement relié au CPU. La configuration effective dépend du processeur installé : les Ryzen 9000 et 7000 Series exploitent PCIe 5.0 x16 complet, les Ryzen 8700/8600/8400 plafonnent à PCIe 4.0 x8, et les modèles d’entrée de gamme 8500/8300 sont limités à PCIe 4.0 x4. Ces restrictions sont inhérentes aux processeurs eux-mêmes, pas à la carte mère.
Pour un usage gaming avec les APU série 8000, la limitation à PCIe 4.0 x8 (~16 GB/s bidirectionnel) sur les 8700/8600/8400 reste sans impact notable : ces processeurs sont rarement associés à des GPU suffisamment puissants pour saturer cette bande passante. Les cartes graphiques mid-range typiquement couplées à ces APU fonctionnent sans perte de performances en PCIe 4.0 x8.
En revanche, la situation change dès que l’on vise des GPU plus ambitieux. Cette bande passante limitée peut freiner les performances en jeu à haute résolution, et pénalise nettement les workloads GPU intensifs comme le rendu 3D, le calcul CUDA ou l’inférence ML.
La carte intègre également un slot FP Card dédié à la carte MSI 5-in-1 XPANDER, que nous détaillons dans une section dédiée plus loin.
Mémoire DDR5 et support CUDIMM
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi dispose de deux slots DDR5 en dual channel pour une capacité maximale de 128 Go. MSI annonce un support officiel jusqu’à DDR5-8400+ en configuration 1DPC 1R, les performances réelles restant dépendantes du contrôleur mémoire du processeur.
Les Ryzen 7000 et 9000 atteignent généralement des fréquences comprises entre 7600 et 8400 MT/s selon les modules utilisés, tandis que les APU Ryzen 8000G, grâce à leur conception monolithique, offrent une plus grande marge, avec des fréquences annoncées pouvant atteindre 10000 MT/s dans des conditions optimales.
La carte prend en charge EXPO, Memory Try It! et les options avancées du Click BIOS X, incluant le mode High Efficiency et l’outil Latency Killer. Elle est également compatible avec les modules CUDIMM, dont le générateur d’horloge intégré fonctionne ici en mode bypass.
En format mini-ITX, la proximité du socket, des VRM et du système de refroidissement peut influencer la stabilité à très hautes fréquences. Avec seulement deux slots disponibles, le choix initial des modules DDR5 est donc déterminant, qu’il s’agisse de privilégier la capacité ou les performances.
Xpander 5-en-1 : 3e M.2 + SATA
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est livrée avec la carte Xpander 5-en-1, un module d’extension conçu pour contourner les limites physiques du format mini-ITX. Cette carte exploite des lignes du chipset X870 pour ajouter du stockage, de l’USB et une connectique interne supplémentaire.
Un troisième slot M.2 PCIe 4.0
La carte intègre un slot M.2 (M2_3) en PCIe 4.0 x4, relié au chipset. Il accepte les SSD 2260 et 2280, mais uniquement en version single-sided, une contrainte habituelle pour ce type d’extension où l’espace est restreint.
Ce slot complète les deux emplacements présents sur la carte mère et permet d’ajouter un SSD supplémentaire sans occuper davantage d’espace sur le PCB principal.
Deux ports SATA 6 Gb/s
La Xpander fournit également deux ports SATA directement issus du chipset. Ils répondent aux usages classiques : SSD 2,5″, disques durs ou solutions de stockage de longue conservation. Cela reste utile pour une configuration ITX destinée au multimédia ou pour compléter un stockage NVMe trop thermiquement sollicité.
Connectique étendue
Le module propose un connecteur USB Type-C interne à 20 Gb/s avec charge rapide jusqu’à 27 W, ainsi qu’un connecteur USB 5 Gb/s permettant d’ajouter deux ports via adaptateur. Un atout appréciable dans les boîtiers compacts souvent limités en headers internes. Le connecteur JFP_2 permet de déporter une partie du câblage du panneau avant, facilitant le montage et l’accès aux branchements dans les châssis étroits.
Dans une configuration mini-ITX où chaque connecteur compte, cette carte fille Xpander offre une marge de manœuvre appréciable sans sacrifier la gestion thermique ou l’accessibilité.
STOCKAGE : PCIe 5.0, PCIe 4.0, SATA
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose trois emplacements M.2 malgré son format mini-ITX, dont un slot PCIe 5.0 directement relié au CPU et deux slots PCIe 4.0 issus du chipset.
M.2_1 : PCIe 5.0 x4 (CPU)
Le M.2_1 fonctionne en PCIe 5.0 x4 avec les Ryzen 9000 et 7000, et en PCIe 4.0 x4 avec les Ryzen 8000G. MSI l’a installé au-dessus du chipset, lui-même couvert par un dissipateur en aluminium, démontable sans outils. Ce choix d’empilement optimise l’espace, mais introduit une contrainte thermique inhérente aux SSD Gen5, déjà sensibles à la température.
Le flux d’air chaud généré par le chipset remonte naturellement vers le SSD, ce qui peut accélérer la montée en température et entraîner un throttling dans les boîtiers ITX peu ventilés. La performance dépendra donc fortement de l’aération du châssis.
M.2_2 : PCIe 4.0 x4 à l’arrière
Le M.2_2, placé à l’arrière du PCB faute de place à l’avant, fonctionne en PCIe 4.0 x4 et n’accepte que des SSD single-sided. Si le boîtier laisse suffisamment d’espace, il est possible d’installer un dissipateur sur le SSD lui-même, une solution préférable pour éviter toute montée thermique prolongée.
M.2_3 : PCIe 4.0 via Xpander
Le slot M.2_3, lui aussi en PCIe 4.0 x4, est intégré à la carte Xpander, comme évoqué précédemment.
SATA & support RAID
La carte supporte également plusieurs configurations RAID. Les deux ports SATA peuvent être utilisés en RAID 0 ou RAID 1, tandis que les SSD NVMe M.2 peuvent être associés en RAID 0, RAID 1 ou RAID 5, ce dernier étant réservé aux processeurs Ryzen compatibles. Une possibilité intéressante pour sécuriser ou accélérer un pool de stockage dans une configuration compacte.
La configuration de stockage est riche pour une carte mini-ITX, mais impose certaines précautions. L’empilement du slot PCIe 5.0 au-dessus du chipset demande un boîtier bien ventilé pour éviter le throttling des SSD Gen5. Le slot arrière, dépourvu de toute aide thermique, nécessitera éventuellement un dissipateur dédié si l’environnement est serré. Dans de bonnes conditions, cette organisation permet toutefois de combiner trois SSD NVMe et du stockage SATA dans un espace très réduit.
CONNECTIVITÉ
USB4 (contrôleur ASMedia)
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’appuie sur un contrôleur USB4 ASMedia ASM4242, chargé de fournir deux ports USB Type-C à 40 Gb/s à l’arrière. Ce choix permet à MSI de proposer une connectique USB4 complète, indépendante du contrôleur natif du chipset, et conforme aux exigences de la plateforme X870.
Ces ports USB4 prennent en charge le transport de données haut débit, le DisplayPort Alt Mode pour l’affichage via iGPU compatible, ainsi que la connexion de stations d’accueil, de solutions de stockage externes rapides ou de périphériques professionnels. Leur fonctionnement reste pleinement actif même en présence d’une carte graphique dédiée, l’affichage étant alors simplement désactivé en l’absence d’iGPU.
Le contrôleur USB4 dispose d’un dissipateur dédié, positionné sous le radiateur des VRM, afin de maintenir des températures maîtrisées en charge soutenue. L’affichage via DisplayPort Alt Mode reste conditionné à la présence d’un processeur avec iGPU, mais les ports USB4 demeurent pleinement fonctionnels pour les usages donnés, même avec une carte graphique dédiée.
Réseau : LAN 5 Gb/s et Wi-Fi 7
La carte embarque un contrôleur Realtek 8126 offrant une connexion filaire 5 Gb/s, un choix pertinent pour une configuration compacte haut de gamme, plus rapide que le traditionnel 2,5 Gb/s sans atteindre le coût d’un module 10 Gb/s.
Par ailleurs, le port 5 GbE de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi constitue un point distinctif notable. À l’heure actuelle, les deux autres cartes mères ITX en X870 disponibles sur le marché se limitent à un contrôleur 2.5 GbE. MSI est donc le seul constructeur à proposer du 5 GbE sur un modèle mini-ITX en X870, ce qui place cette carte un cran au-dessus pour les usages nécessitant des transferts réseau rapides, que ce soit en gaming, en création ou en stockage partagé.
Le module sans-fil, pré-installé dans le slot M.2 Key-E, repose sur une solution Wi-Fi 7 compatible 2,4 / 5 / 6 GHz (320 MHz) avec des débits pouvant atteindre 5,8 Gb/s. Il prend en charge le MU-MIMO, le 4K QAM, le MLO et les standards 802.11 a/b/g/n/ac/ax/be. Le Bluetooth 5.4 est également supporté, sous réserve des mises à jour Windows 11 et du calendrier de certification du fournisseur.
L’antenne fournie adopte des connecteurs rapides, à l’image des solutions récentes proposées par la marque. L’ensemble offre une connectivité réseau complète et moderne, adaptée aux usages gaming, streaming et aux transferts rapides dans un environnement domestique ou professionnel.
Audio : Realtek ALC4080
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi utilise le codec Realtek ALC4080, une solution audio USB capable de gérer un signal 7.1 haute définition. Elle supporte une lecture jusqu’à 32 bits / 384 kHz via le panneau avant et propose une sortie S/PDIF pour les configurations nécessitant un signal numérique propre.
Un ensemble haut de gamme que l’on retrouve habituellement sur des cartes ATX de premier plan, intégré ici dans un format ITX orienté gaming et usage multimédia.
Graphiques intégrés (USB4 DisplayPort)
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi dispose d’un port HDMI 2.1 (TMDS) et de deux ports USB Type-C basés sur l’USB4, compatibles DisplayPort Alt Mode. Le HDMI est limité à la 4K à 60 Hz, tandis que les sorties DisplayPort via USB4 peuvent offrir des résolutions et des taux de rafraîchissement plus élevés selon le processeur.
Cette connectique vidéo est utilisable uniquement avec des APU intégrant un iGPU, comme les Ryzen série 8000G. Les processeurs Ryzen 7000 et 9000 standards nécessitent une carte graphique dédiée.
Connectique interne
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose une connectique interne complète malgré son format ITX. On retrouve un header USB 2.0 issu du chipset, capable d’alimenter deux ports supplémentaires, utile pour les contrôleurs RGB, hubs internes ou panneaux avant simples.
La carte dispose de trois connecteurs de ventilation : un CPU 4 broches, un header hybride pompe/ventilateur et un second ventilateur système. Un ensemble suffisant pour un boîtier compact ou un AIO simple, avec détection automatique PWM/DC.
Les connecteurs système incluent l’audio avant, le panneau de contrôle du boîtier, un capteur d’intrusion châssis et le header EZ Conn V2, qui simplifie le branchement des ventilateurs, de l’ARGB ou de l’USB via un câble regroupé. L’ensemble couvre les besoins d’un montage ITX sans multiplier les adaptateurs.
Un connecteur ARGB Gen2 à 3 broches (A-Rainbow V2) est également présent pour la gestion des éclairages numériques compatibles. L’ensemble couvre les besoins d’un montage mini-ITX sans recourir à des hubs externes dans la plupart des configurations.
Connectique arrière
La connectique arrière de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est particulièrement complète pour une carte mini-ITX. Elle réunit quatre ports USB Type-A 10 Gb/s via un hub RTS5420, un port USB-A 10 Gb/s relié directement au CPU, ainsi qu’un USB-C 10 Gb/s fourni par le chipset X870. Deux ports USB-C 40 Gb/s, pilotés par le contrôleur ASM4242, complètent l’ensemble pour les périphériques haut débit et les écrans compatibles.
La carte propose également une sortie HDMI destinée aux processeurs équipés d’un iGPU, les boutons Clear CMOS et Flash BIOS, un port LAN 5 Gb/s et deux connecteurs pour l’antenne Wi-Fi. L’audio se compose de deux prises analogiques et d’une sortie optique S/PDIF. L’ensemble couvre les besoins d’un système compact haut de gamme sans compromis sur la vitesse ou la polyvalence.
Windows 11 24H2 installé sur SSD WD Black S850X 1 To
Boîtier open frame
MPG X870I Edge Ti EVO WiF : PERFORMANCES & BENCHMARKS
Cinebench R23 : Score et Fréquences boost observées
Sous Cinebench R23 en charge monocœur, le Ryzen 9 9900X atteint une fréquence maximale de 5,625 GHz, conforme aux spécifications du processeur. En multicœur, les fréquences observées se situent entre 4,9 et 5,0 GHz selon la durée de charge, avec une consommation stabilisée autour de 155 à 165 W.
Le Ryzen 9 9900X affiche un score multicœur de 32 831 points et un score monocœur de 2 234 points sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi.
Ces résultats se situent dans la plage haute attendue pour ce CPU sur plateforme X870 et confirment que la carte est capable d’exploiter pleinement un Ryzen 9 9900X en charge soutenue, à condition de disposer d’un refroidissement et d’un boîtier adaptés.
Débits SSD PCIe 5.0 et gestion thermique
Le SSD PCIe 5.0 MP700 PRO SE installé sur l’emplacement principal atteint des débits supérieurs à 14 Go/s en lecture et environ 12,5 Go/s en écriture. Le dissipateur EZ M.2 Shield Frozr II maintient la température sous contrôle, autour de 80 °C, à la limite du throttling lors des charges prolongées.
La tenue thermique reste fortement dépendante du flux d’air du boîtier, mais le système de refroidissement intégré se montre globalement adapté aux SSD PCIe 5.0 actuels, en particulier ceux équipés de contrôleurs optimisés et gravés finement.
AIDA64 : Cache et mémoire DDR5
Avec de la DDR5-6000 CL30 en double canal, les mesures AIDA64 affichent 77 405 MB/s en lecture, 77 639 MB/s en écriture et 70 929 MB/s en copie, pour une latence de 79,3 ns. Ces valeurs se situent dans la norme attendue pour un Ryzen 9 9900X sur plateforme AM5, sans anomalie liée au format mini-ITX.
Les performances des caches sont conformes à l’architecture Granite Ridge, avec des débits très élevés en L1 et L2, et un cache L3 dépassant 1 To/s en lecture, confirmant une bonne intégrité du routage mémoire et une stabilité globale du sous-système CPU et DDR5 sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi.
Overclocking
Overclocking CPU
Avec le Precision Boost Overdrive activé sur un profil modéré, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi conserve une stabilité totale. Sous Cinebench R23, le score multicœur atteint 35 726 points, avec une fréquence moyenne en charge multicœur autour de 5,4 GHz. La consommation peut dépasser ponctuellement 250 W.
Le comportement observé reste en ligne avec celui de cartes X870/E de format plus imposant, dans les limites thermiques propres au mini-ITX et fortement dépendantes du boîtier et du flux d’air.
Overclocking DDR5 et gains mesurés
Pour ce premier test, nous nous limitons à des ajustements des timings via les outils MSI. Les gains observés sont obtenus sans modification de la fréquence ni du CAS, la mémoire restant configurée en DDR5-6000 CL30. Les améliorations proviennent exclusivement des optimisations spécifiques à MSI disponibles dans le Click BIOS X.
L’approche est comparable dans l’esprit au profil ASUS EXPO Tweaked, mais ici entièrement mise en œuvre via les outils propriétaires de MSI, permettant d’extraire un gain mesurable tout en conservant une stabilité adaptée à un usage quotidien.
La configuration repose sur l’activation d’EXPO, du mode High Efficiency, de Latency Killer, ainsi que sur l’application d’un Memory Timing Preset en mode Tighter, avec Memory Context Restore activé. Ces réglages agissent principalement sur les timings secondaires et tertiaires, sans toucher au couple fréquence / CAS.
Dans cette configuration, les débits mesurés sous AIDA64 atteignent 86 484 MB/s en lecture, 89 765 MB/s en écriture et 76 434 MB/s en copie, avec une latence réduite à 67,4 ns.
Température VRM et Stabilité en charge
Après une charge soutenue de 30 minutes sous Cinebench R23 avec le PBO activé, les VRM atteignent un pic d’environ 94 °C avec la ventilation du boîtier seule, ventilateur Frozr actif. Cette valeur élevée reflète les contraintes thermiques du format mini-ITX lorsqu’il est associé à un processeur AM5 haut de gamme en charge prolongée.
Avec une ventilation dirigée vers la zone VRM, la température se stabilise autour de 82 °C, démontrant que le refroidissement actif intégré est efficace à condition d’être correctement alimenté en air frais.
Ces résultats invitent à la prudence avec le PBO automatique sur ce type de configuration. En l’absence d’une ventilation ciblée sur les VRM, il peut être pertinent de limiter le PBO ou de privilégier des réglages manuels, afin de mieux maîtriser les températures en charge prolongée. Dans un châssis mini-ITX correctement ventilé et avec des optimisations adaptées, la carte reste cependant capable d’exploiter un processeur AM5 haut de gamme de manière stable.
Comparaison X870 Mini-ITX
Comparatif des cartes mères X870I Mini-ITX disponibles en 2025
Best Value Build blanc équilibré Gaming + productivité
Premium Audio haut de gamme Accessoires exclusifs
Connectivité 3x M.2 + 5GbE Workstation / NAS
Points forts
Design blanc unique
Prix le plus bas
DP 240Hz
Audio ESS SABRE
HIVE II Hub externe
Suite logicielle complète
5GbE (le plus rapide)
3x M.2 slots
DDR5-10000 OC
Limitations
1 seul USB4
WiFi 160MHz
2.5GbE seulement
Prix le plus élevé
2x M.2 seulement
2.5GbE (vs 5GbE MSI)
XPANDER obligatoire (M.2_3)
M.2 single-sided only
1 seul RGB header
Sur le papier : quelle carte choisir ?
Gigabyte X870I Aorus Pro Ice (300-330€) offre le meilleur rapport performance/prix avec toutes les fonctionnalités essentielles : PCIe 5.0, DDR5-8400, USB4 et un design blanc unique. Idéale pour builds gaming et productivité classique.
ASUS ROG Strix X870-I (400-450€) se distingue par son audio ESS SABRE premium, ses accessoires exclusifs (HIVE II Hub) et sa connectivité renforcée (2x USB4). Un choix pertinent pour les créateurs de contenu exigeants et les enthusiasts.
MSI MPG X870I Edge Ti Evo (450-500€) excelle en connectivité avec son Ethernet 5GbE, ses 3 slots M.2 et son support DDR5-10000. Recommandée pour workstations exigeantes en stockage ou configurations réseau avancées.
Note : Les trois cartes partagent les mêmes fondamentaux (chipset X870, PCIe 5.0, support Ryzen 9000/8000/7000). Le choix dépend de vos besoins spécifiques et de votre budget plutôt que de différences de performance brute.
VERDICT FINAL
Test MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi : la carte mère X870 Mini-ITX ultime ?
Conclusion
Avec la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi, MSI signe une carte mère mini-ITX particulièrement ambitieuse, sans doute l’une des plus complètes jamais proposées sur le chipset X870. Connectivité réseau en 5 GbE, triple emplacement M.2, USB4, Wi-Fi 7, BIOS 64 Mo et outils mémoire avancés placent clairement ce modèle au sommet de l’offre ITX actuelle, tant sur le plan fonctionnel que technologique.
En pratique, la carte tient ses promesses en matière de performances. Elle exploite sans difficulté un Ryzen 9 9900X en charge soutenue, affiche des résultats conformes aux plateformes X870 plus imposantes et se montre très solide sur la partie mémoire, y compris avec des optimisations avancées à fréquence et CAS constants. Sur ce point, les outils BIOS propres à MSI se montrent efficaces et comparables aux profils optimisés proposés par ASUS.
En revanche, le format mini-ITX combiné au chipset X870 impose des compromis thermiques communs à toute la gamme. Comme observé sur la concurrence, les VRM peuvent atteindre des températures élevées en charge soutenue surtout si PBO activé. Une ventilation directe ciblée permet toutefois de ramener ces valeurs à un niveau plus confortable, soulignant à quel point le comportement de la carte dépend du boîtier et du flux d’air. Dans ce contexte, le PBO automatique devra être utilisé avec discernement, voire remplacé par des réglages manuels plus maîtrisés.
Reste enfin la question du prix. Avec un tarif oscillant entre 450 et 500 euros selon la disponibilité, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi devient la carte mère mini-ITX X870 la plus chère du marché. Ce positionnement se justifie par une connectivité et une polyvalence supérieures à la concurrence, mais il réserve clairement ce modèle à un public averti, prêt à exploiter pleinement ses atouts et à composer avec les contraintes thermiques du format.
Au final, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’adresse avant tout aux utilisateurs exigeants, à la recherche d’une plateforme mini-ITX très haut de gamme orientée stockage, réseau et performances mémoire, et disposés à soigner l’intégration thermique. Une carte impressionnante sur le plan technique, mais qui ne pardonne pas les configurations approximatives.
Pour l’ensemble de ses qualités, nous lui décernons un Award Coup de cœur Pause Hardware.
Qualité / Finition
9.5
Refroidissement actif & passif
8
Capacité d'Overcloking
8
Connectivité
9
Capacité de stockage
9
Prix
7
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Connectivité exceptionnelle pour du mini-ITX, avec 5 GbE, Wi-Fi 7 et USB4.
Trois emplacements M.2, dont un en PCIe 5.0.
Très bonnes performances CPU et mémoire, comparables à des cartes X870/E plus imposantes.
Outils BIOS MSI efficaces pour optimiser la DDR5 sans overclocking lourd.
Design Edge Ti soigné et cohérent, intégralement blanc/argenté.
Points faibles
Températures VRM élevées en charge prolongée.
Carte Xpander indispensable pour exploiter le troisième M.2.
Prix très élevé, le plus haut du segment mini-ITX X870.
Peu adaptée aux configurations ITX peu ventilées.
8.4
FAQ – MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
La MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est-elle adaptée aux Ryzen 9 9900X et 9950X ?
Oui, la carte peut exploiter des processeurs AM5 haut de gamme, y compris les Ryzen 9, mais une ventilation efficace du boîtier est indispensable, notamment en charge prolongée avec PBO activé.
Les VRM chauffent-ils sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi ?
En charge soutenue, les VRM peuvent dépasser 90 °C sans ventilation ciblée. Avec un flux d’air dirigé vers la zone VRM, les températures redescendent autour de 80 °C, ce qui reste acceptable pour une carte mini-ITX.
L’overclocking est-il possible avec la MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi ?
Oui, l’overclocking est pleinement pris en charge sur la MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi, aussi bien pour le processeur que pour la mémoire. En revanche, le format mini-ITX impose une vigilance particulière sur les températures.
Peut-on utiliser trois SSD NVMe simultanément ?
Oui. La carte propose un slot M.2 PCIe 5.0 sur le PCB, un slot M.2 PCIe 4.0 à l’arrière et un troisième slot PCIe 4.0 via la carte Xpander fournie, avec certaines contraintes de format single-sided.
Le PBO automatique est-il recommandé sur cette carte ?
Le PBO automatique fonctionne, mais il est conseillé de l’utiliser avec prudence en mini-ITX. Des réglages manuels ou une limitation de puissance permettent de mieux maîtriser les températures VRM.
Pourquoi cette carte est-elle plus chère que les autres X870 mini-ITX ?
Son prix s’explique par une connectivité supérieure (5 GbE, USB4 double, 3x M.2), un BIOS 64 Mo et des fonctionnalités avancées rares en mini-ITX, mais elle s’adresse à un public averti.
Le slot M.2 PCIe 5.0 est-il sujet au throttling ?
Il peut l’être dans des boîtiers ITX peu ventilés, le slot étant empilé au-dessus du chipset. Le comportement dépend directement du flux d’air.
Le 12 décembre 2025, GIGABYTE TECHNOLOGY a annoncé la disponibilité officielle de l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX, une solution GPU externe compacte et portable destinée à transformer les ultrabooks en véritables machines de jeu, de création et d’IA. En intégrant une NVIDIA GeForce RTX 5060 Ti 16 Go basée sur l’architecture Blackwell et en exploitant l’interface Thunderbolt 5, cette AI BOX promet des performances graphiques proches de celles d’un PC de bureau, le tout dans un format facile à transporter.
Des performances GPU complètes pour le jeu, la création et l’IA
L’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX permet de libérer tout le potentiel graphique des ordinateurs portables fins et légers. Grâce à Thunderbolt 5 et à sa large bande passante bidirectionnelle, elle offre une expérience de jeu fluide en 1080p et 1440p avec DLSS 4, tout en restant adaptée aux usages créatifs exigeants. Les 16 Go de VRAM facilitent le traitement de projets 3D complexes, le montage vidéo avancé et l’exécution locale de modèles d’IA légers, tout en conservant les données sensibles sur la machine de l’utilisateur.
Un design compact pensé pour la mobilité
GIGABYTE a mis l’accent sur la portabilité avec un châssis compact et léger, facile à glisser dans un sac aux côtés d’un ultrabook. L’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX peut également alimenter l’ordinateur portable jusqu’à 100 W via Thunderbolt 5, réduisant le nombre de chargeurs nécessaires en déplacement. Elle peut être installée aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale grâce à un support magnétique, offrant une grande flexibilité d’intégration sur un bureau ou dans un espace réduit.
Refroidissement WINDFORCE silencieux et efficace
Le système de refroidissement WINDFORCE embarqué combine plusieurs technologies avancées pour maintenir des performances élevées tout en limitant le bruit. Il s’appuie notamment sur le nouveau ventilateur Hawk à rotation alternée, des caloducs en cuivre composite, une plaque de contact en cuivre directement sur le GPU et un ventilateur actif 3D. Un gel thermique conducteur de qualité serveur est appliqué sur les composants critiques comme la VRAM et les MOSFET, garantissant un contact optimal, une excellente stabilité thermique et un fonctionnement silencieux, même sous forte charge.
Une station graphique et d’extension complète via Thunderbolt 5
Au-delà de la puissance graphique, l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX agit comme un véritable hub d’extension premium. Elle propose une connectique complète incluant Thunderbolt 5, Ethernet pour une connexion réseau stable, HDMI et DisplayPort capables de gérer jusqu’à quatre écrans externes, ainsi que plusieurs ports USB Type-A et Type-C. Cette polyvalence permet de transformer un ultrabook en station de travail ou en centre multimédia complet avec un seul câble.
Disponibilité
Dévoilée initialement lors de l’événement produit GIGABYTE de septembre 2025, l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX est désormais disponible à l’achat. Elle rejoint la gamme AI BOX du constructeur, aux côtés de modèles plus haut de gamme comme l’AORUS RTX 5090 AI BOX.
Pour plus d’informations techniques, GIGABYTE invite à consulter la page produit officielle.
Le Jonsbo D401 adopte une approche résolument moderne du boîtier PC avec une structure exosquelettique et une architecture en chambres supérieure et inférieure séparées. Grâce à ses panneaux en verre trempé, il offre un champ de vision panoramique de 270°, transformant la configuration interne en véritable vitrine.
Les panneaux bénéficient d’un traitement brossé avec une texture de type rayons du soleil, renforçant l’effet premium et donnant naissance à un châssis « vue sur la mer », idéal pour les configurations esthétiques haut de gamme.
Compatibilité étendue avec les plateformes modernes
Malgré son orientation design, le Jonsbo D401 reste extrêmement polyvalent. Il prend en charge les cartes mères Mini-ITX, Micro-ATX et ATX, y compris les modèles à connecteurs arrière (back-connect), facilitant les montages propres avec un câblage dissimulé.
Le boîtier offre également une excellente compatibilité matérielle avec une prise en charge des cartes graphiques jusqu’à 439 mm de longueur, y compris le montage vertical, des alimentations ATX jusqu’à 200 mm et des refroidisseurs CPU pouvant atteindre 169 mm de hauteur.
Un fort potentiel de refroidissement air et watercooling
Le Jonsbo D401 est conçu pour accueillir des configurations de refroidissement ambitieuses. Il est capable d’intégrer jusqu’à deux systèmes de watercooling de 360 mm simultanément, un sur le dessus et un sur le côté, ce qui le rend parfaitement adapté aux processeurs et GPU haut de gamme.
Côté ventilation, le châssis peut accueillir jusqu’à dix ventilateurs de 120 mm répartis entre le dessus, le côté, l’arrière et le compartiment d’alimentation. Cette flexibilité permet d’optimiser le flux d’air tout en conservant une esthétique épurée grâce à la séparation des zones thermiques.
Stockage et connectique moderne
Le Jonsbo D401 propose une configuration de stockage flexible avec la possibilité d’installer un disque dur 3,5″ et jusqu’à trois SSD 2,5″, selon l’agencement choisi. Cette modularité permet d’adapter facilement le boîtier aussi bien aux configurations gaming qu’aux stations de travail.
La connectique latérale comprend un port USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux ports USB 3.0 Type-A ainsi qu’une prise audio combinée casque/micro, assurant une compatibilité complète avec les périphériques modernes.
Caractéristiques techniques du Jonsbo D401
Le Jonsbo D401 est proposé en coloris noir et affiche des dimensions de 480,1 × 250,8 × 531,6 mm pour un poids net d’environ 8,1 kg. Il est fabriqué à partir d’acier SPCC et SGCC, de plastique ABS et de verre trempé. Il dispose de sept slots d’extension PCI.
Le repose poignets ENDORFY Thock 75% Palm Rest V2 a été conçu pour offrir un confort optimal lors des longues heures passées devant le clavier, que ce soit pour le travail ou le jeu. Grâce à sa mousse à mémoire de forme ultra-douce, il épouse naturellement la forme des poignets et favorise une position ergonomique, réduisant la fatigue et les tensions.
Son revêtement en cuir PU lisse apporte une sensation agréable au toucher tout en garantissant une excellente durabilité dans le temps. Le résultat est un repose poignets à la fois confortable, élégant et adapté à une utilisation intensive.
Montage magnétique simple et efficace
Le repose poignets Thock 75% Palm Rest V2 se distingue par son système de fixation magnétique ingénieux. Les supports magnétiques inclus permettent une installation rapide et sans effort : il suffit de les placer dans le clavier compatible et de positionner le repose-paumes.
Une fois en place, l’ensemble reste parfaitement stable, même lors de sessions de frappe ou de jeu intenses. Ce système conserve également un aspect minimaliste et épuré sur le bureau, sans attaches visibles ni accessoires encombrants.
Une compatibilité étendue avec les claviers Thock
Pensé pour la polyvalence, le Thock 75% Palm Rest V2 est parfaitement assorti, y compris en termes de couleur, aux claviers ENDORFY Thock V2 75 % et Thock V2 75 % sans fil. Il est également compatible avec les générations précédentes Thock 75 % et Thock 75 % Wireless.
Au-delà de l’écosystème ENDORFY, ce repose-poignets peut aussi être utilisé avec d’autres claviers de dimensions similaires, ce qui en fait un accessoire ergonomique facile à intégrer dans de nombreuses configurations.
Design sobre et matériaux premium
Avec sa finition grise élégante et son revêtement en cuir PU, le Thock 75% Palm Rest V2 s’intègre naturellement dans les setups modernes, gaming comme professionnels. Son design discret met l’accent sur l’ergonomie sans sacrifier l’esthétique.
Les dimensions étudiées assurent un alignement parfait avec les claviers 75 %, tout en offrant une surface de soutien suffisante pour maintenir les poignets dans une position confortable.
Caractéristiques techniques du ENDORFY Thock 75% Palm Rest V2
Le repose-paumes ENDORFY Thock 75% Palm Rest V2 est un accessoire ergonomique conçu pour durer, bénéficiant d’une garantie constructeur de 24 mois.
Il est fabriqué à partir de cuir PU de haute qualité avec un remplissage en mousse à mémoire de forme. Ses dimensions sont de 325,6 × 72 × 18,8 mm, assurant une compatibilité optimale avec les claviers de format 75 %.
Nouvelle perspective peu rassurante pour le marché Mémoire PC. D’après une analyse interne de SK Hynix, relayée par BullsLab Jay, l’offre de mémoire DRAM destinée aux PC traditionnels devrait rester sous tension au moins jusqu’en 2028.
Cette situation concernerait uniquement la mémoire « classique », à l’exclusion des segments HBM et SOCAMM, qui concentrent aujourd’hui l’essentiel des investissements des fondeurs. En clair, la capacité de production ne devrait pas suffire à détendre le marché à court ou moyen terme, ce qui laisse planer la menace de prix durablement élevés et d’une disponibilité toujours fragile pour les configurations grand public et professionnelles.
Mémoire PC : offre limitée jusqu’en 2028
D’après SK Hynix, la croissance de la production DRAM pour le PC va rester en deçà de la demande jusqu’en 2028. Le groupe attribue ce plafonnement aux délais de mise en service des nouvelles fabs et aux transitions technologiques qui freinent l’expansion des capacités. Les stocks fournisseurs seraient tirés vers des niveaux minimums, tandis que la montée en capacité demeure modérée.
Le constructeur estime par ailleurs que les livraisons de PC en 2026 pourraient rester proches de 2025, mais que la mémoire par machine grimperait avec la part croissante des AI PC. Une diapositive évoque une part pouvant atteindre 55 % des expéditions totales de PC en 2026 pour ces modèles. SK Hynix prévient aussi que, si l’offre reste serrée et les inventaires se réduisent, la pression haussière sur les prix pourrait s’accentuer.
Stockage grand public et DDR5 : signaux contradictoires
Côté stockage, pas de forte croissance grand public attendue, mais davantage de produits QLC à prévoir, selon la même source.
SK Hynix résume la situation en filigrane : « la production PC DRAM croîtrait moins vite que la demande jusqu’en 2028 », un cadrage qui alimente les scénarios de prix fermes si la trajectoire d’inventaires ne s’inverse pas.
FSR Redstone bouge enfin les lignes : la ML Frame Generation peut être activée de force via OptiScaler, y compris dans des jeux qui n’ont pas encore reçu la mise à jour FSR 3.1.4. Mauvaise nouvelle en parallèle, la prise en charge reste exclusive aux Radeon RX 9000 sous RDNA 4 comme annoncé au lancement.
FSR Redstone et OptiScaler : forcer la Frame Generation ML
La pile logicielle AMD FSR remise à jour avec Redstone laisse pour l’instant les possesseurs de Radeon RX 7000 et RX 6000 sur le carreau. Cette itération, centrée sur la génération d’images pilotée par algorithme de machine learning, cible uniquement la série RX 9000. D’après les informations disponibles, FSR 4 est déjà présent en amont sous forme d’implémentation INT8 semi-officielle pour les GPU d’avant RX 9000, mais la version ML de la Frame Generation est, elle, limitée aux cartes RDNA 4.
En attendant qu’AMD expose un contrôle global dans ses pilotes, les joueurs peuvent passer par l’outil tiers OptiScaler pour activer la fonctionnalité, même si le jeu n’utilise pas encore le SDK FSR 3.1.4 requis par FSR 4. Un utilisateur Reddit, eduhfx, montre le procédé dans Monster Hunter Wilds fonctionnant avec le SDK 3.1.2. Selon ces retours, il devient possible d’exploiter la génération d’images ML immédiatement, sans patch développeur.
Les premiers essais signalent des améliorations visuelles, tout en rappelant que des soucis de pacing peuvent apparaître selon les titres. Comme le résume la source, « certains testeurs évoquent des problèmes de cadence » avec ce nouveau pipeline. À noter : OptiScaler est proposé en version alpha sur le Discord officiel, pas en build stable. Pour un environnement sans risque, mieux vaut attendre une mise à jour officielle des logiciels AMD.
Compatibilité : uniquement RX 9000 pour la Frame Generation ML
Contrairement à la précédente génération de Frame Generation, cette mouture ne fonctionne pour l’instant que sur les RX 9000. Les GPU plus anciens et les cartes d’autres marques ne sont pas pris en charge. Cela pourrait évoluer si des moddeurs trouvent une parade ou si AMD diffuse par inadvertance les éléments requis, mais rien n’est confirmé à ce stade.
Le HKC M10 Ultra marque une première avec un écran RGB Mini-LED qui assume clairement ses ambitions. La promesse est double : une restitution des couleurs poussée et une fiche technique taillée pour le jeu en 4K à 165 Hz, avec l’objectif de séduire à la fois les joueurs exigeants et les créateurs sensibles à la précision d’affichage.
HKC présente le M10 Ultra comme « premier moniteur RGB‑Mini LED au monde », d’après un teasing relayé par @realVictor_M. L’écran vise la fidélité des couleurs et affiche un anneau lumineux RGB à l’arrière.
HKC M10 Ultra is world's first RGB-Mini LED monitor
Côté spécifications, on retrouve une dalle 4K avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz. Un mode double est mentionné : 4K à 165 Hz ou FHD à 330 Hz. La connectique met en avant DisplayPort 2.1 et un USB‑C capable de délivrer jusqu’à 98 W.
Le rétroéclairage « RGB‑Mini LED » se distingue des Mini LED classiques : au lieu d’un fond de panier monochrome, il utiliserait des éléments rouges, verts et bleus distincts, de quoi favoriser une couverture large du gamut et un contrôle fin des couleurs avec gradation locale.
HKC annonce également 100 % de couverture BT.2020, une luminance plein écran à 1000 nits et une surface à faible réflectance. Aucun tarif ni calendrier de sortie n’est fourni pour l’instant, ce qui ressemble à une pré‑présentation de caractéristiques plutôt qu’à un lancement complet.
RGB‑Mini LED : promesse colorimétrique
Selon HKC, l’approche RGB du rétroéclairage peut soutenir le BT.2020 et renforcer la maîtrise des zones en local dimming. La marque résume son ambition ainsi : « premier moniteur RGB‑Mini LED au monde ».
ASUS s’impose comme le leader mondial sur le marché des moniteurs OLED, détenant 21,9 % des parts. Le fabricant affirme sa position de numéro un après une année 2025 marquée par une forte dynamique, selon des données de TrendForce mentionnées dans un communiqué du 9 décembre.
ASUS s’empare du leadership OLED mondial
Le cabinet TrendForce chiffre les expéditions de moniteurs OLED à 644 000 unités au troisième trimestre 2025, en hausse de 12 % trimestre sur trimestre et de 65 % sur un an. Sur ce 3T25, ASUS atteint 21,9 % de part de marché, devant Samsung à 18,0 %. Suivent MSI à 14,4 %, LGE à 12,9 %, et un ensemble « Others » à 32,7 % pour un total de 100,0 %.
TrendForce note un changement en tête au 3T25 avec le passage d’ASUS devant Samsung. Le cabinet relie cette progression à un portefeuille plus large : écrans gaming ROG, modèles ProArt OLED pour les créateurs, ainsi que des moniteurs portables et des solutions à double écran pliables. Il ajoute qu’« les expéditions de moniteurs OLED d’ASUS devraient se classer premières à l’échelle mondiale en 2025 », selon ses projections.
La dynamique du marché ne faiblirait pas : TrendForce anticipe 2,62 millions d’unités OLED en 2025, soit une croissance annuelle de 84 %. Ce cap s’inscrit dans un contexte où les volumes du 3T25 confirment l’accélération du segment.
Samsung, MSI et LGE : trajectoires 2025
Pour Samsung, les expéditions seraient restées stables du 1T au 3T 2025, avec un focus initial sur des modèles phares puis une montée en cadence au second semestre en vue des ventes du 4T. MSI grimperait au troisième rang en 2025 grâce à plus de 20 références milieu à haut de gamme, avec un accent sur l’UHD. LGE, mesuré à 12,9 % au 3T25, se redresse après un creux au 2T lié à une transition de site de production et un déménagement d’usine, et pourrait progresser au 4T via de nouveaux modèles et la mise en avant de moniteurs OLED de 45 pouces.
Half-Life 3 resterait calé sur le lancement des Steam Machine, selon Mike Straw (Insider Gaming Weekly), avec une fenêtre commune au printemps 2026.
Half-Life 3 et Steam Machine : une fenêtre commune au printemps 2026
D’après le journaliste, Valve temporiserait la révélation car il serait encore impossible de verrouiller un prix final tant que les coûts de mémoire PC restent volatils. Le contexte va dans ce sens : aux Game Awards 2025, Half-Life 3 était attendu, mais absent, et la Steam Machine n’affiche toujours aucun tarif officiel, malgré l’annonce d’un trio matériel pour 2026 comprenant Steam Machine, Steam Frame et un nouveau Steam Controller.
La mémoire fait grimper l’incertitude. En fin 2025, les prix DRAM et NAND ont accéléré, plusieurs rapports les reliant à une demande tirée par l’infrastructure IA. Trendforce a annoncé cette semaine que le coût de la DDR5 augmentera encore davantage au début de 2026, tandis que des pénuries plus générales de puces mémoire entraîneront une hausse des prix de nombreux appareils.
Steam Machine
Pour Valve, l’impact est direct : la société martèle que Steam Machine sera « au prix d’un PC » et non vendue à perte comme une console. Depuis l’annonce, tout le monde dissèque ses performances et surtout son allocation mémoire. Si le coût des composants bouge trop vite, difficile de fixer un MSRP sans déclencher un tollé immédiat ou imposer une révision de spécification à la dernière minute. Valve aurait d’ailleurs indiqué en interne que le prix n’est pas finalisé, ce qui cadre avec une annonce conditionnée par le bill of materials.
Pression du calendrier et concurrence 2026
La fenêtre marketing se rétrécit. Rockstar positionne désormais Grand Theft Auto VI au 19 novembre 2026. Plus le printemps 2026 glisse, plus Half-Life 3 se rapprochera du plus gros lancement de l’année. Si Valve veut occuper la première moitié de 2026, il ne pourra pas repousser indéfiniment le top départ de la communication.
Reste une ligne directrice claire : « Valve ne vendra pas à perte », rappelle la stratégie évoquée depuis le départ. Tant que la DRAM et la NAND ne se calment pas, l’arbitrage entre spécifications mémoire et prix public restera le verrou principal.
La Mad Catz M.M.O. 7+ s’adresse clairement aux joueurs de MMO et de RPG qui recherchent un contrôle avancé et une personnalisation extrême. Héritière directe de la légendaire M.M.O. 7, cette version modernisée conserve l’ADN iconique de la gamme tout en intégrant des technologies actuelles, notamment la connectivité sans fil 2,4 GHz et un capteur optique de dernière génération.
Avec jusqu’à 21 entrées programmables et un bouton 5D innovant, la M.M.O. 7+ permet de gérer rotations, compétences et macros complexes sans quitter l’action. Le bouton dédié Mode Shift double instantanément le nombre de commandes disponibles, portant le total à 42 entrées accessibles en jeu.
Une capacité de commandes inégalée avec le bouton 5D et le Mode Shift
Au cœur de l’expérience M.M.O. 7+ se trouve son bouton 5D multifonction, conçu pour offrir un contrôle intuitif et précis. Combiné au Mode Shift et aux cinq profils embarqués, il permet d’adapter la souris à chaque situation, que ce soit pour le PvE, le PvP ou les phases de farming intensif.
La molette de défilement horizontale facilite la gestion de l’inventaire, des raccourcis ou des barres d’actions secondaires, tandis que la mémoire intégrée permet de conserver profils, macros et réglages DPI directement dans la souris, sans dépendre d’un logiciel installé.
Précision extrême et durabilité haut de gamme
La M.M.O. 7+ embarque un capteur optique PixArt 3395 capable d’atteindre jusqu’à 26 000 DPI, garantissant un suivi ultra-précis et réactif. Quatre préréglages DPI peuvent être enregistrés et ajustés à la volée pour s’adapter instantanément aux différentes situations de jeu.
Les boutons principaux sont équipés d’interrupteurs mécaniques Kailh conçus pour résister à 80 millions de clics, assurant une longévité exceptionnelle et une sensation de clic nette et fiable, même après des années d’utilisation intensive.
Ergonomie ajustable pour toutes les tailles de main
Fidèle à la philosophie Mad Catz, la M.M.O. 7+ mise sur une ergonomie réellement personnalisable. Les repose-paumes interchangeables peuvent être réglés sur quatre positions différentes, tandis que le repose-pouce est ajustable latéralement, vers l’avant et vers l’arrière grâce à l’outil fourni.
Cette conception modulaire permet à la souris de s’adapter à pratiquement toutes les morphologies de main, offrant un confort durable lors de longues sessions de jeu et réduisant la fatigue sur la durée.
Connectivité double mode et autonomie solide
La souris propose un mode filaire pour une latence minimale et une sensation plus traditionnelle, ainsi qu’un mode sans fil 2,4 GHz pour une liberté totale de mouvement. En mode sans fil, la batterie lithium rechargeable assure jusqu’à 40 heures d’autonomie, permettant d’enchaîner de longues sessions sans interruption.
La transition entre les modes est simple et rapide, ce qui rend la M.M.O. 7+ aussi polyvalente qu’efficace, aussi bien sur un setup fixe que mobile.
Personnalisation avancée via le logiciel Mad Catz
La suite logicielle Mad Catz offre un contrôle complet sur tous les aspects de la souris. Les joueurs peuvent créer et éditer des macros complexes, remapper chaque bouton, ajuster précisément le DPI, gérer le verrouillage d’action et personnaliser l’éclairage RGB selon leurs préférences.
Cette approche logicielle centralisée permet de transformer la M.M.O. 7+ en un véritable centre de commande, parfaitement adapté aux besoins spécifiques de chaque joueur MMO ou RPG.
Un nom de dossier suffit à faire bouger la veille hardware : Ryzen AI 400 apparaît dans le package Chipset Software v7.10.02.711 d’AMD, avec un répertoire « pmf_ryzen_ai400series ». Un indice concret que la série mobile « Gorgon Point » entre en validation chez les OEM, d’après les observateurs.
Ryzen AI 400 d’AMD se précise dans le PMF
La mention, dénichée dans le pilote de gestion PMF, s’ajoute à des signaux déjà repérés : des manifestes d’expédition à la mi-année et des diagnostics de benchmarks récents ont listé plusieurs APU « Gorgon Point », dont des Ryzen AI 9 HX 475/470 et un Ryzen AI 5 430 à 4 cœurs, selon les documents et résultats cités. TechPowerUp résume la tendance : « refreshed product lineup », attendu pour le prochain CES.
Il semblerait que cette génération conserve les blocs techniques introduits en 2024 : cœurs CPU Zen 5 + Zen 5c, iGPU RDNA 3.5 et NPU XDNA 2. Autrement dit, une mise à jour mesurée des Ryzen AI 300 « Strix Point », avec un redéploiement ciblé sur les PC portables et notebooks. Les sources industrielles anticipent une fenêtre de lancement alignée sur le salon de Las Vegas, avec des échantillons déjà en circulation pour validation.
Gorgon Point : un refresh en attendant Zen 6
D’après les informations disponibles, Ryzen AI 400 pousserait surtout l’intégration IA côté client, en capitalisant sur XDNA 2, tandis que le duo Zen 5/Zen 5c et l’iGPU RDNA 3.5 assureraient la continuité sur CPU et graphique intégré. Les premiers modèles repérés dans les bases de tests et documents logistiques laissent penser à une gamme étagée, du Ryzen AI 5 430 jusqu’aux Ryzen AI 9 HX 475/470.
AMD garderait ce rythme jusqu’à l’arrivée supposée de Zen 6 sur mobile, annoncée plus tard en 2026. Entre-temps, ces APU devraient alimenter une nouvelle vague de PC portables dits AI, avec des OEM déjà sur les rangs.